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La politologue Françoise Vergès à UC Berkeley

Françoise Vergès a consacré sa vie à l’étude des droits de l’Homme. Elle partagera les enseignements à Berkeley.
Née à Paris, Françoise Vergès a partagé son enfance entre l’Algérie et la Réunion. Elle est ensuite rentrée en France, pour étudier les langues. Elle choisit alors de devenir journaliste. Pendant huit ans, elle écrit pour l’hebdomadaire Des Femmes en Mouvement. Elle voyage à travers le monde entier pour recueillir des témoignages de femmes dont les droits sont bafoués, et raconte leur histoire dans ses articles.
Après cette parenthèse, elle entame des études de sciences politiques et de Woman’s Studies, aux Etats-Unis. Elle reste au pays pour enseigner, et faire de la recherche. Passionnée par la colonisation, elle fut récemment nommée à la chaire du nouveau département d’études post-coloniales. Elle participa aussi à des travaux sur les droits de l’Homme, notamment sur l’esclavage. Au total, Françoise Vergès a écrit une dizaine de livres sur ces sujets. Elle a également dirigé la production de deux films, hommages aux auteurs Aimé Césaire et Maryse Condé.
L’UC Berkeley vous propose de rencontrer la politologue le 15 novembre, lors d’une conférence (en français) sur le thème de la réparation post-coloniale et post-esclavagisme. Et si le sujet vous passionne, sachez que de nombreuses autres conférences y seront consacrées les 14 et 15 novembre. Retrouvez le programme complet ici.
 
 

"Être français", un rêve américain

Devenir français n’est-il qu’une question de papiers? Non. La journaliste et écrivaine américaine Pamela Druckerman, qui vit depuis plus de dix ans à Paris, a écrit pour le New York Times un billet sur ses difficultés à devenir française. Et dresse en filigrane un portrait à charges du pays des Droits de l’homme.
Suis-je prête à abandonner mon autre moi, devenu une identité à lui seul ?” se demande-t-elle dans cet article paru le 10 novembre. Si Pamela Druckerman n’est pas française, elle en a le verbe. Auteure de deux livres à succès sur l’éducation des enfants en France – Bringing Up Bébé en 2012 et Bébé Day by Day en 2013 -, la journaliste a déjà fait à plusieurs reprises le même constat amer : celui de se sentir toujours autant étrangère en France.
Devenir française, oui, mais “qu’est-ce qu’être française ?, se demande Pamela Druckerman. Vais-je me mettre à tenir ma fourchette de la main gauche du jour au lendemain et me rappeler que c’est ‘un plaisir’ et non ‘une plaisir’ de rencontrer quelqu’un ?” Les avantages sont pourtant nombreux, avance-t-elle : elle pourrait voter aux élections françaises et européennes, travailler où elle le souhaite dans l’U.E. et, “de manière cruciale“, faire de ses enfants des Français.
Mais la principale difficulté, c’est bien “l’authenticité” de cette demande de citoyenneté, qui peut prendre des années. Citant les sociologues Didier Fassin et Sarah Mazouz, Pamela Druckerman écrit que “les autorités peuvent rejeter une demande si le candidat n’a pas adopté les valeurs françaises.
S’ensuit une réflexion sur la langue elle-même et la “francisation” du pays, héritée de Bonaparte. “Lui (Bonaparte) et d’autres ont passé le XIXème siècle à faire de la France, alors une nation peuplée de langues régionales et de dialectes, une nation où pratiquement tout le monde parle un Français correct.” L’écrivaine évoque logiquement le système scolaire, où littérature et philosophie restent prégnants, et qui forme des “Français qui passent le reste de leur vie à citer Proust entre eux, sans que personne d’autre ne puisse comprendre la référence.”
Pamela Druckerman explique en effet qu’elle se sent souvent à côté – des références littéraires et musicales, mais aussi d’ expressions idiomatiques comme “en faire tout un fromage” ou “long comme un jour sans pain“.
Non sans humour, la journaliste conclut que, lors de l’entretien pour sa demande de naturalisation, “qui évaluera mon niveau d’intégration“, elle dira “qu’elle se sent aussi confortable à Paris qu’un coq en pâte.

The French Horn, le jazz au cor

Si vous habitez Miami, vous avez forcément entendu parler de French Horn Collective.
Entre jazz manouche, swing et musique française, le groupe sillonne les scènes floridiennes depuis un peu plus de deux ans. Actuellement à l’affiche du Miami Nice Jazz Festival, il se produira les 16 et 23 novembre au National Hotel.
L’aventure French Horn Collective commence il y a sept ans quand Vincent Raffard quitte Paris pour Miami. Trompettiste et guitariste, il monte un collectif de musiciens de jazz, en essayant d'”avoir une couleur différente“, explique celui-ci. Le groupe reprend des standards français, avant de développer son identité musicale. “On jouait et chantait du Brassens, mais les Américains ne comprenaient rien… Du coup, on a ajouté des trompettes.
Le nom du groupe semble tout trouvé. “Pour les Américains, ‘french horn’ signifie cor français. On trouvait ça drôle de semer un peu la confusion“, plaisante le multi-instrumentiste.
Chaque classique de la musique française ou de jazz manouche, comme Django Reinhardt, est réinventé à la sauce French Horn. “Ce n’est jamais copié, assure Vincent Raffard. Ici, il y a beaucoup d’influences latines, de blues, jazz… qui manquaient justement d’un côté français. C’était donc un sacré challenge pour nous.
Un challenge d’autant plus grand que le public de Miami, pourtant friand des melting pots musicaux, est plutôt difficile à conquérir. “Un public très capricieux qui tourne le dos dès que ça ne plaît pas, explique-t-il. C’est différent de Paris ou New York où on a affaire à un public d’experts. Il nous est arrivé de donner tout sur scène sans qu’il ne se passe rien. Heureusement, il y a une vraie écoute sur le répertoire français.
Après avoir tourné toutes les semaines pendant sept mois, le collectif a été officialisé en 2013 comme le groupe français du Miami Nice Jazz Festival. “Cela permet de garder une connexion avec le public“, précise Vincent Raffard. Cette année, le festival est un tremplin pour les French Horn, qui jouent tous les dimanches au National Hotel. Chaque concert a un thème différent.
En mai dernier, les French Horn ont sorti leur nouvel album de compositions originales, Transit Time. Prochain objectif ? “Un deuxième album pour 2016, mais il faut attendre qu’un autre wagon s’accroche.” Vincent Raffard aimerait tourner dans d’autres Etats. Mais pour l’heure, le groupe vise le nord de la Floride, en 2015.

Hommage à la légende Réjane à Los Angeles

Réjane, actrice légendaire de la France de la Belle Epoque, reprend vie à Los Angeles.
L’artiste, qui bouleversa les codes du théâtre au tournant du XXème siècle, fait l’objet d’une pièce de théâtre. Intitulée O Réjane, elle sera jouée au Bootleg Theater du 14 novembre au 6 décembre.
La pièce est signée Ilana Turner, une actrice qui a lancé “The Réjane Project”, une initiative qui vise à mettre en valeur ce personnage atypique de la vie culturelle française. Actrice, patronne de théâtre, modèle de Toulouse-Lautrec et autres grands peintres et dessinateurs, elle fut l’une des plus grandes comédiennes dans la France du début du XXème siècle, avec Sarah Bernhardt. Elle fut aussi une figure féministe, obtenant en 1905 le droit de signer ses propres contrats à la suite de son divorce, à une époque où cette prérogative était réservée aux époux.
La pièce d’Ilana Turner raconte comment Gabrielle Reju est devenue Réjane, de ses origines modestes à son statut d’icône du théâtre français. Elle est basée sur des correspondances, des photos et des œuvres d’art de l’actrice, auxquelles Ilana Turner, une proche de la famille, a eu accès en 2007. Une plongée dans le Paris de la Belle Epoque, et dans la vie mouvementée d’un mythe qui fut aussi une “working mom” avant l’heure.

La foire aux livres de la FASNY fait son retour

La foire aux livres de la French-American School of New York (FASNY) fait son grand come-back !
Au menu, pas moins de 10.000 livres. Du neuf bien entendu, avec les tout nouveaux prix littéraires décernés début novembre, mais aussi des livres d’occasion. Vous seront proposés autant de livres en français qu’en anglais, et ce, pour tous les âges et niveaux !
La foire se déroulera sur trois jours, du samedi 15 au lundi 17 novembre. Elle se tiendra sur le campus de la FASNY à Larchmont, dans le Westchester.

Une boutique de vins français à Beverly Hills

Une belle pièce boisée aux larges baies vitrées, des fauteuils moelleux, parfaits pour y déguster un verre de vin.
En plein cœur de Beverly Hills, la nouvelle boutique de Jordane Andrieu apporte au quartier un aperçu du terroir hexagonal et une touche d’élégance à la française. « Nous sommes la seule boutique consacrée entièrement aux vins français à L.A» explique fièrement le propriétaire d’Héritage Fine Wines.
Médoc, Champagne, Gevrey-Chambertin, Bandol…  « Il y en a pour toutes les bourses : la gamme de prix s’étend de 15 à 900 dollars, précise-t-il. 50% des bouteilles sont importées de petits producteurs. L’un de nos objectifs est de faire découvrir au consommateur américain de petites perles rares. Tant de gens passent à côté d’excellents vins, parfois moins chers que les grosses étiquettes».
Sa passion pour le terroir, Jordane Andrieu, 37 ans, la tient de ses ancêtres « auvergnats et juifs », deux cultures «viscéralement attachées à la terre ». En 2008, son père qui vient de racheter un vieux domaine viticole, le Clos du Moulin aux Moines, en Bourgogne, le convainc de s’investir dans l’aventure. «Une manière de réaliser un vieux rêve de mon grand-père auvergnat ».
Son diplôme d’œnologie de l’université de Dijon en poche, il parvient à transformer la propriété en un domaine bio et biodynamique de renom. En 2011, c’est en partant vendre ses vins sur la côte ouest des Etats-Unis, qu’il tombe amoureux de la Californie et créé trois ans plus tard Heritage Fine Wine, en s’associant avec un autre Français, expert en vins, Simon Brochard, ex-manager de la cave Elvino sur Abbot Kinney, à Venice.
«Nous ne sommes ni un caviste traditionnel ni un simple wine bar » explique Jordane Andrieu. Leur valeur ajoutée : « faire découvrir aux clients un héritage à la française. A la fois un savoir-vivre et un savoir-faire».  En plus de la vente de bouteilles, la boutique propose des «tasting », entre 2,50 et 15 dollars. «Cela permet aux gens de goûter des vins d’exception qu’ils n’auraient jamais l’occasion d’acheter ou d’essayer autrement».
Pains Poilâne et thés Mariage Frères
Jordane Andrieu s’est aussi associé à plusieurs autres grandes maisons de la gastronomie française, rares aux Etats-Unis, comme les thés « Mariage Frères » et les pains Poilâne. L’héritière de la célèbre boulangerie, « Apollonia » est « une amie d’enfance, explique Jordane Andrieu. Les pains sont importés de France. Ils voyagent de nuit par avion et arrivent frais à Los Angeles. Ils peuvent être conservés près d’une semaine» précise Simon Brochard.
La boutique propose aussi d’autres produits d’épicerie fine (miel, huile d’olive, moutardes à l’ancienne, confitures artisanales), ainsi que de beaux objets pour la table (moulins à poivre Peugeot, théières Mariage Frères… ). De quoi ravir les nostalgiques de l’art de vivre à la française, et faire des heureux, à l’approche des fêtes.

Rose Bakery, la petite boulangerie qui ne connait pas la crise

Au rez-de-chaussée du Dover Street Market, entre Prada et Comme Des Garçons, les tartes au citron et aux carottes de Rose Bakery attendent patiemment leur tour. Bientôt un gourmand viendra les arracher de la vitrine.
Rose Bakery a ouvert fin 2013 à New York, et depuis, le restaurant rencontre un franc succès, dont même ses créateurs s’étonnent : « On pensait vraiment que ce serait plus compliqué, surtout que nous sommes situés dans un quartier pas vraiment réputé pour ses petits cafés et restaurants »…
A l’origine de Rose Bakery, Rose Carrarini, une Anglaise passionnée de cuisine, et son mari, Jean-Charles, un Français. Londres fut la première étape d’une longue série d’installations aux quatre coins du globe: Séoul, Tokyo, Paris. Et demain, Hong Kong.
Rose Carrarini aime la cuisine, mais pas n’importe laquelle. Ses plats, elle les veut sains, mais pas ennuyants pour autant. Au menu, « des produits frais, de saison », achetés à des producteurs locaux.
Ouvrir une filiale aux Etats-Unis semblait être un défi de taille. « New York est une ville dont les habitants sont très attentifs à leur santé contrairement à certains endroits aux Etats-Unis, dit elle. A New York, il y a beaucoup de produits locaux, qui sont fabuleux ! Les fermes dans le coin produisent des produits d’une rare qualité… ».
Ce réseau permet à Rose Bakery de varier les menus : presque tous les jours, la carte change, en fonction des récoltes. Les plats ne se veulent pas « américanisés », et sont sensiblement les mêmes que ceux proposés dans ses autres restaurants en Europe et en Asie. « Parfois, c’est un peu différent, parce que les légumes proposés ne sont pas forcément les mêmes », mais vous pouvez être certains de trouver à New York ces mêmes délicieux petits scones qu’à Paris.
Malgré le building luxueux, et un chef – Matthew Lodes – que TimeOut Magazine a classé en 2010 parmi les « 10 chefs pâtissiers à connaître » avec Jacques Torres et Dominique Ansel, Rose Bakery n’aspire pas à devenir une marque hors de prix, bien au contraire. Rose Carrarini s’efforce « de garder les prix les plus bas possibles », malgré un loyer plus élevé que dans les autres villes où elle a implanté sa petite entreprise.
Son but, ne pas faire des pâtisseries ou plats « trop sophistiqués ». Ce qu’elle aime, c’est avant tout la simplicité, les aliments qu’on apprécie dans leur plus simple appareil. Et visiblement, les New-Yorkais aussi.

Un "Fantôme de l'Opéra" grandiose au Broward Center

On l’ignore souvent, mais le Fantôme de l’Opéra, c’est avant tout un roman, écrit par Gaston Leroux au début du XXème siècle.
Adapté au cinéma, puis en comédie musicale, le roman raconte une rocambolesque histoire d’amour à l’Opéra Garnier de Paris. L’Opéra est secoué par d’étranges évènements. Ses propriétaires ne voient qu’une seule explication possible : il y aurait un fantôme, caché dans les souterrains. Ce “fantôme” va d’ailleurs très vite se montrer exigeant, réclamant une loge personnelle et une grosse somme d’argent à verser tous les mois. Christine, une jeune chanteuse, vient alors remplacer la diva qui est souffrante. Elle va découvrir qui se cache derrière ce mystérieux fantôme… A ses risques et périls.
Andrew Lloyd Webber a fait de cette histoire une comédie musicale à succès. Cameron Mackintosh l’a remodelée, en en faisant un véritable show. Nouveaux effets spéciaux, orchestre de 52 musiciens : rien n’a été laissé au hasard. Le Broward Center compte bien vous en mettre plein les yeux avec ce spectacle, qui sera joué du 19 au 30 novembre.
 
 
 
 

Les tableaux haut en couleur de Jules de Balincourt à Fort Worth

Pleins feux sur le plus américain des peintres français. Jules de Balincourt sera à l’affiche de la série “Focus au Modern Art” du Museum of Fort Worth, du 15 novembre au 25 janvier. Y seront exposées les oeuvres importantes de sa carrière, ainsi que de nouvelles peintures.
Difficile de rester de marbre devant la virtuosité du quadragénaire, dont les tableaux rappellent les scènes de genre de Bruegel tout en évoquant les préoccupations de la société américaine.
Entre abstraction et représentation, ses peintures – réalisées à l’huile et sur des supports en bois – explorent les frontières entre le conscient et l’inconscient, et laissent libre cours à toutes les interprétations. Le style varie de tableau en tableau, comme la forme et les couleurs.
Né en France, Jules de Balincourt a grandi dans le sud de la Californie et étudié à New York. Plus tôt cette année, il exposait pour la première fois dans un musée français, à Rochechouart. Il jouit désormais d’une renommée internationale, après avoir exposé au Japon, en Italie ou encore à Montréal. C’est la première fois que l’artiste expose au Texas.

Une expo sur l'influence des juifs allemands sur Hollywood

Profitez du coucher du soleil pour vous fondre dans la noirceur de l’exposition “Light & Noir : Exiles and Emigrés in Hollywood” au Skirball, jusqu’en mars 2015. Une rétrospective qui montre comment l’exil de juifs allemands, de 1933 à 1950, a considérablement marqué la capitale mondiale du cinéma.
A travers des costumes, accessoires, photographies, souvenirs et bien sûr des films, l’exposition retrace l’influence du cinéma européen sur le cinéma américain, notamment celle de l’expressionnisme allemand sur le film noir. Un exemple frappant est Scarlet Street (1945) du célèbre réalisateur Fritz Lang.
On aurait tort pourtant de limiter cette influence au film noir. La présence de comédies et de films anti-nazis révèle la richesse exceptionnelle de cette période, marquante pour Hollywood. Les films américains des années 40 et 50 sont empreints d’une aura de mystère qui perdure jusqu’à aujourd’hui.
En plus de l’exposition, le Skirball met en avant le travail de l’artiste autrichienne Isa Rosenberger qui transformera la galerie en un café viennois du début des années 20, alors lieu d’inspiration et de débat pour les femmes artistes et les écrivains. L’installation rend également hommage à l’écrivaine juive Gina Kaus, dont les livres ont été interdits en Allemagne avec l’arrivée des Nazis.
Enfin, des studios et des accessoires sont à disposition des visiteurs. Prenez la pose et imaginez-vous dans la peau de Joan Bennett !
 

Les coulisses de Christian Dior montrées à Houston

Le Houston Cinema Arts Festival rassemblera cette année pas moins de 50 films. Il y aura de la fiction, comme des documentaires, comme le français “Dior and I”.
Comme son nom l’indique, le film a pour sujet la prestigieuse maison Christian Dior. Le réalisateur, Frédéric Tcheng, n’en est pas à son coup d’essai en matière de films-mode, puisqu’en 2009, il avait déjà coproduit un documentaire sur la maison Valentino, qui lui valut une belle nomination à l’Oscar du Meilleur Documentaire. En 2012, c’était à Diana Vreeland, rédactrice du Vogue américain, qu’il avait consacré un film.
Dans “Dior and I”, le Frenchy raconte les débuts du créateur Raf Simons, directeur artistique de Dior depuis l’affaire Galliano, en 2012. Ce dernier avait été forcé à céder son poste après avoir tenu des propos antisémites et racistes. Raf Simons s’est alors retrouvé propulsé à la tête de la maison Dior.  Le documentaire revient sur son style, sa manière d’appréhender la création, de travailler, sur celui qu’il est dans l’intimité aussi. Et vous n’avez même pas besoin d’être un expert modesque pour pouvoir l’apprécier…
A voir le 16 novembre au MFA de Houston.

Le Missolonghi de Delacroix à Los Angeles

La Grèce sur les ruines de Missolonghi est l’un des tableaux emblématiques d’Eugène Delacroix.
C’est en 1826 que le peintre français a peint cette œuvre. Pour la comprendre, une petite leçon d’histoire s’impose. En 1825, la Grèce est occupée par l’Empire Ottoman, dont elle tente de s’émanciper. Les Turcs vont envahir la ville grecque de Missolonghi, décimant sa population, déjà meurtrie par la famine et les épidémies.

Comme beaucoup d’intellectuels engagés de l’époque, Eugène Delacroix prit position en faveur de l’indépendance grecque. Ainsi, la jeune femme représentée sur le tableau serait une allégorie de la Grèce, avec ses vêtements traditionnels et sa posture quasi-religieuse.
L’œuvre a été conservée au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux. Elle s’offrira une cure de soleil à Los Angeles, ville jumelle de Bordeaux, à partir du 16 novembre au LACMA.