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Hommage au papa français de Washington DC

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Le site d’immobilier Curbed rend hommage à Pierre Charles l’Enfant, à l’occasion du 260eme anniversaire de sa naissance. Cet ingénieur civil et architecte franco-américain a élaboré les plans de la capitale des États-Unis,  Washington DC.
Influencé par le style de le Notre, Pierre Charles l’Enfant s’est entre autre inspiré des Champs-Élysées pour concevoir Pennsylvania Avenue, la plus grande avenue de Washington D.C. Il a aussi puisé son inspiration dans l’architecture royale de Versailles, avec ses avenues et ses monuments grandioses.
Une capitale monarchique pour une jeune République? Le site ne manque pas de relever l’ironie de la situation. Versailles fut “le symbole du pouvoir centralisé et absolu, le type de gouvernement contre lequel les Etats-Unis se sont bâtis
Tous les Pères fondateurs ne voulaient pas que l’inspiration pour la nouvelle capitale américaine proviennent d’une monarchie absolutiste“, raconte Curbed, qui revient sur le plan alternatif de Thomas Jefferson, qui voyait une ville plus rurale, simple, plus petite que Philadelphie. “C’est L’Enfant, l’architecte professionnel, habitué à la royauté, qui a vu grand.
Airbnb rame en France
Bloomberg s’intéresse à la manière dont la ville Lumière intensifie sa répression sur les locations de vacances illégales. La lutte prend des allures de chasse aux sorcières dans les colonnes du site d’information. “Le maire de Paris Anne Hidalgo a une équipe de 20 personnes faisant des visites inopinées dans des appartements dont les propriétaires sont soupçonnés ou ont été dénoncés par des voisins fouineurs d’avoir loué illégalement leur bien à des visiteurs”.
La capitale est l’une des destinations les plus plébiscitées par les touristes au monde, avec plus de 32 millions de touristes l’ayant visitée l’an passé: “Airbnb dont le siège est basé à San Francisco, dont la dernière collecte de fonds l’a valorisé à hauteur de 10 milliards de dollars, dit que c’est le plus grand service de location à Paris avec environ 25.000 postes cette année, soit 83% du total”.
Le bureau d’Anne Hidalgo envisage de taxer ces transactions à hauteur de 1,50 euro par personne, une recette qui pourrait bien vite devenir conséquente.
La LDJ bientôt hors-la-loi ?
Voice of America s’intéresse cette semaine à l’expression du conflit israélo-palestinien en France, pays qui rassemble les plus grandes communautés juive et musulmane d’Europe. La préoccupation principale, ce sont les groupes radicaux “qui se nourrissent” du conflit comme la Ligue de Défense Juive.
“Alors que les autorités françaises envisagent d’interdire le mouvement, sa stratégie paye puisque le groupe gagne l’adhésion de certains Juifs, qui se sentent assiégés dans leur propre pays”, raconte la radio. Mise en cause plusieurs fois lors d’affrontements, la ligue n’a aucun mal à justifier son existence :” un membre a déclaré que la police française était incapable de protéger la communauté juive contre les attaques antisémites”.
Et de poursuivre: “Les autorités françaises examinent actuellement s’il y a lieu d’interdire la LDJ et d’autres groupes considérés comme “problématiques”. Pendant des années, le gouvernement a mis en garde contre le risque d’importer le conflit du Moyen-Orient en France, mais, à certains égards, peut-être que c’est déjà arrivé”.
Le New York Times aussi s’intéresse à l’avenir de la ligue dans “un contexte d’antisémitisme croissant en France comme en Europe”. Le quotidien commence par rappeler que l’organisation a été classée comme un groupe terroriste par le FBI en 2001 et est interdite en Israël.
Inquiet de l’évolution de la LDJ et du succès qu’elle pourrait remporter auprès des juifs, le journal termine sur une note amère : “La propriétaire d’un magasin dans le quartier juif du Marais exprime un refrain de plus en plus répandu ces jours-ci: “Les gens ont peur, et, qu’on les aime ou pas, je suis heureuse qu’ils soient là”.

Le restaurant La Mulâtresse lance un appel à l'aide

Restaurateur en détresse lance appel à l’aide. Gérald Huteau cherche des fonds pour sauver son restaurant français La Mulâtresse, situé à Harlem. Il vient de lancer un appel aux dons via la plateforme de crowdfunding Indiegogo.
En juillet, French Morning vous avait raconté les déboires du restaurateur, dont le rêve était d’ouvrir son restaurant à New York. Peu après l’ouverture de cette tablée aux influences caribéennes, La Mulâtresse était frappée par une série d’incidents (équipements en panne, dégât des eaux, endommagement des portes en fer de la cave…). Le restaurant a finalement fermé ses portes le temps des réparations, mais manque de fonds pour pouvoir rouvrir.
Dans son message sur Indiegogo, Gérald Huteau raconte qu’il a fait le tour des banques, sans succès. “Je ne veux pas abandonner. Je crois dans notre projet car nous avions commencé à avoir beaucoup de clients, écrit-il. Nous avons investi 150.000 dollars dans ce commerce et aujourd’hui, si nous ne trouvons pas les fonds, nous serons obligés de renoncer“. 

La RATP se lance dans les "bus tours" à New York

Des bus à impériale bleu-blanc-rouge gérés par la RATP, le tout dans les rues de New York… Il y a de quoi s’y perdre.
Mais comme Ronan Bois, directeur commercial en charge des nouvelles activités, l’explique: “le secteur du sightseeing fait partie de notre plan de développement“.
Ces bus touristiques nommés Open Tour sont l’oeuvre de RATP DEV, filiale du groupe RATP, qui propose déjà le même service à Paris et vient de lancer sa version new-yorkaise. Loin d’être un simple transfuge du réseau de transport parisien, Open Tour met en avant son savoir-faire touristique, et rappelle sa qualité d’expert local avec, aux manettes de l’opération, des personnes installées aux Etats-Unis depuis des années.
Le système est simple. Un billet, pour un accès illimité aux deux circuits proposés: “Uptown”, pour admirer notamment le Chrysler Building, les abords de Central Park, et descendre le long de Broadway. “Dowtown”, pour découvrir Chinatown, Wall Street ou le Flatiron District. Et un système “hop on hop off”, pour que les passagers puissent visiter autant de lieux qu’ils le souhaitent.
Et surtout, faire le trajet de façon confortable. En effet, les autocars flambants neufs, conduits par des chauffeurs dont la moitié viennent de la MTA, sont l’un des points qui distingue Open Tour de ses concurrents, “aux bus souvent vieux de vingt ans” selon Ronan Bois.
Alors, difficile de se faire une place parmi les dizaines de “tour bus” qui sillonnent déjà les rues de la Grosse Pomme ? Pas pour Open Tour visiblement, puisque Ronan Bois se dit satisfait des chiffres actuels. Avec environ 400 à 500 passagers chaque jour, Open Tour devrait atteindre son niveau cible en 2015, et cherche déjà à acquérir davantage de bus. Tout roule.

Pourquoi les Américains fument-ils moins que les Français ?

Vous avez l’impression qu’on fume moins aux Etats-Unis qu’en France? Normal, c’est le cas: 18% de la population américaine fume contre 30% de la population française (chiffres de 2012), selon l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), qui signe l’étude comparative la plus récente sur le sujet. Pourquoi un tel écart ? C’est la question bête de la semaine.
La première raison est historique. Si Christophe Colomb a découvert le tabac en Amérique en 1492, c’est en Europe que son industrie se développe. L’Etat français établit au début du XIIe siècle un premier impôt sur l’exportation du tabac et, en 1811, Napoléon 1er  rétablit un monopole d’Etat sur le tabac pour en contrôler la production et la vente.
Aux Etats-Unis comme en France, l’apogée de la cigarette a lieu pendant les deux guerres mondiales et se poursuit jusqu’à la fin des années cinquante. Les militaires sur le front constituaient en effet un coeur de cible idéal pour le marché du tabac. La cigarette était alors associée à des valeurs de liberté et de courage. Selon l’AFP, 42% des Américains fumaient il y a 50 ans, et les cigarettes, elles, étaient autorisées partout. Il suffit de regarder une série comme “Mad Men” pour s’en rendre compte. Les médecins et même le Père Noël revendiquaient les bienfaits du tabac à coup de “Camel”, “Lucky Strike”, “Chesterfield”, “Philip Morris”…
Si les Américains fument moins, c’est aussi parce que les lois anti-tabac sont beaucoup plus restrictives, et plus anciennes. Des grandes campagnes des années 60 à la loi anti-tabac de 2009 de Barack Obama, la bataille fait rage ici. Cette dernière loi fut perçue à l’époque comme la loi la plus restrictive jamais adoptée aux Etats-Unis. Elle avait pour but d’abaisser le taux de nicotine dans les cigarettes, d’interdire les parfums sucrés à destination des jeunes, et de bannir des termes comme “light” (légère) pouvant induire les consommateurs en erreur.
Ces lois ont eu pour effet de rendre la clope quasiment amorale. Pour Phil, New-Yorkais de 29 ans, la société américaine se montre “oppressive” envers les fumeurs. “C’est très mal vu aujourd’hui.” Comme en témoigne, par ailleurs, le nombre de sites et magazines people américains qui se plaisent à conspuer les célébrités qui fument.
Ajoutez à cela le caractère frondeur des Gaulois… Dans un article du Christian Science Monitor, le journaliste américain se demande pourquoi les Français n’arrêtent pas de fumer. Il cite alors Yves Martinet, président du Comité national contre le tabagisme (CNTC) :”Les Français sont bons pour créer des lois, mais pas pour les suivre.” Si la future loi de santé, annoncée le 19 juin dernier par Marisol Touraine, prévoit la vente de paquets de cigarettes neutres (sans couleur ni logo), le Français, lui, s’affiche toujours résolument la clope au bec…

22 situations qui font dire aux Français "It's New York…"

Quand un chauffeur de taxi semble plus intéressé de te donner des conseils sur les filles que de regarder la route.

Quand tu kiffes ton concert de jazz au Blue Note.

Quand tu croises un type avec un serpent sur le dos sur le Pont de Brooklyn.

Quand tu découvres que tu as des cafards pour colocataires.

Quand tu découvres que tu as des colocataires car tu ne les as jamais vus: ils passent leur temps dans leur chambre

Et quand ton colocataire a des habitudes bizarres

Quand tu savoures ton mojito sur la terrasse du 230 5th. 

Quand tu visites ton 13eme appartement-placard à 2.000 dollars. 

Quand tu prends le 14eme parce que, après tout, tu es à New York.

Quand tu testes le dernier restaurant foireux à la mode, comme celui où l’on ne parle pas ou celui dans un igloo

Quand tu vois un chien mieux fringué que toi sur la 5eme Avenue.

Quand tu te retrouves au pied de la Statue de la Liberté pour la première fois

Quand tu te promènes sur la Promenade de Brooklyn Heights la première fois (et toutes les autres)

Quand tu vois les joggeurs s’époumoner à Central Park (quand toi, tu fumes ta clope)

Quand tu es au milieu de Times Square

Quand tu n’arrives pas à finir ton burger au “diner” du coin

Quand ton patron vient te voir en disant: “tu as une heure pour faire tes cartons”

Quand tu vas acheter ton paquet de cigarettes à la pharmacie à 1h du matin. 

Quand tu enchaines ton 20eme date pourri et que tu te dis que c’est dur d’être célibataire ici.

Quand tu vas à ton 3eme pot de départ en trois jours pour un pote qui rentre en France. 

Quand tu te retrouves à “Gray’s Papaya” à 3h du matin à discuter avec un Mexicain, un Américain et un Coréen en attendant ton hot dog.

Quand tu tentes d’expliquer à tes amis en France pourquoi tu t’entêtes à payer 2.000 dollars pour un placard. It’s New York…

Louisahhh fait son show à Williamsburg

Non l’électro n’est pas l’apanage des hommes. Louisahhh en est la preuve. Seule femme de Bromance (le label de Brodinski), la Californienne, à la fois DJ, chanteuse et productrice, est passionnée par la musique depuis l’âge de 17 ans.
Ses armes, elle les fait dans les soirées new-yorkaises dans lesquelles elle s’immisce illégalement. Sa rencontre avec Brodinski est déterminante pour sa carrière : le jeune producteur lui fait poser sa voix sur « Let the Beat Control Your Body » et « Nobody Rules the Streets » avant de la soutenir comme DJ. En 2013, elle sortait son premier EP , “Transcend”, sur le label Bromance.
Pour la découvrir en live, réservez votre 30 août où elle se produira à la Glasslands Gallery de Williamsburg.

Un biopic sur Philippe Petit, funambule fou des Twin Towers

Quarante ans plus tard, Philippe Petit continue de faire parler de lui.
Le 7 août 1974, le funambule français avait réalisé l’exploit de marcher sur un câble entre les Tours jumelles. Il était resté 45 minutes en l’air, devant le regard ébahi des passants 400 mètres plus bas (et des policiers qui le cueilleront à sa descente). En 2015, il doit faire l’objet d’un biopic, avec Joseph Gordon Levitt dans le rôle du Français. Réalisation: Robert Zemeckis (Forrest Gump, Cast Away, Retour vers le futur…). Le tournage vient de s’achever.
Le biopic retracera l’extraordinaire épopée de Philippe Petit et de son groupe, de la préparation de l’aventure plusieurs années en amont à l’exécution du périlleux projet. Sortie prévue: octobre 2015. En attendant, nous vous recommandons de voir l’excellent documentaire “Man on Wire”, sur l’aventure du Français.
 
 
 

Crossing The Line 2014: les tickets sont en vente

Les tickets sont désormais en vente pour la huitième édition du festival pluridisciplinaire “Crossing the Line”, qui se tiendra du 8 septembre au 20 octobre.
Ce festival du French Institute Alliance Française (FIAF), présente, chaque année, des œuvres innovantes, aux frontières de l’art. La programmation est, cette fois encore, très éclectique. Trois premières mondiales seront présentées.
Le 8 septembre, venez découvrir « Models never talk » au Milk Studio, présenté par Olivier Saillard, l’historien de la mode. Lors de cette performance, sept anciens mannequins briseront leur silence et révéleront la personne derrière l’image, et l’âme sous le style.
Le 2 octobre, temps fort de cette édition, la légende américaine Patti Smith et sa fille Jesse Smith s’associeront au collectif d’experimentation sonore Soundwalk pour retranscrire la poésie de Nico, la chanteuse des Velvet Underground et véritable icône des années 60. La performance se passe au Florence Gould Hall du FIAF.
Enfin, avec « Traveling Lady », l’artiste colombienne basée à New York Jessica Mitrani évoquera l’esprit de Nellie Bly, la journaliste américaine pionnière du journalisme d’investigation. L’actrice espagnole Rossy de Palma, la muse de Pedro Almodovar, jouera de multiples rôles dans cette aventure artistique qui se tiendra les 9 et 10 octobre sur les planches du Florence Gould Hall.

Première new-yorkaise pour "In the Ring"

Vous ne la connaissez peut-être pas encore. Léonore Confino est une auteure de théâtre française plus que prometteuse. Après “Building”, l’un des succès du festival off d’Avignon en 2013 où elle décrivait le monde de l’entreprise, elle revient avec “In the Ring”, et s’attaque cette fois aux rapports amoureux à travers la figure du couple.
Dans le cadre du Dream-up Festival, sa pièce sera présentée pour la première fois à New York du 26 août au 6 septembre au Theater for the New City, par la compagnie Diffractions Théâtre. En France, la pièce a été nominée pour les Molières 2014 dans la catégorie auteur francophone vivant, et fait ses débuts en version anglaise.
Diffractions Théâtre est un collectif d’artistes qui veut développer le théâtre francophone à New York. Il présente des pièces classiques en langue française mais oeuvre aussi pour la traduction des auteurs francophones contemporains, pour leur ouvrir la scène new-yorkaise.

NYFACS n'ouvrira pas de 6th Grade à la rentrée

La New York American French Charter School (NYFACS) ne proposera pas de 6th Grade l’an prochain. L’école d’Harlem a décidé, sur recommandation du Département de l’Education new-yorkais, de “geler” sa croissance au-delà du 5th Grade.
Etant donné nos limites d’espace, l’ajout d’une middle school entrainait une série de complications “, indique Richard Ortoli, président du conseil d’administration de l’école d’Harlem. Lancée en 2010, cette dernière avait l’ambition de proposer un cursus bilingue et biculturel français-anglais du Kindergarten jusqu’au 12th Grade. “Nous n’avons pas renoncé, précise M. Ortoli. C’est une pause pour reprendre notre souffle“.
La décision intervient après le renouvellement de la charte de l’école par le Département de l’Education new-yorkais pour une durée de trois ans (jusqu’en juin 2017). Notant les progrès financiers et académiques réalisés par l’école ces dernières années, le DoE a toutefois indiqué dans son rapport de renouvellement qu’il y avait “toujours des inquiétudes sur la stabilité financière actuelle“. 
« En un an ou deux, poursuit Richard Ortoli, nous aurons le temps de consolider, de lever de l’argent, trouver un autre local qui puisse accueillir toute l’école ». En attendant, les élèves de NYFACS arrivant en 6th Grade sont orientés vers MS 256 (Upper West Side) et PS/IS 76 (Harlem), qui vient de lancer son programme bilingue.

Governors Island célèbre le jazz

Pendant deux jours, l’île de Governors Island replonge dans les “Twenties”. Les 16 et 17 août, revêtez votre robe à paillette et votre nœud papillon, répétez quelques pas de charleston et partez au Jazz Age Lawn Party.
Des concerts de jazz auront lieu toute la journée mais pas seulement : cours de danse, concours de charleston et exposition de voitures d’époque et bien d’autres surprises !
Les tickets sont en vente.
 
 

Ode à la Rose, un business florissant

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Ils ont poussé à Manhattan. En août, ils étendront leur zone de livraison à douze Etats de la côte est.

New York, Massachusetts, Rhode Island, New Hampshire, Maine, Connecticut, New Jersey, Pennsylvanie, Delaware, DC, Virginie, Maryland: Olivier Plusquellec et Louis Brunet, les deux Français à l’origine d’Ode à la Rose, se disent « super excités » par cette nouvelle phase de leur aventure. « On passe à une autre échelle », lance Louis Brunet, 31 ans, installé à son bureau du Flower District de Manhattan.

La start-up, qui propose des livraisons de roses en ligne, doit son expansion à une levée de fonds, bouclée le mois dernier, notamment auprès d’Aquarelle, l’un des leaders du marché en Europe. Une somme qui permettra aussi à Ode à la Rose de se développer sur le mobile, avec le lancement d’une application de cartes de vœux virtuelles.
L’histoire d’Ode à la Rose a débuté en 2011 dans les couloirs de la banque Natixis, où Louis Brunet et Olivier Plusquellec étaient employés, à New York. Entre analyses financières et tableaux Excel, Olivier Plusquellec cherchait régulièrement à envoyer des fleurs, mais ne trouvait pas son bonheur.
« J’avais du mal à acheter de belles fleurs sans payer une fortune. En ligne, aucune offre n’était convaincante, avec des sites vieillots, des processus d’achat laborieux, des produits pas terribles, et beaucoup de clients insatisfaits », raconte ce diplômé d’HEC. Il embarque Louis Brunet, qui terminait son VIE, et quelques mois plus tard, Ode à la Rose éclot.
En janvier 2012, la start-up effectue une levée de fonds auprès d’amis et de quelques investisseurs – 275 000 dollars. Les premières livraisons commencent, alimentées par le bouche à oreille.
Depuis, elles n’ont fait qu’augmenter, même si elles restent à petite échelle – une quarantaine de bouquets par jour à Manhattan. « Nous avons multiplié notre chiffre d’affaires par cinq en 2013, et nous sommes devenus rentables cette année. Là, nous allons entrer dans une nouvelle période d’investissements », explique Louis Brunet, qui a troqué son costume de financier pour des jeans et une chemise. « On ne retournerait pour rien au monde à nos anciennes vies », souffle-t-il.
Les fondateurs d’Ode à la Rose travaillent en flux tendus avec un grossiste situé en face de leurs bureaux – ce qui leur évite les stocks. Les fleurs, qui ont meilleure mine que celles qui s’alignent à l’entrée des delis, viennent d’Equateur ou de Colombie. « Elles arrivent directement de JFK. Contrairement à la majorité des fleurs, celles-ci ne transitent pas par camion depuis Miami. Cela nous fait gagner trois jours de fraicheur ».
La fraicheur des fleurs, Ode à la Rose essaie aussi de la maintenir grace à son packaging particulier – les roses sont livrées à la verticale, dans un pot “anti-reversement” rempli d’eau, à l’intérieur d’une boite enrubannée au design étudié. Un aspect central de leur dispositif, qui colle avec l’image friendly et branchée que la start-up essaie d’épouser. La touche finale ? Une photo du bouquet est envoyée à l’expéditeur au moment de la livraison. A partager sur les réseaux sociaux s’il-vous-plait.