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Le Nevada célèbre ses 150 ans

Les Etats Unis sont un pays jeune, et l’anniversaire que s’apprête à célébrer le Nevada vient une nouvelle fois le rappeler. Le 31 octobre, « l’Etat du jeu » soufflera en effet sa 150e bougie, par le biais de célébrations organisées sur tout le territoire, depuis la capitale Carson City, jusqu’à Reno ou Las Vegas, en passant par Winnemucca ou Hawthorne.
Fondé en 1864, quelques jours avant l’élection d’Abraham Lincoln, le 36e Etat de l’Union dépendait auparavant de l’Utah. La séparation administrative intervint en 1861, avant que la création officielle ne soit signée trois ans plus tard. Ironie du sort, le Nevada était à l’origine une terre très religieuse, organisée autour de forts mormons. Mais la ruée vers l’or et le développement du jeu en ont fait aujourd’hui le symbole de tous les excès, à l’image de Las Vegas souvent qualifiée de « ville du péché ».
Afin de marquer cet anniversaire, plusieurs animations auront lieu. Un programme qui s’appliquera à mettre en avant « l’esprit du Nevada » : « Beaucoup de choses vont se passer durant ce sesquicentaire », indique Nicole Carlsen, membre du comité d’organisation baptisé Nevada 150. « Il est impossible de tout mentionner, tant la population s’est enthousiasmée et mobilisée pour cet anniversaire”.
Quatre grandes parades sont prévues le 31 octobre à Carson City, Las Vegas, Virginia City et Elko. Et l’exposition intitulée “36th Star: Nevada’s Journey from Territory to State”, laquelle présente quelques pièces historiques comme le document de proclamation d’émancipation, est à voir au Nevada Museum of Art.
Gouverneur républicain de l’Etat, Brian Sandoval parie sur ces célébrations pour donner un nouvel élan au territoire : « Nous avons vécu une décennie difficile sur le plan économique, avec notamment des fortes baisses immobilières. Mais cela est derrière nous et le sesquicentenaire marque ce renouveau. Il nous permet aussi de réfléchir sur ce que nous sommes, d’où nous venons et sur le brillant futur qui nous attend. »
Un optimisme forcené que l’intéressé martèle à chaque phrase : « Je suis persuadé que le Nevada se dirige vers de glorieuses années. Les célébrations qui ont été lancées fin 2013 et qui se poursuivent jusqu’en octobre démontrent notre détermination à devenir meilleur. Le Nevada est jeune, plein de richesses et d’opportunités. Nous avons gardé le même esprit d’initiative que nos fondateurs. Les expositions mises en place sur notre héritage vont d’ailleurs permettre de retrouver ce souffle et d’imprégner notre culture. En résumé, ce regard sur le passé constitue également un pari gagnant sur l’avenir. »
 
 

Ne ratez pas "Le dernier métro" à L'Alliance Française de SF

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Le 16 septembre, l’Alliance Française de San Francisco projette “Le dernier métro” (1980) de François Truffaut, dans le cadre des “September Movie Nights” consacrées aux films français.
Cette année, l’événement fait la part belle aux minorités dans la société. “Nannerl, la soeur de Mozart” et “Augustine” ont été projetés au début du mois.
“Le dernier métro” raconte l’histoire de Lucas Steiner, directeur du théâtre de Montmartre en 1942, contraint de fuir parce qu’il est juif. Sublimé par le couple Depardieu/Deneuve, le film a obtenu pas moins de dix prix lors de la Cérémonie des Césars en 1981, dont celui du meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur et meilleure actrice.
Profitez de la version restaurée de ce chef-d’oeuvre autour d’un verre de vin.

"L'Enfant Sauvage" débarque à Houston

Le Museum of Fine Arts de Houston projettera les 13 et 14 septembre “L’Enfant Sauvage”, de François Truffaut. Le film sera en français, sous-titré en anglais.
“L’Enfant Sauvage” raconte l’histoire d’un jeune garçon, trouvé dans la nature. Muet, et solitaire, il n’a jamais été éduqué. Il devient très vite une bête de foire, perdu au milieu d’une civilisation jusqu’alors inconnue. Le docteur et physicien Jean Itard, joué par Truffaut en personne, est pourtant persuadé que derrière cette carapace sauvage, se cache une vraie sensibilité qui ne demande qu’à être révélée.
Le film se base sur une histoire vraie, qui s’est déroulée en 1978. François Truffaut l’a portée à l’écran avec brio, posant ainsi la question de la communication et du langage à ses spectateurs.
 
 

"Planet Ocean" de Yann Arthus-Bertrand à Miami

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Yann Arthus Bertrand, écologiste convaincu et reporter, s’est bâti une renommée grâce à ses photos de paysages vus du ciel. En plus d’être un photographe talentueux, il réalise depuis quelques années des documentaires, dont “Home”, réalisé avec Luc Besson, et “Planet Ocean”.
La cinémathèque de Miami Beach proposera le 16 septembre de revoir ce dernier documentaire. Le film a été projeté pour la première fois à Rio, en 2012 à l’occasion de la conférence des Nations Unies sur le développement durable. En effet, le documentaire se veut spectaculaire, avec des images aériennes et sous-marines à couper le souffle. Yann Arthus Bertrand et Michaël Pitiot, qui a travaillé avec lui sur ce projet, ont filmé les océans mais aussi des endroits reculés du globe. Le but ? Nous faire découvrir la vie sous-marine, de ses origines jusqu’à nos jours, et surtout, l’impact de la pollution et de la pêche intensive, sur cet écosystème fragile.

Du jazz manouche au Lycée français de LA

Le Lycée français de Los Angeles accueillera le 19 septembre à 19h30 un groupe au nom plutôt atypique : The Lost Fingers.
Rassurez-vous, ce groupe québécois a bien tous ses doigts. Leur pseudonyme est en réalité un hommage au roi du jazz manouche, Django Reinhardt, qui, adolescent, perdit l’usage de deux de ses doigts. Il inventa alors une manière très particulière de jouer, dont les Lost Fingers s’inspireront des années plus tard.
Les membres des Lost Fingers se sont rencontrés au conservatoire en 2006. Ils partagaient alors la même passion pour la musique, et décidèrent d’unir leurs cordes et leurs  voix. Ils sortiront plusieurs albums, et joueront lors de prestigieux festivals, comme le Festival International de Jazz de Montréal. Ils auront même le privilège d’accompagner de véritables stars de la musique, d’AC/DC à Céline Dion, en passant par Michael Jackson et Stevie Wonder.
Depuis cette année, ils ont accueilli une nouvelle chanteuse à la voix d’or, Valérie Aymot, et un nouveau guitariste. C’est avec eux qu’ils présenteront à Los Angeles leur tout nouvel album, Wonders of the world.

"Germinal" sur les planches à Portland

Le théâtre contemporain et alternatif trouve chaque année son espace au Portland Institute for Contemporary Art, lors du 12e édition du Time-Based Art Festival. Et cette année, une place a été faite à une production française.
Germinal“, mis en scène et joué par Halory Goerger et Antoine Defoort, aux côtés de l’acteur Arnaud Boulogne, enflammera les planches du Lincoln Performance Hall les jeudi 18 et vendredi 19 septembre.
Cette pièce expérimentale, à la fois philosophique et comique, présente quatre personnes au centre d’un plateau vide de toute décoration. L’idée : au fil du spectacle, les protagonistes recréent l’univers à partir du néant, leurs pensées et reflexions étant projetées sur écran, à la façon de bulles de BD, avant d’être exprimées oralement. Au début de la représentation, tout reste donc à découvrir, tant pour les acteurs que pour le public. Une pièce surprenante à voir en VF, avec sous-titres anglais.

Ambiance "Feux de l'Amour" à l'Elysée

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(Revue de presse) La presse américaine refait les Feux de l’Amour. Au menu : amour passionnel, trahison, vengeance… Dans la peau de Brandon, François Hollande. Valérie Trierweiler, elle, jouera le rôle de Pamela, l’ex-copine rancunière. Avec son livre « Merci pour ce moment », Valérie Trierweiler ne remportera peut-être pas le prix Goncourt, mais une chose est sûre, celle qu’on surnomme « le rottweiler » aura déchaîné les passions.
Bloomberg News est surpris par ce grand déballage. Pour le quinquennat d’Hollande, il s’attendait à plus de retenue, à une vie privée « vraiment privée », surtout après Nicolas Sarkozy, décrit comme l’homme « toujours avec des Ray-Ban, qui passait ses vacances sur le yacht d’un ami milliardaire ». Sacrés Français. Pourtant, Bloomberg News, le New York Times, ou encore CNN, après s’être demandé comment pouvait-t-on critiquer celui qui « symbolise la Nation » de la sorte, reprennent tous en cœur les détails choquants – mais en même temps croustillants – contenus dans le livre de l’ex première copine.
La tentative de prise de somnifères de Valérie Trierweiler, après avoir appris la liaison de son conjoint avec Julie Gayet, occupe d’ailleurs bien souvent une large partie des articles consacrés au livre. Certains médias américains, à l’image du New York Times, ont ainsi oublié la dimension plus « politique » du livre pour ne retenir que le côté « romantico-dramatique » de ces 300 et quelques pages. La description des protagonistes en dit long sur ce point. L’ancienne première dame de France est présentée par le quotidien comme « une mère deux fois divorcée », une « femme humiliée », qui « n’a jamais été populaire en France, et qui a souvent été critiquée pour sa froideur ». François Hollande lui, est « l’homme qui n’a jamais été marié », « à la popularité déjà incroyablement faible ». Les feux de l’amour, vous disait-on.
Les juges français seraient-ils trop gentils ?
Autre Français à la une, Jérôme Kerviel. Tout juste libéré par la Cour de Cassation, l’ancien trader fait parler de lui. Le New York Times s’interroge sur cette liberté conditionnelle, alors que « M. Kerviel n’a jamais nié avoir falsifié des documents et avoir entré de fausses transactions dans le système informatique de la Société Générale, la troisième banque française ».
Le Financial Times s’étonne lui aussi, titrant: « La Cour de Paris a décidé que Jérôme Kerviel pouvait se promener librement après 110 jours ». « Juste 110 jours, poursuivent-t-ils, après avoir fait perdre 4,9 milliards d’euros”… Comme beaucoup, ils ont du mal à percevoir le côté « activiste engagé » de l’ancien trader, que son avocat a toujours présenté ainsi.
Mistral gagnant
 Malgré les apparences, la France n’a pas accumulé que des points négatifs auprès des médias américains cette semaine. Les journaux ont été agréablement surpris de la décision de François Hollande, d’annuler la livraison du navire de guerre Mistral à la Russie. Une décision d’autant plus appréciée que, comme le rappelle USA Today, « l’Ukraine n’est pas un membre de l’OTAN, et les Etats-Unis et alliés européens ne sont pas obligés de la défendre ».
La presse se réjouit de ce « volte-face », qui va à l’encontre des vieux discours de François Hollande, dans lesquels ce dernier maintenait qu’il honorerait ses contrats avec la Russie, en dépit de l’opposition des Etats-Unis. Business Insider, pour marquer le coup, ressort de vieux dossiers poussiéreux : « sous la présidence de Jacques Chirac, la France, comme la Russie, s’étaient opposés à l’invasion des Etats-Unis en Irak en 2003, qui mis fin au règne de Saddam Hussein ». La France aurait enfin pris la bonne décision !

Bubble, la start-up qui veut mettre les codeurs au chômage

C’est dans la version new-yorkaise et moderne du légendaire “garage” de la Silicon Valley -le café de l’East Village avec connexion internet, qu’Emmanuel Straschnov prépare la prochaine révolution de l’internet. Et, en attendant, met la dernière main à la présentation qu’il fera ce mardi au célèbre NY Tech Meetup, première véritable sortie publique de leur entreprise sur laquelle lui et son co-fondateur travaillent depuis presque 3 ans.
Le jeune homme -31 ans- a de l’ambition et le CV pour le justifier (Polytechnique-Ecole des Ponts et Harvard). Avec son associé américain Josh Haas, il a créé Bubble.is, une start-up qui promet de mettre la programmation informatique à la disposition de tous. C’est ce qu’on appelle la “programmation visuelle”: permettre aux utilisateurs de créer des sites internet, ou des applications, en manipulant des éléments graphiques plutôt qu’en écrivant des lignes de code. Celui-ci existe toujours, mais il est généré, en arrière-plan, par le système.
Sur Bubble.is il faudrait environ deux jours pour créer un site complexe comme Airbnb, assure Emmanuel Straschnov. Il faut certes prendre le temps d’apprendre à se servir de Bubble, mais cela ne n’est pas plus difficile ni plus long qu’apprendre à utiliser Excel ou Powerpoint. Rien à voir avec les centaines d’heures nécessaires pour maîtriser le code!”
Du coup, c’est toute la logique du développement d’une start-up qui s’en trouve bouleversée. “Aujourd’hui encore les investisseurs sont obsédés par la programmation. Il continuent de  penser que la valeur d’une start-up est dans le code. Ils se trompent: c’est l’idée, la stratégie, le marketing qui font la différence. Si Airbnb est un succès ce n’est pas grâce au code!”.
Emmanuel Straschnov est persuadé qu’à terme 80 % des sites et applications sur internet seront construits sans passer par les langages de programmation. Mais la route est longue, reconnait-il, “c’est une vision à 20 ans”  et c’est la raison pour laquelle lui et son partenaire ont décidé de ne pas lever d’argent, persuadés que les business angels  et autres venture capitalists n’ont pas la patience nécessaire. Depuis plus de deux ans, ils vivent donc sur leurs économies et écrivent eux-mêmes le code de leur service -nécessaire celui-là et extrêmement sophistiqué: permettre aux utilisateurs de ne pas écrire une ligne de code nécessite en arrière plan du logiciel de haut niveau. Du code donc!
Les deux fondateurs ne sont pas les seuls à croire à l’avenir de la programmation visuelle (et donc à la fin de la suprématie des codeurs). D’autres start-ups sont sur le même secteur (Stamplay, Knack ou IFTTT) par exemple. Et s’il n’est pas sûr d’être qui l’emportera, Emmanuel Straschnov a une conviction: “celui qui gagnera sur ce secteur sera celui qui fera tourner le web dans 20 ans”.

Aux antipodes des “serial entrepreneurs” qui peuplent la “Silicon Alley”, il assure espérer que Bubble sera sa dernière start-up. “Je suis sincèrement persuadé que je ne pourrai pas travailler sur quelque chose de plus fondamental que ça. En libérant la création de sites et d’applications de la nécessité de coder, on démultipliera le nombre de créateurs potentiels. Si on réussit on aura créé le windows des serveurs“. Ambitieux on vous disait…
 

Flûte : un cadre raffiné et détendu pour boire du champagne  

(Article partenaire) La maison Flûte Bar & Lounge c’est avant tout une histoire qui dure : en 1997, Hervé et Dacotah Rousseau ont créé ce concept de bar lounge à champagne qui ne cesse de séduire les New-Yorkais.
A son arrivée à New York, Hervé Rousseau s’est laissé charmer par la dynamique de la ville, et a tout de suite su qu’il voulait construire quelque chose ici. Il ne lui a pas fallu longtemps avant d’élaborer un projet : introduire le champagne, cette boisson française aux bulles si fines, dans la vie des New-Yorkais. « Dans les restaurants, il n’y a qu’un ou deux champagnes à la carte, explique Dacotah Rousseau, ça n’est pas assez ». L’idée de Flûte? Proposer une carte complète des meilleurs champagnes. « Nous avons plus de cent Champagnes à notre carte » précise la propriétaire, parmi lesquels les « stars » du genre : Piper-Heidsieck, Moët & Chandon, Veuve Clicquot et Laurent Perrier. Mais là où le bar Flûte sait se démarquer, c’est sur la variété des bouteilles proposées sur sa carte.
La success story a commencé à Midtown. « Le premier Flûte qui a ouvert a une histoire intéressante : pendant la Prohibition, le bâtiment abritait un speakeasy tenue par une personnalité notoire de New York », raconte la patronne. C’est en effet la femme de caractère, Texas Guinan, qui faisait prospérer le « Club Intime », y accueillant de nombreuses célébrités de l’époque comme Al Johnson, Rudolph Valentino et George Gershwin. La belle Mae West comptait elle aussi parmi les habitués du lieu. Plusieurs fois arrêtée pour avoir vendu de l’alcool, la propriétaire du speakeasy serait sans doute ravie de savoir qu’aujourd’hui, à Flûte, on vend des grands crus de champagne en toute légalité.
La force des bars Flûte c’est que « chacun à sa propre personnalité, nos clients aiment cela et sont en général très fidèles à l’un des trois lieux ». Avec ses lumières tamisées, ses bougies, ses teintes chaudes et ses fauteuils confortables, Flûte Midtown a tout d’un espace relaxant que chacun recherche après une journée de travail. Lorsque l’on quitte l’endroit pour se rendre chez Flûte Gramercy, on entre dans un lieu encore plus intimiste. Des alcôves permettent aux hôtes de s’isoler pour profiter de ce moment de détente. Dans Flûte East Side, ouvert en novembre dernier suite aux succès de ses deux grands frères, l’espace est plus ouvert, permettant de venir en groupe passer de bons moments. Le mercredi, des groupes de jazz se produisent dans les trois “Flûte”.
En couple, entre collègues, pour un rendez-vous, pour un événement privé, un enterrement de vie de jeune fille…toutes les occasions sont bonnes pour se rendre chez Flûte pour une soirée inoubliable. Et pour tous ces moments, Flûte ne propose pas uniquement du champagne, mais aussi du pétillant, du vin, de la bière, des cocktails à base de champagne et un menu avec de petites portions, qui offre des options végétariennes et végétaliennes. Associé au Chef Lola Tamu, et à son entreprise de traiteur, Toque Verte, Flûte propose de savoureuses bouchées qui se marient à la perfection avec le champagne.
Dacotah Rousseau le dit, non sans une pointe de fierté : quand on vient à Flûte c’est pour y passer un moment agréable dans un cadre détendu et chic. « Certains viennent à Flûte pour leur premier rendez-vous, leur fête de fiançailles, leur bachelorette party…pour chaque moment important de leur vie! ». Elle conclut:  « we love having fun! ».
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un client qui en détermine le contenu.

L'Alliance Française de Houston fête Paris pour sa rentrée

L’Alliance Française de Houston organise une fête de rentrée le 18 septembre pour célébrer la nouvelle année scolaire et culturelle. Le vernissage de l’exposition “Le Flâneur” de Gary Watson aura lieu la même soirée.
L’artiste américain rend hommage à Paris et aux photographes qui l’ont immortalisée, comme Brassaï ou Cartier-Bresson. Le titre, “Le Flâneur”, fait d’ailleurs référence aux poètes et intellectuels du XIXe siècle qui, à l’instar de Baudelaire dans Les Fleurs du mal, se mêlent à la foule pour en faire une observation critique. L’exposition se tiendra jusqu’à la fin de l’automne.
L’entrée est libre et gratuite. Du vin et du fromage seront au menu.
 
 

Pourquoi les cheerleaders s'appellent "pompom girls" en France ?

Si vous parlez de pompom girl à un Américain, n’imaginez pas qu’il va comprendre ce que vous voulez dire. Pourquoi les Francais n’utilisent-ils pas le terme de “cheerleader” comme les Americains? C’est la question bête de la semaine.
Contradiction de la langue française, l’anglicisme “pompom girl” n’est tout bonnement pas utilisé aux USA ! Un mic-mac linguistique, comme l’explique Elise PompomGirl, qui, comme son nom de scène l’indique, est elle-même danseuse, chorégraphe et professeur de pompom, et a été la première à ouvrir des cours de pompom pour tous à Paris: “C’est un vrai problème, qui mène à des confusions. Aux Etats-Unis, on utilise le mot générique cheerleading, alors qu’en France on pose une distinction entre pompom girl et cheerleader“.
La différence? Le cheerleading et ses acrobaties se rapprochent de la gymnastique, alors que le pompom, destiné à encourager les équipes sportives, serait plutôt assimilable à de la danse. En France, les équipes sont spécialisées dans l’une ou l’autre de ces disciplines, alors qu’aux Etats-Unis, elles exercent les deux. Quant aux majorettes, elles n’ont rien à voir avec cette affaire “il s’agit d’un amalgame que les Français font souvent, mais c’est une activité complètement différente“, dit Elise.
Le mot “Pompom Girl” serait donc d’après elle “une erreur de langage“, fausse traduction inspirée par leur accessoire-phare, le fameux pompon. Nouvelle contradiction, certaines équipes de cheerleading n’en utilisent même pas, pour des raisons de sécurité liées aux acrobaties qu’elles effectuent. Il aurait été plus juste de traduire le terme “cheerleader” (“meneuse d’encouragement“) par “meneuse de claque“, à l’image de nos amis québécois.
Et cette traduction abusive n’est pas sans conséquence pour le développement de ce sport. En effet, les pompom girls sont, dans l’imaginaire populaire, blondes, souriantes à l’excès et vêtues de minijupe. Alors qu’à leur débuts, en 1898, ces cheerleaders étaient plutôt barbus et musclés: oui, c’étaient exclusivement des hommes jusqu’en 1923. Et cela peut mener loin, puisque plusieurs anciens présidents des Etats-Unis (dont Ronald Reagan et George W. Bush) ont fait du “cheerleading” dans leur jeunesse.
Mais si l’appellation américaine est unisexe, le terme “pompom girl” marque clairement la nature féminine de l’exercice, ce qu’Elise trouve regrettable: “Il y a beaucoup de clichés autour de ce sport. J’aimerais l’ouvrir à tout le monde, notamment en utilisant plutôt l’appellation pom’dance, car pour l’instant l’idée d’un homme pompom boy n’est pas bien acceptée en France“. Les garçons, à bon entendeur.
 

"La Sirène du Mississippi" fait surface à New York

En 1969, Catherine Deneuve et Jean-Paul Belmondo déchaînaient les passions dans le film de François Truffaut, La Sirène du Mississipi. Si 45 ans plus tard, vous ne l’avez toujours pas vu, une petite séance de rattrapage s’impose. Elle aura lieu le 16 septembre prochain dès 19h30, au French Institute Alliance Française.
Au menu, une romance obscure et passionnelle… Louis Mahé, Réunionnais, rencontre sa dulcinée grâce à une petite annonce. Alors que celle-ci arrive sur l’île pour enfin le rencontrer, surprise : elle ne ressemble en rien à la photo que Louis avait reçue. Une question se pose alors : la ténébreuse Julie Roussel est-elle vraiment celle qu’elle prétend être ? Et sinon, qui est-t -elle vraiment ? C’est ce que Louis, pourtant éperdument amoureux, va tenter de découvrir.
La projection du film sera précédée d’une rencontre avec Richard Brody, célèbre critique pour le New Yorker, et auteur du livre Everything is Cinema : The Working Life of Jean-Luc Godard.