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Trois jours à: Minneapolis

Au confluent des fleuves Minnesota et Mississippi, Minneapolis est située à égale distance des côtes Est et Ouest. Fortement imprégnés de culture indienne, les habitants aiment à souligner qu’ils offrent au visiteur le « meilleur des deux mondes » : verdure, lacs par dizaines, cascades et enchevêtrement de « skyways » entre les buildings offrent un contraste séduisant.
Mais la richesse de Minneapolis réside surtout dans l’accueil de sa population, toujours prête à vanter sa ville et la qualité de sa cuisine. Et pour les amateurs de musique, les raisons de s’y rendre ne manquent pas en cette année marquant les 30 ans de la sortie du film “Purple Rain”.

  • Day 1 

Le Mississippi (son nom vient du dialecte de la tribu Ojibwe, signifiant “père de l’eau”) constitue l’élément central de Minneapolis. De fait, une promenade en kayak s’y impose. Above the falls Sports propose d’aller pagayer près des chutes St Anthony et vivre l’expérience d’un passage d’écluse. Les plus aguerris navigueront une journée ou une demi-journée, mais le tour de 2h30 offre un bel aperçu de la ville et de son histoire depuis le fleuve. Le week-end, le patron offrira les services de Manu, un accompagnateur français, passionné par l’histoire de Minneapolis.
Après avoir fourni tant d’efforts, prenez la direction de Mill Ruins Park, afin d’y déjeuner au Spoon River. Ce restaurant ne propose que des produits locaux : fromages, poissons d’eaux vives et charcuterie de bison. Chaque week-end, le Farmer’s Market vient s’installer à proximité.
L’après-midi peut ensuite être passé sur place, entre le Guthrie Theater, imaginé par Jean Nouvel, et le Mill City Museum dévoilant l’histoire industrielle de la ville. Ne pas manquer, dans ce dernier, d’assister à la projection du documentaire « Minneapolis in 19 minutes flat ».

  • Day 2

Rares sont les restaurants et bars sans concerts. La ville est intimement liée à la musique, grâce au plus célèbre de ses enfants : Prince. Cette année marque d’ailleurs les 30 ans de la sortie du film « Purple Rain » entièrement tourné à Minneapolis. Pour l’occasion, un « Purple Rain Tour » à vélo est proposé par le service Nice Ride, depuis la maison où « The Kid » passa son enfance jusqu’au First Avenue où il joua ses premiers concerts. Prince y revient fréquemment pour des bœufs improvisés. Peut-être ferez-vous partie des chanceux à l’apercevoir.

  • Day 3

La meilleure manière de débuter une journée à Minneapolis est certainement de se rendre à Hell’s Kitchen. En cas de brunch sur place, ne manquez pas le manhomin porridge ou le caramel-pecan roll. Attention, les places sont rares, pensez à réserver.
Suite à ces ripailles, direction Loring Park pour une promenade dans le Sculpture Garden, espace de verdure dédié à l’art contemporain et à la créativité. L’expérience peut être prolongée juste à côté avec le Walker Art Center.
Pour terminer ces visites, retour vers l’eau, avec baignade ou tour de bateau sur les lacs Calhoun ou Harriet, voire même une découverte des superbes Minnehaha Falls.
Mall of America, situé à Bloomington, constitue l’étape finale incontournable. Le plus grand centre commercial des USA avec ses 560 magasins, propose d’assister à une exposition sur l’arrivée des Beatles, mais aussi de faire quelques emplettes, sans taxes sur les vêtements, chaussures et nourriture, particularité du Minnesota !

  • À savoir

Renseignements : site de la Ville
Hôtels : Radisson Blu (250$/nuit), au cœur de la ville et rénové depuis juillet. Radisson Plaza (130$/nuit). Crowne Plaza (100$/nuit).
Déjeuner : Crave, Fire Lake, Spoon River, Fogo de Chao, The News Room.
Dîner : Hell’s Kitchen, le must de la ville, Dakota, Murray’s.
Le “plus” : Baptisée « city of lakes » la ville interdit toute construction sur les berges des lacs, ceux-ci étant réservés à la population. Chemins de randonnée et pistes cyclables y ont été installées sur plus de 300 km. Gelés l’hiver, les lacs constituent des lieux de patinage ou de pêche, les habitants aimant pratiquer le « ice fishing » après avoir creusé un trou dans la glace.
Visiter : Mill City Museum, Central Library, ouverte en 2005 et conçue par l’architecte italien César Pelli pour un coût de 500 millions $.
Transports : Navette ferroviaire entre l’aéroport, Minneapolis, Saint-Paul et Mall of America pour… moins de 2$ ! . Système de location de vélo similaire au Vélib’.

Une nuit de docu-courts à Miami

Le mercredi 27 août, à Miami, la nuit sera courte. Le Miami Short Film Festival (MsFF) organise au Paragon Grove 13 une soirée du documentaire court, pour sa douzième édition.
Cinq films projetés en une nuit, pour cinq réalisateurs dont les nationalités et les styles sont bien différents. Parmi eux, le Français Pierre Forcioli-Conti, expatrié aux Etats-Unis depuis quelques années.
Il présentera sa nouvelle production, “Afghan ’72“, sélectionnée au festival du film court de Glasgow cette année. C’est l’histoire d’une découverte, celle d’une vieille cassette vidéo dans la maison familiale, dont le visionnage révèle au personnage principal une facette inconnue de la personnalité de son père. Loin du chef de famille rangé qu’il connaît si bien, il y voit un aventurier en jeans, parti faire le tour de l’Afghanistan à dos de cheval.

Un film français en ouverture d'Action on Film

Monrovia accueillera the Action on Film International Film Festival (AOF), du 22 au 30 août.
Cette année, c’est le long-métrage américain Pink Zone du réalisateur français Benjamin Walter qui sera projeté pendant la cérémonie d’ouverture.
Le film de science-fiction propose une plongée dans un monde où les femmes sont sur ​​le point de disparaître. Un virus mortel, se transmettant par le baiser, porté par les hommes et transmis aux femmes, a anéanti 80% de la population féminine. Le gouvernement américain veut déporter les quelques jeunes filles qui ont réussi à survivre dans un endroit, “Pink Zone”, afin de les protéger..
Crée en 2004, l’AOF s’intéresse aux talents cachés et n’a pas tardé à acquérir une légitimité qui le place aujourd’hui parmi les festivals les plus attendus des États-Unis.
 
 

Le LA Tall Ships Festival tient bon la barre

Prêt à prendre le large ? Du 20 au 24 août, une douzaine de grands bateaux navigueront dans le port de Los Angeles, à l’occasion du Tall Ships Festival.
Pour 150$, vous pourrez embarquer à bord d’une réplique de vaisseaux de la Révolution américaine ou le navire USS Iowa.
Les visiteurs qui souhaitent rester en bord de mer pourront néanmoins visiter d’autres bateaux célèbres comme le Victory Ship et le S.S. Lane Victory, assister à des concerts, des projections de films, et des parades nautiques. Sans oublier les spectacles “son et lumière”, point d’orgue du festival, avec combats au sabre et lancers de boulets de canons.
 
 

Les Gipsy Kings fêtent leur anniversaire à Saratoga

C’est au tour de la Californie de (re)découvrir les Gipsy Kings, qui ont entamé en mai dernier une tournée aux Etats-Unis pour célébrer leur vingt-cinq ans de carrière. Le 27 août, ils se produiront sur la scène du Mountain Winery, à Saratoga.
Originaires du sud de la France, le groupe gitan est composé de huit membres, dont cinq frères issus de deux familles, les Reyes et les Baliardo. En 1987 sortait leur premier album éponyme et leur tube “Bamboleo”. Un succès qui s’est étendu à plusieurs pays, jusqu’aux Etats-Unis, où les Gipsy Kings ont remporté un disque d’or – une première pour un groupe gitan.
En vingt-cinq ans, le groupe a vendu près de vingt millions d’albums. En 2014, leur dernier album “Savor Flamenco” leur a valu un Grammy dans la catégorie “Best World Music Album”.

L'ex Guns'N'Roses Slash va réveiller Fort Lauderdale

L’ex-guitariste des Guns’N’Roses se produira sur la scène du bien-nommé Seminole Hard Rock Hotel & Casino le 29 août. Sa tournée américaine précède la sortie de son troisième solo, “World on Fire”, le 15 septembre.
Depuis son départ en 1996 du célèbre groupe de hard rock, Slash multiplie les projets – en groupe et en solo – et les succès. Il a vendu plus de 100 millions d’albums et été nommé sept fois aux Grammy Awards. En 2009, Time Magazine l’a élu deuxième meilleur guitariste de tous les temps, juste derrière Jimi Hendrix.
Le musicien britannique est également connu pour ses collaborations, de Iggy Pop à Bob Dylan, en passant par les Bee Gees et Michael Jackson.

Devenir américain en 25 commandements

Pas facile de passer pour le parfait Américain.Heureusement, on vous dit comment faire en 25 points. A suivre scrupuleusement.
Les règles du baseball tu apprendras

Et du football américain aussi

Dans ta manche une anecdote sur le dernier superbowl tu auras

Peur de mettre un hoodie tu n’auras pas 

Ta surprise devant un Coca XXL tu cacheras

“Like” tu diras
like
Et “What’s up” aussi

“What’s up” tu répondras quand quelqu’un te demandera “what’s up”

 « Man », « bro », « dude » au début ou à la fin de chaque phrase tu mettras

Au beer-pong tu joueras

De faire la bise à tout bout de champ tu éviteras

La politique ne t’intéressera pas

Mais les “Late Shows” tu aimeras

Et “The Real House Wives” aussi

Avec la police tu ne feras pas le malin

Ton argent ton montreras

Une grosse voiture tu t’achèteras

Et endetté tu seras

Thanksgiving tu fêteras

L’hymne américain tu apprendras (et au moins semblant de le chanter tu feras)

Et “America the Beautiful” aussi

Et “When the Saints Go Marching In” aussi

A la tentation de te plaindre tout le temps tu résisteras

Optimiste tu seras

Américain tu deviendras

Du jazz au frais au Bass Museum

Les journées chaudes du mois d’août vous fatiguent?  Venez vous rafraîchir au Bass Museum of Art le 22 août. Climatisation et jazz sont à la carte, beau programme non ?
Le professeur et musicien Broward Fernando Ulibarri jouera des morceaux de son dernier album, “‘Transform”.
Il sera accompagné par ses acolytes Jim Gasior au clavier, Josh Allen à la basse et John Yarling à la batterie.

Whatt, le Whatsapp sans chichi de Simon Berger-Perrin

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Il faut sauver les status updates ! Tel est le crédo de Simon Berger-Perrin, un Français installé à New York depuis 2007, qui a fait son chemin dans le milieu du mobile et des réseaux sociaux.
Son constat : sur Facebook, les messages du quotidien (“qui est à New York ce week-end“, “qui veut me rejoindre dans tel bar, cette soirée était super…“) ont peu à peu disparu. Des petites phrases englouties dans les timelines et remplacées par des photos, des articles ou des liens, au fur et à mesure que le réseau a grossi.
« Sur Facebook, chacun a souvent trop d’amis, et a une newsfeed polluée par des infos non pertinentes. Cela ne donne pas envie de poster quoi que ce soit sur son quotidien. Mais le principal problème, c’est que si j’écris ‘je suis à Paris cette semaine’, il y a de grandes chances pour que les personnes concernées ne voient pas ce message. On estime que seuls 20 à 30% des posts de son réseau sont visibles sur une newsfeed. Sur Twitter, c’est pareil, il y a trop de monde, et beaucoup de gens que l’on ne connaît pas. »
Arrive ici Whatt, un nouveau réseau social pour mobile que Simon Berger-Perrin a lancé officiellement le 3 juillet. Une app réservée à l’échange de statuts entre amis proches, le tout avec un design simple, allant à l’essentiel. Gratuite (iOS uniquement), elle ne fonctionne que si les demandes de contacts ont été approuvées des deux côtés. Ensuite, tous les statuts sont publics.
« On a été mis en avant dans l’Apple Store, avec une bonne note. Et on a été numéro un des nouveautés dans la catégorie réseaux sociaux », dit l’entrepreneur de 38 ans, sans donner de chiffres précis sur le nombre de membres.
Pour fonctionner, il faut que ses amis aient eux aussi téléchargé l’application (et aient des i-phones). En outre, l’appli peut être concurrencée par d’autres services (les groupes de WhatsApp, par exemple).
Si Whatt prend, tant mieux. Mais de toutes façons, Simon Berger-Perrin a d’autres applis dans sa besace. « Mon idée, c’est de créer un studio d’applications mobiles sociales. » A la rentrée, il lancera en parallèle un autre réseau, centré sur le messaging : un concurrent de WhatsApp avec de nouvelles fonctionnalités « très ludiques, et inédites ».
Pour mener à bien ces projets, Simon Berger-Perrin, qui emploie deux ingénieurs en Roumanie et un community manager à New York dans un bureau WeWork, a levé 500.000 dollars. Fabrice Grinda, l’investisseur français incontournable de New York, fait partie des soutiens. Simon Berger-Perrin a été pendant six ans chef des activités mobiles chez OLX, la société de petites annonces en ligne de Fabrice Grinda.
Parmi les investisseurs de Whatt figure aussi un ancien dirigeant de Meetic, autre start-up pour laquelle Simon Berger-Perrin a travaillé, à Paris, pendant quatre ans. Au début des années 2000, il y était déjà chef des développements sur le mobile, et avait eu le flair pour nouer des partenariats dans ce domaine, considéré alors comme peu stratégique. Aura-t-il autant d’intuition avec ses applications ? A suivre.

Gagnez un voyage à Paris avec TV5 Monde

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(Article partenaire) Nostalgique de Paris ? TV5Monde Cinema à la demande vous propose ce mois-ci une sélection de film tournés dans la ville Lumière.
Retrouvez la comédie “LOL avec Sophie Marceau, l’adaptation cinématographique de Fred Fargas “Pars Vite Et Reviens Tard” et “Modern Love”, la comédie romantique avec Stéphane Rousseau, Bérénice Béjo et Alexandra Lamy.
En plus de ce beau programme, gagnez un aller-retour pour Paris pour deux ainsi que quatre nuits d’hôtel.
Pour participer, il suffit de vous connecter à votre compte ou d’en créer un, puis de remplir le formulaire. Vous avez jusqu’au 4 septembre pour participer!
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un client qui en détermine le contenu.

Les "Austin Troubadours" en concert

Les Austin Troubadours se sont formés en 2008, dans la ville texane d’où ils tiennent leur nom. Et pourtant on les croirait tout droit sortis de la France du XVIe siècle!
En tenue d’époque, ils jouent du violon, du luth, de la mandoline, du clavecin, et dansent également, accompagnés par une soprano. En concert au George Washington Carver Museum and Cultural Center d’Austin le samedi 30 août, ils présenteront ce qui aurait pu être le hit parade de la Renaissance européenne, avec des chants italiens, anglais et français. Faites place aux troubadours !

Musique classique au programme de la Frick Collection

Les tableaux, sculptures et porcelaines du plus joli musée d’art de la 5ème avenue prennent vie à travers la 76ème édition du Frick Collection’s Concert. Tous les ans, une série de concerts est organisée dans la “Music Room” du musée, avec récitals de clavecin et ensembles de musique classique.
Cet événement a notamment vu passer des musiciens de renommée internationale. Les concerts auront lieu du 19 octobre 2014 au 26 avril 2015. Les billets viennent d’être mis en vente. au tarif unique de 40$ (35$ si vous êtes membre).