On a tous déjà eu en tête une de ses chansons… “Sexy Bitch“, “Titanium“, “She Wolf“, la liste de ses tubes est aussi longue que celle de ses collaborations avec les plus grands artistes mondiaux. En quelques années, David Guetta s’est imposé comme une des grandes figures de la dance music.
Le 30 août, il délaissera son fief d’Ibiza et ses soirées “F*** Me I’m Famous” pour électriser le XS Club de Las Vegas. Mais si vous désespérez déjà de ne pouvoir assister au show du DJ aux 39 millions de disques vendus, vous aurez l’occasion de vous rattraper: il sera dès le lendemain à l’Encore Beach Club, et reviendra les 6, 7, 12, 13, 14, 20, 26 et 27 septembre. Et il rendra visite à nos amis californiens le 21 septembre, à l’Hotel Hard Rock de San Diego.
Le Lyceum Kennedy, 50 ans et une nouvelle directrice
La rentrée de septembre aura une saveur toute particulière au Lyceum Kennedy. Alors que l’école franco-américaine de la 43eme rue fête ses 50 ans, elle ouvre sa première classe de Terminale et accueille un nouveau chef d’établissement.
Dominique Velociter était jusqu’à présent aux commandes de la French American School of Rhode Island, une école franco-américaine qu’elle a lancée en 1994. Changement de décor donc pour la directrice, qui s’est installée dans son nouveau bureau new-yorkais il y a trois semaines. “Je ne voulais pas me retrouver dans une école pantoufle, où tout a été fait, affirme-t-elle. J’aime justement le fait qu’il y a encore beaucoup à faire au Lyceum Kennedy“.
Enseignante dans le Val d’Oise, Dominique Velociter est arrivée aux Etats-Unis il y a une “trentaine d’années“, “avec deux sacs, un pour l’hiver et l’autre pour l’été“, se souvient-elle. “Petite institutrice qui ne savait rien“, elle a décidé de lancer la French American School of Rhode Island après avoir constaté les bienfaits du bilinguisme sur ses propres enfants. Aujourd’hui, l’école bilingue et biculturelle compte 200 élèves, du Pre-K jusqu’au 8th Grade. “Quand on monte une école, on voit tout!“
La nouvelle directrice aura à charge de consolider le “high school” du Lyceum, qui a ouvert l’an dernier dans un bâtiment voisin de son campus principal. La nouvelle classe de terminale ne compte pour l’instant qu’un seul élève.
Pour attirer de nouvelles familles, l’établissement, dont l’enseignement se veut résolument bilingue, pourra mettre en avant son tout nouveau “IB Bilingue” (International Baccalaureate). Mis en œuvre à partir de septembre, ce diplôme viendra sanctionner le bilinguisme des élèves dans différentes matières à l’issue de la terminale. “C’est une manière de se démarquer, de renforcer notre pédagogie. L’IB est un label de qualité“, explique-t-elle.
Enfin, elle veut également augmenter les effectifs d’élèves dans l’antenne du Lyceum Kennedy à Ardsley, qui souffre de la concurrence avec la French American School of New York (FASNY). “Nous voulons le dynamiser, en créant notamment un comité de parents ambassadeurs, en démarchant les entreprises françaises”.
Une rentrée de défis donc pour un établissement quinquagénaire. Une soirée d’anniversaire en présence de membres de la communauté française est d’ailleurs dans les cartons. Parce qu’il faut bien souffler un peu…
De l'opéra gratuit à Golden Gate Park
Envie d’aller à l’opéra? Direction le parc. Rendez-vous au Golden Gate Park le 7 septembre pour un concert gratuit en plein air, organisé par l’Opéra de San Francisco pour l’ouverture de la saison 2014-2015.
Le chef d’orchestre ne sera autre que Nicola Luisotti, directeur depuis 2009 de l’Opéra de San Francisco, qui a travaillé entre autres avec le Tokyo Symphony Orchestra et l’Opéra de Paris. Plusieurs “arias” seront au programme.
N’oubliez pas d’emmener votre pique-nique !
"Taste Williamsburg Greenpoint": vos papilles vont frétiller
“Taste Williamsburg Greenpoint” est de retour. Pour sa 5ème année, cette fête de quartier(s) remet le couvert et propose des séances de dégustation de plats et de vins provenant de 40 des meilleurs restaurants, bars, brasseries et caves du coin.
Retrouvez le Café Mogador, Maison Premiere, Brooklyn Cupcake, Brooklyn Oenology, Phin & Phebes Ice Cream et beaucoup d’autres pour des découvertes uniques !
De la musique live accompagnera les gourmands toute l’après-midi. RV au Northside Town Hall Community and Cultural Center.
De Perpignan à New York, par monts et par mer
“New York sera mon sommet“. Quelque part dans les Pyrénées, Philippe Pellet pense à son but ultime: New York, ville des gratte-ciel. Vertigineuse.
Il en est encore loin : deux mois, au moins. Lentement mais surement, l’ex-secouriste en montagne s’en rapproche. Parti le 31 mai de la Gare de Perpignan, “centre cosmique de l’univers selon Dali“, avec deux accompagnateurs, il progresse vers l’Atlantique en longeant la crête des Pyrénées.
Quand nous l’interviewons, jeudi, il est au Pays Basque. La prochaine grande étape de son périple est Hendaye, d’où il prendra son petit voilier pour gagner New York. A la fin de son périple homérique, il aura parcouru 700 km dans les Pyrénées, franchi 600 sommets, réalisé 2.500 miles nautiques en bateau et passé 38 jours en mer. “Comme secouriste, j’ai vu des personnes qui allaient mourir, ou dont la vie allait être changée. J’ai la chance d’être encore là. Je suis avide de curiosité. Tout ce que je fais aujourd’hui, je ne le fais pas pour la performance“.
Philippe Pellet dit “Le tronc” est un habitué des paris fous. En 2004, il a réalisé avec l’alpiniste de génie Lionel Daudet une boucle titanesque de 200 km sur les arêtes du massif des Ecrins, pendant plus de 2 mois. Après plusieurs expéditions, il retrouve Daudet en 2011 pour rallier le sommet du Mont Blanc au Lac Léman. “Quand je travaillais, j’ai sauvé la vie de milliers de victimes pour une centaine de morts. La montagne était mon lieu de travail et mon jardin. Ça reste un lieu où j’aime évoluer“.
Ebéniste de formation, l’alpiniste aventurier de 52 ans n’est pas seul dans son aventure new-yorkaise. S’il a tout financé de sa poche, il est soutenu par plusieurs artistes, qui ont créé des œuvres d’art pour le projet.
Il a également voulu impliquer les écoliers de la région, qui le suivront notamment lors de sa traversée de l’Atlantique. Bilan des courses : tout va bien. Même si l’un de ses camarades de cordée a renoncé. “J’ai un super moral. Après, il faut être prudent et sur la brèche en permanence. Même si je ne suis pas dans la performance, il faut rester présent. Il faut garder un côté guerrier.”
Sur le chemin, le guerrier montagnard a fait de “belles rencontres avec les bergers, les gardiens de refuge…, dit-il. On relâche. On se libère de ce qui est connu. On est toujours dans l’instant. Comme les maitres zen“. A New York, le restera-t-il dans le vacarme des klaxons? “New York, quand on regarde les parallèles, est à la hauteur de Luchon ” au pied des Pyrénées. Histoire de rappeler à Philippe Pellet d’où il vient.
Une réplique de navette spatiale au Space Center d'Houston
L’atterrissage fut sportif pour la réplique de navette spatiale “Independence” du Space Center d’Houston! Placée au sommet d’un Boeing 747 le week-end dernier, cette nouvelle attraction ne manquera pas de ravir les aspirants astronautes.
Mais son transport n’a pas été aisé: devant des centaines de spectateurs fascinés, et pendant qu’un orchestre jouait “Twinkle Twinkle Little Star“, le dépôt de la navette sur le toit du Boeing a pris quarante minutes.
Sur le budget total de 12 millions de dollars, la fondation du Space Center doit encore en lever 2.2 millions pour pouvoir ouvrir aux visiteurs les portes de cette installation unique au monde. Si tout se passe bien ils pourront, dès février 2015, pénétrer à l’intérieur du 747 et de la navette et ainsi, avoir un aperçu très réaliste de ce qu’est la vie dans l’espace. Sans avoir à faire le voyage jusqu’à Mars.
Houston, un port très francophile
Quand les marques de l’Hexagone n’ont pas d’usine aux Etats-Unis (comme Boursin) ou ne font pas appel à leurs propres importateurs, généralement basés sur la côte Est (comme Président ou Nutella), il y a de bonnes chances pour que les productions françaises transitent par le port de Houston.
« Les échanges entre la région de Houston et la France ont dépassé les cinq milliards de dollars l’année dernière. Ils étaient en hausse de plus de 20 % par rapport à l’année précédente », raconte le président du conseil d’administration de la Chambre de commerce franco-américaine de la première agglomération texane, Jean-François Bonneté.
Houston profite bien entendu de son port, qui se classe 1er des Etats-Unis en tonnage international en 2013. Parmi les denrées qui dopent les importations françaises dans le Sud-Ouest des Etats-Unis : les produits de luxe qui constituent l’image de marque de la France de par le monde bien sûr. Mais aussi, et de plus en plus, les produits alimentaires.
Créé en 1997 à Houston par la Française Gisèle Oriot, le grossiste en produits d’épicerie fine française The French Farm vit ce boom aux premières loges. « En dépannage, je fais parfois transiter des marchandises par New York, car le transport de l’Hexagone vers la côte Est est plus rapide. Mais autrement, on fait des containers complets de produits qui sont directement livrés à Houston », témoigne la chef de cette entreprise de niche à la santé florissante. « Depuis dix ans, The French Farm a son propre entrepôt, mais il commence à être un peu petit. Il va falloir songer à s’agrandir… »
Face aux demandes de particuliers, Gisèle Oriot envisage aussi la vente au détail par internet. Mais en dehors des portes ouvertes organisées une fois par an en amont des fêtes de fin d’année, elle commercialise, pour l’instant, ses produits triés sur le volet aux professionnels uniquement. « Nous vendons surtout au Texas, aux restaurateurs, à des chaînes de magasins comme Central Market, Sur la Table ou Crate & Barrel, mais aussi à des sites comme The Frenchy Bee, basé dans l’Etat de Washington, et des épiceries fines dans tout le pays », énumère la gérante, estimant que c’est sa capacité à travailler avec des fournisseurs français qui lui permet de faire la différence.
Au-delà de l’exigence de qualité, chez d’autres distributeurs de produits français de Houston comme Phoenicia Foods, le critère de sélection des fournisseurs, c’est le coût des marchandises. « Nous sommes constamment à la recherche des meilleurs prix », explique le francophone d’origine libanaise Haïg Tcholokian, qui gère le magasin et restaurant du centre-ville de Houston.
Pour maîtriser ses tarifs, l’entreprise familiale fondée en 1982 s’appuie largement sur les importateurs. En complément du restaurant historique de Westheimer road, Arpi’s Deli, Phoenicia Foods a ouvert un magasin attenant en 2006, puis un second il y a deux ans. « Il y a beaucoup d’internationaux à Houston », avance Haïg Tcholokian pour expliquer cette expansion. « Mais la démographie de Houston n’est pas celle de New York ou Los Angeles », nuance-t-il. « Tout le monde n’achète pas des produits alimentaires internationaux. »
Journée portes ouvertes à l'Alliance Française
Américains amoureux de l’Hexagone, l’Alliance Française de San Francisco vous ouvre ses portes le samedi 23 août, pour une journée de découverte.
L’occasion de rencontrer l’équipe, de visiter les locaux, acheter un livre français à la libraire, ou même tester son niveau de français gratuitement…
Mais aussi peut-être de faire une très bonne affaire, puisque des prix seront à gagner! Le gros lot: un bon pour douze heures de leçon de français, d’une valeur de $225. Vous n’aurez plus d’excuse pour ne pas apprendre la langue de Molière.
Débat sur la diversité en France et aux US
Alors que Ferguson s’embrase, la French-American Foundation (FAF) abordera, le 10 septembre, la question de la diversité éthnique et raciale en France et aux Etats-Unis.
“Affirmative action”, mise en place de quotas, collecte de données ethniques: tout cela paraît naturel aux Etats-Unis, mais pas en France. Le mot “race”, lui-même, pose problème, et traîne toujours une connotation négative. Pourtant, les immigrés et leurs descendants directs représentaient en 2012 près de 20% de la population française, d’après l’INSEE,
Le débat sur ces deux façons diamétralement opposées d’envisager la diversité aura lieu autour de la sociologue américaine Crystal Flemming, la journaliste du “Monde” Elise Vincent, et le reporter new-yorkais de WNYC Arun Venugopal.
Un Triathlon à Austin pour Labor Day
L’été touche à sa fin et vous ne savez pas comment profiter du Labor Day ? Faîtes un tour à Austin, où aura lieu la 8ème édition du Triathlon de la ville, ou “TriRock”.
La compétition commencera par de la natation à Lady Bird Lake (0,7 km), et se poursuivra par une course cycliste près de Congress Street Bridge (27 km), avant de s’achever sur une course à pied le long de l’Auditorium (5 km).
Si enchaîner les épreuves vous fait peur, il est possible de s’inscrire pour une seule course ici (Relay Team). Vous pouvez également participer à la compétition “olympique” qui propose le double des distances évoquées ci-dessus. Ou simplement assister aux courses et soutenir les participants.
Vous avez jusqu’au 24 août à minuit pour vous inscrire.
Théâtre immersif: que faire à part "Sleep No More"?
“Sleep no More” a fait des émules. En plaçant le spectateur au coeur de l’action, les shows immersifs révolutionnent complètement les codes traditionnels des pièces de théâtres et connaissent un succès grandissant à New York.
Si vous n’avez pas encore expérimenté cette nouvelle pratique théâtrale, voici une sélection de trois spectacles pour vous rattraper.
3. Speakeasy Dollhouse: Quelques jours avant le spectacle, vous recevrez une série d’e-mails vous expliquant la trame de l’intrigue et vous présentant les personnages. En pièce jointe vous trouverez des documents d’époque, autant de choses qu’il est important d’avoir lu pour vraiment en profiter le jour J.
Retenez bien le mot de passe, il vous sera nécessaire pour pénétrer dans le bar. À votre arrivée, un billet avec toutes les indications vous sera distribué. Il vous indiquera votre rôle et le(s) personnage(s) que vous devez aller voir ainsi que le message à leur délivrer.
La majorité des participants s’habillent à la mode des années 1930 ce qui décuple la sensation de voyage dans le temps. On vous encourage à faire de même. 102 Norfolk Street, 58$ tickets ici -représentations jusqu’en novembre.
2. Then she fell : Comme Alice, vous êtes tombés dans le terrier du lapin blanc. La compagnie Third Rail Project s’est attaquée à l’adaptation de l’univers absurde et magique de Lewis Carroll. Un pari osé, mais très réussi.
C’est dans un hôpital psychiatrique désaffecté que se déroule le show, dans une ambiance lugubre et inquiétante. Les murs tremblent, le parquet craque, les acteurs déboulent sans crier gare.
Ici nul besoin de courir derrière les personnages, ce sont eux qui vous guident. Le lapin blanc, Alice, la Reine Blanche, la Reine Rouge, le chapelier toqué, tous sont réunis et vous attirent dans leur monde où les perceptions sont renversées, les normes sociales inversées. Un conseil: laissez votre bon sens à la porte.
Les interactions directes avec les acteurs sont très nombreuses et pour cause : les spectateurs sont limités à 15 -ce qui explique aussi le prix, plus élevé. Timides s’abstenir donc. À la fois poétique, drôle et haletante, l’expérience est intense et surréaliste. Ponctuellement au cours de votre parcours, des petits remontants vous seront servis, ce qui fait toujours plaisir. Jusqu’au 28 décembre, 195 Maujer Street, 95-125$ selon l’horaire choisi, tickets ici
1. Play/Date: Ambiance ouatée dans ce bar intimiste du Lower East Side. Organisé autour du “date” à l’américaine, le spectacle se déroule cette fois à l’époque contemporaine. Acteurs et clients du bar se mêlent, s’emmêlent et finalement, on ne sait jamais quelle personne se trouve à nos côtés.
Entre drague sur Tinder -les écrans des téléphones sont projetés aux murs”, lapins posés, première(s) rencontre(s) réussie(s) ou moins, les surprises sont nombreuses dans ce show immersif. On rit beaucoup, d’eux mais aussi de nous, même si on regrette l’absence d’interaction avec les acteurs, qu’on se contente d’observer.
Fat Baby, 112 Rivington Street, du dimanche au mercredi à 20h, jusqu’au 27 août.