Prêt à mordre la poussière ? Enfin, le sable? Le concours de sculptures sur sable de Long Beach fête son 82ème anniversaire, du 16 au 17 août.
Comme chaque année, des sculpteurs professionnels de renommée internationale viendront réaliser quelques unes de leurs oeuvres d’art éphémères dans le cadre estival du Granada Beach Boat Ramp. Les amateurs, eux, pourront concourir en équipe (pas plus de dix concurrents par équipe) et tenter de remporter de nombreux prix. Pour participer, il suffit de réserver sur le site et de payer 15 $.
Le concours aura pour thème cette année la lecture et l’écriture pour petits et grands dans la communauté de Long Beach. A vos truelles !
Un concours de sculptures sur sable à Long Beach
Un after-work en VF à Dallas
Si la langue de Molière vous manque, ou si vous voulez tout simplement pratiquer votre français, rendez-vous au café “La Madeleine”, jeudi 14 août dès 18h.
Un “after-work conversation française” y est organisé par le groupe MeetUp Dallas French Conversation. Il s’agit là d’un nouveau format, pour un concept d’événement déjà bien établi. Que vous soyez parfaitement bilingue ou encore débutant, cette soirée est ouverte à tous les niveaux. L’occasion de se retrouver, autour d’un dîner ou d’un verre.
Hommage au célèbre guitariste Johnny Winter à Miami
Après le décès – le 16 juillet – de Johnny Winter, un des cents plus grands guitaristes de tous les temps, les organisateurs du “Rock’n’Blues Fest” rendent désormais hommage au musicien disparu. Ils se produiront au Broward Center for the Performing Arts le 15 août.
Il s’agit de la troisième édition du festival, dans lequel des figures éminentes du blues comme Kim Simmonds et Peter Rivera, anciens membres respectifs des groupes “Savoy Brown” et “Rare Earth”, interprètent leurs titres les plus célèbres. Le frère de Johnny Winter, Edgar, qui a formé le “Edgar Winter Group” en 1972, donnera également un concert dans le cadre du festival, sans oublier le groupe new-yorkais “Vanilla Fudge”.
Chaque morceau est entrecoupé de reprises des chansons de Johnny Winter.
Réservations ici. Attention, il reste peu de places !
Myriam Gourfink aux "abois" à San Francisco
Myriam Gourfink, directrice artistique de l’association “LOLdanse” à Paris, se produira au San Francisco International Arts Festival les 22 et 23 août. Le spectacle, intitulé “Abois”, se veut une exploration artistique des nombreux sens que revêt ce mot, de l’aboiement du chien à l’expression “être aux abois”.
Née en 1968 à Angers, diplômée du Conservatoire de Musique et de Danse, Myriam Gourfink conçoit la danse contemporaine comme le yoga, qui repose sur “la conscience du souffle, sa circulation, et la répartition du poids de son corps“.
Directrice du Programme de recherche et de composition chorégraphiques (PRCC) à la Fondation Royaumont depuis 2008, la danseuse et compositrice a participé à de nombreux festivals internationaux, comme “Spring Dance” à New York ou le Kunsten Festival des Arts de Bruxelles.
Pourquoi les vols France-US sont plus longs que les US-France?
Voyageur occasionnel ou aguerri, vous l’aurez sans doute remarqué : les vols directs des Etats-Unis vers la France sont plus rapides que dans le sens inverse. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.
Ce sont les vents qui influent sur la rapidité de l’avion. Il existe dans l’hémisphère nord un ensemble de vents dominants d’ouest en est, plus ou moins forts chaque jour. Dans ce couloir aérien, les vents peuvent atteindre près de 200 km/h. Les avions, au départ des Etats-Unis, ont donc tout intérêt à l’emprunter pour aller plus vite. A l’inverse, ils ralentissent s’ils font face au vent.
C’est le principe de la feuille d’arbre qui tombe d’une branche, explique un expert. “S’il n’y a pas de vent, elle tombe verticalement de là où elle s’est détachée de l’arbre, explique Jean Serrat, ancien commandant de bord et spécialiste de l’aviation. S’il y a du vent, elle est emportée par les rafales, et va se poser très loin de la branche dont elle s’est séparée.” Autrement dit, il faut ajouter ou soustraire à votre vitesse de déplacement, la vitesse de déplacement de l’élément dans lequel vous évoluez.
A vos calculettes. Dans le cas d’un vol New York-Paris, explique l’expert, si l’avion vole à une vitesse de 800 km/h, il faut donc ajouter 200 km/h, c’est-à-dire la vitesse de déplacement de la masse d’air. Par rapport au sol, l’avion se déplace donc à 1000 km/h. Dans le cas d’un vol Paris-New York, c’est le contraire. On soustrait 200 à 800, soit une vitesse de 600 km/h.
Résultat : pour la même distance, soit environ 5800 km, l’avion met 5 heures et 45 minutes pour aller à Paris, et près de 10 heures pour aller à New York. Bien sûr, le temps de vol varie en fonction de la rapidité des vents.
C’est pour cette raison que les avions au départ des Etats-Unis empruntent des trajectoires “souvent très nordiques“, précise Jean Serrat, à l’inverse des vols au départ de l’Europe, qui optent pour des trajectoires “plus au sud de l’Atlantique afin d’éviter au maximum les vents contraires.“
Roland Mouret signe une collection capsule pour Banana Republic
Le designer français signe une collection capsule ultra féminine pour la marque Banana Republic
Roland Mouret sublime depuis plus de dix ans le corps féminin en dessinant des modèles très élégants, près du corps, sensuels et structurés. « Nous nous habillons tous pour nous déshabiller », suggère-t-il.
De nombreuses stars ont porté ses robes très ajustées sur les tapis rouges, notamment Cameron Diaz, Halle Berry, Naomi Watts et Scarlett Johansson. Le styliste et la marque Banana Republic lancent une collection capsule qui sera vendue dans la plupart des boutiques du réseau international de Banana Republic et sur son site internet, à partir du 7 août.
Pour cette collaboration, le créateur a décliné le tissu « Sloan » sur « un assortiment de silhouettes en forme de sablier ». Ce tissu stretch développé par Banana Republic promet, sous les ciseaux de Roland Mouret, de flatter avantageusement la silhouette. La collection capsule comportera pas loin d’une trentaine de vêtements et d’accessoires incluant notamment des jupes crayons, des tops et des robes. On nous promet du color-block, des détails graphiques, des imprimés léopard et bien sûr des coupes sveltes, à des prix allant de 49,50 dollars pour une ceinture à 165 dollars pour une robe.
Par ailleurs, les amatrices de Roland Mouret pourront découvrir les nouvelles collections du couturier dans sa première boutique new-yorkaise qui devrait ouvrir cet automne sur Madison Avenue.
Un bug retarde la délivrance de visas américains
Votre visa pour les Etats-Unis tarde à arriver? Normal. Le Département d’Etat rencontre des problèmes de traitement des demandes de visa.
En cause: un problème technique qui affecte la “Consular Consolidated Database” (CDD), la base de données où sont stockés les dossiers de visas. Résultat: le nombre de visas de séjour temporaire imprimés dans le monde a été divisé de près de moitié (250.000 contre 480.000 en moyenne à cette période de l’année selon le Département d’Etat). “Il faudra encore quelques semaines avant de revenir à des temps de traitement normaux pour les visas attribués“, précise le Département sur son site.
La cause exacte du problème n’a pas été identifiée. Le State Département indique néanmoins que les complications sont apparues après une opération de maintenance sur le système. Ce dernier est tombé en panne pendant plusieurs jours fin juillet, avant d’être remis en ligne.
En attendant, plusieurs demandeurs de visas à travers le monde se retrouvent coincés chez eux. Parmi eux, le patron du Bayern de Munich Karl-Heinz Rummenigge, dont le club effectue actuellement une tournée américaine.
23 manières de reconnaitre un Français à New York
Reconnaitre un Gaulois au resto, dans la rue ou dans le subway, c’est facile! On vous donne 23 signes distinctifs. Avec plus ou moins de bonne foi.
Il ne paie pas le pourboire, et trouve ça normal
Il tente de gruger dans le métro
Il a souvent un accent à couper au couteau
Il fume en cachette (ou pas) dans le parc
Il aime bien rappeler aux Américains qu’il est français
Mais démolit la France quand il le peut
En hiver, il porte un manteau Quechua
Il se plaint de la qualité du pain
Il trouve refuge chez Kayser, qu’il juge hors de prix
Il se lamente de ne pas trouver de fromage digne de ce nom
De la chaleur en été
Mais il n’installe pas d’air conditionné chez lui pour autant
Il dit que les New-Yorkais ne savent pas profiter des bonnes choses
Il mange son burger avec un couteau et une fourchette
Il ne comprend rien de rien au “date”
Il dit que tout va bien
Alors qu’il rame pour payer son loyer et faire des économies
Il habite à Williamsburg
Mais veut absolument écouter du jazz à Harlem
Il dit qu’il va éviter de trainer avec d’autres Français
Mais se retrouve souvent en colocation avec… d’autres Français
Il s’émerveille face à une barquette de Petits Ecoliers au supermarché
Il n’a pas envie de rentrer en France
Un nouveau Kayser dans l'Upper East Side
Elle était attendue depuis plusieurs mois. Maison Kayser inaugurera une nouvelle boulangerie le 8 août dans l’Upper East Side.
Le boulanger s’installera au coin de la 87eme rue et de la 3eme avenue, en face du futur Whole Foods, qui doit ouvrir à l’automne. Cette nouvelle boulangerie-restaurant, la plus grande des Kayser new-yorkais, pourra accueillir quelque 120 personnes.
Cela sera le cinquième restaurant de la marque à New York. Elle est déjà présente dans l’Upper East Side, Columbus Circle, Bryant Park et Flatiron.
"L'homme de Rio" fait peau neuve au Film Forum
Vous pensiez avoir regardé le chef-d’oeuvre de Phillipe de Broca en long, en large et en travers ? Cohen Media Group en propose une version restaurée, du 22 au 28 août, au Film Forum de New York.
“L’homme de Rio”, sorti en 1964, a été nettoyé et numérisé sous la supervision de Pierre Lhomme, directeur de la photographie de “L’Armée des Ombres” (1969) de Jean-Pierre Melville et “Le Roi de Coeur” (1966) de Phillipe de Broca.
Tourné pendant la construction de Brasilia, “L’homme de Rio” raconte l’histoire d’Adrien Dufourquet (Jean-Paul Belmondo) qui part au secours de sa fiancée Agnès (Françoise Dorléac) au Brésil. James Bond malgré lui, il met au jour un trafic de statuettes.
Plébiscité pour sa mise en scène, la comédie rencontre un vif succès auprès des Américains, et finit nommé aux Oscars dans la catégorie du meilleur scénario original.
Cohen Media prévoit également de diffuser le 25 août un autre film de Phillipe de Broca, “Tribulations d’un Chinois en Chine” (1965), où Belmondo campe cette fois un millionnaire suicidaire.
Jay-Z, No Doubt, Tiësto en concert à Central Park
C’est un immense festival de musique gratuit. Le Global Citizen Festival revient le 27 septembre, avec une programmation alléchante : Jay-Z, No Doubt, Tiësto, Carrie Underwoood, Fun., The Roots.
Le festival est l’événement annuel du Global Citizen Movement qui promeut un monde plus juste et la fin de la pauvreté. Quarante-huit mille tickets seront distribués gratuitement, aux internautes pour ce grand concert.
Pour gagner votre ticket, vous devez créer un compte que le site de Global Citizen Movement –ici– puis gagner des points en réalisant des actions sur leur site. Il s’agit la plupart du temps de partager des informations pour contribuer à la sensibilisation du public sur les questions de pauvreté.
Une fois que vous avez assez de points, participez à la loterie et tentez de remporter votre ticket! Si vous tenez absolument à assister au concert, des places “VIP” sont en vente, à partir de 150$.
Alice au pays des merveilles, il y a une app pour ça…
Des homards dansant, des chenilles fumant, et des roses blanches peintes en rouge… Emmanuel Paletz donne vie aux Aventures d’Alice au pays des merveilles avec The Alice App.
Plus qu’une app, c’est un livre électronique enrichi d’illustrations animées, d’enigmes et de jeux. Emmanuel Paletz, consultant et co-créateur du livre de cuisine Art and Cook, a eu l’idée de l’Alice App en cherchant un moyen de marier sa passion de l’art et ses compétences en design numérique. “J’ai une passion pour l’art. Je ne vis que pour l’art. J’ai eu l’idée d’un livre numérique interactif parce que je suis un designer plus qu’un illustrateur, et j’ai voulu créer les plus belles illustrations possible.”
Très vite, Les aventures d’Alice au pays des merveilles se sont imposées. “J’ai toujours aimé Alice,” remarque-il. “C’est tellement politique. Il y existe tant de niveaux de sens. En plus, le livre déborde d’inspiration artistique– il y a tout ce dont vous avez besoin!” Au cours de ses recherches sur Lewis Carroll, Emmanuel Paletz découvre que l’auteur était un passionné d’art de la Renaissance néerlandais et flamand. “J’ai pensé qu’utiliser ces oeuvres d’art était le meilleur moyen de rester fidèle à l’esprit de Carroll“.
Assemblant des morceaux d’oeuvres, tous de la renaissance néerlandaise et flamande, Paletz crée des illustrations fantastiques interactives. “J’utilise les chef-d’oeuvres qui ont déjà vécu 500 ans, et me les approprie en même temps. Beaucoup d’artistes se servent du collage, notamment Picasso, mais j’ai voulu créer un type d’art qui rend les chef-d’oeuvres accessibles au moyen d’une histoire.”
Ensemble, le conte saugrenu de Lewis Carroll et les illustrations splendides de Paletz réussissent à raconter une histoire pour les enfants et les adultes à la fois. “Puisque Les aventures d’Alice au pays des merveilles est une histoire pour enfants, j’ai décidé que cette app pourrait être une manière pour eux de decouvrir l’art pendant qu’ils apprécient le conte” explique-t-il. Quant aux adultes, l’app plaira aux amateurs d’art: “Le livre a une multitude de niveaux de sens,” dit l’artiste, “et chaque peinture a son propre sens aussi. La juxtaposition des oeuvres avec le texte donne une nouvelle portée au livre.”