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Littérature maghrébine à FSU

Edwige Tamalet-Talbayev est professeure de français à Yale. Spécialiste des questions d’ethnicité, de la migration et de l’Afrique, elle s’est beaucoup intéressée au post-colonialisme.
Parmi ses sujets de prédilection, il y a aussi la littérature maghrébine. Elle viendra à la Florida State University pour une conférence publique sur ce sujet le 6 octobre prochain. Au programme : « Algeria Skin-Deep : Post-Traumatic Expression in Algerian Women’s Writing ». Elle y décryptera la littérature algérienne féminine au lendemain de la colonisation, et les répercussions de cette période sur les écrits.

"Swim Little Fish Swim", un petit poisson en eaux américaines

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Un si petit poisson dans un vaste océan. C’est à cela que l’on pourrait comparer Lilas ( qui prend les traits de Lola Bessis, également réalisatrice), personnage principal du surprenant “Swim Little Fish Swim“, qui vient de sortir à New York et arrive à Los Angeles le 26.
Fraichement arrivée à New York tant dans l’espoir de vivre de son art que de fuir sa famille, le film suit les aventures de cette jeune femme paradoxale: à la fois indépendante et fragile, timide et audacieuse, chaque scène laisse entrevoir davantage de sa personnalité.
Toute personne ayant connu l’expérience de l’arrivée à New York, seule, ne pourra que se reconnaître dans ce film. Quand une Lilas émerveillée se promène dans les rues de la Grosse Pomme, mais aussi lorsqu’elle doute, hésite à rentrer à Paris. Comme souvent, les rencontres font les voyages, et c’est bien une rencontre, finalement, qui se révèle décisive pour elle. Par une amie commune, elle fait la connaissance de Leeward (interprété par Dustin Guy Defa). Ce papa-poule borderline, musicien de talent qui peine pourtant à s’affirmer en tant que créatif, l’hébergera dans l’appartement qu’il partage avec sa femme et sa fille de quatre ans, Rainbow.
Tous deux partagent une imagination débordante, un besoin de créer, mais aussi un blocage quant à l’idée de montrer leurs œuvres. En s’encourageant l’un l’autre à dépasser cette peur, ils développeront une relation épanouissante, et tisseront des liens forts, alors même que Lilas est se retrouve plongée de force dans les méandres administratifs.
Son visa expire, elle doit donc être exposée dans une galerie d’envergure, pour espérer décrocher le précieux sésame: un visa d’artiste. De son côté, Leeward fait face à un dilemme. Sa femme, Mary, rêve d’une vie plus conventionnelle, lui se plaît dans un mode de vie bohème, sans trop se soucier du lendemain. La caméra capte leurs divisions d’une manière sensible. Sans montrer les conflits, elle les suggère implicitement.
En filigrane se dessine la relation mère-fille. Le vernis se laisse facilement craqueler, révélant les complexités de leur relation. Lilas, jeune vidéaste, peine à se dégager de l’ombre de sa mère Françoise de Castillon, jouée par la magistrale Anne Consigny, artiste reconnue et célébrée à travers le monde. Cette mère, on la voit très peu, on la devine toujours. A la manière de Lilas, pour qui elle semble présente voire écrasante, alors même qu’elle se trouve à des milliers de kilomètres. La passion pour l’art qui les réunit, est également ce qui les sépare: comment trouver sa propre place avec un parent aussi illustre? Est-il possible d’éviter la comparaison, d’affirmer sa propre personnalité? Ces questions, si Lilas ne les prononce pas à voix haute, hantent le film dès la première seconde.
Ce sont ces interrogations, sur la relation filiale, mais aussi sur la vie d’un artiste, son rapport à ce qu’il crée, qui amènent le film à un autre niveau. Tout en restant frais et sympathique, il pousse à la réflexion. La bande originale, qui colle à merveille à l’histoire, ne gâche rien. “Out”, les sons commerciaux entendus mille fois, il s’agit ici de compositions originales qui, non sans rappeler le style de chanteurs comme Donovan Frankenreiter, sont de véritables délices pour l’oreille.
Un film maîtrisé, qui explore son sujet en profondeur, à tel point qu’il en est difficile de croire qu’il s’agit là du premier long métrage des deux réalisateurs, Lola Bessis et Ruben Amar. Laissez vous plonger dans l’univers de “Swim Little Fish Swim“, vous vous y sentirez comme un poisson dans l’eau.

"La Grande Illusion" de Renoir à Columbia

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Le 2 octobre, la Maison française de l’université de Columbia présentera La Grande Illusion, dans le cadre d’une série de projections de films sur la Première Guerre Mondiale, dont est commémoré le centenaire.
Ce film désormais culte est sorti en 1937. Il raconte l’histoire de deux soldats français faits prisonniers par un commandant allemand. Les Français tentent alors de préparer une évasion. A leur plus grand désarroi, la veille du jour-J, ils sont transférés dans une forteresse dont il semble impossible de s’échapper. Mais comme on le dit si bien, « impossible n’est pas français ».
Le temps a fait de ce film de Jean Renoir un classique. Avec Jean Gabin et Pierre Fresnay en tête d’affiche, on n’en attendait pas moins.
La projection sera en français, avec des sous-titres en anglais.

Xavier Veilhan parle de la conquête de l’espace

On évoque souvent le lien entre un artiste et son spectateur. Mais qu’en est-il du lien entre un artiste, le conservateur d’un musée ou un chef de projet ? Cette question fera l’objet d’une conférence à Los Angeles le 5 octobre, en présence du célèbre artiste français Xavier Veilhan.
Au sein de maisons d’architectes modernistes (dont celle de Frank Lloyd Wright, ainsi que le MAK Center et le Neutra VDL House), les intervenants reviendront sur l’importance de mettre en place des projets artistiques dans un musée ou un lieu classé historique. Au-delà du défi qu’une installation ou une performance représentent pour un conservateur, il s’agit d’une autre façon de valoriser l’espace utilisé.
C’est l’exploit qu’a réalisé Xavier Veilhan l’année dernière, en exposant une sculpture de 15 mètres de haut dans le centre commercial Beaugrenelle à Paris. L’artiste plasticien – à la fois sculpteur, peintre et photographe – s’est fait connaître grâce à ses nombreuses expositions au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, au Consortium de Dijon ou plus récemment au Château de Versailles.

Une exposition pour voir le futur à Miami Beach

Vous avez jusqu’au 28 septembre pour découvrir ce que vous réserve le futur… Du moins, celui des Etats-Unis ! Le Wolfsonina-Florida International University expose les travaux de l’architecte américain Norman Bel Geddes, pionnier du design industriel dans les années vingt.
Surnommé “le Léonard de Vinci du XXe siècle” par le New York Times, Norman Bel Geddes est à l’origine de la forme “streamline” appliquée aux véhicules, aux objets et aux bâtiments. Un esthétique futuriste qui aura marqué des générations de designers industriels.
L’exposition fait partie d’une exposition plus large organisée par les professeurs de l’université d’Austin (Texas) intitulée “I Have Seen The Future”.

La BD internationale à l'honneur à Los Angeles

Le prochain “Vis à vis”, évènement qui rassemble des personnalités franco-américaines pour explorer les synergies possibles entre les deux pays dans le monde de l’art, se met à la BD.
Pour son édition 2014, elle propose d’explorer les adaptations au cinéma de bandes dessinées. Le 4 octobre, à l’Egyptian Theater, il sera notamment question de Snowpiercer, de Jean-Marc Rochette. Le film, qui raconte la lutte des classes dans un train qui renferme ce qu’il reste de l’humanité dans un monde plongé dans un nouvel âge de glace, est inspiré de la bande-dessinée française, mais a été dirigé par un réalisateur coréen, et son distributeur est américain. 
Le film sera projeté le 4 octobre, suivi d’un documentaire le concernant. Les auteurs Jean-Marc Rochette et Ed Brubaker viendront ensuite en parler avec le public. A noter que, les 9 et 10 novembre, plusieurs tables-rondes auront lieu à Meltdown Comics and Collectibles avec des auteurs français et américains.

La France affronte l’Amérique sur le ring à Santa Monica

Le 1er octobre prochain, le boxeur Hassan N’Dam aura besoin des encouragements passionnés des supporters français, au Barker Hangar de Santa Monica.

L’ancien champion du monde franco-camerounais de 30 ans s’apprête en effet à affronter sur le ring le cogneur américain Curtis Stevens, lors d’une demi-finale mondiale des poids moyens organisée par l’International Boxing Federation (IBF). Un événement qui sera également retransmis sur la chaîne de sport américaine ESPN.

«Pour Hassan, il s’agit de l’un des combats les plus importants de sa carrière» explique Marco La Via, responsable des relations internationales chez Kings Sports Worldwide, promoteur du champion français à Los Angeles. « Car s’il parvient à battre Curtis Stevens, il devrait normalement rencontrer en finale, le champion du monde IBF des poids moyens, l’Australien Sam Soliman ».

Surnommé «El Fenomeno» par des boxeurs cubains, Hassan N’Dam a été sacré trois fois champion du monde. Ce sportif d’un mètre 80 est réputé pour sa technique et sa grande mobilité sur le ring. Après avoir perdu son titre de champion du monde en 2012, il vient d’entamer au printemps un retour en force aux Etats-Unis, avec un nouveau manager américain.

La Californie, « Mecque de la boxe »

Dans les prochains mois, Hassan devrait passer plus de la moitié de l’année aux Etats-Unis où quatre nouveaux matches l’attendent déjà.  « La Californie est un peu la Mecque de la boxe, explique son promoteur. C’est l’endroit idéal pour travailler, car on y trouve notamment un très grand choix de « sparring partners » (ndlr : partenaires d’entraînement).

Pour se préparer au match qui l’opposera à Curtis Stevens, Hassan N’Dam a suivi un entraînement rigoureux : après deux semaines d’oxygénation dans les Alpes à Briançon, il vient de passer six semaines à Carson, au sud de Los Angeles, où il a travaillé de 7 à 10 heures chaque jour, pour battre son futur adversaire. Le 1er octobre prochain, leur duel franco-américain sur le ring promet d’être riche en émotions.

Ségolène Royal sur le pont à New York pour l'Hermione

L’Hermione needs you, LaFayette needs you“. Au Consulat de France à New York, lundi, jour de son anniversaire, Ségolène Royal s’est offert une parenthèse franco-américaine.
Bien loin des discussions sur le changement climatique aux Nations unies, de son projet de loi à 2.300 amendements sur la transition énergétique, la ministre de l’écologie a, en anglais dans le texte, vendu le projet “Hermione” à un parterre de New-Yorkais francophiles.
La réplique du navire du Marquis de LaFayette, qui subit des essais en mer depuis début septembre, doit rallier les Etats-Unis en 2015, 235 ans après que l’Hermione originale ait transporté le jeune militaire aux Etats-Unis. “J’ai parlé de l’Hermione à Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations Unies“, a raconté Mme Royal, vantant un “projet exceptionnel“, une “aventure de la mer“.
Ce n’est pas la première fois que Ségolène Royal vient “pitcher” le projet à New York. L’an dernier, elle en avait fait la promotion auprès de potentiels donateurs américains comme présidente du conseil régional de Poitou-Charentes, où la réplique a été construite. “Je continue à suivre le projet de près, confie celle qui n’est plus au conseil régional depuis son entrée en gouvernement. Cela n’a pas toujours été facile. Il a fallu convaincre à chaque étape. Cela fait dix ans que le projet est dans les cartons. Je suis heureuse de voir le travail réalisé en un par les Américains“.
Passage devant la Statue de la Liberté le 4 juillet
En marge de la réception, la ministre a dîné avec une dizaine de mécènes, au consulat. Elle devrait participer au gala des Amis américains de l’Hermione-LaFayette le 14 octobre, à bord du porte-avion Intrepid, en présence d’Henry Kissinger, de Christine Lagarde et du journaliste Charlie Rose. 
Nous avons besoin de lever entre 1 et 2 millions de dollars pour compléter le voyage et financer les animations éducatives autour“, précise Miles Young, chairman des Amis américains de l’Hermione-LaFayette. “L’an dernier, nous n’avions rien, maintenant nous avons le momentum.
La frégate arrivera le 5 juin 2015 à Yorktown, avant de gagner Mount Vernon, Alexandria, Baltimore, Philadelphie, New York, Newport, Greenport, Boston, Castine et enfin Lunenberg, en juillet 2015. Son voyage sera ponctué de manifestations culturelles et éducatives.
Pêle-mêle: une pièce de théâtre sur LaFayette au FIAF à New York , une conférence à Mount Vernon sur le rôle des forces françaises dans l’indépendance des Etats-Unis, une reconstitution à Philadelphie du dîner du Congrès continental qui a eu lieu à bord de l’Hermione en 1781… Temps fort: le passage du navire devant la Statue de la Liberté, avec un millier de d’autres bateaux, le 4 juillet pour un “hommage à Lafayette et la Liberté“.

Les meilleurs cavaliers mondiaux font le show à LA

Les amateurs de chevaux vont être ravis. Du 25 au 28 septembre prochains, la Cité des Anges accueille la toute première édition du Longines Los Angeles Masters, une prestigieuse compétition de saut d’obstacles, organisée au Convention Center de Downtown L.A.

Lancé par le groupe EEM World, que dirige l’amateur de chevaux belge, Christophe Ameeuw, ce championnat succède à deux autres événements similaires lancés à Paris en 2005 et plus récemment à Hong Kong en 2013.

«Nous souhaitions une présence sur trois continents : après l’Europe et l’Asie, nous recherchions une grande ville américaine internationale qui, comme Paris et Hong Kong, puisse allier prestige, luxe, glamour et célébrité» explique Matthieu Gheysen, Directeur des Evénements du Longines Los Angeles Masters. Le choix s’est donc très vite porté sur L.A.

Le plus beau plateau depuis les J.O de 1984

Cette compétition, organisée en partenariat avec la célèbre marque de montres suisses de luxe « Longines », accueillera les 25 meilleurs cavaliers du monde, avec à la clef une dotation d’un million de dollars. « Nous n’avions jamais eu un aussi beau plateau à Los Angeles depuis les Jeux Olympiques de 1984 ! » précise Matthieu Gheysen.

«Il est en effet rare que les meilleurs cavaliers du monde fassent tous en même temps le déplacement avec leurs chevaux, jusqu’en Californie. La plupart des grandes compétitions se déroulent en général, en Europe, même s’il existe une communauté équestre importante et très active en Californie ».

Belges, Allemands, Américains, Brésiliens, Français (dont quelques pointures comme les vice-champions du monde Patrice Delaveau et Kevin Staut)… Tous les cavaliers décolleront dans quelques jours de Bruxelles, avec leurs chevaux, dans un avion spécial affrété pour l’occasion.

Bruce Springsteen viendra encourager sa fille

« Il y a aussi, parmi nos cavaliers, des enfants de personnalités : comme la fille de Bill Gates,  Jennifer, ou encore Georgina Bloomberg, fille de l’ancien maire de New York, Michael Bloomberg, sans oublier Jessica Springsteen. Son père, le chanteur Bruce Springsteen, nous a assuré qu’il serait même là pour l’encourager ! ». D’autres vedettes assisteront à l’événement : les noms de l’acteur Tom Selleck, et des sportifs Andre Agassi et Steffi Graf ont notamment été évoqués.

Outre les différentes épreuves de saut d’obstacles, petits et grands pourront également se distraire au sein du « village », une section récréative où seront proposées différentes activités : dégustations gastronomiques, galerie d’art (avec des toiles de Picasso, Chagall ou encore Miro), concerts en soirée, ou bien encore spectacles équestres avec l’artiste française Clémence Faivre. Au total, près de 30.000 personnes sont attendues.

A New York, Fabius déjeune avec la "French Tech"

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En costume-cravate, Thomas Gayno, jeune patron de start-up, reconnait que le Consulat n’est pas tout à fait un endroit “cool”. A mille lieues de son univers d’entrepreneur, de son gilet à capuche et de son espace de co-working à Williamsburg.
“Quand je vais revenir au bureau, on va me lancer des boulettes de papier”, sourit-il. “Mais j’aime beaucoup venir ici. Je trouve que c’est une très bonne idée, ces réunions entre entrepreneurs français du numérique. Chaque fois, je me fais des contacts intéressants, et c’est une bonne vitrine”, affirme le fondateur de Cord.
Depuis le mois de mai, le Consulat de France à New York organise des rencontres mensuelles entre entrepreneurs français, afin de renforcer cette communauté grandissante – ses services recensent, dans la ville, 200 Français ayant créé une start-up.
Et ce lundi 22 septembre, le “Club de la French Tech à New York” ne recevait pas n’importe qui : Laurent Fabius. Le ministre des Affaires étrangères a fait de la “diplomatie économique” sa priorité. “Tout ce qu’on peut faire pour vous appuyer, on doit le faire”, a-t-il déclaré à une quarantaine d’entrepreneurs français, à l’occasion d’un déjeuner arrosé au chablis, avec saumon et mousse au chocolat-framboise.
Face à lui, ces derniers ne tenaient pas de discours négatif sur l’hexagone. “La chance de la France, c’est la qualité de sa technologie. Les ingénieurs en France ne sont pas chers, ils sont bien formés, loyaux et créatifs. Ici, nous n’arrivons pas à recruter des ingénieurs, ou alors il faut proposer des plans de stocks-options très ambitieux”, regrette l’entrepreneur Frédéric Montagnon.
Mathieu Nouzareth, fondateur de la start-up de jeux vidéos FreshPlanet, s’est inquiété de l’image de la France auprès de ses partenaires. “Je voudrais créer une filiale en France, car les ingénieurs y sont meilleurs, et entre 30 et 50% moins chers qu’ici. Et puis, contrairement à ce qu’on peut penser, fiscalement, Paris est plus avantageux que New York. Le problème, c’est que mes investisseurs chinois et américains ont une énorme barrière psychologique vis-à-vis de la France. Le manque de flexibilité du travail est perçu comme un frein”, a-t-il lancé devant la salle.
Pour Emmanuel Schalit, le patron de Dashlane, une entreprise de gestion de mots de passe avec trois millions d’utilisateurs, ce n’est pas seulement une question d’image. “Pour rendre la France plus attractive, il faut changer la législation pour les petites entreprises. Entre le CAC 40 et les start-ups, les questions de droit du travail ne sont absolument pas les mêmes.” 
D’autres ont insisté sur les problématiques liées au capital-risque. Thomas Gayno a raconté les réticences qu’il avait rencontré lorsqu’il est allé voir des investisseurs français, afin qu’ils mettent de l’argent dans sa société, aux cotés d’Américains. “Ce serait bien de créer des relais pour les entreprises basées à l’étranger, afin qu’elles puissent lever plus facilement des fonds en France”, a-t-il proposé.
Autre sujet de débat : l’immigration. Plusieurs voix ont imploré le ministre d’œuvrer à l’assouplissement des conditions de délivrance des visas de travail pour les Français. Une source de blocages et de frustrations pour ces patrons. “Même pour faire venir des stagiaires, c’est très compliqué”, regrette Benjamin Bernet, fondateur de Doobop, une e-shop de produits de beauté.
Laurent Fabius a enfin évoqué la possibilité de monter New York un incubateur “French Tech Hub”, soutenu par l’Etat, comme à San Francisco. L’idée était soumise au débat. Mais certains sont déjà dubitatifs, comme Luc Hardy, à la tête de Sagax, un fonds d’investissement : “La problématique des entreprises, c’est de se développer et de se mélanger à leur environnement. Je ne suis pas certain qu’un building bleu-blanc-rouge soit vraiment un besoin.”

32 différences entre le Français des US et le Français de France

Les Français des Etats-Unis s’en rendent compte quand ils rentrent en France: ils ne sont pas pareils que leurs amis français de France. Voici pourquoi nous sommes des ET.
 
32. Le Français des Etats-Unis ne comprend plus les sigles obscurs comme RSA, CFDT, CNAV, etc. 
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31. Et les Coca de “grande” taille en France lui paraissent minuscules
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30. Il se plaint moins de la TV française
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29. Du déclin de la France
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28. D’ailleurs pour lui, la France ne va pas si mal
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27. Cela fait longtemps qu’il ne pense plus à sa retraite française
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26. Il fait moins de fautes en anglais
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24. Pour lui, la Sécu, c’est un trésor
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23. La baguette aussi
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22. Il est plus optimiste
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21. Moins ronchon
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20. Il se balade en survêt’ dans la rue
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19. Il répond tout de suite à ses e-mails
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18. Il connait toutes les séries qui seront diffusées en France l’an prochain
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17. Il n’a pas de vacances
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16. Mais il s’en fiche parce qu’il vit le rêve américain
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15. Il pense que les Français en France ne fichent rien
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14. Il ne comprend pas qu’on puisse être contre Netflix
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13. Contre Starbucks
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12. Contre les entreprises
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11. Il ne comprend pas l’immobilisme en France
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10. La fermeture des magasins le dimanche
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9. Les serveurs parisiens
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8. Il est choqué quand il n’y a pas de menu végétarien au resto en France
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7. Il est surpris de ne pas voir le serveur toutes les deux minutes
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6. Il a perdu l’habitude d’attendre avant d’avoir l’addition
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5. Il n’est pas perdu dans un aéroport
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4. Il se précipite sur les filles en leur tendant la main
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3.Et fait un hug aux hommes
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2. Il énerve les Français en France en parlant “franglais”
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1. Mais il apprécie encore plus ses amis en France quand il les retrouve
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"Le Silence de la Mer" au MoMA

Pour célébrer l’automne, le MoMA renouera avec ses vieilles traditions, et proposera le 29 septembre la projection du “Silence de la Mer”, de Jean-Pierre Melville. Ce film est inspiré directement d’une nouvelle de Jean Bruller. Plus qu’une simple adaptation, il a su marquer les esprits, influençant largement le courant de la Nouvelle Vague.
Le film est réalisé en 1947, clandestinement, avec un budget dérisoire, et sans l’accord de l’auteur. Ce dernier acceptera finalement après l’avoir visionné. A sa sortie en 1949, le film ne rencontre pas un succès extraordinaire, malgré des critiques élogieuses de la presse française. Il faudra attendre des années pour que l’œuvre soit reconnue à sa juste valeur.
“Le Silence de la Mer” raconte l’histoire d’un officier allemand, que la Kommandatur envoie vivre en France pendant l’Occupation. Il habitera chez un homme âgé et sa nièce, qui s’obstinent à ne pas lui adresser la parole. L’officier est pourtant amoureux de la France, et va tout faire pour qu’un dialogue naisse entre lui et ses hôtes. Le film est un quasi-monologue, entrecoupés des réactions du vieil homme, en voix off seulement. Un huis-clos surprenant, qui reflète toute la désillusion du soldat allemand qui croyait possible une amitié avec ces Français.