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Pourquoi des pointures différentes en France et aux US?

Que celui qui ne s’est jamais retrouvé au milieu d’un magasin de chaussures américain, perdu entre une pointure 6 et demi et 8, nous jette la première pierre. Pourquoi Francais et Americains ont-ils des systèmes de pointures différents? C’est la question bête de la semaine.
Tout d’abord, comme vous l’avez sûrement remarqué, aucune de ces mesures ne correspond à la taille du pied en centimètres. Il en existe bien une qui suit ce principe: le Mondopoint. Avec cette mesure, la pointure correspond à la taille du pied en millimètres. Simple comme bonjour, le Mondopoint pourrait éviter pas mal de migraines, mais il n’est que très peu utilisé (à l’exception notable des chaussures de ski).
La numérotation française est en revanche utilisée partout en Europe. Le point français, comme on le nomme, va de 17 à 48, et représente environ 0.66cm. Et cette unité de mesure est parigote: elle était utilisée par les anciens bottiers. Par opposition, le point américain, utilisé (sans surprise) aux Etats-Unis, se base sur le système anglais, avec un écart de 1/3 inch entre les pointures. Mais il commence à 1, au lieu de commencer à 0 comme c’est le cas en Grande-Bretagne. Différence avec les pointures françaises: les Américains incluent des demi-tailles, plus précises.
Cocorico, notre unité de mesure française était la première. C’est sous Napoléon, en 1801, qu’elle a été imposée partout en France. Auparavant, chaque cordonnier avait tendance à créer sa propre mesure, rendant les achats assez compliqués.
Aux Etats-Unis, c’est également pour clarifier les choses que le système du point américain fut inventé, en 1880 par le New-Yorkais Edwin B. Simpson.  Un héritage de la Guerre de sécession, pendant laquelle l’armée avait eu bien du mal à commander des chaussures pour ses soldats. En 1887, il est adopté par la Retail Boot and Shoe Dealer’s National Association. Aujourd’hui encore, le système n’est pas totalement unifié, et les pointures peuvent donc légèrement varier selon les fabricants.
Si vous n’êtes pas friands de calculs savants, autant utiliser les nombreuses grilles de conversions que l’on trouve sur internet pour déterminer votre taille américaine. En espérant qu’un jour, peut-être, les systèmes seront harmonisés.
 
 

Artolease, les artistes du bureau

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Lancée il y a un mois, la start-up Artolease propose de recouvrir les murs blancs et gris des entreprises new-yorkaises avec des oeuvres d’art. A l’origine de ce concept inédit, deux Français, Victor Le Fell et Théodore Bajard, déterminés à faire de l’art un véritable outil de communication.
On vend du ‘fine art’, aime à rappeler Théodore Bajard, qui s’occupe de la partie business d’Artolease. On ne fait pas dans l’ornement.” Le storage de ces deux jeunes entrepreneurs n’a en effet rien à envier aux sempiternelles photographies “carte postale” de New York qu’on a l’habitude de voir dans les bureaux.
Plus de 200 pièces d’art moderne sont disponibles à la location : sculptures, peintures, photographies voire estampes de grands maîtres (De Kooning), mais aussi huit artistes contemporains dont l’Allemand Peter Klasen ou l’Américain Jeremy Holmes. “Notre but est de donner de la visibilité à des artistes vivants qui commencent à se faire un nom dans le marché de l’art, en plus de les exposer dans un environnement inhabituel, explique Théodore Bajard. C’est un réel investissement.”
Pour ce diplômé d’école de commerce, la présence d’oeuvres d’art dans une entreprise permet d’en asseoir la réputation et la crédibilité. “Il y a un aspect esthétique indéniable, mais la différence, c’est qu’il s’agit de morceaux d’histoire qui invitent à la réflexion.
C’est également une source de bien-être et un facteur de stimulation pour les salariés. “C’est toujours mieux de passer sa pause déj’ à admirer une oeuvre d’art qu’à regarder Facebook“, estime le jeune entrepreneur.
L’entreprise peut louer une oeuvre d’art pour un contrat de trois mois minimum et à terme, prolonger la location ou en louer une autre. “Ce système de rotation permet d’apporter de la nouveauté dans l’environnement de travail“, ajoute Victor Le Fell, qui gère la prise de contact avec les galeries et les artistes.
A noter qu’il est possible pour l’entreprise d’acquérir une oeuvre d’art. Pour un De Kooning, un des artistes les plus chers de la collection, il faut compter 90.000$, ce qui revient, pour la location, à 2.000$ par mois.
Si le catalogue d’Artolease propose des prix accessibles (entre 75$ et 600$ par mois), la location d’oeuvres d’art reste toutefois un marché de niche. “C’est pourquoi nous souhaitons nous démarquer de ce qui se fait déjà, en proposant des services de qualité et en nous adressant à une clientèle exclusive. L’art se mérite.
 

Et pendant ce temps-là, une "crise politique" en France…

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Les vacances sont bel et bien terminées pour Manuel Valls. Lundi, il a remis la démission de son gouvernement à François Hollande. Une décision que n’ont pas manqué de commenter les medias américains.
Après les récentes critiques d’Arnaud Montebourg et de Benoît Hamon sur les choix du gouvernement en matière de politique économique, le Wall Street Journal rappelle qu’il s’agit du deuxième remaniement en moins de cinq mois. “La première équipe conçue par François Hollande était censée être un groupe soudé et combattif, en réponse à la cinglante défaite du parti socialiste aux élections locales“, note le journaliste avec ironie. Celui-ci fait alors le constat de la “faible” croissance économique de la France et sur l’inefficacité des propositions du président de la République.
Le New York Times parle de “crise politique” et souligne que cette situation “reflète un retour de bâton de plus en plus violent contre l’austérité en France et en Europe, et les tensions grandissantes entre la France et l’Allemagne, qui continue de défendre les coupures budgétaires pour restaurer la confiance dans la zone euro“.
Le quotidien USA Today parle de “dispute ouverte” entre Montebourg et son patron pour expliquer cette démission. Et pour le site économique Bloomberg, cet “effondrement du gouvernement souligne la pression croissante sur Hollande alors qu’il tente de raviver l’économie et que sa courbe de popularité est la plus basse de tous les présidents français”. Et de rappeler: “la France, deuxième économie de la zone euro, n’a pas vu de croissance ces deux derniers trimestres, le gouvernement n’a pas atteint ses objectifs de réduction du déficit budgétaire and le chômage a atteint un record en juillet.” Rien que ça!
Juppé le retour
Plus tôt dans la semaine, le Wall Street Journal portait un regard presque amusé sur une autre annonce, celle de la candidature d’Alain Juppé pour la primaire de l’UMP en vue de 2017. Pour le journaliste, cette nouvelle donne au sein de l’UMP est un coup “rusé” si l’on imagine un duel potentiel entre Nicolas Sarkozy et l’ex-maire de Bordeaux.
Le New York Times confirme en précisant qu’Alain Juppé “pourrait rencontrer des difficultés si Nicolas Sarkozy, ancien membre du parti, entrait dans la course.” La popularité de l’ancien président “charismatique et volubile“, y est d’ailleurs soulignée, et ce, malgré les dernières affaires judiciaires dans lesquelles il est cité.
Pendant ce temps-là, McDo cartonne en France
Le Business Insider, lui, a mené l’enquête sur ce qui apparaît comme un paradoxe : le succès de McDonald’s en France. Au pays de la bonne bouffe, qui compte plus de 1.200 Mcdo’s, les ventes ont atteint presque cinq milliards d’euros en 2013. “Mais, c’est bien connu, les Français méprisent la culture américaine – au mieux -, et pratiquent un militantisme acharné – au pire. Comment donc expliquer cette conquête ?
Depuis 1972, la firme a connu bien des difficultés avant de s’installer. De la nécessité de convaincre les Français de “manger avec leurs mains” au démantèlement  en 1999 d’un restaurant par José Bové, l’article démontre comment “McDo’ a réussi l’exploit de synthétiser l’ADN américain et la culture française“, pour reprendre les mots du PDG de McDonald’s France, Jean-Pierre Petit.
Business Insider raconte notamment qu’il a vendu McDo aux Français en insistant sur les « produits locaux, comme la viande charolaise, le fromage certifié localement et le pommes de terres pour le frites fabriquées par le filiale française du groupe McCain ». Il nous a pris par les sentiments.
Selfies interdits 
Mais la mauvaise nouvelle de la semaine, c’est bien sûr l’interdiction de faire des selfies à la plage.
D’après Fox News, une plage du sud de la France, Garoupe, a placé des pancartes “Zone anti-selfie” pour empêcher les touristes d'”inspirer de la jalousie” en prenant des photos d’eux en train de faire bronzette. Cette interdiction, sérieuse au demeurant, aurait pour but de préserver “le glamour” des plages de Garoupe. La France reste la France.

22 commandements pour devenir un bon New-Yorkais

On ne devient pas new-yorkais du jour au lendemain. Heureusement, on vous dit comment faire.
22. Ouvert d’esprit tu seras

21. Patient sur le quai du métro bondé et surchauffé tu seras

20. Dans le métro, au danseur de hip hop tu donneras

19. Une anecdote sur les Yankees à tes amis américains impressionnés tu ressortiras

18. Saturday Night Live tu regarderas

17. La queue devant Shake Shack pendant une heure tu feras
shake shack
16. La queue à Chipotle, Dominique Ansel Bakery pour le Cronut, etc aussi tu te farciras

15. A une fête du Kentucky Derby tu iras

14. Contre l’interdiction des boissons XXL tu t’insurgeras

13. Dans la rue, dans ton téléphone tu hurleras

12. Le nom impossible des cafés de Starbucks tu maitriseras

11. Sur Tinder, tu t’inscriras

10. Les cafards dans ta chambre tu combatteras

9. De cuisiner tu t’arrêteras

8. De te moquer des accents aussi tu t’arrêteras

7. Un taxi dans la rue tu héleras

6. Au 230 5th tu renonceras

5. Tout ton salaire dans le Meatpacking tu claqueras

4. Le New Jersey tu dénigreras

3. Ton argent tu montreras

2. Les touristes perdus tu aideras

1. De te plaindre tout le temps tu arrêteras

 

L'électro de Dirtyphonics à Miami

La règle veut que la musique française se vende plutôt mal à l’international, mais force est de constater que l’électro fait figure de belle exception.
Daft Punk, Mr Oizo, Cassius ou plus récemment Gesaffelstein sont aujourd’hui des valeurs sûres, et il se pourrait que leur cadet Dirtyphonics suivent leurs traces.
Récompensés en 2009 par le prix de “Best Newcomer Production” aux DNB Arena Awards, ce quatuor récemment devenu trio ne cesse, depuis, de remplir les salles. Ils ne devraient avoir aucun mal à remplir celle du club Therapy, samedi 30 août.
Produit par la maison de disques de Steve Aoki, leur dernier album “Irreverence” mixe avec audace drum and bass, electro et dubstep. PS: avec leur passé de rockers et la réputation de ne pas être des enfants de chœur, il est certain que vous ne vous ennuierez pas en compagnie de ces Frenchies.

Los Angeles accueille les NewFilmmakers Awards

La Cité des anges reçoit pour la première fois le NewFilmmakers Awards. La remise des prix se déroulera dans le luxueux hôtel The Standard à Hollywood. 
“Le Train Bleu” de Stephanie Assimacoupoulo sera projeté à cette occasion. Il sera en compétition dans la catégorie “meilleur court-métrage étranger”.
Le pitch: Gare de Lyon. Alors qu’Hélie se comporte en véritable goujat, Séléna, toujours amoureuse, continue pourtant de vouloir recoller les morceaux. Au bar du Train Bleu, où ils s’arrêtent prendre un dernier verre, ni l’un ni l’autre ne peuvent imaginer ce qu’il va se passer… Le film, qui se déroule à Paris, a été sélectionné dans plus d’une centaine de festivals à travers le pays et dans le monde.

Broadway casse les prix pour Broadway Week

La magie de Broadway à prix cassés, ça vous tente? Du 1er au 14 septembre, les shows de la célèbre avenue se mettent en solde: 1 ticket offert pour chaque ticket acheté. “Chicago“, “A gentleman’s guide to love and murder“, “Jersey Boys“, “Mamma Mia“, voilà un aperçu des comédies musicales que vous pourrez voir avec une remise de 50%.
Pour profiter du bon plan, rentrez le code “BWAYWK” dans l’espace code de réduction lors de votre achat en ligne sur le site de Broadway Week.
Les plus fans d’entre nous pourront aussi profiter de l’offre “Upgrade” (avec le code “BWAYUP”), qui permet d’accéder à des sièges mieux placés, pour 20$ supplémentaires.
Mais ne tardez pas trop à réserver vos places: “The Lion King“, “Cabaret“, “Aladdin” et “Wicked” sont déjà sold-out (à l’exception des places Upgrade) !

David Guetta débarque à Las Vegas

On a tous déjà eu en tête une de ses chansons… “Sexy Bitch“, “Titanium“, “She Wolf“, la liste de ses tubes est aussi longue que celle de ses collaborations avec les plus grands artistes mondiaux. En quelques années, David Guetta s’est imposé comme une des grandes figures de la dance music.
Le 30 août, il délaissera son fief d’Ibiza et ses soirées “F*** Me I’m Famous” pour électriser le XS Club de Las Vegas. Mais si vous désespérez déjà de ne pouvoir assister au show du DJ aux 39 millions de disques vendus, vous aurez l’occasion de vous rattraper: il sera dès le lendemain à l’Encore Beach Club, et reviendra les 6, 7, 12, 13, 14, 20, 26 et 27 septembre. Et il rendra visite à nos amis californiens le 21 septembre, à l’Hotel Hard Rock de San Diego.

Le Lyceum Kennedy, 50 ans et une nouvelle directrice

La rentrée de septembre aura une saveur toute particulière au Lyceum Kennedy. Alors que l’école franco-américaine de la 43eme rue fête ses 50 ans, elle ouvre sa première classe de Terminale et accueille un nouveau chef d’établissement.
Dominique Velociter était jusqu’à présent aux commandes de la French American School of Rhode Island, une école franco-américaine qu’elle a lancée en 1994. Changement de décor donc pour la directrice, qui s’est installée dans son nouveau bureau new-yorkais il y a trois semaines. “Je ne voulais pas me retrouver dans une école pantoufle, où tout a été fait, affirme-t-elle. J’aime justement le fait qu’il y a encore beaucoup à faire au Lyceum Kennedy“.
Enseignante dans le Val d’Oise, Dominique Velociter est arrivée aux Etats-Unis il y a une “trentaine d’années“, “avec deux sacs, un pour l’hiver et l’autre pour l’été“, se souvient-elle. “Petite institutrice qui ne savait rien“, elle a décidé de lancer la French American School of Rhode Island après avoir constaté les bienfaits du bilinguisme sur ses propres enfants. Aujourd’hui, l’école bilingue et biculturelle compte 200 élèves, du Pre-K jusqu’au 8th Grade. “Quand on monte une école, on voit tout!
La nouvelle directrice aura à charge de consolider le “high school” du Lyceum, qui a ouvert l’an dernier dans un bâtiment voisin de son campus principal. La nouvelle classe de terminale ne compte pour l’instant qu’un seul élève. 
Pour attirer de nouvelles familles, l’établissement, dont l’enseignement se veut résolument bilingue, pourra mettre en avant son tout nouveau “IB Bilingue” (International Baccalaureate). Mis en œuvre à partir de septembre, ce diplôme viendra sanctionner le bilinguisme des élèves dans différentes matières à l’issue de la terminale. “C’est une manière de se démarquer, de renforcer notre pédagogie. L’IB est un label de qualité“, explique-t-elle.
Enfin, elle veut également augmenter les effectifs d’élèves dans l’antenne du Lyceum Kennedy à Ardsley, qui souffre de la concurrence avec la French American School of New York (FASNY). “Nous voulons le dynamiser, en créant notamment un comité de parents ambassadeurs, en démarchant les entreprises françaises”.
Une rentrée de défis donc pour un établissement quinquagénaire. Une soirée d’anniversaire en présence de membres de la communauté française est d’ailleurs dans les cartons. Parce qu’il faut bien souffler un peu…
 
 
 

De l'opéra gratuit à Golden Gate Park

Envie d’aller à l’opéra? Direction le parc. Rendez-vous au Golden Gate Park le 7 septembre pour un concert gratuit en plein air, organisé par l’Opéra de San Francisco pour l’ouverture de la saison 2014-2015.
Le chef d’orchestre ne sera autre que Nicola Luisotti, directeur depuis 2009 de l’Opéra de San Francisco, qui a travaillé entre autres avec le Tokyo Symphony Orchestra et l’Opéra de Paris. Plusieurs “arias” seront au programme.
N’oubliez pas d’emmener votre pique-nique !
 

"Taste Williamsburg Greenpoint": vos papilles vont frétiller

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“Taste Williamsburg Greenpoint” est de retour. Pour sa 5ème année, cette fête de quartier(s) remet le couvert et propose des séances de dégustation de plats et de vins provenant de 40 des meilleurs restaurants, bars, brasseries et caves du coin.
Retrouvez le Café Mogador, Maison Premiere, Brooklyn Cupcake, Brooklyn Oenology, Phin & Phebes Ice Cream et beaucoup d’autres pour des découvertes uniques !
De la musique live accompagnera les gourmands toute l’après-midi. RV au Northside Town Hall Community and Cultural Center.

De Perpignan à New York, par monts et par mer

New York sera mon sommet“. Quelque part dans les Pyrénées, Philippe Pellet pense à son but ultime: New York, ville des gratte-ciel. Vertigineuse.
Il en est encore loin : deux mois, au moins. Lentement mais surement, l’ex-secouriste en montagne s’en rapproche. Parti le 31 mai de la Gare de Perpignan, “centre cosmique de l’univers selon Dali“, avec deux accompagnateurs, il progresse vers l’Atlantique en longeant la crête des Pyrénées.
Quand nous l’interviewons, jeudi, il est au Pays Basque. La prochaine grande étape de son périple est Hendaye, d’où il prendra son petit voilier pour gagner New York. A la fin de son périple homérique, il aura parcouru 700 km dans les Pyrénées, franchi 600 sommets, réalisé 2.500 miles nautiques en bateau et passé 38 jours en mer. “Comme secouriste, j’ai vu des personnes qui allaient mourir, ou dont la vie allait être changée. J’ai la chance d’être encore là. Je suis avide de curiosité. Tout ce que je fais aujourd’hui, je ne le fais pas pour la performance“.
Philippe Pellet dit “Le tronc” est un habitué des paris fous. En 2004, il a réalisé avec l’alpiniste de génie Lionel Daudet une boucle titanesque de 200 km sur les arêtes du massif des Ecrins, pendant plus de 2 mois. Après plusieurs expéditions, il retrouve Daudet en 2011 pour rallier le sommet du Mont Blanc au Lac Léman. “Quand je travaillais, j’ai sauvé la vie de milliers de victimes pour une centaine de morts. La montagne était mon lieu de travail et mon jardin. Ça reste un lieu où j’aime évoluer“.
Ebéniste de formation, l’alpiniste aventurier de 52 ans n’est pas seul dans son aventure new-yorkaise. S’il a tout financé de sa poche, il est soutenu par plusieurs artistes, qui ont créé des œuvres d’art pour le projet.
Il a également voulu impliquer les écoliers de la région, qui le suivront notamment lors de sa traversée de l’Atlantique. Bilan des courses : tout va bien. Même si l’un de ses camarades de cordée a renoncé. “J’ai un super moral. Après, il faut être prudent et sur la brèche en permanence. Même si je ne suis pas dans la performance, il faut rester présent. Il faut garder un côté guerrier.
Sur le chemin, le guerrier montagnard a fait de “belles rencontres avec les bergers, les gardiens de refuge…, dit-ilOn relâche. On se libère de ce qui est connu. On est toujours dans l’instant. Comme les maitres zen“. A New York, le restera-t-il dans le vacarme des klaxons? “New York, quand on regarde les parallèles, est à la hauteur de Luchon ” au pied des Pyrénées. Histoire de rappeler à Philippe Pellet d’où il vient.