Le blanc de dinde n’est certes pas la meilleure viande au monde, mais comme tous les ans, elle est au programme de Thanksgiving. On vous donne quelques adresses, adaptées à votre budget, pour respecter la tradition.
1- En first class : autour de 200 $ (pour 8 à 10 personnes)
Pour une volaille de luxe, il faut faire chauffer la carte bleue. Du côté du Chelsea Market, la boucherie Dicksons propose ainsi des dindes (non cuites) sans hormones, sans antibiotiques, élevées en plein air dans le pays amish et non congelées (“fresh”). Si vous ajoutez la farce et la sauce gravy, la facture grimpe à 170 dollars pour une dinde de huit kilos. A commander en ligne.
En outre, de nombreuses enseignes proposent des packs complets pour Thanksgiving. Ainsi, sur FreshDirect, une dinde déjà cuite (élevée sans antibiotiques) de neuf kilos, livrée avec sauce, farce, accompagnements et deux tartes pour le dessert vous sera livrée pour 249 dollars. De quoi rassasier environ dix personnes.
Chez Cuis’in, traiteur français de New York, la formule pour 6/8 personnes est à 180 dollars, avec les accompagnements.
Sachez aussi que Citarella, traiteur-épicerie chic de l’Upper East Side, propose un pack à 199 dollars pour huit personnes, qui inclut une dinde de six kilos déjà cuite et des accompagnements (purée de pommes de terre, corn bread, haricots verts, sauces…). Le prix comprend aussi une pumpkin pie.
2- En classe éco : autour de 100 $
Chez D’Artagnan, une dinde crue organic de huit kilos environ, à commander en ligne et livrée pour Thanksgiving, vous coûtera 120 dollars. Pour ce prix, vous comblerez huit à dix personnes.
Même genre de tarif du côté de The Meat Hook, un boucher de Willamsburg qui ne vend que des animaux élevés en plein air. La bête de sept kilos est vendue 105 dollars.
3- En mode low-cost : moins de 50 $
26 dollars pour une dinde de huit à dix kilos : on n’a pas trouvé moins cher, et c’est chez Peapod (Stop & Shop). Pour ce prix, il faut savoir qu’elle vous sera livrée congelée. Si vous souhaitez le même modèle non congelé, il vous en coûtera huit dollars de plus. Ce supermarché en ligne propose aussi un pack avec dinde cuite pour huit personnes, des pommes de terres, des légumes et la sauce. Cela ne vous ruinera pas non plus : 49 dollars tout inclus.
Une alternative ? Trader’s Joe. Des dindes (élevées sans antibiotiques) sont disponibles depuis le 15 novembre, à un tarif de deux dollars par livre. Soit environ 35 dollars pour une dinde de huit kilos. Attention, quantités limitées.
Combien ça coûte une dinde à New York pour Thanksgiving?
Où fêter le Beaujolais nouveau en Floride ?
Comme tous les ans, le 3ème jeudi du mois de novembre sera placé sous le signe du Beaujolais nouveau. Et la Floride ne pouvait pas manquer ce grand moment.
Pour une soirée hétéroclite, avec buffet campagnard, soufflage de verre et concert de jazz avec l’orchestre USF Jazz Trio, on vous conseille d’aller le 21 à la Duncan McClellan Gallery, à St Petersburg. A cette soirée chic, dont FRAMCO (French American Business Council of West Florida) est l’organisateur, vous pourrez croiser Philippe Létrillart, Consul Général de France à Miami.
Après avoir trinqué, vous pourrez participer à des enchères silencieuses, dont les bénéfices seront utilisés pour promouvoir les relations économiques entre la France et la Floride. Rendez-vous de 18h30 à 21h30. Duncan McClellan Gallery – 550 24th Street South, St Petersburg, Floride. De 50 à 70$ – Site ici
A Coral Gables, point de business. La soirée Beaujolais nouveau sera culturelle ! La division française de l’Institut Dante a misé sur une soirée “vin et histoire française”, intitulée “La France, quelle histoire“. Dès 17h30, une présentation sur la France, depuis la civilisation gallo-romaine à Charlemagne, vous servira de petite piqûre de rappel. Vous pourrez bien sûr écouter tout ceci avec un bon verre de Beaujolais. A 19h, le film français Richelieu sera projeté. 300 Aragon Avenue, Coral Gables. 3$ – Contact : 305 529 6633 – site ici
Du côté de la ville de Naples, il faudra attendre le 22 novembre pour déguster le Beaujolais nouveau, au Salon Zenergy. L’Alliance Française de Naples vous promet de 17h à 19h30 des “gourmandises”, des “cadeaux”, des “objets français”, et bien sûr, du vin ! Un repas frenchy sera aussi au rendez-vous. Attention, la réservation doit se faire avant le 18 novembre ! De 35 à 40$ – Site ici. Salon Zenergy, 2950 Tamiami Trail N., Naples
A Sarasota, c’est le dimanche 23 novembre qu’on fêtera l’arrivée du Beaujolais nouveau. Pour participer, il vous suffit de réserver avant le 20. Ensuite, rendez-vous au M.A.D.E Restaurant, de 17 à 19h. Verre à la main et hors d’œuvres en bouche, vous pourrez aussi vous en mettre plein les oreilles avec Richard Caldwell, qui viendra chanter des classiques américains, et bien sûr, des classiques français… 38$ – Site ici M.A.D.E Restaurant, 1990 Main Street, Sarasota.
Napoléon et Nabilla superstars
Revue de presse. C’est une galerie de personnages hauts en couleur que nous offre l’actualité cette semaine. Entre Nabilla, Napoléon et Nicolas Sarkozy, la France n’en a pas fini de surprendre la presse américaine.
Napoléon a la cote. Du moins, auprès des collectionneurs. A l’occasion d’une vente aux enchères à Fontainebleau, Le New York Times revient cette “Napoléomania”, amorcée depuis le début des années 2000. Parmi les mille objets mis en vente, le journal note la présence d’un des 19 bicornes, acheté par une entreprise sud-coréenne pour 2,4 millions de dollars (1,9 million d’euros). “Il était estimé entre 300.000 et 400.000$“.
“Ces prix ne sont pas inhabituels pour le marché napoléonien“, estime le journaliste. Plus loin, elle poursuit : “Le bicentenaire de la bataille de Waterloo approche. Les maisons de vente aux enchères ont attisé un marché déjà surchauffé, et un nombre inhabituel d’objets ont été mis en vente.”
De fait, collectionneurs privés et acheteurs pour les musées publics sont sur le pied de guerre. “Légalement, les musées français ont la priorité pour les objets considérés comme de valeur patriotique et puisent dans le budget de l’Etat pour les acheter aux enchères.”
Preuve ultime que la fascination pour le mythe perdure ? Pour l’auteur du best-seller Napoleon: A Life, Andrew Roberts, “Napoléon est la personnification même du ‘self-made man’.” Le collectionneur Bruno Ledoux flatte les Américains, ajoutant qu’il incarne “le rêve américain.”
La “Kim Kardashian française”
C’est officiel : notre Nabilla nationale a son alter ego américain en la personne de Kim Kardashian, selon Vanity Fair. “La Kim Kardashian française a de longs cheveux noirs, est pulpeuse et n’échappe pas aux médias“, fait remarquer le magazine. Mais ce n’est pas pour son derrière huilé que la Benattia affole la toile. La jeune femme est en effet mise en examen pour tentative de meurtre et écrouée depuis le 9 novembre dans la maison d’arrêt de Versailles – “ancien lupanar“, note subtilement Vanity Fair.
Le magazine américain revient sur la genèse de la désormais célèbre affaire Nabilla, laquelle est soupçonnée d’avoir poignardé de plusieurs coups de couteaux son compagnon, Thomas Vergara. Des “Anges de la téléréalité” au “Non, mais allô quoi!” – devenu depuis une émission “Allô Nabilla” -, l’article retrace en détail le parcours de la tigresse, “qui fait la Une de tous les tabloïds français“.
Nicolas Sarkozy, le “bad boy”
On poursuit dans le bling-bling avec le “bad boy de la politique française” – alias Nicolas Sarkozy -, toujours selon le New York Times. Dans l’article du 10 novembre, le journal décryptait un échec annoncé. On y lit que l’ancien président arbore “un style américain” mais peine à conquérir l’opinion.
“La question est, rapporte le quotidien, les électeurs vont-ils oublier, ou pardonner, sa réputation toxique (…) et peut-il réussir sa rédemption à l’heure où il se bat contre la justice à propos d’accusations de corruption et contre ses concurrents au sein de son parti.”
La presse américaine a aussi réagi au discours de Nicolas Sarkozy sur le mariage pour tous, où il a employé pour la première fois le terme d'”abrogation” de la loi Taubira au lieu de “réécriture” du texte sur l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples homosexuels. Le site d’informations Raw Story revient sur la position ambiguë de l’ancien président sur le mariage gay. “Il n’a jamais déclaré qu’il annulerait la loi“, écrit le journaliste.
Outre LGBTQ nation et autres sites LGBT, le site GayStarNews insiste sur le caractère controversé de la loi Taubira, “qui a attiré des centaines de milliers de manifestants dans la rue en 2013“, ajoutant que la France est “majoritairement catholique.”
Français arrêté sur le Pont de Brooklyn: "Je voulais juste prendre des photos"
(Mis à jour) Yonatan Souid est abasourdi. Le Français, qui comparaissait lundi devant le tribunal criminel de Brooklyn pour avoir escaladé la veille le pont de Brooklyn, a été formellement accusé de “comportement dangereux“, de “mise en danger par négligence” et de “violation criminelle de propriété” notamment. Son passeport lui a été retiré. Il devra comparaître de nouveau le 9 décembre. Il a été en attendant laissé libre contre une caution de 7000 dollars.
“Je voulais juste prendre des photos. J’ai compris, à mon retour sur la passerelle, que j’allais avoir des problèmes. Je ne réalisais pas les conséquences que ça allait avoir. Je n’ai voulu mettre personne en danger“, a-t-il confié à la sortie du tribunal.
Selon le NYPD, il est passé au-dessus de la barrière de sécurité du pont pour grimper sur l’une des poutres surplombant la circulation. La police l’a interpellé après lui avoir demandé de descendre.
Le procureur général de Brooklyn, Kenneth Thompson, a indiqué qu’il avait l’intention de “demander la prison“. “Le comportement stupide et illégal de l’accusé représente une atteinte à la sécurité et une mise en danger pour lui-même et les autres. Cela ne sera pas toléré. Ce n’est pas un jeu et nous allons demander la prison“, a-t-il déclaré dans un communiqué.
“Yonatan ne devrait pas être puni”
Yonatan Souid a plaidé non-coupable devant le juge. “C’est juste un touriste qui a voulu capturer la beauté de la ville. Il n’a voulu effrayer personne ni mettre quiconque en danger“, a fait valoir son avocat James Medows, pour qui “la Ville devrait sécuriser le pont“. “Yonatan ne devrait pas être puni“, a-t-il ajouté.
Yonatan Souid était en vacances à New York. Il pratique la photographie en amateur, expose ses photos sur son site web, ou encore sur Flickr. Il se dit, dans une petite bio de présentation, passionné par les voyages et la photo.
Le reste du temps, il est inscrit en master 1 d’agro-sciences à l’université d’Aix-Marseille, d’après son profil LinkedIn. Il a décroché sa licence l’année dernière à l’université de La Rochelle, région de laquelle il est originaire. Sur son CV – dans lequel il se décrit comme “dynamique, rigoureux et responsable” – on apprend aussi qu’il nage bien (il a passé le brevet de sauvetage aquatique cette année, pour devenir maitre-nageur), et qu’il est doué avec ses mains (il est professeur de piano).
Ce Français n’est pas le premier à tenter de gravir le célèbre pont. En juillet, deux Allemands ont grimpé à son sommet et substitué un drapeau américain par deux drapeaux blancs. En août, un touriste russe de 24 ans a été arrêté après avoir tenté de l’escalader.
Perrine Signoret au tribunal, Jessica Gourdon et Alexis Buisson
Gagnez des places pour "Le Jour se Lève"
Venez assister à la projection du chef-d’oeuvre de Marcel Carné, Le Jour se Lève (1939), en version restaurée, jusqu’au 20 novembre au Playhouse 7 et au Royal. Gagnez une paire de tickets avec French Morning en remplissant le formulaire ci-dessous.
Considéré comme le pionnier du réalisme poétique, ce film culte sera diffusé en haute définition et surtout, avec des scènes inédites qui avaient été censurées sous le régime de Vichy – et pas seulement celle montrant l’actrice Arletty nue. A sa sortie, le film avait en effet été interdit car jugé défaitiste.
François, campé par Jean Gabin, vient d’assassiner Valentin, lequel convoitait Clara (Arletty), la compagne de François. Assiégé par la police, ce dernier passe en revue, dans une série de flash-backs, les événements qui l’ont poussé à commettre ce crime.
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Le "J'accuse" d'Abel Gance à Columbia
Abel Gance est né à Paris. Il a commencé par étudier le droit, avant de s’adonner à sa passion, l’art. Du théâtre, il passe à la poésie, puis au cinéma, en 1909. Dix ans plus tard, il réalise “J’Accuse”, qui fait de lui un réalisateur reconnu.
Film muet, “J’Accuse” mêle romantisme et horreur, avec des images de la première guerre mondiale. Certaines scènes ont été directement filmées sur les champs de bataille.
Tant d’un point de vue technique que par son caractère pacifiste, le film est considéré comme avant-gardiste pour son époque. Il a été restauré en 2008, et c’est cette version (presque) toute neuve qui sera projetée. Gratuit.
Postulez au Prix de l'entreprenariat franco-américain!
Envie d’un coup de pouce pour vous lancer aux Etats-Unis? Le concours d’entrepreneurs, le French-American Entrepreneurship Award (FAEA), est de retour pour sa 7ème édition. Et s’étend à deux nouveaux secteurs: “Art de vivre” et “Innovation digitale”. Vous avez jusqu’au 31 janvier pour tenter votre chance !
Créé en 2008, le FAEA aide des jeunes entrepreneurs francophones qui souhaitent se faire une place dans le marché américain. Pour participer, il faut avoir 35 ans maximum et être bilingue anglais-français. Face à jury composé de dirigeants et entrepreneurs français et américains, le candidat doit présenter un business plan simplifié.
Deux gagnants seront sélectionnés le 6 avril 2015. Ces derniers recevront chacun 10.000$, un coaching avec un membre du Club 600 et des bureaux à New York pendant six mois, ainsi qu’une adhésion d’un an à la Chambre de commerce franco-américaine de New York.
En 2014, c’est la plateforme d’apprentissage de la musique Jellynote, par Arthur Lenoir, Adrien Cognée et Baptiste Poirier, qui a séduit le jury.
Il ne vous reste qu’à vous lancer !
Les amours de Picasso à la Pace Gallery
On n’en a jamais assez de Picasso. Une nouvelle exposition à la Pace Gallery, “Picasso & Jacqueline: The Evolution of Style”, dévoile l’attachement de l’artiste à la dernière femme de sa vie, Jacqueline Roque, son hommage à Matisse, et les peintres modernes et classiques qui l’ont inspiré.
L’exposition – gratuite – retrace les vingt dernières années de la vie de Picasso, à travers 140 de ses oeuvres – dont certaines présentées pour la première fois.
En 1954, Matisse, que Picasso considérait comme son égal, meurt. L’auteur de Guernica entame alors une période prolifique dans laquelle il implique Jacqueline Roque, une jeune femme de 27 ans, que l’on peut voir en peinture, sculpture, dessin, céramique, et sous toutes les formes – de la mariée à la concubine, comme Matisse aimait à le faire.
En plus des oeuvres de Picasso, cinquante photographies de David Douglas Duncan – un des plus importants photographes-documentaristes du XXème siècle et ami du peintre espagnol – seront exposées. Son travail saisit Picasso dans son intimité avec Jacqueline Roque.
“Picasso & Jacqueline”, c’est aussi onze oeuvres issues de la série “Les Femmes d’Alger”, inspirée du tableau éponyme d’Eugène Delacroix en 1834. Ces tableaux – abstraits – se veulent également un hommage à Matisse et à son style.
Et si vous n’en avez pas encore assez, une autre exposition dédiée à Picasso a lieu à la Gagosian Gallery, jusqu’au 3 janvier. Intitulée “Picasso and the Camera”, elle explore les relations du peintre avec le médium photographique.
Oui, les Français sont vraiment nuls en anglais
Education First, entreprise spécialisée dans les séjours linguistiques, a publié un rapport sur la maitrise de l’anglais dans les différents pays du monde. Le Danemark arrive bon premier, juste avant les Pays-Bas et la Suède. Le rang occupé par la France est lui beaucoup moins glorieux : le pays est en 29ème position, sur 63 pays au total.
L’Hexagone figure ainsi parmi les derniers pays européens en matière de maitrise de l’anglais. Et selon le rapport, le gouvernement français ne serait pas franchement décidé à améliorer ce score. Le niveau des Frenchies serait d’ailleurs en léger déclin (-0,41 points).
“Des réformes éducatives limitées ont été instaurées, peut-on lire dans le rapport, avec des résultats plutôt faibles“. Selon Education First, elles ne seraient pas “un sujet de débat national“.
Autre problème : si l’on en croit le rapport, les Français seraient persuadés que seuls les séjours linguistiques et l’apprentissage dans des structures privées pourraient permettre d’acquérir une bonne maitrise de la langue. Or, ces “initiatives privées” font “que seule une petite partie des étudiants français a un niveau d’anglais élevé“. Malheureusement, “le fort niveau d’inégalités présentes dans le système scolaire français [ferait] que beaucoup d’étudiants ne peuvent pas l’atteindre“.
Ces lacunes linguistiques seraient en “décalage” avec les exigences accrues des employeurs français, qui accordent beaucoup d’importance à l’anglais, note enfin le rapport.
Photos: Foule au premier salon d'Houston Expat Pro
On se sentait à l’étroit, vendredi, au premier Salon des entrepreneurs créatifs organisé par Houston Expat Pro, dans une maison de l’une des membres de ce nouveau réseau de conjoints d’expat’.
Quinze exposantes avaient fait le déplacement, pour vendre leurs tableaux, sculptures, cartes de vœux, calendriers, vêtements pour enfants ou encore accessoires créés par des artisans francophones de l’agglomération.
Ce salon visait à mettre en avant le travail de conjoints d’expatriés basés à Houston. «Je suis venue chercher des cadeaux de Noël et j’ai acheté une robe pour ma fille, un sac pour ma mère et un autre pour moi », expliquait une cliente, Isabelle Catherine, qui a également démarré une activité indépendante en arrivant à Houston et s’apprête à rejoindre le réseau.
Côté exposantes, plusieurs témoignaient du coup d’accélérateur que représentait cette initiative. « Je suis arrivée il y a un an, je n’imaginais pas exposer aussi vite », confiait ainsi une tapissière. Tandis que la créatrice de cartes en papier Delphine Paixach soulignait l’importance de tels salons dans une ville comptant peu de boutiques commercialisant des produits faits main.
Maylis Hopewell-Curie, une Française installée depuis sept ans, racontait que « du fait de mon travail à plein temps comme agente immobilière, cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas exposé ses photos ».
Une seconde édition du Salon est d’ores et déjà prévue pour le printemps et un premier atelier sur l’entrepreneuriat à domicile est programmé au début de l’année prochaine.
Où fêter le Beaujolais à New York?
Les Français adorent dire du mal du Beaujolais nouveau, mais ils adorent aussi fêter son arrivée. Pour rappel : c’est le jeudi 20 novembre qu’il sera débouché. Et les Français de New York auront le choix pour l’accueillir.
On attend bien entendu vos suggestions en commentaire!
6. Une soirée avec Franck Duboeuf
A minuit, le carrosse de Cendrillon se transforme en citrouille et le Beaujolais coulera à flots au TriBeCa Rooftop, où la marque Georges Duboeuf, qui produit le Beaujolais, organise avec le site Second Glass le lancement officiel du cru 2014 à New York. Pour l’occasion, l’espace sera transformé en vigne et en marché. Les festivités dureront de 21h le 19 novembre à 1h le lendemain avec, bien entendu, une ouverture en chœur de Beaujolais à minuit. Franck Duboeuf, fils de Georges, sera de la partie. TriBeCa Rooftop, 2 Desbrosses St. 50 dollars. Tickets ici
5. French American Chamber of Commerce
La fête continue quelques heures plus tard, le 20 novembre, avec la French American Chamber of Commerce New York, qui fête aussi le Beaujolais dans le cadre d’un festival national. Non pas un mais deux évènements sont au programme: le premier est une dégustation au restaurant Clarkson de 18h à 20h (225 Varick St, 40 dollars pour les membres, 65 pour les non-membres, tickets ici), et le second est un repas (nécessairement arrosé) au restaurant Cercle Rouge (241 West Broadway) à partir de 19h.
4. Ordre des Compagnons du Beaujolais – Devoir de New York
Le 20 novembre pour les Compagnons du Beaujolais, c’est comme le 31 décembre pour nous autres pauvres mortels. Cette association d’amateurs de vins du beaujolais lèvera le coude comme il se doit le 24 novembre au restaurant Felix (SoHo). Ils revêtiront leurs costumes traditionnels de compagnon pour l’occasion. A partir de 18h30. 75 dollars pour les membres, 85 pour les non membres. Ne pas appeler le restaurant pour les réservations, contacter l’association: [email protected] ou 212-366-4864.
3. Beaujolais et diplomatie
Les diplomates savent faire la fête et le prouvent. Ils vous donnent rendez-vous pour refaire le monde (toujours plus simple avec un verre de rouge) le 20 novembre à 18h au World Bar (1st avenue entre 47 et 48eme rue). 5 dollars pour les membres de l’AFFIN (Association des Fonctionnaires Français Internationaux de New York), 10 dollars pour les non-membres
2. Trinquez avec l’UMP
Autre sujet qui se marrie bien avec un verre: la politique. Ça tombe bien: les Jeunes UMP de New York organisent une soirée Beaujolais le mardi 25 novembre au restaurant Clarkson, de 18h à 20h – soit quatre jours avant l’élection du président du parti. Le 1er verre est offert par l’établissement. RSVP sur Facebook
1. Ailleurs en ville
Comme chaque année, plusieurs restaurants dégaineront leurs bouteilles:
– Kermesse à OCabanon. Le restaurant français de Chelsea ne fait pas les choses à moitié: il fera la fête du 20 au 23 novembre, avec parties de pétanque, piste de dance, fléchettes et roue de la fortune. “Tout le monde gagne” selon la promo. Et surtout tout le monde trinque.
– A Carroll Gardens (Brooklyn), Provence en boîte, le restaurant coquet de Jean-Jacques et Leslie Bernat, servira le Beaujolais avec un menu spécial.
– Le légendaire Tout Va Bien ne manque jamais une occasion de faire la fête. Pensez à réserver.
– Le bar Vin sur Vingt du Nomad Hotel proposera une formule spéciale, avec un concert de jazz manouche le jeudi 20 novembre de 18h à 21h.
– Franck Duboeuf viendra dédicacer des bouteilles de Beaujolais chez Sherry-Lehmann, sur Park Avenue, le 20 novembre entre 16h et 18h.
Big data: le big dada d'Emmanuel Letouzé
On dit souvent que les données sont le pétrole du XXIème siècle. Pour Emmanuel Letouzé, New York en est la plaque-tournante.
« New York vit un momentum autour du big data. De multiples start-ups se créent autour de ce domaine, la ville prend des initiatives, et des instituts se spécialisent sur ce sujet », affirme ce chercheur français, qui vit à Brooklyn et a fondé Data-Pop, dont le lancement officiel est prévu le 17 novembre.
Cette start-up entend devenir un think-tank sur les usages des big data, et aider la société civile et les gouvernements (en particulier de pays en voie de développement) à mieux s’emparer des ressources qu’elles peuvent offrir.
Attablé à la caféteria de ThoughtWorks, l’incubateur qui héberge Data-Pop sur Madison Avenue, Emmanuel Letouzé esquisse au crayon quelques schémas pour débroussailler le sujet.
« On ne comprend pas toujours ce que sont les big data. Pour simplifier, ce sont d’abord toutes ces données digitales que l’on laisse autour de soi, via son téléphone, les réseaux sociaux, des moyens de paiement, les objets connectés, et dont le nombre et la variété se sont démultipliés ces dernières années. Ce sont aussi de nouvelles capacités d’analyse de ces données – ce qu’on appelle le machine learning. Et tout un écosystème d’acteurs autour », explique Emmanuel Letouzé, qui termine une thèse sur ce sujet à Berkeley, et qui est l’auteur d’un rapport de l’ONU sur le développement et les big data, paru en 2012.
« Mon approche, c’est d’aller au-delà de l’aspect technologique de ces données. De montrer par exemple quelles politiques prédictives on peut mettre en place en fonction de modèles observés, par exemple pour réduire la criminalité, ou pour réagir lors d’une crise sanitaire. Ce qui me passionne, ce sont les implications politiques et éthiques des big data», poursuit-il.
Autour de Data-Pop, il y a du beau monde. Cette start-up est co-créée par Harvard (via le Harvard Humanitarian Initiative), le MIT Media Lab, et ODI, un think-tank anglais spécialisé sur les questions humanitaires. Il a reçu des fonds de la fondation Rockefeller, de la Banque Mondiale. Et a déjà des commandes pour des études de la part plusieurs institutions, dont les Nations Unies et l’AFD.
« Nous devrions avoir un budget d’un million de dollars d’ici à la fin 2015 », estime Emmanuel Letouzé, qui a réussi à attirer dans ses filets, en tant que directeur académique, Alex Sandy Pentland, un professeur du MIT considéré comme un ponte des big data.
Les datas, c’est aussi une source d’inspiration pour l’autre passion d’Emmanuel Letouzé : la bande dessinée. Car en dehors de son activité très sérieuse de consultant et chercheur, ce Breton de 39 ans, papa de jumelles de 4 ans, pratique l’art du cartoon. Et ne désespère pas de voir un jour ses dessins publiés dans le New Yorker.
En attendant, on a pu voir son coup de crayon sur divers sites (Rue 89, StuffExpatAidWorkersLike, et aussi dans French Morning), sous le pseudo de Manu. Il a aussi fait une exposition au MIT Media Lab, avec une quinzaine de dessins abordant, de façon humoristique, l’univers des données. Si les datas sont du pétrole, elles lui donnent aussi de bonnes idées.