Du 29 août au 1er septembre, les bikers règneront sur Miami pendant la South Beach Bike Week, le plus grand événement moto dans le sud de la Floride.
Fêtes, concerts live, spectacles, ateliers de body painting, il sera difficile de s’ennuyer. Les bikers ne failliront pas à leur réputation avec l’organisation de trois concours exclusivement réservés à la gent féminine : concours de bikini, de tatouage, et le fameux Miss 2014 South Beach Bike Week Contest.
Des concours, il y en aura également pour les motos : la moto la plus vintage ou encore la plus customisée.
Les motards font leur show à South Beach
Trois jours à: Nantucket
Plus exclusive que sa voisine Martha’s Vineyard, Nantucket est une petite île chic de la côte Est aux faux airs de Cap Ferret. Malgré la manne de l’industrie baleinière au XIXe siècle, elle a su préserver son architecture et son cachet pour devenir dans les années 60, un lieu de villégiature prisé de l’élite bostonienne.
De mai à octobre, Nantucket constitue un getaway parfait pour un grand weekend insulaire entre plages, pêche et cabotage, très loin de la furia new-yorkaise.
Day 1
Dans le port de Nantucket, chaque maisonnette semble apprêtée pour un shooting photo de Côté Sud. Dans cette carte postale, l’hôtellerie est chère hormis quelques cottages comme The Century House, 76 Main ou 21 Broad aux chambres douillettes, où vous apprécierez le five o’clock tea et les cookies maisons…
Les amateurs d’Histoire aimeront se promener dans les ruelles pavées qui fleure bon le Mayflower. Après avoir relu Moby Dick, passez une heure au Whaling Museum dont les reliques (dents de cachalot, huiles de rorqual, et un squelette entier de baleine !) rappellent que ces cétacés firent la première fortune de l’île…
D’un point de vue gastronomique, Nantucket City jouit d’une meilleure variété de restaurants que ses hôtels. Le Met on Main est un restaurant familial (Lobster roll, Togarashi Tuna, swordfish…) dont la terrasse abritée constitue un agréable refuge lors des soirées frisquettes de Nantucket.
Quelques établissements voisins comme The Tavern, AK Diamonds, ou Center street bistro sont également des good value proposant bruschettas, burgers et poissons grillés à des prix raisonnables. Tout à côté, le pub Rose and Crown et ses concerts live pour finir la soirée…
Day 2
La nature a doté Nantucket de 17 plages magnifiques et presque toutes accessibles à vélo, à commencer par celles toutes proches de la côte nord. Louez un vélo chez Nantucket bike shop ou Youg’s bicycle shop (27$ la journée, 30$ les 24hrs) et débutez votre périple au Jetties sur la plage du même nom, un bar restaurant relax aux cocktails atomiques… Poursuivez votre périple à Dionis beach (environ 4 km plus loin) puis 40th Pole (non surveillée), deux plages aux eaux calmes et chaudes en été.
Les amateurs de glisse préfèreront la côte sud, notamment Surfside beach, dont les rouleaux ressemblent parfois à Times Square aux heures de pointe. Le Kite Surf y est d’ailleurs prohibé aux heures d’affluence !
Enfin, les téméraires s’aventureront à Cisco Beach, une plage sauvage uniquement accessible par un chemin de terre… Pour surfer, louez votre planche chez Nantucket Island Surf school, Nantucket Surfari ou ACK Surf (de 15$/hr à 200$ la semaine). Terminez votre beach day en beauté avec quelques rollers dans le coucher de soleil et un bon piquenique sur la plage (que vous aurez acheter au port chez Something Natural, les champions locaux du sandwich !).
Day 3
Malgré son passé de port baleinier, Nantucket arbore désormais fièrement le grand cétacé sur son drapeau. Pour admirer ces voluptueux mammifères, tentez l’une des d’excursions de Shearwater, un bateau piloté par le capitaine Max Perkins, un ancien garde côte de l’île. Ses balades en mer – de 1h (38$) à 6h (165$) – vous permettront peut être de d’apercevoir phoques et dauphins et peut-être de caresser les baleines à bosse qui frayent au large de Nantucket.
Amateurs de cabotage, montez à bord de l’Endeavor, le plus grand voilier de Nantucket où le débonnaire capitaine James Genthner et son second poussent volontiers la chansonnette pour raconter légendes et voyages au long court (1h30 – 40$ par personne / 50$ pour le Sunset sail).
Et si vous vous sentez de remonter votre déjeuner du fond de l’océan, embarquez avec Herbert T, Tom’s Charter ou Althea K, dont les bateaux vous emmènent pêcher le gros du matin au soir. Si vous rentrez bredouille, ne faîtes pas votre capitaine Ahab, courrez déguster un bon poisson grillé au Brotherhood of thieves – littéralement la « confrérie des voleurs » – The rendez-vous des pirates et autres marins d’eau douce de Nantucket.
À savoir
• Déjeuner et diner casual : The Tavern, AK Diamonds, Center street bistro, Arno’s et les excellents sandwichs de Something natural
• Diners chics (40$ le plat en moyenne) : Met on Main, Dune, The pearl, Company of the cauldron (qui propose un dîner à trois plats à partir de 70$).
• En fin de soirée : Le glacier The Juice bar, le bar Sleep 14 ou le pub Rose and Crown
• Plan des 17 Plages de Nantucket
• Musée : Whaling Museum (TLJ de Mai à Octobre, 10h – 17h, 20$ l’entrée)
• Excursions : Shearwater (approche des baleines), l’Endeavor (cabotage en voilier),
• Pêche : Herbert T, Tom’s Charter ou Althea K (100$ en moyenne par personne)
• Location de Vélo : Nantucket bike shop ou Youg’s bicycle shop
• Location de Voiture : Windmill auto rental, Affordable car rental, Nantucket Island rent a car
(100$ par jour pour la plus petite voiture)
• Transfert possible en ferry vers l’île de Martha’s Vineyard.
(1 heure via Hy-line cruses ferry • 35$ par personne par traversée).
"Bande à Part" de Godard à Coral Gables
Après “Vivre sa vie” et “Pierrot le fou“, c’est au tour du classique “Bande à Part” d’être projeté au Cosford Cinema de Coral Gables le 24 août, dans le cadre du cycle “Godard-a-go-go”.
Inspiré du roman “Pigeon Vole“ de l’américaine Dolores Hitchens, ce film de 1964 est l’un des plusconnu du roi de la Nouvelle Vague. Il avait à l’époque rencontré un certain succès, et est connu pour être l’un des films préférés de Quentin Tarantino. Le réalisateur de “Kill Bill” s’en est d’ailleurs inspiré pour nommer sa société de production (“A Band Apart”).
Les fans de Godard auront le plaisir de retrouver dans “Bande A Part” sa muse et compagne d’alors, Anna Karina, qui y joue avec Sami Frey. L’histoire mêle braquage et triangle amoureux, après qu’Odile (Anna Karina) ait révélé, aux petits voyous Franz (Sami Frey) et Arthur (Claude Brasseur), la présence d’un riche locataire dans la maison de sa tante . Bien sûr, la situation se complique, et les choses ne tardent pas à dégénérer. Un bijou de film d’action qui vous fera aimer les gangsters.
Accessible aux anglophones également puisqu’il en VF sous-titré en anglais.
Le ciné français en force au Hollyshorts Festival
HollyShorts est un festival annuel des meilleurs courts métrages, de 30 à minutes ou moins, provenant des quatre coins du monde.
Cette année, le 16 août, neuf films français seront projetés lors d’un événement intitulé “Vive La France-French Short Films Showcase”.
Le programme débute à midi:
“La-Haut” (“Up There”) de Bill Barluet
“Last Call” de Camille Delamarre
“Qanis ” de Reda Mustafa
“Trauma Dolls Trailer” d’Emilie Flory
“La Belle Gueule” de Thierry Sausse
“Kosmodrome” de Youcef Mahmoudi
“Guru” de Jonathan Kluger et Yassine Azzouz
“The Way of Tea” de Marc Fouchard
“Coca Cola Commercial” de Salvador Carrasco
Voyage gourmand à Dallas
L’Alliance française de Dallas vous convie à un voyage pas tout à fait comme les autres. Embarquement prévu le 26 août mais pour vos papilles seulement. Votre corps lui, restera bien au Texas.
Rendez-vous au restaurant Main Street Bakery pour une formule apéritif, entrée, dessert et verre de vin. Le restaurant sera ouvert uniquement aux détenteurs de tickets. 25 dollars pour les membres, 30 pour les non-membres.
Une opportunité supplémentaire de se faire des amis autour d’un bon repas.
Marché de mode à Brickell
Envie de chiner à Miami ? Le Brickell Fashion Market est le bon plan de cette fin d’été. Le 24 août, dans le cadre luxueux de l’InterContinental Hotel Miami, vous pourrez discuter avec les créateurs de mode, et repérer les dernières tendances en matière de vêtements, chaussures, maquillage, ou sacs à main.
Cet événement a pour but de promouvoir le travail de 36 nouveaux stylistes du sud de la Floride, qui mettront en vente leurs produits à cette occasion.
L’entrée est de 5$, mais si vous êtes du genre “shopping addict”, attendez-vous à quelques dépenses onéreuses…
Plus d’informations ici.
Fête de l'accordéon à Cotati
Qui a dit que l’accordéon était ringard ? A l’occasion de la 24ème édition de la Fête de l’accordéon de Cotati, près d’une trentaine d’artistes et groupes se produiront sur la scène de la Plaza.
Du 16 au 17 août, s’amuser, boire et manger seront les maîtres mots. Mais le festival aura également pour but de faire découvrir cet instrument méconnu.
Le coût est de 15$ pour un jour – au lieu de 17$ – si le billet est acheté en avance (réserver ici), et de 25$ pour les deux jours.
Gratuit pour les moins de 15 ans. Programmation complète ici.
Hommage au papa français de Washington DC
Le site d’immobilier Curbed rend hommage à Pierre Charles l’Enfant, à l’occasion du 260eme anniversaire de sa naissance. Cet ingénieur civil et architecte franco-américain a élaboré les plans de la capitale des États-Unis, Washington DC.
Influencé par le style de le Notre, Pierre Charles l’Enfant s’est entre autre inspiré des Champs-Élysées pour concevoir Pennsylvania Avenue, la plus grande avenue de Washington D.C. Il a aussi puisé son inspiration dans l’architecture royale de Versailles, avec ses avenues et ses monuments grandioses.
Une capitale monarchique pour une jeune République? Le site ne manque pas de relever l’ironie de la situation. Versailles fut “le symbole du pouvoir centralisé et absolu, le type de gouvernement contre lequel les Etats-Unis se sont bâtis”
“Tous les Pères fondateurs ne voulaient pas que l’inspiration pour la nouvelle capitale américaine proviennent d’une monarchie absolutiste“, raconte Curbed, qui revient sur le plan alternatif de Thomas Jefferson, qui voyait une ville plus rurale, simple, plus petite que Philadelphie. “C’est L’Enfant, l’architecte professionnel, habitué à la royauté, qui a vu grand.”
Airbnb rame en France
Bloomberg s’intéresse à la manière dont la ville Lumière intensifie sa répression sur les locations de vacances illégales. La lutte prend des allures de chasse aux sorcières dans les colonnes du site d’information. “Le maire de Paris Anne Hidalgo a une équipe de 20 personnes faisant des visites inopinées dans des appartements dont les propriétaires sont soupçonnés ou ont été dénoncés par des voisins fouineurs d’avoir loué illégalement leur bien à des visiteurs”.
La capitale est l’une des destinations les plus plébiscitées par les touristes au monde, avec plus de 32 millions de touristes l’ayant visitée l’an passé: “Airbnb dont le siège est basé à San Francisco, dont la dernière collecte de fonds l’a valorisé à hauteur de 10 milliards de dollars, dit que c’est le plus grand service de location à Paris avec environ 25.000 postes cette année, soit 83% du total”.
Le bureau d’Anne Hidalgo envisage de taxer ces transactions à hauteur de 1,50 euro par personne, une recette qui pourrait bien vite devenir conséquente.
La LDJ bientôt hors-la-loi ?
Voice of America s’intéresse cette semaine à l’expression du conflit israélo-palestinien en France, pays qui rassemble les plus grandes communautés juive et musulmane d’Europe. La préoccupation principale, ce sont les groupes radicaux “qui se nourrissent” du conflit comme la Ligue de Défense Juive.
“Alors que les autorités françaises envisagent d’interdire le mouvement, sa stratégie paye puisque le groupe gagne l’adhésion de certains Juifs, qui se sentent assiégés dans leur propre pays”, raconte la radio. Mise en cause plusieurs fois lors d’affrontements, la ligue n’a aucun mal à justifier son existence :” un membre a déclaré que la police française était incapable de protéger la communauté juive contre les attaques antisémites”.
Et de poursuivre: “Les autorités françaises examinent actuellement s’il y a lieu d’interdire la LDJ et d’autres groupes considérés comme “problématiques”. Pendant des années, le gouvernement a mis en garde contre le risque d’importer le conflit du Moyen-Orient en France, mais, à certains égards, peut-être que c’est déjà arrivé”.
Le New York Times aussi s’intéresse à l’avenir de la ligue dans “un contexte d’antisémitisme croissant en France comme en Europe”. Le quotidien commence par rappeler que l’organisation a été classée comme un groupe terroriste par le FBI en 2001 et est interdite en Israël.
Inquiet de l’évolution de la LDJ et du succès qu’elle pourrait remporter auprès des juifs, le journal termine sur une note amère : “La propriétaire d’un magasin dans le quartier juif du Marais exprime un refrain de plus en plus répandu ces jours-ci: “Les gens ont peur, et, qu’on les aime ou pas, je suis heureuse qu’ils soient là”.
Le restaurant La Mulâtresse lance un appel à l'aide
Restaurateur en détresse lance appel à l’aide. Gérald Huteau cherche des fonds pour sauver son restaurant français La Mulâtresse, situé à Harlem. Il vient de lancer un appel aux dons via la plateforme de crowdfunding Indiegogo.
En juillet, French Morning vous avait raconté les déboires du restaurateur, dont le rêve était d’ouvrir son restaurant à New York. Peu après l’ouverture de cette tablée aux influences caribéennes, La Mulâtresse était frappée par une série d’incidents (équipements en panne, dégât des eaux, endommagement des portes en fer de la cave…). Le restaurant a finalement fermé ses portes le temps des réparations, mais manque de fonds pour pouvoir rouvrir.
Dans son message sur Indiegogo, Gérald Huteau raconte qu’il a fait le tour des banques, sans succès. “Je ne veux pas abandonner. Je crois dans notre projet car nous avions commencé à avoir beaucoup de clients, écrit-il. Nous avons investi 150.000 dollars dans ce commerce et aujourd’hui, si nous ne trouvons pas les fonds, nous serons obligés de renoncer“.
La RATP se lance dans les "bus tours" à New York
Des bus à impériale bleu-blanc-rouge gérés par la RATP, le tout dans les rues de New York… Il y a de quoi s’y perdre.
Mais comme Ronan Bois, directeur commercial en charge des nouvelles activités, l’explique: “le secteur du sightseeing fait partie de notre plan de développement“.
Ces bus touristiques nommés Open Tour sont l’oeuvre de RATP DEV, filiale du groupe RATP, qui propose déjà le même service à Paris et vient de lancer sa version new-yorkaise. Loin d’être un simple transfuge du réseau de transport parisien, Open Tour met en avant son savoir-faire touristique, et rappelle sa qualité d’expert local avec, aux manettes de l’opération, des personnes installées aux Etats-Unis depuis des années.
Le système est simple. Un billet, pour un accès illimité aux deux circuits proposés: “Uptown”, pour admirer notamment le Chrysler Building, les abords de Central Park, et descendre le long de Broadway. “Dowtown”, pour découvrir Chinatown, Wall Street ou le Flatiron District. Et un système “hop on hop off”, pour que les passagers puissent visiter autant de lieux qu’ils le souhaitent.
Et surtout, faire le trajet de façon confortable. En effet, les autocars flambants neufs, conduits par des chauffeurs dont la moitié viennent de la MTA, sont l’un des points qui distingue Open Tour de ses concurrents, “aux bus souvent vieux de vingt ans” selon Ronan Bois.
Alors, difficile de se faire une place parmi les dizaines de “tour bus” qui sillonnent déjà les rues de la Grosse Pomme ? Pas pour Open Tour visiblement, puisque Ronan Bois se dit satisfait des chiffres actuels. Avec environ 400 à 500 passagers chaque jour, Open Tour devrait atteindre son niveau cible en 2015, et cherche déjà à acquérir davantage de bus. Tout roule.
Pourquoi les Américains fument-ils moins que les Français ?
Vous avez l’impression qu’on fume moins aux Etats-Unis qu’en France? Normal, c’est le cas: 18% de la population américaine fume contre 30% de la population française (chiffres de 2012), selon l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), qui signe l’étude comparative la plus récente sur le sujet. Pourquoi un tel écart ? C’est la question bête de la semaine.
La première raison est historique. Si Christophe Colomb a découvert le tabac en Amérique en 1492, c’est en Europe que son industrie se développe. L’Etat français établit au début du XIIe siècle un premier impôt sur l’exportation du tabac et, en 1811, Napoléon 1er rétablit un monopole d’Etat sur le tabac pour en contrôler la production et la vente.
Aux Etats-Unis comme en France, l’apogée de la cigarette a lieu pendant les deux guerres mondiales et se poursuit jusqu’à la fin des années cinquante. Les militaires sur le front constituaient en effet un coeur de cible idéal pour le marché du tabac. La cigarette était alors associée à des valeurs de liberté et de courage. Selon l’AFP, 42% des Américains fumaient il y a 50 ans, et les cigarettes, elles, étaient autorisées partout. Il suffit de regarder une série comme “Mad Men” pour s’en rendre compte. Les médecins et même le Père Noël revendiquaient les bienfaits du tabac à coup de “Camel”, “Lucky Strike”, “Chesterfield”, “Philip Morris”…
Si les Américains fument moins, c’est aussi parce que les lois anti-tabac sont beaucoup plus restrictives, et plus anciennes. Des grandes campagnes des années 60 à la loi anti-tabac de 2009 de Barack Obama, la bataille fait rage ici. Cette dernière loi fut perçue à l’époque comme la loi la plus restrictive jamais adoptée aux Etats-Unis. Elle avait pour but d’abaisser le taux de nicotine dans les cigarettes, d’interdire les parfums sucrés à destination des jeunes, et de bannir des termes comme “light” (légère) pouvant induire les consommateurs en erreur.
Ces lois ont eu pour effet de rendre la clope quasiment amorale. Pour Phil, New-Yorkais de 29 ans, la société américaine se montre “oppressive” envers les fumeurs. “C’est très mal vu aujourd’hui.” Comme en témoigne, par ailleurs, le nombre de sites et magazines people américains qui se plaisent à conspuer les célébrités qui fument.
Ajoutez à cela le caractère frondeur des Gaulois… Dans un article du Christian Science Monitor, le journaliste américain se demande pourquoi les Français n’arrêtent pas de fumer. Il cite alors Yves Martinet, président du Comité national contre le tabagisme (CNTC) :”Les Français sont bons pour créer des lois, mais pas pour les suivre.” Si la future loi de santé, annoncée le 19 juin dernier par Marisol Touraine, prévoit la vente de paquets de cigarettes neutres (sans couleur ni logo), le Français, lui, s’affiche toujours résolument la clope au bec…
22 situations qui font dire aux Français "It's New York…"
Quand un chauffeur de taxi semble plus intéressé de te donner des conseils sur les filles que de regarder la route.
Quand tu kiffes ton concert de jazz au Blue Note.
Quand tu croises un type avec un serpent sur le dos sur le Pont de Brooklyn.
Quand tu découvres que tu as des cafards pour colocataires.
Quand tu découvres que tu as des colocataires car tu ne les as jamais vus: ils passent leur temps dans leur chambre
Et quand ton colocataire a des habitudes bizarres
Quand tu savoures ton mojito sur la terrasse du 230 5th.
Quand tu visites ton 13eme appartement-placard à 2.000 dollars.
Quand tu prends le 14eme parce que, après tout, tu es à New York.
Quand tu testes le dernier restaurant foireux à la mode, comme celui où l’on ne parle pas ou celui dans un igloo
Quand tu vois un chien mieux fringué que toi sur la 5eme Avenue.
Quand tu te retrouves au pied de la Statue de la Liberté pour la première fois
Quand tu te promènes sur la Promenade de Brooklyn Heights la première fois (et toutes les autres)
Quand tu vois les joggeurs s’époumoner à Central Park (quand toi, tu fumes ta clope)
Quand tu es au milieu de Times Square
Quand tu n’arrives pas à finir ton burger au “diner” du coin
Quand ton patron vient te voir en disant: “tu as une heure pour faire tes cartons”
Quand tu vas acheter ton paquet de cigarettes à la pharmacie à 1h du matin.
Quand tu enchaines ton 20eme date pourri et que tu te dis que c’est dur d’être célibataire ici.
Quand tu vas à ton 3eme pot de départ en trois jours pour un pote qui rentre en France.
Quand tu te retrouves à “Gray’s Papaya” à 3h du matin à discuter avec un Mexicain, un Américain et un Coréen en attendant ton hot dog.
Quand tu tentes d’expliquer à tes amis en France pourquoi tu t’entêtes à payer 2.000 dollars pour un placard. It’s New York…