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Quatre musiciens français investissent le Baron

Au beau milieu du CMJ Music Marathon, le Bureau Export, organisme de promotion de la musique française aux Etats-Unis, organise un showcase gratuit au Baron. Quatre Français se produiront sur scène, de 20h à minuit.
La première à se jeter à l’eau sera Cleo T. En 2012, elle gagnait le prix du Jeune Talent à Paris. Depuis, elle a joué sur de nombreuses scènes européennes, notamment à l’Olympia. Plus qu’un simple concert, Cleo T vous offrira un véritable voyage, dans son univers, glamour et rétro à souhait.
A 21h, laissez-vous séduire par Andrea Balency. A seulement 22 ans, la Franco-mexicaine s’est déjà offert le luxe de faire la première partie des mythiques The Cure. Son style ? Un mélange entre dubstep et indie électro, le tout teinté d’inspirations folks…
Viendra ensuite François Ier. Très loin de son homonyme roi de France, c’est dans le domaine de la musique électro plus que dans la politique que l’artiste excelle. Il a d’ailleurs partagé la scène avec Brodinski, Embrace, et bien d’autres encore. Le DJ, originaire de Toulouse, a fait des effets visuels sa spécialité, jonglant entre ses platines et un décor cosmique, hommage à son dernier EP intitulé « Neptune ».
Enfin, à 23h, la scène vibrera au rythme du DJ Olivier Stark, aka « Ol’ Stark ». Voilà déjà quelques années que le Frenchy s’est installé dans la Grosse Pomme. Il a réussi à s’y faire une place malgré la concurrence. Son style mélange les genres, du disco à la soul, en passant par du groove français, de la salsa et du jazz.
 

6 lieux pour voir le "foliage" près de New York sans voiture

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Admirer le “foliage”, le changement de couleur de la végétation à l’automne, fait partie de ces drôles de traditions new-yorkaises. On vous a préparé une liste d’endroits où assister à ce spectacle naturel, sans avoir besoin de prendre une voiture.
6. Storm King
Zhang Huan, Three Legged Buddha, 2007. Gift of Zhang Huan and The Pace GalleryA une heure et demie du George Washington Bridge, les Hudson Highlands offrent une vue imprenable sur les Storm Kings mountains. Vous aurez le choix entre flâner dans la forêt de Black Rock (attention à ne pas vous perdre) pour y admirer les 63 espèces d’arbres ou explorer les prairies et champs du Storm King Art Center, où sont exposées une centaine de sculptures par des artistes de renom sur plus de 200 hectares.
Pour se rendre à Hudson Highlands : prendre la Hudson line (Metro-North) à Grand Central, direction Poughkeepsie et s’arrêter au terminus. Environ 1h30. Entre 17 et 22,75$ l’aller. Détail des prix ici.
Pour aller à Storm King Art Center : prendre la Short Line Bus à Port Authority. Environ 1h30. 46$ par adulte et 23$ par enfant entre 5 et 11 ans. Réservations ici. Attention, il ne sera plus possible de s’y rendre après le 30 novembre.
5. Bear Mountain
Sur la rive ouest de l’Hudson River se trouve Bear Mountain State Park, un espace immense qui offre un panorama spectaculaire sur Hudson Highlands. En automne, prenez d’assaut la Overlook Lodge pour admirer les nuances du paysage. Que vous ayez envie de pêcher, de visiter un zoo, ou de faire de l’escalade, le parc regorge d’activités pour petits et grands. N’oubliez pas de passer par le Bear Mountain Inn, auberge historique !
Pour s’y rendre : prendre la Short Line à Port Authority. Environ une heure. 26,70$ par adulte et 13,35$ par enfant entre 5 et 11 ans. Réservations ici. Plus d’infos sur Bear Mountain ici.
4. Tarrytown
TarrytownIdéal si vous souhaitez échapper à la ville le temps d’une journée. Tarrytown se situe à moins d’une demi-heure de Manhattan, dans le Westchester County. C’est un petit village dont les boutiques et restaurants satisferont autant les citadins que les promeneurs du dimanche. Un conseil : allez-y pendant Halloween. Tarrytown se situe en effet à proximité de Sleepy Hollow, particulièrement animée pendant la fête.
Pour s’y rendre : prendre la Hudson line (Metro-North) à Grand Central jusqu’à Tarrytown. 30 minutes. Entre 9,75 et 13$ l’aller. Détail des prix ici. Plus d’infos sur Tarrytown ici.
3. Green belt à Staten Island
Green Belt Staten IslandSur Staten Island se trouve un immense écrin de verdure. Grand comme trois fois Central Park, la Greenbelt est le paradis des amoureux de la nature : des forêts, des parcs, des plaines, le tout au cœur de Staten Island. Au passage de l’automne, les arbres revêtent leurs plus beaux habits rouges et jaunes, pour vous offrir de magnifiques paysages.
Pour s’y rendre : prendre le ferry St George (gratuit)  au 4, South street à Manhattan. Horaires ici. En 25 minutes, il vous emmènera sur Staten Island, au 1 Bay Street. Une fois sur le terminal, prendre le bus 61. De là, il suffit de se laisser guider par les écureuils. Des circuits randonnée sont disponibles  ici.
2. Wave Hill à Riverdale (Bronx)
Wave Hill RiverdaleSi vous êtes de passage dans le Bronx, faites un tour à Riverdale, au Wave Hill. Ce jardin municipal vous donnera l’impression d’être dans la maison de votre grand-mère. Autour d’une élégante demeure du XIXème siècle, s’étend une végétation méticuleusement entretenue. Faites une pause sous les pergolas pour admirer la vue sur la rivière, et sur le New Jersey.
Pour s’y rendre : Les jardins se trouvent à l’ouest de la 249e rue, entre Riverdale et Kingsbridge. Depuis Manhattan, prendre le métro 1 direction Uptown / Bronx, jusqu’au terminus 242nd St – Van Cortlandt Park. 8$, ou 4$ pour les séniors et étudiants, 2$ pour les enfants de 6 à 12 ans, gratuit pour les enfants de moins de 6 ans. Et pour ceux qui n’ont pas peur de se lever tôt, l’entrée le samedi de 9h à midi est gratuite. Horaires d’ouvertures : du 15 mars au 31 octobre de 9h à 17h30, et du 1er novembre au 14 mars de 9h à 16h30. Plus d’infos sur Wave Hill ici.
1. Van Cortlandt Park (Bronx)
Van Cortlandt ParkOn reste dans le Bronx avec Van Cortlandt Park et ses quatre hectares de vallées et crêtes. Facile d’accès et gratuit, il s’agit d’un des plus grands parcs de la ville de New York. Balades à cheval, concerts, lac, terrains de golf… Vous ne risquez pas de vous ennuyer. Pour les mordus d’histoire, c’est là qu’est située la plus vieille maison du Bronx.
Pour s’y rendre : depuis Manhattan, prendre le métro 1 direction 242nd St – Van Cortlandt Park et s’arrêter au terminus. Plus d’infos sur Van Cortlandt Park ici.
Et à deux pas de chez vous : Central Park, Prospect Park (Brooklyn), Alley Pond Park (Queens) …

Au FIAF, on parle sexe et séduction

L’automne sera chaud au FIAF. Au menu, des films, des discussions, et une exposition sur “l’amour, le sexe et le désir”.
Le CinéSalon « The Art of Sex and Seduction » s’étendra sur deux mois, pour décrypter les mystères de l’amour et du sexe. Dans cette programmation ô combien séduisante, des films français. Les projections auront lieu tous les jeudis à 16 et 19h30. Seront présentés les classiques Le Dernier Tango à Paris, récit d’une relation sadomasochiste avec Marlon Brando et Maria Schneider, Lady Chatterley, La Piscine (la version de François Ozon), et L’homme qui aimait les femmes, de François Truffaut. Deux films plus récents seront aussi à l’honneur : L’Inconnu du Lac, d’Alain Guiraudie, et Une vieille maîtresse, de Catherine Breillat, qui dévoile les secrets d’un mariage parisien au XIXème siècle.
Trois discussions, le 22 octobre puis les 5 et 19 novembre, vous plongeront les méandres de l’amour. Des experts seront présents, comme Daniel Bergner, auteur de « What do Women Want ? », ou encore Toni Bentley, et son « The Surrender : An Erotic Memoir ». Le 22, la discussion portera sur l’obsession, « du marquis de Sade à Fifty Shades of Grey ». Le 5 novembre, sur l’infidélité. Enfin, le 19 novembre, focus sur l’amour et le sexe à l’ère digitale. Les conférences sont en anglais.
Enfin, la FIAF Gallery accueillera une exposition de Jean-Daniel Lorieux, intitulée « Seducing the Lens ». Elle se tiendra du 30 octobre au 6 décembre. Le photographe a travaillé pour de grands noms de la mode : Vogue, Dior ou encore Lanvin. Dans ses photographies, il créé des portraits sensuels, érotiques, de femmes idéalisées et glorifiées.

Combien ça coûte Halloween à New York?

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Halloween approche, et vous n’avez toujours rien à vous mettre ? Pas de panique, la rédac’ a déniché pour vous des idées de costumes, pour tous les goûts, et toutes les bourses.
 1- En first class : plus de 100$
Si épater vos amis à Halloween n’a pas de prix à vos yeux, courrez vous offrir un sublime costume d’abominable homme des neiges, à 140$ chez NY Costume. C’est doux, et surtout, ça tient chaud. Idéal si vous fêtez Halloween à l’extérieur. Pour ceux qui trouvent quand même que le blanc, c’est salissant, rien de mieux qu’un vampire dark ou une Faucheuse, à 200$ chacun, chez Abracadabra.
Et si cela ne vous suffit pas, offrez vous un joli maquillage chez Ramy Spa. Pour de fausses cicatrices et blessures, comptez 100$.
 2- En classe éco : entre 50 et 100$
Pour faire un peu d’économies, rien de tel que de louer son costume. Parce qu’entre nous, il est peu probable que vous veniez en vampire au bureau toute l’année. Sauf si vous êtes Robert Pattinson. Pour dépenser encore moins, petite astuce : en général, moins il y a de tissu, moins les déguisements sont chers. Mieux vaut alors venir en sorcière sexy (65$ la location) qu’en sorcière amish (85$), chez Abracadabra.
Quant aux messieurs, nous vous conseillons le sublime déguisement de nain maléfique, à 61$, chez Halloween Adventure.
Pour vos enfants, faites un tour chez Pottery Barn. Pour transformer votre bébé en petit dragon, il vous en coûtera tout de même 89$. Mais d’autres costumes sont plus accessibles, comme le squelette à 59$.
 3- En low-cost : entre 10 et 50$
Les costumes à moins de 50$ ne sont pas rares. Chez Rickys, on vous conseille le zombie rockeur à 45$, l’Homme sans tête à 35$, ou encore le petit chaperon rouge gothique à 43$.  Notre préféré ? La banane zombie, à 30$.
Côté maquillage, optez pour une prothèse en latex, pour avoir un joli visage de zombie (30$).
Si c’est encore un peu cher, misez sur des accessoires, comme le chapeau de sorcière à 17$ chez Rickys. Pour le même prix, NY Costumes fait une superbe cape de vampire.
 4- En mode débrouille : moins de 10$
Pour payer moins de 10$, reste la bonne vieille méthode du drap blanc, à acheter chez Ikea pour 10$. Deux trous au niveau des yeux, et hop, le tour est joué !
Pour ceux qui se sentent moins l’esprit créatif, chez Party City, on fait des masques pas chers, comme le masque Hannibal à 2$. Vous y trouverez aussi une superbe perruque avec couteau intégré  pour 4$, ou un authentique balai de sorcière à 5$.
Et, bien sûr, le meilleur pour la fin : le tutu squelette pour votre petit chihuahua, à 8$, chez Party City (à assortir avec le chapeau citrouille à 6$ pour un maximum de style).

Le chef Alain Braux signe un guide anti-OGM

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Le nouveau livre du chef français Alain Braux, GMO 101, est un guide pratique sur les dangers de la nourriture génétiquement modifiée.
Auteur de quatre livres sur l’art de cuisiner et manger sain, Alain Braux a travaillé pendant plus d’un an sur ce nouvel opus. Basé à Austin, le chef français y dénonce les conséquences négatives des OGMs sur notre environnement et système immunitaire.
Véritable cri de guerre contre le système alimentaire actuel, l’ouvrage passe en revue l’histoire des OGMs – comment ces derniers sont devenus une puissance industrielle et agricole – et fournit une liste d’ingrédients génétiquement modifiés cachés dans les aliments du quotidien.
 

Isabel Marant à moitié prix sur Gilt

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Isabel Marant débarque chez Gilt, où elle proposera une compilation de ses “must-haves”. Baskets compensées, vestes à clous ou petits pulls rouges, vous les retrouverez tous sur la boutique en ligne, dès aujourd’hui à midi pétantes.
La créatrice française a commencé par une marque spécialisée dans la maille et le jersey, « Twen », qu’elle a depuis renommée. Son style ? Simple, épuré, graphique, avec de belles matières. Classe, mais avec toujours une petite touche décalée, sportive, ethnique ou rock. Selon Gilt, elle serait « l’icône du dressing de la française cool », l’incarnation du « chic parisien ». Vous pourrez donc profiter de cette vente-flash, à des prix très avantageux (jusque -60%), pour renouer avec le French-style.

Soirée "French Alumni" à San Francisco

N’oubliez pas vos cartes de visite! L’association des Anciens des Grandes écoles et universités françaises organise sa première soirée de la saison 2014-2015 le 28 octobre dans les locaux de PRIME/ Atelier BNP Paribas.
Les organisateurs précisent que de « nombreux directeurs d’universités ou écoles françaises » seront présents à cette soirée de networking, avec bar ouvert. La soirée est ouverte à tous les anciens des Grandes Ecoles ou universités françaises, seuls ou accompagnés.
Trente dollars la place.

"La Jalousie" de Philippe Garrel au Sonoma Film Institute

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Le Sonoma Film Institute diffusera “La Jalousie” de Philippe Garrel le 31 octobre et le 2 novembre, deux mois après sa sortie nationale.
Tourné en noir et blanc, le film met en scène Louis (Louis Garrel), un acteur de théâtre qui arrive péniblement à joindre les deux bouts. Il quitte Clotilde et sa petite fille pour Claudia (Anna Mouglalis), elle-aussi comédienne, qui n’a pas tourné depuis six ans et ne trouve pas de rôle.
Convoquant son histoire personnelle, Philippe Garrel fait appel à sa famille pour incarner ses souvenirs. Inspiré d’une histoire d’amour que le père de Philippe Garrel a vécue, lorsque celui-ci était encore enfant et vivait avec sa mère, c’est le fils du réalisateur qui incarne son père, à l’âge de 30 ans. Au casting, on retrouve également Esther Garrel, soeur de Louis à l’écran comme dans la vie.
 

Le livre "coup de gueule" d'une expat' en Californie

La légende voudrait qu’au fond, les Américains aiment bien les Français, et réciproquement. Dans son livre Expat’ : une Française dans la Silicon Valley, Bernadette Theisen, ancienne présidente de l’Alliance Française de la Silicon Valley, fait part d’une autre vision.
Née à Tours, cette enseignante a “quitté la sécurité de l’emploi” en 1998 pour s’installer en Californie avec son mari américain. “Vers le Nouveau Monde, un monde nouveau” est d’ailleurs le premier chapitre de son livre, construit en cinq parties, et fruit d’un long travail d’introspection.
C’est un coup de gueule“, précise Bernadette Theisen, qui dit avoir été formée à l’école de Zemmour et Naulleau. “J’ai lu un jour l’interview d’un philosophe français qui avait passé un mois aux Etats-Unis et disait que ‘tout le monde ici connaît Alexis de Tocqueville’. Je me suis demandé : mais sur quelle planète vit-il ?” Dès son arrivée en Californie, cette citoyenne du monde a bien du mal à s’y retrouver, entre choc culturel et moeurs qui diffèrent de son éducation française.
Expat’ : une Française dans la Silicon Valley passe au crible les attitudes parfois “démesurées” des Américains, la société de “surconsommation“, la violence… Au début des années 2000, Bernadette Theisen fait face au french bashing au quotidien. Lorsque la France a décidé ne pas envahir l’Irak, les Français n’étaient pas aimés. Quand j’étais présidente de l’Alliance Française  je recevais des appels de gens qui traitaient les Français d’ordures et de lâches. C’est surtout de l’ignorance.”
Mais si Bernadette Theisen énumère ces difficultés et différences culturelles, c’est surtout pour rappeler le fait qu’elle se sent “étrangère“. “Je ne suis pas chez moi, je suis une étrangère“, écrit-elle à l’envi, laissant libre cours à une réflexion sur le statut d’expatrié. Dans les derniers chapitres, elle révèle avoir besoin de la Californie et de la France. “C’est comme avoir un père et une mère“, suggère-t-elle.
Bernadette Theisen, qui se dit quand même “chanceuse” d’avoir atterri en Californie. “J’aime le dynamisme et l’amabilité des gens ici. Cela, je ne peux pas le leur reprocher“, ajoute l’écrivain. Elle souhaite enfin, à travers son livre, envoyer un “message d’espoir aux jeunes de milieux défavorisés” qui pensent ne pas être capables de se rendre, eux aussi, dans la Silicon Valley.

Gagnez des tickets pour le concert de Rone à Brooklyn

Gagnez une paire de tickets pour le concert de Rone le 17 octobre à Glasslands (Williamsburg). Remplissez le formulaire ci-dessous. Les gagnants seront tirés au sort.
Erwan Castex alias Rone est un artiste peu ordinaire. Alliant sons électro et mélodies oniriques, sa musique transcende les genres. Il a fait son premier Olympia en octobre. En 2009, il sort son 1er album, Spanish Breakfast salué par les critiques des magazines francophones et anglophones: tandis que les Inrocks le comparent à Gui Boratto, Electronic Beats classe son album dans les 25 meilleurs de l’année. Avec Tohu Bohu (2011), il enfonce un peu plus le clou et sa notoriété dépasse alors le petit cercle des geeks d’électro. Il est, cette année là, sacré meilleur artiste français par Trax , le magazine de référence pour la musique française.
L’artiste multiplie les collaborations originales :  du violoncelliste Gaspar Claus au rappeur High Priest, en passant par le groupe The National, il ose. 
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Frantz Yvelin et la lutte des (business) classes

Il a le discours et les manières d’un entrepreneur décidé à secouer le cocotier: Frantz Yvelin, co-fondateur et PDG de La Compagnie, lancée cet été entre Paris et New York, veut être “à l’aérien ce que Free a été aux télécoms“.
Installé à l’étage d’un restaurant de midtown Manhattan, celui qui assure être “un des rares PDG de compagnie aérienne qui soit aussi un pilote” a le sourire: le taux de remplissage de son unique avion, qui relie Newark à Roissy 6 fois par semaine en “tout business” est en avance sur les prévisions. Le deuxième avion (un Boeing 757-200 comme le premier) devrait entrer en service avant Noël: “nous déciderons dans les semaines qui viennent si nous l’utiliserons pour renforcer Paris-New York ou si nous ouvrirons une nouvelle destination“.
Côté passagers, la bonne nouvelle pour la Compagnie est que les grandes entreprises représentent déjà une part significative des billets vendus: “lorsqu’elles voient un aller-retour Paris-New York en business à 6 ou 8000 dollars sur les grandes compagnies, elles ne peuvent qu’avoir envie d’essayer notre avion à 1499$!
Frantz YvelinLe “business low cost” que défend Frantz Yvelin continue de laisser sceptiques beaucoup des experts du secteur, ce qui n’entame pas son optimisme. “Entre Paris et New York, la business class représente 15% des passagers et 50 % du chiffre d’affaires: c’est là où est l’argent“. La stratégie de La Compagnie pour s’attaquer aux trois grandes alliances “qui représentent 85 % de l’offre transatlantique“: offrir le meilleur rapport qualité-prix. “Nous ne prétendons pas avoir la meilleure classe affaire du marché, mais de loin le meilleur confort au meilleur prix“.
La cabine de l’avion offre 74 sièges, inclinables à 180°, avec service à l’assiette et divertissement via une tablette Samsung.  “C’est le niveau de confort que demandent la majorité des clients de business class. Ils n’ont pas forcément besoin de plus de luxe, mais en ont assez de devoir choisir entre la douleur physique de l’éco et la douleur finançière de la business…
Le secret de la réussite, selon le PDG: “l’obsession des coûts“. “Nous faisons tourner l’entreprise avec 15 personnes au sol (57 employés au total avec les pilotes, hôtesses et stewarts), quand nous voyageons sur d’autres compagnies, c’est en éco…” Et l’exemple doit venir d’en haut: “mon salaire est à peu près la moitié de celui d’un capitaine d’Air France, 12 fois moins que celui d’Alexandre de Juniac (le PDG d’Air France). Le “low cost”, ça commence là!“.

Patrick Bruel: "Je suis très heureux de revenir"

« C’est très particulier pour moi de venir ici, c’est une ville incroyable », Patrick Bruel ne cache pas son émotion lorsqu’il parle de New York. Pas étonnant puisque le chanteur y a vécu pendant deux ans alors qu’il en avait 20. Alors, venir chanter dans la Grosse Pomme dépasse la simple excitation pour lui. « J’étais à New York, devant le Dakota Building, le soir de la mort de John Lennon » se souvient-il.
Cette période, dont il se rappelle comme une « leçon de vie fantastique », lui a aussi permis de toucher du doigt sa carrière actuelle. « J’ai pris des cours d’arts dramatiques quand j’habitais New York, et à côté, je faisais des petits boulots ». Déjà à l’époque, c’est à une carrière artistique qu’il se prédestinait : « je voulais être chanteur-acteur ». On s’en serait douté…
Aujourd’hui, Patrick Bruel a réalisé ses rêves d’ado. Le “French Bruce Springsteen” revient aux Etats-Unis pour une série de concerts. Et pas seulement à New York: Miami, Washington, Los Angeles, Houston et Boston l’attendent. Un planning chargé pour un chanteur qui ne pense pas arriver en terrain conquis. « On va voir ce qu’il va se passer avec cette tournée, comment ça peut vibrer ».
Ce n’est pas la première fois qu’il chante aux Etats-Unis. Il a visité les grandes villes des côtes. Il s’est même offert en 2011 un crochet par Las Vegas, capitale du jeu, pour un concert au Caesar’s Palace devant 1.400 personnes. Personne ne s’attendait à ce qu’il fasse salle comble.
Lors de sa tournée de novembre, il prévoit de reprendre des chansons de Billy Joel et Stevie Wonder, en anglais. Une manière de toucher le public américain, qui le connait mal. « Aux Etats-Unis mon public est essentiellement français. Sur mes concerts, il doit y avoir 20% d’Américains, dit-il. Ce que j’aime c’est qu’il y a toutes les générations à mes concerts, il y a des femmes qui étaient là il y a 20 ans, et elles sont toujours là! Il y a aussi beaucoup d’ados avec le renouvellement générationnel ».
Habitué des grandes salles – il fut fin septembre au Royal Albert Hall de Londres, son premier concert en Angleterre en 30 ans de carrière – il s’est livré récemment à un exercice tout autre : faire un concert privé en acoustique dans un appartement parisien. Le show a été retransmis sur la chaine W9: « cinq minutes avant de jouer on ne savait pas quels morceaux on allait faire » se souvient-il. L’expérience l’a beaucoup séduit, mais il refuse de privilégier une ambiance sur une autre. « Il y a la même énergie parfois, une ambiance de feu ».
Avec ses différents concerts, difficile de trouver un peu de temps pour une autre de ses activités : le poker. « J‘ai été obligé d’arrêter pour me concentrer sur ma tournée française », dit-il. Mais, il n’a pas perdu de son “poker face”. En mars dernier lors de l’épreuve LA Poker Classic du World Poker Tour, il a même atteint les finales et décroché une très bonne 4ème place. Pas mal pour un retour. « Le poker c’est mon hobby, être chanteur et acteur ça me prend beaucoup plus de temps ». Un peu de temps qu’il passera avec ses fans aux Etats-Unis en novembre. “Je suis heureux de revenir.