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Trois jours à… Martha’s Vineyard

À une quarantaine de minutes de vol de New York, l’île de Martha’s Vineyard est un get-away apprécié de la gentry de la côte Est.
Moins show off que les Hamptons, Martha’s est une île paisible aux maisonnettes victoriennes multicolores et fleuries. Avec sa vingtaine de plages de sable blanc, elle séduit les amateurs de loisirs marins même si les locaux rappellent que leur île a accueilli le tournage des Dents de la mer en 1974 ! Et si l’océan Atlantique est trop froid pour vous, l’intérieur des terres regorge de prairies et petits lacs accessibles via de larges pistes cyclables.

Day 1

Martha’s vineyard s’organise autour de deux grands ports, Oak Bluffs et Edgartown. En terme d’hébergement, le premier est plus attractif, surtout ses Bed & Breakfast. N’hésitez pas à discuter les nuitées avec les hôteliers qui concèdent des forfaits « long weekends » (plutôt en basse saison). À Oak Bluffs, ces trois établissements offrent un bon rapport « confort – prix – emplacement » : The Pequot, The Nashua House et Narragansett House. Tous situés à une dizaine de minutes à pied du « centre ville » et de la plage municipale.
Comme les Obama, prenez votre premier déjeuner chez Nancy à l’entrée d’Oak Bluffs harbor ! Des deux niveaux du restaurant, préférez le grill du rez-de-chaussée et ses succulents lobster rolls, crab cakes et saint jacques grillées. Si l’attente s’avère trop longue, le diner d’à côté, Sand Bar & Grill est également sympa pour une douzaine d’huitres, quelques makis ou un bon vieux fish and chips…
En soirée, tentez le très raffiné The Sweet Life. Terrasse confidentielle, chandelles et deux plats remarquables à la carte : le Sesame and Coriander Crusted Tuna et le Seared Sea Scallops. On vous accusera encore de marcher dans les pas d’Obama (le Président aime y diner en famille). Pour un dernier verre ou un late diner face à la mer, jouez la simple au Lookout Tavern (et son surprenant raw bar).

Day 2

Si Martha’s Vineyard est « bicycle friendly », l’île reste vaste et la voiture ou le bus sont nécessaires pour en faire le tour. La plupart des loueurs de voitures sont à Oak Bluffs mais préférez les locaux de AAIsland, une agence 10% moins chère que ses voisins. Mettez ensuite le cap sur la pointe ouest de l’île (40 minutes de route) jusqu’au Gay Head Lighthouse, un vieux phare classé qui surplombe les falaises et la plage d’Aquinnah. À midi, ne manquez pas la cabane à frites locale Dreamcatcher et son célèbre croissant au homard (so french !). Excellents fruits de mer et burgers XXL…
En soirée, offrez vous un sunset picnic royal sur la mini plage de Menemsha. Il n’y qu’un seul restaurant à proximité : Larsen’s Fish Market, une autre baraquette où une famille de pêcheurs cuisine ce que ses filets a attrapé le jour même (crabe, homard, daurades…). Attention, cette partie de l’île est « dry » ! (la vente d’alcool y est interdite) Alors pour un diner en amoureux, penser à acheter votre bouteille à Oak Bluffs avant de partir…

Day 3

Déjà le troisième jour et vous voulez faire du sport. Louez un vélo chez Anderson’s Bike Rental (20$ la journée) et partez à la découverte du sud est de l’île. Depuis Oak Bluffs, pédalez environ une heure le long de Beach road puis de Katam road pour atteindre South beach, l’une des plages les plus sauvages de l’île.
À mi chemin, ne manquez pas Edgartown, l’autre petit port coquet de l’île qui abrite notamment la plus vieille maison de Martha’s, The Vincent House. Pour déjeuner jet set, réservez une table à The terrace, un excellent Relais & Châteaux dont la carte associe magistralement saveurs françaises et italiennes.
Plus casual, faîtes vous un gros « Lucky dogs » chez Lucky’s Hanks ou montez manger sur le rooftop de The Seafood Shanty. Vous y apercevrez le ferry boat local qui vous emmènera ensuite dans un autre éden de Martha’s Vineyard : la réserve naturelle de Cape Podge sur l’île de Chappaquiddick. Accessible aux vélos et voitures, ce parc s’apprécie surtout en canoë, paddle ou à pied à travers sa lande et ses étangs (pour votre repas, achetez vos sandwichs à l’avance chez Skinny’s à Edgartown).
Si vous voulez pénétrer les secrets de Chappaquiddick Island, contactez The Trustees of Reservations, des passionnés de Martha’s qui animent des visites sportives et écologiques (de 1h30 à 2h) autour de Long Island Beach, Cap Podge Bay ou le jardin japonais de Mytoi… Là, tout n’est vraiment que luxe, calme et volupté.

À savoir

• Y aller : Par avion avec depuis New York JFK Jetblue (45 minutes de vol) – 450$ AR par personne.
• Info : Tourism office, Vineyard Gazette
• Hôtels à Oak Bluffs : The Pequot (200$/nuit), Narragansett House (150$ /nuit), et The Nashua House (120$/nuit)
• Déjeuner : Nancy, Sand Bar & Grill, Seafood Shanty, Dreamcatcher, Skinny’s
• Diner : Sweet Life, Lookout Tavern, Larsen’s Fish Market, Atria, The Terrace, Lucky Hank’s
• 20 Plages à découvrir dont Oak Bluffs town beach, South beach, East beach, Wasque beach, Aquinnah Gay head public beach, Menemsha public beach…
• Visiter : The Vincent House & résidences de Martha’s vineyard, Gay Head Lighthouse, The Trustees of Reservations
• Transports : Bus de Martha’s Vineyard location de voitures AA Island, de vélos : Anderson bike rental, de bateaux et jet ski : Ocean sports
• Excursions : île de Chappaquiddick, Cap Podge, Japanese garden of Mytoi
• Transfert possible vers île de Nantucket (1 heure de bateau via Hy-line cruses ferry) – 35$ par personne par traversée.

Les photos mortelles d'André Chabot à Wynwood

C’est une exposition pour le moins peu commune qui est présentée cet été à Miami. La Lelia Mordoch’s Gallery à Wynwood présente les photographies d’Alain Chabot, spécialiste des cimetières et de l’art funéraire.
Le photographe, journaliste et concepteur de monuments funéraires français propose, à travers son art, une réflexion sur la mort. Les objets principaux de ses photos sont la tombe et le cimetière. Se faisant, ses oeuvrent tentent de connecter la vie et la mort, l’éternel et le passager.
A voir jusqu’au 31 août.

Festival de rodéo à Bastrop

Accrochez vous ! Du 31 juillet au 2 août, le festival “Bastrop Homecoming and Rodeo” est l’occasion idéale pour découvrir cette tradition texane.
Carnavals, rodéos, dégustations et tournois en tout genres – sans oublier la Grande Parade le samedi matin – sont au programme de cette 67ème édition, créée peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale pour accueillir dans la joie et la bonne humeur les 90.000 soldats à Camp Swift, au nord de Bastrop.
 
 

"La soif du monde" projeté à Miami

Après “Home” le 13 juillet, c’est avec “La soif du monde” le 6 août que le festival “Cinema Green” continue de sensibiliser le public de Miami aux questions environnementales.
Dans ce documentaire, le photographe Yann Arthus-Bertrand s’intéresse à l’un des enjeux majeurs pour la survie des populations : l‘eau.

Projeté en avant-première au sixième forum mondial de l’eau et rassemblant des reportages réalisés en Europe, en Afrique, en Asie, en Amérique, le documentaire s’interroge sur le partage de la ressource la plus précieuse sur terre et sa consommation. 

 

Los Angeles honore le Japon

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C’est l’un des festivals ethniques les plus longs et les plus anciens des États-Unis : le Nisei Week revient dans la cité des Anges ! Neuf jours de festivités en l’honneur du Japon vous attendent du 9 au 17 août dans Little Tokyo.
Fondée en 1999, la Nisei Fondation est une organisation à but non lucratif qui supervise et organise la Nisei Week. La mission de la Fondation est de promouvoir le patrimoine et les traditions japonaises et américano-japonaises en réunissant les diverses communautés de la Californie du Sud à travers les arts et l’éducation culturelle.
Parmi les événements organisés, la Grande Parade se déroulera le 10 août à 16h et le Nisei Week Car Show le 16 août.

Atheli: deux hommes courtisent les femmes sportives

Il y a une frustration pour les femmes, car le marché du sport est encore trop masculin”.
C’est en partant de ce constat que Charles Bonnel, Français expatrié à Miami depuis 2006, décide de créer sa propre boutique en ligne, spécialisée dans la vente d’articles de sport pour femmes: Atheli Sports, “un nom court qui commence en A, et rappelle le mot “athlète” tout en ayant un côté féminin”, pour une start-up portée par l’ambition de devenir une véritable marque.
Après treize ans dans le monde de la cosmétique, ce Toulousain de naissance passé par l’EDHEC choisit de se tourner vers le business du sport, en lançant sa propre entreprise. Un grand écart ? Pas vraiment, puisque comme il l’explique, “j’ai utilisé ce que mon expérience m’a appris du marché féminin pour m’implanter dans un secteur qui me passionne, celui du sport”.
Il le sait, la vente sur internet de chaussures, accessoires et vêtements est bien plus importante chez les femmes, qui sont 29% à acheter en ligne, que chez les hommes, qui ne sont que 17% à le faire. Quant au marché du sport féminin aux États-Unis, “il est colossal, puisqu’il pèse 32 milliards de dollars”.
Charles Bonnel et son associé Carlos Ochagavia y apportent une touche haut de gamme, et un souci marqué pour l’esthétique qui transparaît jusque dans le design du site web, “afin d’éviter de se fondre dans la masse et de ne pas vendre uniquement Nike ou Reebok mais aussi des marques plus pointues comme ZEM ou YOGiiZA”. En activité depuis juin 2014 seulement, le site est tout nouveau, et Atheli veut lever des fonds, mais Charles Bonnel semble confiant.
Il tire de son modèle, Steve Jobs, deux leçons qu’il s’attache à appliquer : ne jamais abandonner, et savoir s’entourer. “Il vaut mieux essayer de ressembler au premier de la classe, même si on n’arrivera pas forcément à l’égaler!

Leos Carax à l'affiche au Castro Theatre en août

San Francisco pénètre dans l’univers parallèle du cinéaste français Leos Carax cet été. Du 14 au 28 août, trois films du réalisateur ainsi qu’un documentaire sur lui seront au programme du Castro Theatre.
Si vous ne connaissez pas encore son cinéma, partez vous immerger dans son monde poétique et mélancolique. Les amateurs de Denis Lavant seront ravis : l’acteur fétiche de Leos Carax apparaît dans tous les films sélectionnés par le cinéma.
Programmation :
Boy meets girls, Leos Carax, 1984
Le 14 août à 19h25
Mauvais sang (Bad Blood), Leos Carax, 1986
Le 21 août à 19h25
Les amants du pont-neuf ( the lovers on the bridge), Leos Carax, 1991
Le 28 août à 19h
Mr.X, Tessa Louise-Salomé 2014
Les 14 et 21 août à 18h

Un autre Français rejoint Henry chez les New York Red Bulls

Et 1, et 2 et 3… Français chez les New York Red Bulls. Après Thierry Henry et Péguy Luyindula, le défenseur Damien Perrinelle rejoint le club de la ville. Les Red Bulls en ont fait l’annonce lundi.
Perrinelle, 30 ans, était en essai avec l’équipe de New York. Formé en 2011 au Sporting Club d’Amiens (National), il évolue en Ligue 2 depuis 2004, jouant tour à tour pour l’US Créteil, Clermont Foot, l’US Boulogne, puis Istres.
« Nous sommes ravis d’ajouter Damien à notre équipe après avoir validé son essai au club. C’est un défenseur polyvalent avec un bon bagage technique, il ajoutera de la profondeur à notre banc » a déclaré Andy Roxburgh, directeur sportif du club, sur le site officiel du club.

La peinture surréaliste de Cécile Guicheteau à San Francisco

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De Nantes à San Francisco, il y a bien plus qu’un pas… Que l’artiste française Cécile Guicheteau a tout de même franchi.
Le jeudi 7 août de 18h à 21h, elle prendra ses quartiers à l’Alliance française. Au menu, la présentation d’une vingtaine de ses œuvres, dont certaines inspirées de la poésie de Baudelaire, que vous pourrez admirer en dégustant un verre de vin.
Après avoir été exposé à Bologne, à Florence, ou encore au Grand Palais (Paris), son travail traverse une nouvelle fois l’Atlantique. La galerie new-yorkaise Agora, ainsi qu’une galerie de Toronto, avaient déjà mis à l’honneur sa peinture surréaliste en 2012. Avis aux amateurs d’art contemporain donc. Cécile Guicheteau sera elle-même présente pour répondre à vos questions.

Des tableaux vivants à Los Angeles

Tous les ans, le festival “Pageant of the Masters” met en scène des tableaux vivants. Grâce aux petites mains du Festival of Arts de Laguna Beach et aux jeux de lumière, les acteurs, maquillés et coiffés selon la période historique, ressemblent trait pour trait aux peintures originales.
Jusqu’au 30 août, “The Art Detective” célèbre les jeux d’énigmes et les trésors perdus. Prenez-vous pour Sherlock Holmes et cherchez les indices à travers des oeuvres d’art majeures comme “La Ronde de Nuit” de Rembrandt.
Un orchestre et un narrateur accompagnent l’intrigue.
La reconstitution historique a été popularisée en 1932 par l’artiste de vaudeville Lolita Perine, à l’occasion du premier festival d’art de Laguna Beach.
 

Frédéric Lefebvre aussi fait travailler sa femme

Frédéric Lefebvre fait partie des députés qui choisissent de travailler “en famille”. Dans sa “déclaration d’intérêts et d’activités” auprès de la Haute Autorité de la Transparence de la Vie Publique (HATVP), qui vient d’être rendue publique, le député des Français d’Amérique du Nord a inscrit son épouse Valérie sur la liste de ses collaborateurs.
L’élu n’est pas le seul à s’entourer de membres de sa famille dans son travail. Selon les calculs de Mediapart, l’Assemblée a rémunéré 52 épouses, 28 fils et 32 filles de députés en 2014. Au moins 20 % des députés ont rémunéré un membre de leur famille proche avec l’argent du Palais Bourbon, souligne le site d’information.
Les “emplois familiaux” ne sont pas une pratique nouvelle – ou rare – en France. Plusieurs élus de droite comme de gauche, comme Yves Jego, Claude Bartolone et Eric Raoult ont choisi d’assumer publiquement leur choix de travailler avec leur épouse ou leur enfant.  Pour justifier ces collaborations, certains élus avancent, pêle-mêle, la confiance dans leur proche, le désir de lui donner une expérience parlementaire ou encore de passer du temps avec lui ou elle.
Pour d’autres encore, le retour de bâton est douloureux. En octobre, le site Mediapart révélait que la femme de l’ancien ministre Bruno Le Maire, artiste-peintre, a été rémunérée plusieurs années sur un poste de collaboratrice à temps plein sans que l’on sache exactement ce qu’elle faisait.
Frédéric Lefebvre a décidé de jouer la transparence en inscrivant il y a plusieurs mois le nom de son épouse, ancienne graphologue, sur son site comme “attachée parlementaire chargée de l’agenda, des déplacements et des permanences“.
Interrogée brièvement sur le sujet en avril lors du lancement de la campagne consulaire de la liste UMP-UFE à New York, pour lequel elle accompagnait son mari, elle avait de glissé, à propos de ces emplois familiaux: “Ça ne se dit pas mais ça se fait“.
Rien n’empêche un député de recruter sa femme ou un autre membre de sa famille. Selon le règlement de l’Assemblée, “l’élu recrute librement ses collaborateurs, licencie, fixe les conditions de travail et le salaire de son personnel, dans le respect des dispositions du code du travail.
Seule règle concernant les emplois familiaux: dans le cadre de l’enveloppe globale prévue pour leur crédit collaborateurs (9.504 euros mensuels), chaque député ne peut pas dépenser plus de la moitié de son enveloppe pour les emplois familiaux.
Les conditions précises de l’emploi de Mme Lefebvre n’ont pas pu être vérifiées par French Morning. L’équipe parlementaire de M. Lefebvre n’a pas répondu à notre demande de commentaire.

Un Tour de France sexiste et les lunettes d'Hollande

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Revue de presse. Alors que la plupart des journaux, comme le LA Times ou USA Today, se concentrent sur les performances sportives du tour de France, et notamment la victoire finale de Vincenzo Nibali, le Washington Post a choisi un angle nettement plus original.
Dans un premier article, publié en ligne sur le blog “She The People”, Joann Weiner rappelle à ses lecteurs qu’après plus de 100 ans d’existence, le Tour n’inclut toujours pas de sportives féminines dans la compétition. Si des femmes sont bien présentes lors de la course, “elles n’apparaissent sur le podium que pour donner du champagne et des fleurs aux vainqueurs masculins”. L’auteur dénonce les “vues démodées” des organisateurs, et réclame du changement. Elle trouve un appui dans les colonnes du New York Times, puisque le quotidien a également publié un article critique sur le sujet, pointant toutefois un progrès: les femmes ont obtenu leur propre course parallèle (mais largement réduite), “La Course by Le Tour de France”.
A nouveau dans le Washington Post, mais dans un tout autre registre, Marissa Payne prend pour cible les spectateurs du Tour de France, expliquant que “bon nombre d’entre eux sont connus pour être un peu bizarres”, à l’image de ceux qui se baladent à moitié nus, mais plus encore de l’homme qui a fait profiter son ours empaillé du spectacle, lors de la 18ème étape. Photo à l’appui, elle le rappelle, “il reste trois étapes, peut-être que quelqu’un va ramener un hippopotame”.
Le Masterchef du jardin d’enfant

Du côté du Wall Street Journal cette semaine, focus sur un concours de cuisine dont le vainqueur aura l’honneur de servir son plat… dans une crèche. Ce véritable Masterchef du jardin d’enfant sert alors de point de départ à une analyse profonde de l’alimentation à la frenchy.
On y apprend qu’en France, “pays obsédé par la bonne nourriture, même le repas des enfants doit être gastronomique”. Les auteurs donnent ainsi une vision bien personnelle des menus proposés aux gourmets miniatures dans les crèches, censés servir “aux enfants d’un an des mets sophistiqués comme le roquefort, le chocolat noir ou le poireau, pour les encourager à développer un palais aventureux.
Les lunettes d’Hollande
Enfin, les lunettes les plus célèbres de l’Hexagone, ont inspiré un article au New York Times. Vanessa Friedman s’y concentre sur les réactions (largement négatives) qu’a suscité dans la presse française ce changement de style de François Hollande.
Et si ce que l’auteur appelle “l’affaire lunettes” a eu un écho conséquent, cela prouve selon elle que “l’image des hommes politiques est scrutée autant que l’est celle des femmes”. Une donnée que François Hollande n’aurait pas du négliger. Il paraît en effet étrange de choisir des lunettes danoises lorsqu’on promeut le “Made in France”, et des montures à 1.300$ lorsque l’un de ses chevaux de bataille est la taxe à 75% pour les plus aisés. Peut être, d’après Vanessa Friedman, une façon de se débarrasser des souvenirs de Valérie Trierweiler, qui avait joué un rôle primordial dans son relooking pré-campagne en 2012.
Reste que “les conseillers de M. Hollande ne sont peut-être pas si malins que ça quand il s’agit d’image”, et feraient bien de regarder de l’autre côté de l’Atlantique, et s’inspirer de spin doctors comme David Axelrod. En conclusion, la parité aurait-elle réussi à s’imposer dans au moins une facette de la vie politique ?  Oui, à en croire le New York Times, qui tire de cette affaire une leçon à retenir : “En politique, un nouvel accessoire n’est jamais simplement un accessoire. C’est un symbole. Pour les hommes comme pour les femmes”.