Votre visa pour les Etats-Unis tarde à arriver? Normal. Le Département d’Etat rencontre des problèmes de traitement des demandes de visa.
En cause: un problème technique qui affecte la “Consular Consolidated Database” (CDD), la base de données où sont stockés les dossiers de visas. Résultat: le nombre de visas de séjour temporaire imprimés dans le monde a été divisé de près de moitié (250.000 contre 480.000 en moyenne à cette période de l’année selon le Département d’Etat). “Il faudra encore quelques semaines avant de revenir à des temps de traitement normaux pour les visas attribués“, précise le Département sur son site.
La cause exacte du problème n’a pas été identifiée. Le State Département indique néanmoins que les complications sont apparues après une opération de maintenance sur le système. Ce dernier est tombé en panne pendant plusieurs jours fin juillet, avant d’être remis en ligne.
En attendant, plusieurs demandeurs de visas à travers le monde se retrouvent coincés chez eux. Parmi eux, le patron du Bayern de Munich Karl-Heinz Rummenigge, dont le club effectue actuellement une tournée américaine.
Un bug retarde la délivrance de visas américains
23 manières de reconnaitre un Français à New York
Reconnaitre un Gaulois au resto, dans la rue ou dans le subway, c’est facile! On vous donne 23 signes distinctifs. Avec plus ou moins de bonne foi.
Il ne paie pas le pourboire, et trouve ça normal
Il tente de gruger dans le métro
Il a souvent un accent à couper au couteau
Il fume en cachette (ou pas) dans le parc
Il aime bien rappeler aux Américains qu’il est français
Mais démolit la France quand il le peut
En hiver, il porte un manteau Quechua
Il se plaint de la qualité du pain
Il trouve refuge chez Kayser, qu’il juge hors de prix
Il se lamente de ne pas trouver de fromage digne de ce nom
De la chaleur en été
Mais il n’installe pas d’air conditionné chez lui pour autant
Il dit que les New-Yorkais ne savent pas profiter des bonnes choses
Il mange son burger avec un couteau et une fourchette
Il ne comprend rien de rien au “date”
Il dit que tout va bien
Alors qu’il rame pour payer son loyer et faire des économies
Il habite à Williamsburg
Mais veut absolument écouter du jazz à Harlem
Il dit qu’il va éviter de trainer avec d’autres Français
Mais se retrouve souvent en colocation avec… d’autres Français
Il s’émerveille face à une barquette de Petits Ecoliers au supermarché
Il n’a pas envie de rentrer en France
Un nouveau Kayser dans l'Upper East Side
Elle était attendue depuis plusieurs mois. Maison Kayser inaugurera une nouvelle boulangerie le 8 août dans l’Upper East Side.
Le boulanger s’installera au coin de la 87eme rue et de la 3eme avenue, en face du futur Whole Foods, qui doit ouvrir à l’automne. Cette nouvelle boulangerie-restaurant, la plus grande des Kayser new-yorkais, pourra accueillir quelque 120 personnes.
Cela sera le cinquième restaurant de la marque à New York. Elle est déjà présente dans l’Upper East Side, Columbus Circle, Bryant Park et Flatiron.
"L'homme de Rio" fait peau neuve au Film Forum
Vous pensiez avoir regardé le chef-d’oeuvre de Phillipe de Broca en long, en large et en travers ? Cohen Media Group en propose une version restaurée, du 22 au 28 août, au Film Forum de New York.
“L’homme de Rio”, sorti en 1964, a été nettoyé et numérisé sous la supervision de Pierre Lhomme, directeur de la photographie de “L’Armée des Ombres” (1969) de Jean-Pierre Melville et “Le Roi de Coeur” (1966) de Phillipe de Broca.
Tourné pendant la construction de Brasilia, “L’homme de Rio” raconte l’histoire d’Adrien Dufourquet (Jean-Paul Belmondo) qui part au secours de sa fiancée Agnès (Françoise Dorléac) au Brésil. James Bond malgré lui, il met au jour un trafic de statuettes.
Plébiscité pour sa mise en scène, la comédie rencontre un vif succès auprès des Américains, et finit nommé aux Oscars dans la catégorie du meilleur scénario original.
Cohen Media prévoit également de diffuser le 25 août un autre film de Phillipe de Broca, “Tribulations d’un Chinois en Chine” (1965), où Belmondo campe cette fois un millionnaire suicidaire.
Jay-Z, No Doubt, Tiësto en concert à Central Park
C’est un immense festival de musique gratuit. Le Global Citizen Festival revient le 27 septembre, avec une programmation alléchante : Jay-Z, No Doubt, Tiësto, Carrie Underwoood, Fun., The Roots.
Le festival est l’événement annuel du Global Citizen Movement qui promeut un monde plus juste et la fin de la pauvreté. Quarante-huit mille tickets seront distribués gratuitement, aux internautes pour ce grand concert.
Pour gagner votre ticket, vous devez créer un compte que le site de Global Citizen Movement –ici– puis gagner des points en réalisant des actions sur leur site. Il s’agit la plupart du temps de partager des informations pour contribuer à la sensibilisation du public sur les questions de pauvreté.
Une fois que vous avez assez de points, participez à la loterie et tentez de remporter votre ticket! Si vous tenez absolument à assister au concert, des places “VIP” sont en vente, à partir de 150$.
Alice au pays des merveilles, il y a une app pour ça…
Des homards dansant, des chenilles fumant, et des roses blanches peintes en rouge… Emmanuel Paletz donne vie aux Aventures d’Alice au pays des merveilles avec The Alice App.
Plus qu’une app, c’est un livre électronique enrichi d’illustrations animées, d’enigmes et de jeux. Emmanuel Paletz, consultant et co-créateur du livre de cuisine Art and Cook, a eu l’idée de l’Alice App en cherchant un moyen de marier sa passion de l’art et ses compétences en design numérique. “J’ai une passion pour l’art. Je ne vis que pour l’art. J’ai eu l’idée d’un livre numérique interactif parce que je suis un designer plus qu’un illustrateur, et j’ai voulu créer les plus belles illustrations possible.”
Très vite, Les aventures d’Alice au pays des merveilles se sont imposées. “J’ai toujours aimé Alice,” remarque-il. “C’est tellement politique. Il y existe tant de niveaux de sens. En plus, le livre déborde d’inspiration artistique– il y a tout ce dont vous avez besoin!” Au cours de ses recherches sur Lewis Carroll, Emmanuel Paletz découvre que l’auteur était un passionné d’art de la Renaissance néerlandais et flamand. “J’ai pensé qu’utiliser ces oeuvres d’art était le meilleur moyen de rester fidèle à l’esprit de Carroll“.
Assemblant des morceaux d’oeuvres, tous de la renaissance néerlandaise et flamande, Paletz crée des illustrations fantastiques interactives. “J’utilise les chef-d’oeuvres qui ont déjà vécu 500 ans, et me les approprie en même temps. Beaucoup d’artistes se servent du collage, notamment Picasso, mais j’ai voulu créer un type d’art qui rend les chef-d’oeuvres accessibles au moyen d’une histoire.”
Ensemble, le conte saugrenu de Lewis Carroll et les illustrations splendides de Paletz réussissent à raconter une histoire pour les enfants et les adultes à la fois. “Puisque Les aventures d’Alice au pays des merveilles est une histoire pour enfants, j’ai décidé que cette app pourrait être une manière pour eux de decouvrir l’art pendant qu’ils apprécient le conte” explique-t-il. Quant aux adultes, l’app plaira aux amateurs d’art: “Le livre a une multitude de niveaux de sens,” dit l’artiste, “et chaque peinture a son propre sens aussi. La juxtaposition des oeuvres avec le texte donne une nouvelle portée au livre.”
Charles Aznavour en haut de l'affiche à New York
Le « French Frank Sinatra », comme on le surnomme outre-Atlantique, est de retour en Amérique.
On vous avait annoncé sa date à Los Angeles. Charles Aznavour vient d’en ajouter une autre, à New York cette fois. Le 20 septembre, c’est au théâtre du Madison Square Garden qu’il se produira.
Le chanteur, qui a fêté ses 90 ans le 22 mai, semble toujours aussi accro’ à la scène. Soixante-dix ans de carrière, soixante films, plus de mille chansons et cent millions d’albums vendus: l’artiste est à la tête d’un palmarès à en faire pâlir d’envie plus d’un.
Iliad, maison mère de Free, veut racheter T-Mobile
L’information est tombée jeudi matin : Iliad veut racheter T-Mobile USA. C’est le Wall Street Journal le premier qui l’a dévoilé, annonçant que la maison mère de Free avait fait une offre de 15 millions de dollars (soit 11 millions d’euros) en cash pour l’acquisition de l’opérateur américain.
Cette nouvelle vient contrarier les négociations entre Sprint et T-Mobile, qui étaient en pourparlers depuis quelques mois.
Il s’agit d’une opportunité unique de pénétrer le marché international pour l’opérateur de téléphonie mobile français après avoir bouleversé l’Hexagone en proposant des tarifs défiant toute concurrence. “Le marché mobile américain est à la fois vaste et particulièrement attractif” a déclaré Iliad dans un communiqué de presse.
T-Mobile US est actuellement valorisé à 24,8 milliards de dollars (18,5 milliards d’euros), contre 16 milliards de dollars (12 milliards d’euros) pour Iliad souligne le Wall street Journal. Mais le groupe a déjà annoncé “le soutien de banques interntionales de premier plan pour la dette de l’acquisition” selon Le Monde.
Alors qu’un bras de fer semble se profiler entre Free et Sprint, T-Mobile US n’a, pour l’instant, pas fait de commentaire.
Où se mettre au frais (et au vert) au Texas ?
L’été est encore loin d’être fini et vous avez déjà l’impression de connaître par cœur le fond de votre piscine de prédilection ? C’est le moment d’aller explorer ces coins de nature texane où l’on peut se rafraîchir.
Centre et ouest du Texas
Quand les maximales tournent chaque jour autour de 35°C, rien de tel, pour commencer, qu’une baignade dans les fraîches eaux de source du centre du Texas pour faire baisser sa température corporelle. La piscine de Barton Springs à Austin, celle, naturelle, d’Hamilton Pool à Dripping Springs, les Krause Springs voisines, le Jacob’s Well et le Blue Hole de Wimberley, les Rio Vista Falls de San Marcos ou encore la City Tube Chute de New Braunfels font partie des bassins et rivières les plus populaires.
C’est moins connu, mais l’Ouest du Texas aussi comprend des sources d’eau fraîche. La prochaine fois que vous roulez sur l’I10 à hauteur de Fort Stockton, surprenez vos compagnons de voyage en faisant un crochet par la piscine du Balmorhea State Park. Aménagée par le Civilian Conservation Corps, c’est l’un des plus grands bassins au monde alimenté par de l’eau de source.
Pour changer du très populaire Garner State Park à l’ouest de San Antonio, pensez aussi aux Moras Springs situées quelques dizaines de miles plus loin, à Brackettville, dans l’ancienne base militaire de Fort Clark. Elles constituent une autre source inattendue de rafraîchissement. Et prouvent que le Texas est loin d’être désertique ! En fait, seuls 10 % de la superficie de l’Etat sont classés en désert, informe le Bureau du Gouverneur.
Sous terre et au sommet
Riche de sources, le Hill Country recèle aussi de grottes. A French Morning, on retient surtout celles du pont naturel, surmontées d’une tyrolienne et d’une animation minière, le tout dans les limites de la ville de San Antonio, et de Sonora, dans l’ouest du Texas, qui sont couvertes de cristaux. Mais celle qui n’a pas de nom, à Boerne, près de San Antonio, et celle de la vache à longues cornes dans le parc d’Etat éponyme, près d’Austin, ne manquent pas d’atouts non plus.
Et comme « tout est plus grand au Texas », il faut noter que la Bracken Cave jouxtant les Natural Bridge Caverns accueille la plus grande colonie estivale de chauves-souris molosses (free-tailed bats) d’origine mexicaine. Surtout que, selon l’association Bat Conservation International gérant le site, ce rassemblement de quelque trois millions chauve-souris est menacé par un projet immobilier tout proche.
Enfin, sans atteindre l’altitude du mont Blanc, le point culminant du Texas démontre que l’Etat est loin d’être aussi plat que les plaines côtières ou du Nord de la région ne peuvent laisser le penser. Situé dans le massif de montagne et le parc national du même nom, à l’ouest du Texas, le Guadalupe Peak est la garantie d’un bol d’air frais pour les courageux randonneurs qui s’attaqueront à ses 2.766 mètres de haut.
Photo : Krause Springs.
Cinq incubateurs de start-ups avec une "French touch"
Bien entendu, un entrepreneur français qui vient aux Etats-Unis n’a pas pour première ambition de se regrouper avec les siens. Mais la connexion francaise est un réseau qui peut ouvir des portes. Voici une liste de structures américaines – incubateurs, accélérateurs, bureaux partagés – avec une touche française.
Le French Tech Hub (San Francisco, Boston)
C’est l’incubateur labellisé par le gouvernement français, originellement créé par la région Ile-de-France. Il a été inauguré en grandes pomples par Francois Hollande au mois de février 2014. Basé à San Francisco (Dogpatch), il possède aussi une antenne à Boston, dans le Cambridge Innovation Center. “Nous avons 77 entreprises françaises clientes aux Etats-Unis. Une petite dizaine sont hébergées dans nos bureaux. Pour les autres, nous effectuons des missions de conseil. Nous vendons aussi la possibilité d’avoir une adresse postale. L’idée n’est pas de bâtir un village gaulois. La moitié de nos consultants ne sont pas français”, affirme Xavier Wartelle, le patron de la structure. “Nous proposons aussi un service de coaching gratuit”, ajoute-t-il. Site ici
ERAI (Philadelphie, Atlanta)
La Région Rhones-Alpes dispose de deux structures à Atlanta et Philadelphie, où elle aide des entreprises francaises à s’implanter aux Etats-Unis. Elle met à disposition des bureaux, et fournit plusieurs services à destination des entrepreneurs, qu’il soient issus de la region ou non.“Actuellement, nous aidons 16 entreprises à Atlanta, et cinq à Philadelphie. Notre idée, c’est d’aider les entreprises à décoder l’environnement institutionnel, et de donner un cadre de travail qui donne envie”, affirme Laurent Van Soen, le directeur général. Site ici
Spark-Labs (New York)
L’incubateur monté à Union Square par Christophe Garnier est ouvert à tous les entrepreneurs, mais accueille principalement des Français et des Européens. Ses tarifs ? A partir de 550 dollars par mois pour une personne. Sa structure, Spark-Labs, réalise également des missions de coaching et d’accompagnement pour des patrons français. Site ici
Orange Fab (San Francisco)
Orange a créé en 2013 un accélérateur de start-up à San Francisco. Les entreprises sélectionnées sont hérbergées (gratuitement) pendant trois mois, accèdent à différents services de coaching, tandis qu’Orange s’engage à investir dans l’entreprise, jusqu’à 20 000 $. Site ici
Parisoma (San Francisco)
Parisoma a été créé en 2008 par l’agence de communication parisienne Fabernovel, dirigée par Stéphane Distinguin. Cet espace de co-working rassemble une soixantaine d’entreprises de tous horizons, et organise des conférences et événements de networking. Basé dans le quartier de Soma, à San Francisco, il a été désigné comme l’un des “endroits les plus cools pour travailler aux Etats-Unis” par Business Insider. Bureaux en open-space à partir de 345$/mois, bureaux réservés à partir de 595 $/mois. Site ici
Les jeunes footballeurs de Quimper traversent l'Altantique
“C’est le voyage de leur vie“. Voilà comment Christophe Cercleron, président du Quimper Kerfeunteun Football Club, décrit la grande aventure qui a amené trente-deux de ses jeunes joueurs à venir passer deux semaines sur le sol américain.
Un périple sportif bien sûr, puisqu’ils viennent rencontrer les équipes de jeunes des New York Red Bulls, Bethesda et Richmond, mais aussi l’occasion unique de découvrir ce pays qui les fait tant rêver. “Les Etats-Unis, c’est énorme, ici tout est trois fois plus grand qu’en France”, s’exclame l’un d’eux. Christophe Cercleron le rappelle: “un seul des jeunes était déjà venu aux Etats-Unis, et sept d’entre eux n’avaient jamais pris l’avion!“.
Mardi, au lendemain de leur arrivée à Big Apple, lors d’un déjeuner au restaurant ” Le Tout va bien”, leur soif de découverte se fait sentir. Leurs envies? Des visites très culturelles, “voir la Statue de la Liberté, visiter Manhattan!“… Et d’autres moins : “tester le McDonald’s américain!“.
Accompagnés par vingt-six adultes, ces footeux âgés de quatorze et quinze ans ont un planning bien chargé. Au programme, un tour de la côte Est: de New York, ils partiront vers Philadelphie, puis Washington, pour finir par cinq jours d’immersion totale dans une famille américaine, en Virginie. Sans oublier la visite d’incontournables de la culture américaine que sont le match de base-ball, le Capitole, l’escalier du Philadelphia Museum of Art “comme Rocky!”
Ce grand projet trouve son origine en juillet 2013, quand le Quimper KFC rencontre les Richmond Strikers lors du tournoi international de Guerlédan.
L’équipe américaine les invite à leur rendre visite, une idée qui convainc rapidement les familles et les organisateurs, “même si à l’époque on nous prenait pour des fous, car aucun autre club n’organise de tels voyages“, explique Christophe Cercleron.
Commence alors un travail de levée de fonds acharné, qui passera par la vente de chocolats, l’organisation d’un tournoi inter-entreprises, et mènera même les parents à aller couper du bois dans un chantier d’élagage! Mais l’effort finit par payer: après avoir rassemblé quatre-vingt sponsors et recueilli la majeure partie des 100.000€ nécessaires, toute l’équipe embarque finalement le lundi 28 juillet. Vingt-six heures de voyage mais, à la clé, de beaux souvenirs américains.