Brian Cohen est un homme qui compte… dans tous les sens du terme. Ce business angel, qui ne mâche pas ses mots, dirige les New York Angels. Non, ce n’est pas une équipe de basket, mais un groupe d’investisseurs d’une centaine de membres basé à New York qui investit dans des jeunes pousses prometteuses. Vendredi, il participait à la French Touch Conference à New Y0rk. Nous lui avons posé trois questions.
Les start-ups françaises comptent pour vous?
Nous voulons travailler avec des compagnies françaises. Nous en cherchons. Nous sommes excités par les opportunités venant de France. J’étais au Consumer Electronics Show de Las Vegas, et il y avait un gros contingent français. C’est excitant de voir les Français sortir de leurs pays et venir aux Etats-Unis. Il y a plus d’argent ici et il y a plus de mentoring pour les soutenir.
Les Français ont beaucoup à apporter à la communauté tech. Nous investissons dans des entreprises qui ont du potentiel, quelle que soit leur nationalité. Nous investissons là où nous voyons de la promesse, dans des entreprises qui une croyance, et un produit que les consommateurs vont acheter.
En tant qu’angel professionnel, qu’est-ce qui vous intéresse dans un pitch?
Je veux voir les chiffres. Mais j’investis aussi de manière “pré-revenu” alors qu’aux Etats-Unis, de nombreux angels se sont fait beaucoup d’argent et ne cherchent pas à investir. Je cherche juste une entreprise qui a un grand potentiel de revenu, et surtout une stratégie de désengagement – soit le rachat, soit l’entrée en bourse. Les business angels font dans la stratégie de désengagement, et non dans l’investissement.
Vous avez écrit What every Angel Investor wants you to know. Quels conseils donneriez-vous aux Français qui veulent se lancer aux Etats-Unis?
Les angels choisissent avant tout de soutenir une entreprise car il y a un contact personnel avec son créateur, une connexion à ce que l’entrepreneur pense et dit. J’aime bien quand un entrepreneur commence sa présentation en disant: “Je crois dans quelque chose” plutôt que “je vais vous montrer ce que j’ai” ou “je vais vous dire ce que les gens vous pouvoir faire avec ce que j’ai inventé”. Je veux savoir en quoi ils croient, ce qu’ils ont dans leur cœur. Je ne suis pas un client, je veux qu’ils me montrent leur business, ce qu’ils construisent et comment ils l’exécutent. Il y a beaucoup de bonnes idées, mais très peu de bonnes exécutions.
Un business angel américain: "On veut travailler avec des Français"
Axelle Lemaire: "les entrepreneurs français sont des optimistes"
La Secrétaire d’Etat à l’économie numérique, Axelle Lemaire, est venue à New York pour participer à la French Touch Conference, qui pendant deux jours a célébré les entrepreneurs français. Elle dit à French Morning pourquoi les entrepreneurs français ont des raisons d’espérer…
A New York, la « French Tech » se serre les coudes
Tous derrière la “marque France” ! Ce jeudi 26 juin, les critiques traditionnelles des entrepreneurs à l’encontre de la France n’étaient pas de mise. L’heure était plutôt au serrage de coudes et au patriotisme économique.
Environ 350 personnes assistaient à la conférence La French Touch, organisée pour la première fois à New York par France Digitale. Parmi les invités de cette grand-messe de deux jours : des entrepreneurs français basés aux Etats-Unis, des investisseurs, des entrepreneurs américains, des journalistes, des blogueurs, des consultants…
“La conférence déborde d’énergie positive qui rayonne sur les entrepreneurs. Dans la tech et le digital, il y a en France un enthousiasme incroyable, des projets, des gens qui se bougent. Aux Etats-Unis, on a tendance à associer la France a une certaine morosité ou à la crise, et cette conférence sert justement à démonter les clichés”, affirme Gaël Duval, l’organisateur.
Alain Bankier, membre de New York Angels, un groupe de business angels, approuve : “Cette conférence est utile. Cela montre que la France a des start-ups formidables, avec des ingénieurs compétents, souvent plus rigoureux que ceux formés aux Etats-Unis.”
Laurent Chemla, qui a créé deux sociétés à Miami, soutenait aussi cette campagne de communication et de motivation des troupes. “La France a plein d’atouts, mais un vrai problème d’image. Nous ne sommes pas de bons story-tellers, on ne sait pas bien se vendre, donc cette conférence va aider.”
Les conférences ont mis en lumière des domaines où la France veut tirer son épingle du jeu : l’ad-tech, les objets connectés, les jeux vidéo, l’économie collaborative… Et d’autres secteurs moins attendus, en profitant des nouvelles possibilités offertes par le numérique : la mode, la cuisine, le luxe.
Parmi les “stars”, le patron de Criteo, Jean-Baptiste Rudelle, a raconté l’histoire de son entreprise, son expansion aux Etats-Unis où il a “tout repris de zéro”, ses difficultés à recruter de bons cadres sur place – “pour un Américain, rejoindre une entreprise française, cela peut être traumatisant” – jusqu’à sa cotation au Nasdaq. Il a lui aussi fait tomber quelques clichés. “A un moment, on s’est posé la question de baser complètement notre société aux Etats-Unis, mais fiscalement, il est plus intéressant pour nous de rester en France, notamment parce que nous faisons beaucoup de R&D.”
R&D en France, marketing et opérations aux Etats-Unis : petit à petit, le modèle Criteo se répand comme une trainée de poudre. Pour Fabrice Grinda, il est excellent. “En France, il y a beaucoup d’ingénieurs et ils coûtent moins cher. Les ingénieurs aux Etats-Unis n’ont aucune loyauté. On peut payer un jeune de 25 ans 150 000 dollars, il partira du jour au lendemain pour la dernière boite à la mode”, regrette cet entrepreneur et investisseur influent, basé à New York.
C’est Fleur Pellerin, Secrétaire d’état chargée du Commerce extérieur, qui a inauguré la conférence, profitant de sa popularité dans le secteur du numérique, dont elle était chargée dans le précédent gouvernement.
Sa consœur Axelle Lemaire, qui a récupéré ce portefeuille, interviendra vendredi matin. Lors d’une conférence de presse, jeudi, elle a insisté sur l’une de ses missions : attirer des capitaux et des entrepreneurs américains en France. “Nous avons des atouts formidables et mal compris.”
Et de citer la robustesse du réseau internet, le crédit impôt-recherche, ou encore la politique de protection des données. “Par rapport aux Etats-Unis, nous offrons dans ce domaine un cadre plus sécurisant. Depuis l’affaire Snowden, les entreprises se méfient et sont à la recherche de solutions de protection. Il y a tout un secteur à développer autour de cette économie de la confiance“, déclare la secrétaire d’état. Pour elle, l’interventionnisme de l’Etat français dans l’économie devrait être vu, de ce côté de l’Atlantique, comme un atout. “D’autant que de nombreux pays font la même chose ! Aux Etats-Unis, Google n’existerait pas sans les fonds fédéraux.”
"île O", un show aquatique de Carcasonne à Houston
Un kiosque au milieu d’une place de village. A priori, rien d’extraordinaire. Et pourtant. Venez assister à la première texane d’ “île O” de la troupe française de nouveau cirque Barolosolo les 3 et 4 juillet au Discovery Green de Houston
Ce spectacle de la compagnie, fondée en 2006 à Carcasonne, tourne autour de l’eau. Mêlant poésie, clowneries et musique, le show promet d’être rafraîchissant. Au-dessus, au-dessous ou dans l’eau: une chose est sûre, les artistes n’hésitent pas à se mouiller.
En plus des deux spectacles de la troupe chaque jour (19h et 20h30), les participants assisteront aux shows de la compagnie de cirque locale Cirque La Vie et des danseurs de la FrenetiCore Dance Company.
Un match de foot pour l'amitié franco-américaine à Santa Clara
Plus que quelques jours pour acheter vos places pour fêter la French Heritage Night avec les Earthquakes. Vous avez jusqu’au 30 juin pour prendre votre ticket pour le match-évènement qui opposera à Santa Clara l’équipe de foot de San Jose aux Chivas USA, le 2 juillet.
Ce match, en pleine coupe du monde, vient célébrer l’amitié franco-américaine – juillet est “French American Heritage Month”. Pour rappel: un Français évolue avec l’équipe de San Jose. Un ancien d’Ajaccio, Jean-Baptiste Pierrazi a rejoint le club cette année.
Une partie des revenus de cette soirée de foot sera reversée à l’Alliance française Silicon Valley et l’association Education Française Bay Area (EFBA).
La Gay Pride de San Francisco, c'est le 29 juin
Parez-vous de vos plus beaux costumes colorés, de vos plumes, de vos bijoux excentriques et de votre bonne humeur: la Gay Pride de San Francisco revient le 29 juin dans l’une des villes les plus gay friendly au monde!
Sous ses apparents airs de fête, cette journée sert aussi à appeler à plus de tolérance. Si vous voulez voir la marche, rendez vous à l’angle de Market et Beale Street à partir de 10h30. Les marcheurs remonteront Market street, jusqu’à la 8ème rue. Thème : Color our world with Pride.
Cette parade est le point d’orgue de ce mois de juin, durant lequel de nombreux évènements rendant hommage aux LGBT ont eu lieu à travers la ville.
Dans le Lower East, un mouvement artistique français oublié
“C’est vraiment intéressant que l’art postmoderne français n’attire pas beaucoup l’attention”, remarque Wallace Whitney, co-fondateur de la Canada Gallery.
Le mouvement français d’art postmoderne Supports/Surfaces, peu connu, reçoit enfin l’attention qu’il mérite. Il fait l’objet d’une exposition jusqu’au 20 juillet dans cette galerie du Lower East Side. C’est la première fois que ce mouvement est mis en avant aux Etats-Unis.
Wallace Whitney décrit les artistes de Supports/Surfaces (qui œuvraient à partir du milieu des années 1960 jusqu’à la fin des années 1970) comme « des peintres marxistes, mais aussi des hippies ». Les philosophes Roland Barthes et Louis Althusser influençaient considérablement ces peintres dont beaucoup se trouvaient à la marge de la société française à cause de leur implication dans la Guerre d’Algérie.
Venant du sud de la France (Nîmes, Nice, Marseille et Saint-Étienne), ces artistes adoptaient un style d’expression artistique nomade en voyageant à travers le sud de la France où leurs œuvres d’art étaient exposées en toute simplicité dans des cadres comme des bars ou des ruelles. C’est pour cela que les œuvres sont très pratiques à déplacer: des morceaux de toile non tendue qu’on peut plier ou rouler, un filet fait de corde ou un torchon.
Wallace Whitney pointe vers un rectangle de toile rose : « C’est un bon exemple d’une œuvre qu’on aurait vue dehors contre le mur d’un bâtiment ». L’exposition de la Canada Gallery réunit pour la première fois, environ 45 ans après le point d’orgue du mouvement, les travaux de 11 artistes du mouvement: André-Pierre Arnal, Pierre Buraglio, Louis Cane, Mark Devade, Daniel Dezeuze, Noël Dolla, Jean-Michel Meurice, Bernard Pagés, Jean-Pierre Pincemin, Patrick Saytour, et Claude Viallat. Dans leurs travaux, on trouve de la corde, des morceaux de plastique de couleurs vives, des feuilles de journal, des torchons et des draps.
« Il y a un regain d’intérêt pour ce travail en ce moment, selon Wallace Whitney, et il y a beaucoup de similarités entre celui-ci et ce que je vois dans les galeries d’art dans le Lower East Side et Bushwick. »
« Le mouvement Supports/Surfaces est oublié en France, poursuit Wallace Whitney, mais ce qu’ils ont fait est révolutionnaire et leur travail a beaucoup de valeur. Ils ont pris beaucoup de risques artistiques et ils ont influencé beaucoup d’artistes. » Plusieurs des œuvres sont à vendre (entre 60.000$ et 100.000$).
13 plages pour se dorer la pilule à New York (et autour)
Il fait beau, chaud. Bref, il ne manque plus que la plage. Bonne nouvelle: on la trouve même à New York. Voici notre traditionnel guide des plages.
Sandy Hook (New Jersey)
Direction le New Jersey pour prendre un bon bol d’air et d’eau. La presque-île de Sandy Hook offre trois plages aux baigneurs, dont une nudiste (Gunnison Beach). Mais la principale et la plus fréquentée s’appelle poétiquement « Lot E ». Le trajet depuis Manhattan est à couper le souffle : embarquez à bord d’un ferry (45 dollars l’aller-retour) à Wall Street ou au bout de la 34eme rue et admirez une vue splendide de la skyline. Une fois sur l’île, un bus vous emmène aux plages mais vous pouvez aussi y aller à vélo ou à pied. Il y a bien quelques snacks sur place mais on vous conseille de prendre votre pique-nique. Sandy Hook est de loin notre plage favorite. Y aller : Pier 11, au sud de Wall Street ou au niveau de la 34th Street et de l’East River. La compagnie de ferry s’appelle Seastreak.
Rockaway Beach (Queens)
Comme le chante le groupe de rock américain The Ramones : “On peut faire de l’auto-stop pour rejoindre Rockaway Beach”. Heureusement, on peut aussi y aller en subway. Bienvenue sur l’une des plus grandes plages de New York ! Ce royaume des surfeurs accueille aussi de simples baigneurs. N’oubliez pas d’apporter un pique-nique. Y aller : ligne A jusqu’au terminus Rockaway Park Beach – 116th St.
South Beach (Staten Island)
Contrairement à sa cousine du même nom en Floride, South Beach est calme et offre un bon équilibre entre nature et équipements. Profitez de la promenade Franklin D. Roosevelt sur plus de 2 km. Le long de l’eau, observez les pêcheurs qui s’amassent. N’oubliez pas de surveiller le calendrier : des concerts et des feux d’artifices y sont organisés chaque année. Y aller : prendre le ferry gratuit pour Staten Island depuis Manhattan, puis, le bus S51.
Atlantic City (New Jersey)
Le paradis des joueurs de poker et autres amateurs de machines à sous est aussi celui des vacanciers de la Jersey Shore. A seulement 2h30 de New York (bus depuis Port Authority), la ville du jeu dispose d’une longue plage avec plusieurs bars et restaurants. Et quand vous en aurez marre, vous pourrez toujours retourner jouer à la roulette. Y aller: plusieurs compagnies de bus s’y rendent et proposent des bons pour jouer dans les casinos.
Coney Island et Brighton Beach (Brooklyn)
À moins d’une heure de métro de Manhattan, Coney Island vous plonge dans une ambiance rétro avec son parc d’attraction mythique et sa longue promenade, bordée de stands de nourriture. Impossible d’en revenir sans goûter le fameux hot dog de chez Nathan’s, véritable institution dans le coin.
À quelques minutes à pied, Brighton Beach est plus calme que sa grande soeur. Changement de décor dans ce quartier surnommé le “Little Odessa” de Brooklyn. Vodka, pain noir, et autres spécialités culinaires sont vendus dans les restaurants et échoppes de ce quartier russe. Y aller : en métro, lignes B, D, F, N ou Q.
Orchard Beach (Bronx)
Autrefois appelée “la riviera de New York” , cette plage artificielle en forme de croissant donne sur le Long Island Sound. Après la baignade, allez finir votre après-midi à City Island, accessible à pied depuis la plage. L’île fut un repaire de pêcheurs. Sur place, on vous recommande le homard! Y aller : en métro, ligne 6, direction le Bronx jusqu’à l’arrêt Pelham Bay Park, puis le bus Bx12 vous emmène directement à la plage.
Long Island
Long Island regorge de plages. La principale est Jones Beach où le sable fin et blanc s’étend à perte de vue. Attention: la plage est prise d’assaut par les touristes en été. Et pour cause: elle est gratuite. De nombreux concerts sont programmés l’été au Jones Beach Theater, un amphithéâtre extérieur qui peut accueillir plus de 8.000 spectateurs.
Cooper’s Beach reste, quant à elle, un incontournable. L’une des activités préférées des touristes est de collecter les coquillages. Située dans le village de Southampton, la plage offre une vue imprenable sur les villas et a gagné le prix de Meilleure Plage d’Amérique en 2010.
Montauk, surnommée « The End », est la plage la plus à l’est de l’Etat de New York. Réputée pour être la Mecque des surfeurs, elle est également cotée auprès des pêcheurs et des kayakistes. Un phare vieux de 200 ans attire les visiteurs, de même que les phoques que vous pourrez observer en vous munissant de jumelles (hors saison). Y aller : prendre le Long Island Railroad depuis Penn Station.
Long Beach est une belle plage, très populaire en été même si elle est payante (12 dollars). Le plus: beaucoup de commerces à proximité de la plage. Le moins: beaucoup de gens. Attendez vous à lutter pour trouver une place sur le train du retour. Les pass quotidiens peuvent être achetés sur place ou avant de prendre le Long Island Railroad. Y aller: Long Island Railroad à Long Beach
Fire Island se distingue par sa réputation de paradis des sportifs (balade à vélos, randonnée, surf, beach-volley, kayak, tennis ou encore bateau à voile) et de repaire la communauté LGBT. Les voitures sont interdites sur Fire Island. Des restaurants, des bars et des boutiques se mêlent aux habitations coquettes. Si vous êtes une pince, on vous conseille de prendre vos victuailles car la vie est chère. Y aller : prendre le Long Island Railroad jusqu’à Bayshore, Patchogue ou Sayville puis prendre un ferry.
East Hampton Main beach est une plage gratuite, longue et agréable située près de Bridgehampton. L’endroit idéal pour se relaxer. Elle se trouve à 3-4h en train de Manhattan. Y aller: Arrêt Bridgehampton surf le Long Island Railroad.
Une nouvelle maternelle française à Houston
Katia Lane, institutrice franco-canadienne, réalise son rêve à Houston : fonder une école qui allie la pédagogie Montessori à l’immersion française. « La pédagogie Montessori selon laquelle l’enfant est un explorateur que l’instituteur accompagne, s’adapte véritablement à l’apprentissage d’une langue », explique-t-elle.
Elle sait de quoi elle parle. Petite, au Canada, elle a suivi l’enseignement qu’elle veut offrir aujourd’hui. « J’ai eu la chance d’apprendre deux langues sans même m’en rendre compte. C’est devenu une réelle passion pour moi de permettre à d’autres enfants de vivre cette chance et de les préparer au monde futur. »
Situés à l’intérieur de la loop 610, les bâtiments neufs de la Houston French Preschool & Academy accueilleront, à partir de ce 25 août, les trois premières classes de maternelle (Pre-school, Pre-K et Kindergarten) de 8h45 à 14h30. Chaque classe sera composée d’un maximum de 18 enfants pour une institutrice et deux assistantes elles-mêmes bilingues.
Dans ces trois groupes, les âges de 2 à 6 ans seront mélangés et les apprentissages auront lieu complètement en français. « A cet âge, les enfants ont réellement des capacités naturelles d’acquisition d’une langue. Par la suite, nous comptons ouvrir des niveaux supplémentaires jusqu’au 6th grade et introduire l’anglais un à deux jours par semaine à partir du 2nd grade. L’objectif est qu’à la fin du 6nd grade, les enfants soient totalement bilingues». Une garderie avant et après l’école sera également proposée et deux journées portes ouvertes sont programmées pour le 16 et 30 juillet (18h30 à 20h30)
Atelier de cuisine, cours de danse africaine, arts : le programme s’adresse à toutes les cultures. « L’enfant sera suivi dans de nombreuses matières mais avec une attention particulière à celle qui le passionne. »
CNED: la scolarité en français pour tous et partout
(Article partenaire) Depuis un an, toute personne inscrite dans un établissement local à programme étranger peut prétendre au dispositif « scolarité complémentaire internationale » du CNED. Ce dispositif permet à tous les élèves de suivre un enseignement français, quel que soit sa nationalité.
Pour les enfants d’expatriés, la scolarité est une question de choix : s’ils souhaitent bénéficier d’un enseignement scolaire à programme français, la formation peut être suivie intégralement à distance avec le CNED. Sinon ils peuvent suivre une scolarité en présence dans un établissement conventionné avec le CNED qui utilise ses contenus.
Depuis la rentrée scolaire 2013, tous les élèves hors de France peuvent prétendre à la scolarité complémentaire internationale, et ce, sans distinction géographique ou de nationalité. Idéal pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent fréquenter un établissement à programme français homologué et sont inscrits dans un établissement local !
L’objectif de cette formule est de permettre à ces élèves de suivre, en parallèle de leur scolarité, une formation complémentaire à distance en français et faciliter ainsi une éventuelle poursuite d’études dans le système éducatif français.
Disponible de la grande section de maternelle jusqu’à la terminale, cette formule de scolarisation complémentaire porte sur 3 matières fondamentales, qui varient selon le niveau scolaire : français, mathématiques, histoire-géographie, sciences, philosophie…
Les élèves seront évalués au cours de l’année dans chaque matière au moyen de devoirs retournés aux correcteurs par internet ou par la voie postale
Un lien avec la francophonie
L’intérêt de la démarche tient dans la volonté de créer un lien avec la langue et la culture française pour les jeunes expatriés. En effet, plus d’un enfant expatrié sur deux ne fréquente pas les établissements français de l’étranger.
Le dispositif de scolarisation complémentaire internationale constitue également une réponse à la demande croissante des élèves étrangers attirés par le système éducatif français.
Cette formule est idéale pour faciliter l’expatriation : ainsi une famille peut s’installer plus aisément dans une ville où il n’y a de lycée français. Flexible, le dispositif offre un enseignement mieux adapté à la réalité des élèves et est assurément moins contraignant qu’une double scolarisation !
Vous pouvez vous renseigner et télécharger un dossier d’inscription sur les pages école, collège et lycée général du site du CNED.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un client qui en détermine le contenu.
Texas : de l'eau dans le gaz pour GDF Suez
Depuis la fin de l’année dernière, le géant de l’énergie, basé à Paris, est visé par une enquête de la CFCT (le régulateur des matières premières) sur ses pratiques au Texas, selon le site Energy Risk. Deux maisons de courtage américaines, Raiden Commodities et Aspire Commodities, ont porté plainte contre GDF Suez qui leur aurait fait perdre 20 millions de dollars.
Elles accusent le groupe français d’avoir intentionnellement rationné sa production à un moment où la demande dépassait l’offre, une telle action ayant pour conséquence d’augmenter les prix sur l’Electric Reliability Council of Texas (ERCOT), l’organisme officiel gérant le réseau d’électricité sur la quasi totalité du Texas. En rationnant sa production, l’entreprise française a fait flamber les prix sur les marchés des matières premières.
GDF Suez, qui n’a pas souhaité répondre aux sollicitations de la presse sur le dossier, a néanmoins affirmé avoir suivi les règles de l’ERCOT et avoir obtenu l’autorisation de la Public Utilities Commission of Texas, l’autorité compétente en la matière. Lundi, l’entreprise a adressé un courrier à la justice demandant le classement sans suite de la plainte.