Jacques Tati, Picasso, et une partie de pétanque : voilà au moins trois bonnes raisons pour ne pas rater la première French Week du Tarrant County College.
A compter du lundi 3 novembre, les évènements vont s’enchaîner sur le campus Nord-Est de l’université, situé à Hurst. Ils sont gratuits et ouverts à tous. Et ont pour objectif, conformément à la philosophie des National French Weeks, de « donner de bonnes raisons d’apprendre le français« .
En partenariat avec le Consulat de France à Houston, la Chambre de commerce franco-américaine de Dallas/Fort Worth et l’Alliance française de Dallas, une série de présentations sur la francophonie, les bourses d’études en France et la présence française sur le marché américain donnera le coup d’envoi de la manifestation, lundi, de 10h30 à midi.
Egalement au programme : une projection du film Jour de fête de Jacques Tati, mardi à 19h, un tournoi de pétanque, mercredi 5 novembre entre midi et 14h, une représentation de la pièce de théâtre Picasso et le lapin agile montée par le département de théâtre de l’université. Elle met en scène la rencontre entre Picasso et Albert Einstein, qui, l’un et l’autre, ont contribué à leur manière au monde d’aujourd’hui. Et vendredi 7 novembre à 16h30, est prévue une sortie au Kimbell Museum of Art pour voir l’exposition Faces of impressionism Portraits from the Musée d’Orsay.
Deux autres projections, de Marie-Antoinette et Amélie (titre anglais du Fabuleux destin d’Amélie Poulain) sont également organisées sur le campus Sud du Tarrant County College, à Fort Worth, mercredi 5 novembre et mardi 11 novembre à 12h30.
Les bibliothèques universitaires mettront, elles, en avant leurs œuvres françaises. Une expo photo sur la France sera de plus accrochée dans le bâtiment NTSU du campus Nord-Est.
« Immersion dans la culture française »
Si les festivités sont ouvertes à tous, le Tarrant County College espère surtout que cette première French Week profitera à ses étudiants. « Nous avons beaucoup d’étudiants francophones originaires d’Afrique de l’Ouest venant prendre des cours de français car ils parlent la langue de Molière mais ne l’écrivent pas, ainsi qu’un certain nombre d’étudiants apprenant les bases du français à l’occasion de leurs études au Tarrant County College. Nous souhaitons leur offrir une immersion dans la culture française », explique Mary Williams, la responsable du département de langues étrangères du campus Nord-Est.
Une présentation sur la présence économique française aux Etats-Unis, avec la participation de Bell Helicopter et Essilor, implantées localement, est par ailleurs une façon de positionner le Tarrant County College à l’échelle internationale. Mary Williams le promet: cette première édition « n’est qu’un début ».
Pétanque et Tati: semaine bien française à Dallas / Fort Worth
"Marius" et "Fanny" ouvrent le MED Film Festival de Houston
Le Meditterranean Film Festival projettera « Marius » et « Fanny », signés Daniel Auteuil, le 31 octobre. Le festival se poursuivra jusqu’au 2 novembre.
Né il y a trois ans, ce festival a pour but de réunir les pays méditerranéens (France, Croatie, Grèce, Israël, Espagne, Italie et Turquie) le temps d’un week-end, au Rice Media Center de Houston.
« Marius » et « Fanny » (2013) sont deux films adaptés des pièces de théâtre de Marcel Pagnol, qui font partie de la trilogie marseillaise. Daniel Auteuil a notamment adapté « La Fille du puisatier » du célèbre romancier français en 2011.
Marius (Raphaël Personnaz) est un rêveur qui imagine prendre le large, un jour, sur un des bateaux du vieux port de Marseille. Fanny (Victoire Bélézy) est secrètement amoureuse de Marius, qui l’aime également. Pour l’empêcher de quitter Marseille, elle lui révèle son amour et tente de le rendre jaloux.
Des Françaises au San Francisco International Hip-hop Dancefest
Fondé en 1999, le San Francisco International Hip-hop Dancefest fut l’un des premiers festivals du genre. Celle qui l’a créé, c’est Micaya, une professeure de danse et chorégraphe, qui a fait ses premières armes dans la danse hip-hop. Aujourd’hui reconnu dans le monde entier, l’événement rassemble pendant trois jours les troupes de danseurs les plus en vogue.
Durant cette seizième édition, vous pourrez voir, parmi la vingtaine de participants, un petit groupe de Frenchies : le Zamounda Crew. Pour le premier programme, les danseuses feront leur chorégraphie « Crazy Sexy Cool« , puis pour le second, « Hot Couture« . Ne manquant pas d’imagination, elles ont pour habitude de mixer les styles, du breaking à la danse africaine.
Allez les applaudir du 14 au 16 novembre au Palace of Fine Arts Theatre.
"Bal-Trap", une pièce sur l'amour et le désamour à Houston
Amour, désillusion, espoir. La troupe Et Voilà Théâtre s’empare de Bal-Trap, pièce de théâtre de Xavier Durringer produite en 1990. Un drame doux-amer que la compagnie francophone présentera les 1er, 7, 8, 14 et 15 novembre au Freneticore Dance Theater de Houston.
Créée en 1998, la troupe amateur Et Voilà Théâtre met chaque année en scène une pièce issue d’un auteur français. Bal-Trap, l’oeuvre la plus connue de Xavier Durringer – réalisateur du film sur l’ascension de Nicolas Sarkozy, La Conquête, en 2011 – a donné lieu à de nombreuses mises en scène.
Un homme et une femme, au petit matin, reviennent sur les lieux de leur premier baiser, quand le quotidien n’avait pas encore pris le dessus sur la passion. Une autre femme, visiblement nerveuse, attend un homme qui ne viendra pas. Un autre homme, qui n’attend personne, est néanmoins prêt à s’abandonner à l’amour.
Ces quatre personnages vont s’aimer et se désaimer, sous le regard attendri d’un musicien qui commente leur histoire.
Les fantômes de Jean-Claude Langer à Burlingame
Jean-Claude Langer a pris goût à l’art à l’école des Beaux-Arts, où il apprenait l’architecture. A son arrivée à Los Angeles, il s’est redirigé vers le design, et la publicité. L’artiste a au fil du temps multiplié les supports. Ce sont d’ailleurs ses peintures qu’il exposera à Burlingame, du 8 novembre au 2 janvier 2015, dans le cadre de l’exposition « E-mo-tive ».
Avec son pinceau, Jean-Claude Langer trace des silhouettes qu’il fond parmi des aplats de couleurs vives. Floues, imprécises, mais colorées, ses oeuvres sont autant de déclarations d’amour à « la beauté de la vie ». Ses toiles seront accompagnées de celles d’Elena Zolotnisky.
Le Miami Nice Jazz Festival voit grand pour sa 3ème édition
Une fois encore, le Miami Nice Jazz Festival va faire vibrer le sud de la Floride, du 1er au 23 novembre. Et pour cette 3ème édition, l’événement aura lieu dans un nouveau secteur, Miami Beach, en plus de Downtown et Miami Dade.
Chaque année, le festival propose une programmation éclectique, mêlant musiciens de renommée internationale et talents émergents. Du jazz, mais pas que… « Il y aura de la world music« , confie Philippe Pautesta, le fondateur du Miami Nice Jazz Festival. « Aujourd’hui, il n’y a pas de festival de jazz qui diffuse 100% de jazz. On se modernise. »
Préparez-vous à une déferlante de jazz cubain avec le pianiste Roberto Fonseca, de flamenco avec le chanteur Diego El Cigala, ou encore de hip-hop/funk/électro avec le groupe franco-américain Dinner At The Thompsons.
Autre nouveauté cette année : deux concerts gratuits les 14 et 15 novembre au sein du Catalina Hotel (South Beach), avec notamment Bebel Gilberto et DJ Oil, et un brunch tous les dimanches au National Hotel (Miami Beach), en compagnie des Français de French Horn.
Une diversité musicale et géographique qui reflète les ambitions du jeune festival. « On a une clientèle aux différences culturelles plutôt ancrées, explique Philippe Pautesta. Sous une même bannière, on essaye de toucher à la fois un public jeune, hipster ou familial. Miami est une ville mosaïque : on souhaite en faire de beaux vitraux. »
En 2015, le Miami Nice Jazz Festival prévoit déjà de s’élargir au quartier de Wynwood et d’inviter plus de DJs. Tout en conservant son étiquette « underground« .
Halloween dans la rue à West Hollywood
La promo dit que c’est la plus grande fête de rue d’Halloween au monde. Et cela se passe à West Hollywood le 31 octobre. Le « Halloween Carnaval » fait son grand retour sur Santa Monica Boulevard (entre Doheny Drive et La Cienega Boulevard) pour une soirée haute-en-couleur.
Près de 500.000 personnes sont attendues pour cette grand-messe halloweenienne. Au programme: déguisements extraordinaires, stands de nourriture et performances « live » (stand up, concerts…). A ne pas manquer: le concours de déguisements d’Halloween et le sacre de la « Reine du carnaval ».
Gratuit.
1.000 modèles exposés au salon de l'auto de Miami
Le Miami International Auto Show, c’est 10 jours pour admirer de belles cylindrées. En somme, le paradis des passionnés de voitures.
Familles, grands fans, acheteurs, vous pouvez tous participer à la convention. Vous y verrez les derniers modèles de voitures, camions, et autres véhicules à quatre roues. En tout, plus de 40 constructeurs automobiles seront présents pour vous dévoiler leurs derniers modèles… Et aussi, bien entendu, des modèles plus anciens, comme une collection de voitures cubaines des années 50.
Vous aurez en tout cas l’embarras du choix, parmi les milles et quelques voitures de la convention… Pour vous en mettre plein les yeux, on vous conseille néanmoins de filer sur la Million Dollar Alley, où seront exposées les modèles les plus « bling-bling ».
Une course de lits à Miami
L’hiver arrive et vous file le cafard, vous n’avez qu’une envie : rester sous la couette. Si vous culpabilisez quand même un peu de ne pas sortir, la « Great Grove Bed Race » est faite pour vous.
Comme son nom ne l’indique pas, c’est une… course de lits. Sa sixième édition aura lieu le 1er novembre à Miami. Pour y participer, il suffit d’ajouter quelques roues à votre matelas, et de trouver au moins quatre âmes généreuses et sportives pour le pousser dans les rues (avec vous dessus, bien sûr).
Déguisements kitsch et décalés sont bien sûr de rigueur, l’événement se voulant « un peu fou ». Les équipes seront d’ailleurs jugées sur le décor apporté à votre petit nid douillet, et sur la créativité. Un prix sera bien entendu aussi offert au plus rapide.
La course se déroulera dans Downtown Miami, à Coconut Grove. Des animations auront lieu dans la journée.
Axelle Lemaire : «La Silicon Valley peut s’exporter à L.A comme à Paris»
Lors d’une visite éclair de deux jours à Los Angeles, la secrétaire d’Etat au Numérique Axelle Lemaire n’a pas chômé.
Entre une conférence avec le Wall Street Journal, sa rencontre avec le vice-président de Microsoft Brad Smith et un bref passage au Forum Direct To Series, la secrétaire d’Etat devait également s’entretenir mardi soir avec un groupe d’entrepreneurs français basés à Los Angeles, spécialisés dans le domaine du Numérique.
«L’émergence d’une nouvelle Silicon Valley à Los Angeles à laquelle participent de nombreux entrepreneurs français, prouve finalement que la Silicon Valley d’origine n’est pas incontournable » a confié la secrétaire d’Etat à French Morning mardi, en marge de la seconde édition du Forum Direct To Series, qui promeut les séries françaises à Hollywood. « Ce modèle peut s’exporter et se réinventer n’importe où, que cela soit à Los Angeles ou à Paris où aura lieu en 2016 l’implantation d’un gigantesque incubateur à Start-ups dans le 13ème arrondissement» a-t-elle ajouté.
« Les acteurs de l’industrie de l’audiovisuel ont compris que les contenus rejoignent désormais les contenants. D’où l’émergence à Los Angeles, d’une SiliWood (ndlr : jeu de mot entre Silicon Valley et Hollywood) où cinéma et numérique travaillent main dans la main. Ce ne serait d’ailleurs pas un hasard si les Français y étaient particulièrement actifs, car leur savoir-faire est doublement reconnu dans les domaines artistiques et techniques. La France y a donc toute sa place » a-t-elle ajouté.
« Les Français aux Etats-Unis sont un atout et une force »
Interrogée sur la fuite des cerveaux français en Californie, Axelle Lemaire a insisté que «la présence des Français en Californie » comptait « énormément pour le gouvernement français ».
« Nous sommes respectueux des choix professionnels et personnels de chacun. Nous ne sommes pas du tout dans un discours qui consisterait à dire « Vous devez rentrer en France », bien au contraire. Les entrepreneurs français aux Etats-Unis sont un atout et une force pour notre pays. Grâce à eux, nous sommes capables de créer des partenariats depuis et avec l’étranger. Par exemple, en développant des co-productions sur le territoire américain, ou en incitant les Américains à venir en France».
Curioos lève près de 2 millions de dollars
Dans le monde de Mathieu Valoatto, les logiciels ont remplacé les chevalets et les pinceaux.
Passionné d’art digital, ce Français a créé en 2012 Curioos, un site qui vend en ligne des reproductions d’œuvres d’art, dont le point commun et d’avoir toutes été créées sur ordinateur.
Ce mercredi 29 octobre, la start-up, qui emploie neuf personnes entre Paris et New York, annonce une levée de fonds de 1,9 million de dollars, réalisée auprès d’investisseurs basés aux Etats-Unis. De l’argent qui sera investi dans le développement commercial et le marketing.
« Nous avons 2 000 artistes sur la plateforme, qui viennent de 90 pays. Nous ne sommes pas dans une logique de développement exponentiel de leur nombre, nous nous focalisons sur la curation », explique l’entrepreneur de 30 ans, qui vit entre Ménilmontant et Chelsea.
Sur Curioos, on trouve de tout. Des affiches à l’esthétique des comics vintage de Butcher Billy. De jolis posters d’animaux originaux, pour des chambres d’enfants. Des affiches colorées sur New York ou Londres, comme celles de Yoni Alter. Des tentatives un peu plus expérimentales, ou fantastiques. Ou encotre les tableaux Hipster Kits d’Alizée Lafon, qui plairont aux cinéphiles.
« Nous ne vendons que des séries limitées ou numérotées, signées, avec certificat d’authenticité », précise Mathieu Valoatto. Le panier moyen est de l’ordre de 200 dollars.
L’histoire de Curioos doit beaucoup à un blog, plus précisément un Tumblr sur l’art numérique, que Mathieu Valoatto avait lancé en 2011. Son succès lui a donné l’envie de le transformer en site marchand, et d’inviter certains artistes à y vendre leurs oeuvres.
Curioos est lancé en 2012, avec l’aide d’investisseurs qui misent 500.000 dollars sur ce projet. En novembre de la meme année, Mathieu Valoatto débarque à New York, « en poisson pilote », avec l’objectif d’y faire grossir sa société.
Et cela semble plutôt marcher. La start-up réalise la moitié de ses ventes sur son site, et l’autre via des distributeurs (sur des plateformes comme Gilt ou Fancy). Le patron reste discret sur ses chiffres, mais concède que sur une vente éphémère Gilt, il peut écouler jusqu’à 500 posters. « Pour l’instant nous ne sommes pas rentables, mais on devrait y arriver courant de l’année prochaine. » Dans les règles de l’art.
Le roi du cronut lance sa dernière création: un livre
Vous n’avez pas la chance d’habiter près de la pâtisserie de Dominique Ansel, vous avez la flemme de faire la queue ou encore vous voulez mettre à l’épreuve vos talents de pâtissier ? Vous pouvez désormais acheter son premier livre de recettes, préfacé par son ancien patron Daniel Boulud. Il contient bien sûr la recette du Cronut, dévoilée en avant-première sur l’émission Good Morning America, et bien d’autres gourmandises.
La plupart des recettes nécessitant plus de deux heures de préparation (voire même 8h pour la plus longue…), réparties souvent sur deux jours, il faut aussi une sacrée volonté. « Un bon pâtissier ? C’est beaucoup de travail et de discipline, commente Dominique Ansel. Je travaille en cuisine depuis environ 20 ans, croyez-le ou pas. Et c’est de plus en plus difficile ».
« Le Cronut nécessite la confection d’une pâte feuilletée, et c’est une technique que la plupart des cuisiniers à la maison n’ont jamais réalisée, précise Dominique Ansel. Cela implique également de travailler sur trois jours et de finir la pâtisserie par un fourrage et un glaçage. Je recommanderais de commencer en premier par des recettes plus simples » poursuit-il. L’animateur Jimmy Fallon, lui, ne s’est pas remis du temps requis pour confectionner le Cronut…
Les plus prudents commenceront donc par quelques recettes simples proposées au début de l’ouvrage (Cookies chocolat pécan, Chocolat chaud, Mini madeleines, Popcorn chouquettes), puis le niveau augmente. Si vous passez les étapes, et survivez aux coups de fourchette suspicieux de vos convives, vous pourrez vous essayer au Dominique Kouign Ammans (DKA), les Religieuses à la vanille ou le Soufflé magique façon Dominique Ansel, le Cotton-Soft cheesecake ou le Paris-New York franco-américain.
Pour les nuls en pâtisserie, ceux qui n’ont pas le courage de se lancer, les impatients ou les paresseux, il ne reste plus qu’à tenter sa chance à la boutique de Spring Street (heureusement, pas besoin de faire deux heures de queue si on vient pour autre chose qu’un Cronut). Dominique Ansel vient également d’annoncer l’ouverture prochaine d’une nouvelle pâtisserie à Tokyo. « Nous apporterons au Japon certains de nos plus grands succès, mais nous espérons aussi faire de nouvelles créations pour le marché local».