Le mathématicien français Evariste Galois inspire une comédie musicale très rock, présentée du 23 au 26 juillet dans le cadre du Ice Factory Festival.
2G, une troupe de théâtre contemporain américano-asiatique s’est intéressé à l’homme de chiffre français pour le côté supposément romantique qu’on lui attribue. En effet, petit génie de l’abstraction, c’est grâce à ses travaux que les mathématiques modernes sont ce qu’elles sont. Il est notamment à l’origine du Théorème fondamental en algèbre linéaire.
Républicain radical, révolutionnaire, ce qui surprend surtout dans la biographie du mathématicien, c’est l’âge de sa mort: 20 ans tout juste. C’est donc dans ses très jeunes années qu’Evariste Galois a su montrer toute l’étendue de son intelligence…avant de perdre la vie dans un duel (pour une belle!). Ce n’est que quatorze ans après sa mort que son « Mémoire sur les conditions de résolubilité des équations par radicaux » est publié, lui valant une notoriété à titre posthume qui perdure encore aujourd’hui.
Evariste Galois renaît et donne de la voix
Quand les entrepreneurs français apprennent à parler d'eux…
« C’est difficile de parler de soi, d’être en mode show-off devant tout le monde. Ce n’est pas naturel pour des Français. » Ce mercredi soir, Guillaume Gauthereau ne sait pas bien pourquoi il se retrouve à cette répétition, qui préfigure la soirée du 23 juillet.
Une représentation au cours de laquelle il se produira, en mode stand-up, devant une centaine de personnes. « J’ai fini par accepter car c’est une manière d’essayer un truc nouveau », dit l’ex-patron de la success-story Totsy, qui triture dans ses mains le gobelet qui lui sert de faux micro.
Ce Français fait partie, avec quatre compatriotes installés aux Etats-Unis (Mathieu Nouzareth, Luc Hardy, Sandira Calviac, Thierry Daher) et un Américain (TejPaul), de la prochaine soirée « Stand-Up for Passion ». Une édition tournée spécialement vers la communauté française, organisée au Consulat. Lancées à New York en avril par Arnaud Collery et Serge Ganem, ces rencontres mensuelles font monter sur scène des passionnés de toutes nationalités, à la manière des Ted Talks.
« Chaque intervenant dispose de sept minutes, et parle de ce qui l’a construit, ce qui le rend heureux, ce qui le fait vibrer. Je sélectionne mes intervenants parmi des dizaines de candidats, et je leur demande à tous de venir à deux ou trois répétitions », explique Arnaud Collery, entrepreneur tous azimuts, comédien, auteur et coach spécialisé dans les thérapies du bonheur en entreprise.
Ce soir de répétition, Luc Hardy, président d’un fonds d’investissement en capital-risque, rodait son discours. « Je ne suis pas habitué à ce format. C’est très différent des PowerPoints ! Pour moi, c’est un vrai défi. » Modestement, sans notes, il déroule son parcours. Ou comment ce fils de militaire, devenu banquier puis investisseur, a connu une « épiphanie » lors d’un voyage au Népal. Et mène, parallèlement à son métier, une vie d’explorateur, organise des expéditions dans des dizaines de pays, se passionne pour la photographie et les pôles. Applaudissements dans la petite assistance.
« C’est mieux structuré que la dernière fois, mais il faut que tu te mettes plus en avant ! On dirait que tu minimises tout. Pense que tu es face à des enfants, fais nous rêver », commente Arnaud Collery. « J’ai toujours peur de me vanter, mais je sais que je devrais y aller plus à fond, surtout face à un public d’Américains », acquiesce Luc Hardy.
Guillaume Gauthereau, en short et bracelets ethniques, prend ensuite place sur scène. L’ancien véto raconte sans pudeur comment le faîte de son succès entrepreneurial chez Totsy coïncidait avec une profonde tristesse intérieure. A 38 ans, il a tout quitté, emmenant « 30 choses » avec lui. Il a voyagé pendant un an en Asie et fait du bénévolat pour « se trouver ». Un périple spirituel qui a préfiguré une conversion dans le monde de la nourriture bio et de l’apiculture.
« Aujourd’hui, j’ai 40 ans et je suis heureux », lance-t-il. Discours bouclé, sept minutes pile-poil. « T’étais super, mieux qu’à la précédente répétition », le félicite Arnaud Collery. Reste à assurer le jour J.
Rencontre avec Gaël Monfils et Richard Gasquet pour l'ouverture du Tournoi de tennis d'Atlanta
LA FACC (Chambre de commerce franco-américaine) d’Atlanta organise une soirée le 23 juillet en présence de Gaël Monfils et de Richard Gasquet, à l’occasion de la 27ème édition du BB&T Atlanta open.
Pour 100$, les membres et non-membres pourront se rendre à la réception (nourriture et boissons compris) et assister au match d’ouverture, suivi d’un concert du groupe Yacht Rock revue. Si vous faîtes partie des 150 premiers à réserver, vous aurez le privilège de discuter avec les célèbres joueurs de tennis et de regarder le match en étant bien placé.
Il vous faudra simplement récupérer votre pass à la réception du Twelve Hotel le soir même à 17h. Pour l’achat d’un pass, vous aurez peut-être la chance de gagner deux places VIP pour assister aux matchs du 24 juillet après-midi. Vous avez jusqu’au 18 juillet pour réserver !
Le Tournoi de tennis d’Atlanta aura lieu du 19 au 27 juillet.
Réservations ici (Cliquer sur “Register Now”).
Contact auprès du FACC à l’adresse mail : [email protected].
A Houston, des maraîchers francophones venus d'Afrique
Dans la ferme urbaine située à l’angle de Fondren Road et Willowbend Boulevard, au Sud-Ouest de Houston, le jeudi est un jour de récolte. Dans les allées de roquette, haricots, basilic et autres courgettes de Plant It Forward, on s’active. Et les allers-retours avec le petit camion frigorifique de cette association créée il y a deux ans sont incessants.
S’enquérir de la prochaine tâche à accomplir, rappeler de refermer la porte du camion après y avoir déposé son chargement, trouver un sécateur de remplacement… Tous ces échanges ont lieu en français et en kituba, l’une des trois langues du Congo-Brazzaville dont est originaire le responsable de cette exploitation de trois acres (soit 1,2 ha), Constant Ngoula.
C’est là la particularité de cette ferme commercialisant sa production garantie sans pesticides au marché Urban Harvest de Richmond Avenue et par le biais de paniers prépayés, à récupérer sur place les mardis soirs, ou bien au marché le samedi matin : elle n’emploie que des réfugiés africains.
L’exil, un choix par défaut
Constant Ngoula a ainsi fui sa Dolisie natale lors de la guerre civile qui a ravagé le Congo-Brazzaville en 1997. Réfugié au Gabon après s’être caché dans la forêt en compagnie d’un jeune neveu, il aurait pu y faire sa vie. « Entre réfugiés, nous nous sommes regroupés pour créer une exploitation maraîchère, car il n’y avait pas de légumes à Tchibanga. Mais beaucoup d’entre nous étaient encore étudiants et nous ne pouvions pas poursuivre nos études au Gabon. »
Cinq ans après son arrivée au Gabon, dans l’impossibilité de rentrer au Congo où les exilés de la guerre civile recevaient des menaces, Constant Ngoula et ses camarades se sont donc résolus à demander refuge en dehors d’Afrique. « Nous ne pouvions pas vivre sans avenir. »
Premiers à répondre favorablement à la demande du groupe, les Etats-Unis ont toutefois mis deux ans à réaliser le rêve du maraîcher. Mais Constant Ngoula est finalement arrivé à Houston avec sa famille en 2006.
Là, à l’issue d’une rude période d’adaptation, il a d’abord travaillé à la chaîne pour le salaire minimum (7,25$/h). Puis, après avoir suivi des cours d’anglais et une formation ad hoc, comme gardien de nuit (pour 11$/h), tout en suivant des cours de construction et de mécanique au Houston Community College. Avant qu’une opportunité de travail épanouissant se présente enfin il y a deux ans par le biais de Plant It Forward.
Six fermiers à leur compte
L’association met à disposition les terres urbaines qu’on lui donne à des maraîchers réfugiés à Houston qu’elle forme pendant un an aux productions locales en les rémunérant. « Le sol de l’agglomération texane est similaire à celui de Tchibanga, mais au Gabon il n’y a pas d’hiver », explique Constant Ngoula.
Depuis le 1er juin, une première promotion de six fermiers a pris son indépendance financière en exploitant seuls une parcelle louée à Plant It Forward. Tandis qu’un nouveau cycle de formation de dix candidats à l’installation a commencé à l’angle de Fondren Road et Willowbend Boulevard, sous l’œil attentif de Constant Ngoula. « J’ai également le projet de m’installer à terme. Mais j’aime mon travail et je me sens responsable. »
Sur cette base solide, Plant It Forward se prend à rêver du jour où chaque quartier de Houston aura sa ferme de proximité, tandis que les réfugiés en nombre croissant vivront d’un travail gratifiant.
Riverside Park accueille La Grande Illusion
Film on the Green vous donne rendez-vous le 18 juillet pour (re)découvrir un grand classique de Jean Renoir : La Grande Illusion.
Ce chef d’oeuvre du cinéma français et international sera projeté gratuitement au Riverside Park Pier I le 18 juillet.
Au cours de la Première Guerre Mondiale, deux soldats français sont capturés par le commandant von Rauffenstein, un Allemand raffiné et respectueux. Conduits dans un camp de prisonniers, ils aident leurs compagnons de chambrée à creuser un tunnel secret. Mais à la veille de leur évasion, ils sont transférés dans une forteresse de haute sécurité dirigée par von Rauffenstein. Celui-ci traite les prisonniers avec courtoisie, se liant même d’amitié avec Boeldieu. Une deuxième fuite est alors organisée par les détenus..
Retrouvez les acteurs emblématiques de l’époque : Pierre Fresnay en aristocrate déclinant, Jean Gabin en parisien gouailleur et Erich von Stroheim en officier très rigide.
Le film sera projeté en français, sous-titré en anglais.
Des menus pas chers pendant la Restaurant Week
La Restaurant Week, c’est une bonne occasion de partir à la découverte des restaurants de LA sans faire un trou dans son porte monnaie.
Du 17 au 24 juillet à Los Angeles, la Dine L.A Restaurant Week, organisée par le centre de convention et de tourisme de Los Angeles, vise à attirer de nouveaux clients dans les établissements de la ville.
Pendant cette période, 300 restaurants proposeront des menus à prix fixe pour le déjeuner et pour le dîner. Le tout à prix doux : à partir de 15$ le midi, et 25 $ le soir.
Parmi les restaurants participants, figurent l’Akasha, l’AOC, le Lukshon, le Scarpetta. Sushis, pizzas, pâtes ou fruits de mer, tout le monde trouvera son bonheur.
Matisse et Picasso réunis à San Antonio
Alors qu’une exposition lui est actuellement consacré au San Antonio Museum of Art, The McNay Art Museum s’intéresse lui aussi à l’oeuvre d’Henri Matisse.
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Cette fois, c’est avec Pablo Picasso que le chef de file du fauvisme partage l’affiche.
Du 18 juin au 10 août, “Matisse and Picasso : a Friendly Rivalry” propose de confronter les oeuvres des deux artistes majeurs du XXème siècle afin d’observer leur influence mutuelle.
Pour pousser la comparaison, des peintures mais aussi des sculptures et des dessins des deux maîtres seront exposés.
"Les Trois Mousquetaires" croisent le fer à Sacramento
« Tous pour un, un pour tous ! » « Les Trois Mousquetaires », un pièce adaptée du roman d’Alexandre Dumas, est jouée au Sacramento Shakespeare Festival du 11 juillet au 3 août.
Athos, Porthos et Aramis, les trois personnages emblématiques du roman d’Alexandre Dumas (paru en 1844) sont accompagnés par le jeune gascon d’Artagnan, venu s’enrôler dans les corps des Mousquetaires. Les quatre hommes, fidèles serviteurs du roi Louis XIII, déjoueront les pièges du Cardinal de Richelieu et de ses complices, dont la mystérieuse Milady de Winter.
Le Sacramento Shakespeare Festival, organisé par le département de théâtre du Sacramento City College, propose chaque année des représentations de pièces de William Shakespeare dans différents lieux de la ville. Cette année, cette oeuvre du Français Alexandre Dumas figure au programme.
"Jeune et Jolie" et "Swimming Pool" au Castro Theater
Le Castro Theater diffuse deux films du réalisateur François Ozon le jeudi 17 juillet : sa dernière oeuvre en date, « Jeune et Jolie », et le thriller « Swimming pool ».
François Ozon aime filmer les femmes. Que cela soit une lycéenne de 17 ans qui se prostitue dans « Jeune et Jolie », ou une fille incendiaire dont les séances de bronzage finissent par troubler une Anglaise retirée dans le Lubéron, la femme n’est jamais victime mais plutôt indépendante, belle, forte.
Belle, Ludivine Sagnier l’est dans « Swimming Pool ». Sous les traits de Julie, elle passe quelques jours dans la maison de son père éditeur. Elle y rencontre Sarah, romancière anglaise entre deux âges en mal d’inspiration. Cette dernière est d’abord agacée par la jeune femme, puis finit par lier des liens étroits avec elle alors qu’un meurtre est commis dans la grande demeure.
Quant à Isabelle de « Jeune et Jolie », au retour de vacances d’été, elle explore sa sexualité en rencontrant des hommes dans des hôtels, le tout dans la nonchalance la plus totale, jusqu’à ce que ses activités soient mises à jour.
Présenté lors du festival de Cannes 2013, “Jeune et Jolie” s’est placé directement en tête du box office français le jour de sa sortie dans les salles de cinéma en France (le 21 août 2013). Quant à “Swimming Pool”, librement inspiré de “La Piscine” de Jacques Deray, il remporte en 2003 le prix du meilleur film au Festival du film de Bangkok.
La Nihonmachi Street Fair, bain de foule à l'orientale
L’an passé, plus de 30 000 personnes s’y étaient rendues. Pour sa 41ème édition, la Nihonmachi Street Fair compte sur vous !
Cette grande fête de rue consacrée à la promotion des cultures asiatiques propose des spectacles, concerts, des activités gastronomiques et un show de cérémonie du thé, le tout à Japantown. Pour la première fois cette année, un tournoi de basket sera organisé – vous avez jusqu’au 15 juillet pour vous inscrire.
Fondée en 1973, la Foire de Nihonmachi a été créée à l’origine pour encadrer les jeunes de Japantown, tout en valorisant leur patrimoine culturel, à l’époque en danger.
La foire se tiendra les 2 et 3 août. Un bon moyen de voyager !
A San Antonio, la cathédrale San Fernando prend vie
San Antonio prend des airs féériques, à la manière de la Fête des Lumières de Lyon. Jusqu’en 2024, la façade de la cathédrale San Fernando se mue en oeuvre d’art géante, réalisée par l’artiste français Xavier de Richemont.
Pour les dix prochaines années, les mardis, vendredis, samedis et dimanches, elle se parera d’habits de lumière pour conter l’histoire de la ville, en vidéo et en musique.
Baptisée « San Antonio, The Saga », cette gigantesque installation (de par son ampleur dans l’espace et le temps) est le théâtre d’une histoire de 24 minutes, pendant laquelle chacun pourra en apprendre un peu plus sur le rôle qu’a joué la ville texane dans le développement des Etats-Unis.
« San Antonio, The Saga » est la première exposition vidéo extérieure du peintre et scénographe Xavier de Richemont aux Etats-Unis. D’autres de ses oeuvres peuvent être vues en France, en Allemagne, au Mexique ou encore au Canada.