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Notre top 10 des boutiques de fringues "vintage" à New York

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Vous aimez le vintage? La rédac’ aussi! Voici nos adresses préférées pour tous les porte-monnaie.
10. Beacon’s Closet (Manhattan et Brooklyn)
Cette véritable institution du vintage a ouvert sa première boutique en 1997 à Brooklyn. Les prix imbattables et le choix, très large, sont les deux principaux atouts de la marque. Il faudra retrousser vos manches pour trouver la perle parmi la jungle de vêtements, chaussures, sacs et accessoires qui vous entourent, mais le jeu en vaut la chandelle. Le rangement, par couleur est très pratique. À Manhattan: 10 w 13th street.  À Brooklyn : 23 bogart street (Bushwick), 92 5th avenue (Park Slope), 74 guernsey st (Greenpoint), site ici
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9. 10 ft Single by Sophie Dallas (Williamsburg)
On ne soupçonne pas la taille de la boutique lorsqu’on voit la devanture. Gigantesque caverne d’Ali baba, les vêtements, ceintures, lunettes, chapeaux, chaussures, bijoux vous encerclent. L’adresse propose un large choix pour homme et pour femme à petits prix (moins de 20$ le haut). 285 N. 6th Street, site ici
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8. Awoke Vintage  (Williamsburg)
Cette charmante petite boutique de Williamsburg propose du vintage a prix modérés. On y va surtout pour son choix de robes, très colorées, à fleurs, et cols claudine (environ 70$). 132 N5th Street, site ici
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7. Horizons (Williamsburg)
L’accueil est très chaleureux dans cette boutique de Metropolitan Avenue. On vient surtout ici pour les habits et les bijoux. Vous pourrez vous faire plaisir pour moins d’une centaine de dollars (environ 80$ pour un haut et 90 pour une jupe). 377 Metropolitan Ave, site ici
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6. New York Vintage (Chelsea)
Chanel côtoie Prada et Yves Saint Laurent, dans cette boutique cosy. Ambiance feutrée, vendeuses aux petits soins, magnifiques robes et chapeaux, cette adresse vaut le détour même si les prix sont hauts, très hauts. Ici, les prix débutent à 100$ pour dépasser les 1000$ pour les plus belles pièces. À défaut de pouvoir s’offrir l’une d’entre elles, passez la porte pour le petit voyage dans le temps qu’offre la boutique. 117 West 25th Street, site ici 
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5. Edith Machinist, (Lower East Side)
Cette petite perle du Lower East Side dispose d’une magnifique sélection de sacs. Prévoir une centaine de dollars pour les modèles en cuir. Les amatrices de chaussures seront comblées : talons compensés, escarpins, ballerines, sandales… Moins de choix dans les vêtements qu’ailleurs mais les pièces sont originales. 104 Rivington Street, site ici
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4. AuH20 (East Village)
Mignon et pas cher, c’est l’une de nos boutiques préférées. Large choix de bijoux et paradis du sautoir (10$). On aime beaucoup les boucles d’oreilles à 3$. Un des portants d’habits est dédié à ceux à 10$ et moins. 84 East 7th Street, site ici
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3. Eleven (East Village)

Que vous cherchiez des tenues de soirées ou de tous les jours, Eleven devrait faire votre bonheur. Les habits, en parfait état, sont de qualité. Prévoir 30$ pour un short, entre 125$ et 350$ pour une robe. Belle sélection de hauts avec de jolies finitions (50$ environ). 180 1st Ave, site ici
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2. No Relation Vintage, (East Village) 
Ce magasin est parfait pour vous faire plaisir à petit prix. Jupes à 8$, Levis à 10$ et baskets Nike dernier cri pour 30$. Et pour couronner le tout, le rayon des hommes est autant fourni que celui des femmes. Pas de jaloux. 204 1st Ave, site ici 
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1. Angela’s Vintage Boutique (East Village)
Cette coquette petite boutique de la seconde avenue propose des vêtements et accessoires originaux, dans un état impeccable. Sur chacune des pièces, une étiquette indique la date à laquelle cette tenue était à la mode. Couvrant une large période, de 1920 à 1980, les modèles sont originaux et les détails soignés. Comptez environ 60$ pour une robe d’été, 95$ pour une robe en velour et 140$ pour les plus élaborées – broderies, sequins, soie… 26 2nd Ave, site ici

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Au MoMA, les surprenants découpages de Matisse

Après la Tate Modern à Londres, l’exposition “Henri Matisse: The Cut-Outs” prend place au MoMA jusqu’au 8 février. Cent découpages issus de collections privées et publiques du monde entier, accompagnés de croquis, livres illustrés, vitraux et textiles, rendent compte du travail monumental qu’a entrepris l’artiste à la fin de sa vie.
Répartis entre 1941 et 1954, année de son décès, les découpages de Matisse se déploient dans dix pièces. Au seuil de l’exposition, “The Barnes Mural” révèle les prémices d’un célèbre découpage du peintre, “La Danse”, à travers la recherche de l’abstraction dans les corps des danseurs et l’aplanissement de l’espace. “Jazz” – un des plus grands livres illustrés du XXème siècle – constitue son premier projet de découpage indépendant. Les épingles sont encore visibles dans “Icare” (1944), où Matisse ajoute à la sensation de voler l’ombre planante de la Seconde Guerre mondiale.
Henri Matisse voit les murs comme une toile“, explique Jodi Hauptman, conservatrice de l’exposition. Une toile petite au départ, qui s’agrandit au fur et à mesure des années, pour finalement remplir une pièce entière. Si Matisse utilise un procédé a priori simple – en “découpant directement dans la couleur” avec des ciseaux -, ses compositions sont à la fois frappantes par le contraste des couleurs et l’économie des moyens. Le visiteur navigue entre abstraction et complexité dans la pièce “Océanie, le ciel, Océanie, la mer” (1946), et passe de l’intimité du studio de l’artiste à Vence (1947-1948) au monumental comme le découpage tout nouvellement restauré “La Piscine” (1952),
Une dichotomie permanente dontl’exposition rend très bien compte, sans jamais chercher à la résoudre. “Je pense que le travail de Matisse à la fin de sa vie est à la fois en rupture et en continuation avec ce qu’il a fait précédemment, explique Jodi Hauptman. S’il doit représenter un oiseau – comme dans la pièce “Le Perroquet et la Sirène” – il dessinera et découpera la forme d’une aile. Il réduit le sujet du tableau à l’essentiel, et en cela, a inventé une nouvelle forme d’art radical.
Chaque pièce comporte des croquis et photographies qui permettent de saisir le travail “sophistiqué” de Matisse. “Il utilisait près de dix-sept nuances pour l’orange seulement !“, s’exclame le conservateur du MoMA, Karl Buchberg. Dans ses célèbres “Nus Bleus” (1952), le visiteur peut admirer le perfectionnisme de l’artiste, à travers la courbure des cuisses, obtenue grâce à l’addition subtile de petits bouts de papiers. “La période retenue dans l’exposition est très compressée, mais il était en pleine ébullition artistique“.
 

Un guide, un salon: tout pour l'éducation bilingue

Il fut un temps où choisir une éducation en français pour ses enfants était simple: c’était le Lycée Français ou… rien, ou presque. Depuis une dizaine d’année, les choses ont changé. Il y a maintenant de nombreuses options disponibles pour les familles francophones à New York. Et au-delà même du français, l’éducation bilingue a le vent en poupe aux Etats-Unis.
French Morning a décidé de vous aider à naviguer ces eaux parfois difficiles, en deux temps: un Guide de l’éducation bilingue, destiné aux familles françaises à New York, tout frais sorti des presses cette semaine, et un salon du bilinguisme, ce samedi.
GuideEducationFrenchMorning_CoverLe Guide du bilinguisme, édition New York, est parti d’un double constat: oui, le bilinguisme procure des avantages indéniables (sociaux, professionnels, cognitifs), et non, même pour une famille française installée à New York, élever des enfants bilingues n’est pas facile. D’où un guide en deux parties. D’abord “Le Bilinguisme, comment ça marche”: une série d’articles explorant la question, de ce qui se passe dans le cerveau de l’enfant bilingue aux modèles d’enseignement en passant par les stratégies familiales. Avec des réponses aux questions que se posent tous les parents, de “va-t-il parler plus tard” à “est-ce normal de mélanger les langues”?
La deuxième partie est une première réalisée par les équipes de French Morning: nous avons visité tous les établissements scolaires de la région de New York qui offrent une éducation en français. Nous avons parlé aux directeurs, aux professeurs, aux parents. Résultat: 43 établissements recensés et un guide indispensable pour qui veut choisir informé.
Le Salon de l’éducation bilingue, que nous organisons ce samedi à Hunter College (avec la French American Foundation et les Services culturels de l’Ambassade de France) répond au même besoin d’informer, mais vise au-delà du français. Nous avons réuni plus de 70 écoles, éducateurs, éditeurs, représentant 8 langues, et qui seront disponibles pendant toute une journée pour répondre à vos questions. La journée comprend également une programme de conférences:
-10am-11am: “The bilingual brain: how it works”, animé par Jeffrey Kluger (Time magazine), avec Nate Cornish, Loraine K. Obler, Adrian Garcia-Sierra
-11am-12pm: “How to create a dual language program in your public school”, animé par Fabrice Jaumont.
-2 pm – 3 pm: “Bilingual education: passport to success or limit to assimilation?”, animé par Maïte Sanchez, with Barbara Zurer Pearson, Nairan Ramirez-Esparza, Elvira Swender.
-3 pm – 4 pm: “From parents to parents: testimonials on bilingual education”, animé par Emmanuel Saint-Martin (French Morning).
Venez avec vos enfants! Une baby-sitter (trilingue, forcément), les accueillera et les guidera dans les animations que nous avons prévues pour eux.
Le Guide de l’éducation bilingue est vendu ($19) en version imprimée (par correspondance ou au Salon ce samedi) et disponible également en ebook.
Le Salon de l’éducation est rendu possible grâce au soutien de la French American Foundation, des Services Culturels de l’Ambassade de France, de Hunter College, de la Délégation Générale du Québec, et de Yan Senouf, avocat.
 
 

Glowbl, le Hangouts français, s’installe à San Francisco

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Pas de fenêtres vidéos rectangulaires, mais des bulles toutes rondes. Des interlocuteurs en nombre illimité. Et surtout, la possibilité d’intégrer en live dans la conversation des vidéos YouTube, de la musique, des photos, un fil Facebook ou Twitter, un diaporama, une présentation, une Dropbox…
Voilà ce que propose la plateforme de visioconférences Glowbl, une alternative à Skype ou à Google Hangouts qui commence à faire son nid en France. En particulier depuis qu’Arnaud Montebourg a choisi, en décembre 2013, de l’utiliser pour le lancement du « Concours mondial d’innovation », au détriment d’Hangouts. A l’époque, la décision de l’ex-ministre du Redressement productif avait mis en émoi la presse française, d’autant qu’Arnaud Montebourg avait alors surnommé Glowbl le « Google français ».
Et voilà que Glowbl passe à l’attaque aux Etats-Unis.
Forte de ses 60.000 inscrits et de 5.000 sessions publiques ou privées (« livestages ») ouvertes en permanence, la petite start-up lyonnaise s’installe en cette rentrée à San Francisco. Le tout grâce à seconde levée de fonds de deux millions de dollars réalisée auprès d’investisseurs français, et officialisée le 9 septembre dernier.
« A San Francisco, nous allons nous concentrer sur le développement commercial, les partenariats et le marketing. Les équipes techniques vont rester en France », explique Mathieu Labey, qui adopte ainsi le schéma classique des start-ups françaises. Le patron de 35 ans, qui prend ses quartiers en Californie, prévoit de rentrer une à deux fois par mois à Lyon, où il emploie 17 personnes.
Pas besoin de trop insister pour comprendre les motifs de cette implantation. « La Silicon Valley est un passage obligatoire, le centre névralgique de la tech mondiale. C’est là que sont tous nos futurs partenaires potentiels. Et puis, à San Francisco, il y a un appétit particulier pour les nouveautés, et la vidéoconférence est beaucoup plus répandue qu’en France. »
« Pour le moment, nous sommes deux sur place, mais nous allons recruter. L’idée, c’est de faire un lancement officiel aux Etats-Unis au mois de novembre, avec quelques nouveautés, et inaugurer une version premium payante », poursuit le patron de Glowbl. Prêt pour affronter le géant Google sur ses terres.

"Traveling Lady": Hommage à une sacrée "Lady" au FIAF

Peu de gens connaissent Nellie Bly.
La journaliste, Elizabeth Jane Cochrane de son vrai nom, a révolutionné le journalisme d’investigation à la fin du XIXe siècle, relevant les défis les plus fous pour repousser les frontières de l’enquête. Elle est notamment connue pour son reportage sur un asile psychiatrique pour femmes sur Blackwell Island, aujourd’hui Roosevelt Island. La jeune femme a feint d’être folle pour pouvoir y entrer et mettre en lumière les mauvais traitements dont étaient victimes les patientes. Son reportage publié dans le journal The World de Joseph Pulitzer a fait sensation et entrainé une augmentation des fonds alloués à l’administration chargée de la gestion des malades mentaux.
Elle est aussi célèbre pour son tour du monde en 72 jours, réalisé en 1888 pour un journal new-yorkais, et qui lui permit notamment de rencontrer Jules Vernes. C’est ce tour du monde que l’actrice espagnole Rossy de Palma (Femmes au bord de la crise de nerfs, Prêt-à-porter…), égérie de Pedro Almodovar, et l’artiste multimédia colombienne Jessica Mitrani vont porter sur les planches du FIAF, les 10 et 11 octobre. Dans « Traveling Lady », elles rendent hommage à ce voyage épique que Nellie Bly a entrepris, à travers les cultures, avec quelques vêtements sur le dos. Au-delà de la performance, l’occasion de découvrir une femme battante, pionnière du journalisme, qui mérite d’être reconnue.

Films courts et chocs à San Francisco

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Avis aux cinéphiles (et aux autres) ! Du 16 au 18 octobre, le “San Francisco Festival of Short Films” diffusera 35 courts-métrages et clips vidéo issus de 19 pays différents.
La nouveauté ? Le festival offre une large variété de genres, sujets et cultures cinématographiques. Sept programmes exploreront des thèmes profonds comme l’identité ou la mort. Le but étant, selon les organisateurs, de provoquer les spectateurs en proposant des films de moins de trente minutes qui sortent des sentiers battus.
La qualité est au rendez-vous avec, entre autres, le court-métrage du britannique Nick White, “Inseparable” (2007), avec le très populaire Benedict Cumberbatch.
Sans oublier celui du réalisateur français Thierry Lorenzi, “On/Off” (2013), un film de science-fiction qui n’aurait rien à envier à “Gravity” sur le plan visuel. Cette deuxième réalisation, qui a pour thèmes philosophiques le transhumanisme et la post-humanité,  met en scène une astronaute obsédée par un mystérieux message vocal.

Une course de voitures "vintage" à Austin

Amateurs de belles cylindrées, Austin n’attend plus que vous pour sa course annuelle de voitures “vintage”.
L’événement se déroulera sur trois jours, du 10 au 12 octobre. Comme un championnat classique, des qualifications précéderont la grande finale. Le 11 au soir, sera tiré un feu d’artifice après le concert country d’Asleep at the Wheel.
Au programme, de quoi émerveiller petits et grands enfants : plus de 600 véhicules de collection, venues des quatre coins du globe, et des courses non-stop de 8h du matin à 18h, avec des voitures du XXe siècle. Le tout, au Circuit Of The Americas, qui a accueilli notamment le Grand Prix de Formule 1 des Etats-Unis…

Six Français à voir et entendre à New York en octobre

Les températures chutent peut-être  à l’extérieur, mais les salles de concert, elles, sont toujours surchauffées. Ce mois d’octobre, elles le seront grâce à quelques Français, qui se produiront sur les scènes new yorkaises.
Les premiers, le 16, seront le groupe La Femme. Comme leur nom ne l’indique pas, tous ses membres, sauf la chanteuse, sont des garçons. Fin 2013, ils lancent leur premier album. Celui-ci sera immédiatement propulsé à la deuxième place dans le classement des Inrocks des meilleurs albums 2013… Quelques mois plus tard, la consécration : ce même opus leur permet de remporter les Victoires de la Musique catégorie révélation de l’année. Avec ses influences éclectiques et son punk-rock psychadélique, La Femme a plus d’un atout dans sa manche.
Le lendemain, ce sera au tour du Frenchy Rone, maestro de la scène électro,  de faire ses preuves.
Et le 24, place à Soko. La Française, à la fois auteure-compositrice, interprète et actrice, clôturera sa tournée américaine à New York. C’est en 2007 qu’elle a percé, avec sa chanson I’ll Kill Her. Depuis, elle a fait la première partie de M.I.A, a chanté un duo avec Pete Doherty, s’est produite dans des festivals aux quatre coins du globe, et a sorti deux albums, dont un à Los Angeles.
Enfin, trois Frenchies se sont glissés parmi la programmation du CMJ Music Marathon. Depuis 34 ans, ce festival offre aux New-Yorkais une semaine chargée en décibels. Au programme, pas moins de 1400 lives, sur 80 scènes différentes. Il y aura parmi eux Apolline, avec son rock seventies. Dans un tout autre registre, vous pourrez aussi aller écouter Cleo.T. En 2012, elle gagnait le prix du Jeune Talent à Paris. Depuis, elle a joué sur de nombreuses scènes européennes, notamment à l’Olympia.  Enfin, le 25 octobre, vous pourrez vous laisser séduire par Andrea Balency. A seulement 22 ans, la franco-mexicaine s’est déjà offert le luxe de faire la première partie des mythiques The Cure. Son style ? Un mélange entre dubstep et indie électro, le tout, teinté d’inspirations folks…

Une conférence sur le gaz de schiste à Houston

Pour la deuxième année consécutive, la Chambre de Commerce franco-américaine de Houston et la Chambre de Commerce norvégo-américaine se réunissent pour discuter des problématiques liées au gaz de schiste. La conférence, intitulée “Exporting the Shale Revolution”, sera animée par des spécialistes et des chefs d’entreprises issus de différentes industries.
Peter Hartley fera partie des conférenciers présents. Ce professeur d’économie à Rice University au Texas, a travaillé pendant vingt-cinq ans sur le gaz naturel, le pétrole, le charbon, le nucléaire et les énergies renouvelables. L’animateur, Andrew Slaughter, est un professionnel de l’industrie du pétrole et du gaz.
Rendez-vous le 14 octobre à la Federal Reserve Bank.

Le 13 octobre, c'est la Columbus Day Parade!

Si vous aviez prévu de faire du shopping sur la 5ème avenue pendant votre jour férié, c’est raté! Avec 35.000 marcheurs et presque un million de spectateurs en 2013, la parade annuelle de Columbus Day devrait une fois de plus battre son plein ce 13 octobre.
Proclamé fête nationale en 1937, le Columbus Day commémore la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, le 12 octobre 1492. Si le Washington Post se demande s’il y a encore un sens à appeler cette journée ainsi quand on sait que Christophe Colomb “n’a même pas posé le pied sur le continent“, la parade, créée à New York à l’initiative du Columbus Citizens Foundation en 1929, est considérée comme l’une des plus grandes célébrations de la culture italo-américaine.
Tous les deuxième lundis du mois d’octobre, la 5ème avenue est envahie par une centaine de groupes avec chars, musiciens et groupes en tout genre. La parade commencera à 11h30 sur la 44ème rue et se poursuivra jusqu’à la 72ème rue. Les tribunes seront disposées entre la 67ème et la 69ème rue.
 
 

Célhia de Lavarène et Marc Lévy contre les marchands du sexe

Célhia de Lavarène n’a pas sa langue dans sa poche. Pour la réédition de son livre sur le trafic d’êtres humains, Un visa pour l’enfer, elle sera de passage sur la Côte Ouest, à Los Angeles et San Francisco, pour deux séances de dédicaces.
Journaliste politique de formation, Célhia de Lavarène menait une vie “tranquille” jusqu’à ce que Jacques-Paul Klein, représentant spécial de Kofi Annan en Bosnie, lui demande en 2001 de créer et diriger un programme de lutte contre le trafic d’êtres humains. Dans les bordels, elle découvrira “une forme d’esclavage moderne” : la prostitution forcée.
J’ai vu la lie de l’humanité, l’horreur dans toute sa splendeur“, confie Célhia de Lavarène. Chaque année, plus d’un million de filles et garçons sont victimes de trafic sexuel. Au cours de ses missions en Bosnie et au Libéria, l’ex-journaliste constate que des mineures sont vendues à… des casques bleus. “Le premier client d’une jeune fille marocaine que nous avons voulu sauver était un civil de l’ONU en mission humanitaire. Il a payé 400$ à la tenancière – bien sûr, la gamine ne touchait pas un centime. Elle s’est crue sauvée.
Célhia de Lavarène a fait des pieds et des mains pour la sauver, ainsi que les 300 autres victimes qu’elle parviendra à délivrer. Mais l’ONU ne l’a pas crue. “Pour eux, cette gamine, c’était une pute.” Depuis la Bosnie, l’ex-journaliste raconte qu’elle est sur liste noire au siège de l’ONU, à New York.
Pour elle, le jugement porté envers les victimes de trafic sexuel est une des raisons pour lesquelles cette lutte reste méconnue. “On évoque la prostitution, mais ça n’en est pas! Hommes et femmes ont souvent une image fantasmée des maisons closes“, s’indigne Célhia de Lavarène qui, avec 250 policiers sous ses ordres en Bosnie, a aussi dû faire tomber quelques préjugés. “J’ai dû faire mes preuves parce que je me présentais en tant que femme et civile.
Son livre, Un visa pour l’enfer, est sorti en France en 2006. Depuis, elle a créé une ONG, “STOP” (Stop Trafficking Of People), parrainé par l’acteur britannique Daniel Craig. Marc Lévy – “un ami” – qui s’est impliqué auprès de son programme de lutte, sera présent à Los Angeles pour la séance de dédicaces. La créatrice de mode grenobloise, Catherine Malandrino, lui a également apporté son soutien. “Une des rares personnes qui soient revenues vers moi“, précise Célhia de Lavarène.
Rares sont ceux à proposer des actions concrètes pour venir en aide aux victimes. “C’est un sujet qui fait pleurer, mais personne ne veut aider, ajoute la journaliste. Je pense qu’un roman sur une série de meurtres marcherait mieux. Je n’ai pas de chiffre à donner, je suis juste la voix. Mais je suis seule et j’ai besoin de fonds.
Marc Lévy se dit “choqué” et “bouleversé” par Un visa pour l’enfer et “admire” le combat de Célhia de Lavarène. “Ma vie et mon travail ont toujours été portés par la quête de liberté. Et de quoi parle ce livre sur l’esclavage sexuel si ce n’est de liberté ? explique le célèbre écrivain. C’est une lutte de tous les jours, car menacée au sein même de la démocratie.” 

Foster The People en concert à Miami

Foster The People et sa pop indie entraînante feront un petit détour par la Floride durant leur tournée mondiale.
Originaire de Los Angeles, le groupe s’est formé en 2009. Deux années plus tard, ils sortaient leur premier album, Torches, qui leur a valu deux nominations aux Grammy Awards. Grâce à leurs titres à succès comme “Pumped up Kicks”, “Color on the Walls” ou encore “Houdini”, ils sortent peu à peu de l’ombre.
En mars dernier, ils donnent naissance à un nouvel opus, Supermodel, que les Inrocks ont qualifié de « moins tubesque, mais plus fouillé ». L’occasion pour eux d’entamer une nouvelle tournée… Ils seront ainsi le 16 octobre au Fillmore Miami Beach, puis le 18 au Hard Rock Live d’Orlando.