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Pourquoi les adresses sont différentes dans le Queens?

Donnez une adresse à Manhattan à un Français, et il pourra y arriver facilement sans utiliser Google Maps. Mais dans le Queens, où les adresses s’écrivent 23-40 30th St par exemple, c’est une autre paire de manches. Pourquoi cette écriture peu parlante? C’est la question bête de la semaine.
Il faut remonter à la fin du XIXème siècle pour obtenir la réponse. Le Queens, vaste étendue rurale aux portes de Manhattan, est alors composé d’une multitude de villages – une soixantaine au total – reliés par plusieurs grandes routes. Ces villages, vous les connaissez: ils s’appellent Elmhurst, Woodside, Maspeth, Sunnyside, Astoria… Tous sont devenus des quartiers depuis.
Après le rattachement du Queens à la ville de New York, en 1898, un changement d’écriture des adresses est devenu nécessaire. Certaines rues dans différents villages partageaient le même nom (il y avait notamment 10 “Main Street” et 30 “George Washington St”…), un casse-tête pour les services de secours et les facteurs. L’ingénieur en chef du Bureau de la Topographie du Queens, un certain Charles U. Powell, s’est mis au travail pour imaginer un système de numérotation qui permettrait de se retrouver facilement dans ce “borough” gigantesque. Il lui a fallu 17 ans pour concevoir et mettre en place ce système, qui a fait face à de nombreuses résistances de la part d’habitants attachés à l’identité de leur rue. Il s’est progressivement imposé.
Une fois pour toutes: contrairement à Manhattan, les rues vont du nord au sud, et les avenues d’est en ouest. La 1ere avenue est la plus au nord, et la 1ere rue, la plus à l’ouest. Si vous êtes donc au croisement de la 1ere Avenue et de la 1ere rue, vous êtes donc dans le nord-ouest du “borough“. Le Queens compte 271 rues et 162 avenues, donc si vous êtes au carrefour de la 271eme rue et de la 162eme avenue, vous êtes dans le sud-est. Les adresses sont écrites au format: xx-xx xx St. La première paire de chiffres renvoie au numéro de l’habitation, la seconde à l’avenue inférieure et la troisième au numéro de la rue ou de l’avenue. Exemple: le numéro 14 sur la 23eme rue, entre la 30eme et 31eme avenue s’écrira: 14-30 23rd St. De nouvelles artères sont venues s’ajouter entre les avenues : elles ont été baptisées « Road » ou « Drive », ce qui explique l’existence de 30th Avenue, 30th Drive et 30th Road par exemple. Pour l’historien du Queens Vincent Seyfried, ce système est en réalité très simple. “Le Queens a le système le plus simple de tous les boroughs. C’est un motif facile à lire, avance-t-il. La confusion vient du snobisme de gens de Manhattan qui ne passent pas assez de temps dans le Queens“.
 

Jacky Ido: révélé par Tarantino, adoubé par Besson

On a fait sensation dans les rues de New York“. Jacky Ido ne peut pas s’empêcher de sourire en se souvenant du tournage de « Taxi Brooklyn ». L’acteur français occupe l’un des rôles principaux de cette série librement inspirée du film “Taxi” de Luc Besson, qui fera ses débuts sur NBC le 25 juin : un « cab driver » nommé Leo Romba. Certaines scènes ont été tournées avec un “top driver”, un conducteur placé sur le toit de la voiture pour permettre aux acteurs de se concentrer sur leur jeu. “C’est la première fois que je voyais ça! ”
C’est aussi la première fois que Jacky Ido joue un rôle principal dans une série diffusée sur un grand network américain. Produite par EuropaCorp de Luc Besson et diffusée en France sur TF1, “Taxi Brooklyn” marque une nouvelle étape dans l’ascension de cet acteur d’origine béninoise qui vit à Paris, révélé aux Etats-Unis grâce à son rôle dans  « Inglourious Basterds » de Quentin Tarantino. Il y joue un projectionniste qui met le feu à un cinéma rempli de nazis. “La télévision est l’endroit où l’on peut explorer des personnages complexes, montrer notre palette“, avance-t-il.
Dans “Taxi Brooklyn”, Leo Romba, un chauffeur bonhomme et attachant de Marseille, accepte de travailler avec la détective rebelle Cat Sullivan jouée par Chyler Leigh (Grey’s Anatomy). Ils passent un pacte: il lui sert de chauffeur, elle ferme les yeux sur son statut de clandestin aux Etats-Unis. “Certains projets de films sont limite thérapeutiques. A l’époque du tournage de Taxi Brooklyn, je venais de vivre une séparation. Je m’identifiais avec Leo Romba, un personnage qui embrasse une seconde chance“.
Luc Besson, producteur de la série, est venu le chercher. Il lui a été présenté par un ami à Cannes. “A l’époque, je ne savais pas qu’il s’agissait d’une adaptation de Taxi, confie-t-il. Il a été cash: il m’a dit que j’allais devoir convaincre. Lors de notre rencontre, le courant est bien passé. On s’est mis à délirer. Il a un œil bienveillant sur ma carrière.
Ça tombe bien. Jacky Ido cherchait une excuse pour revenir à New York, où il venait de tourner – “J’avais faim de New York“. Les douze épisodes de la première saison ont été filmés à Brooklyn, dans le Queens et sur Roosevelt Island (pour les scènes censées être sur Rikers Island). “Taxi Brooklyn” est la première série étrangère à avoir bénéficié d’un crédit de tournage de l’Etat de New York (environ 5 millions de dollars, confiait un producteur au New York Times en octobre).
Jacky Ido a du faire un stage de conduite de précision pour se former. Il a travaillé son anglais avec le coach de Jean Dujardin, Tanya Blumstein.  “C’était difficile. Nous tournions 14h par jour. Mais on rigolait tout le temps. On a créé, déliré ensemble, improvisé. L’intelligence du réalisateur français a été d’introduire de la liberté et de la légèreté dans cette grande machine de tournage américaine.
En France, la série a rassemblé entre 4 et 5 millions de téléspectateurs. Un score “très honorable” pour Jacky Ido, même si une partie de la presse l’a jugé “décevant“. “Nous avons conquis un public qui à la base n’est pas un public de TF1, un public qui télécharge plus de programmes. C’est un gage de qualité de la série“, estime-t-il.
Il espère que son rôle lui permettra de percer aux Etats-Unis. Longs et courts-métrages: il est ouvert à tout. “Si la proposition est intéressante. Je le ferai“. Et si, à la clé, il peut revenir à New York, c’est encore mieux. “C’est la ville où je me peux me retrouver au carrefour de chaque rue entre ma France, mon Afrique et ma culture anglo-saxonne“.

A New York, des charentaises de luxe "made in France"

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Le chausson de papi n’est pas condamné à mort. Au contraire, il renait de ses cendres. “Notre projet, c’est de revisiter la charentaise, et de lui donner un aspect moderne”, affirme Jean-Luc Bouriau, patron de la société La Charentaise Tcha, qui débute la commercialisation, aux Etats-Unis, de ce fameux chausson. Des pantoufles inventées dans la province de Charente au XVIIème siècle, surnommées “les silencieuses”, car elles permettaient de se mouvoir sans bruit sur le parquet.
Les “Tcha” sont bien différentes de leurs ancêtres. Objets artisanaux de luxe (à partir de 150$ la paire, quand même), elles sont issues du travail de designers réunis par l’Institut Francais de la Mode. En partenariat avec des fabricants, ces créateurs ont imaginé une collection avec de belles matières (cuir, lin, peau d’agneau…), qui a emporté beaucoup de succès.
De là est née en 2008 l’entreprise La Charentaise Tcha, qui vend ses chaussons colorés dans 80 points de vente en France, en Italie et au Japon. Des produits “made in France”, cousus dans les Charentes, sur des machines qui datent des années 50. Cet été, la charentaise Tcha va aussi lancer une collection qui ressemble à des espadrilles et que l’on peut porter à l’extérieur.
“Aux Etats-Unis, nous vendons en ligne depuis le mois de mars, et nous sommes présents dans un magasin à Brooklyn, Dry Goods. Et ça marche bien ! On se place en particulier sur le marché du cadeau, pour hommes, femmes et enfants”, affirme Antoine Bourgeois, un Français de New York qui travaille chez L’Oréal, et dédie ses soirées et ses week-ends à promouvoir la charentaise. Sa cible : les familles new-yorkaises relativement aisées et branchées, mais aussi les personnes âgées, intéressées par des semelles ultra-confortables.
Passionné par les méthodes de fabrication de ce chausson, qu’il considère comme un produit d’excellence française, cet ingénieur espère aussi “aider les Charentes, une région qui souffre” – une contrée dont il n’est pas originaire mais dont il a épousé la cause. Finalement, ce qui me plait, c’est de mettre en avant l’histoire et la qualité d’un produit français, de jouer sur un côté vintage, et qui peut être fun, dit-il en désignant ses pieds, chaussés de charentaises bling-bling, entièrement argentées. C’est un modèle un peu particulier !”

10 activités gratuites pour les enfants cet été à New York

Le camp d’été était trop cher ou complet? Pas de panique. New York regorge d’activités gratuites pour bout d’chou. En voici dix pour passer l’été tranquille.
1. Les ateliers découverte de la New York Public Library
Bricolage, origami, robotique ou encore “ology’” (un mélange de différentes disciplines scientifiques): les  bibliothèques de la ville de New York disposent de ressources originales. Rendez-vous ici pour une liste exhaustive.
2. Lectures estivales
La NYPL toujours organise son “Summer reading challenge’’ , une liste de lectures estivales pour tous les âges avec divers prix à gagner en fin de parcours pour les plus courageux.
3. Try this ! au MoMA
Par un jour pluvieux, réfugiez-vous au MoMA dans un atelier-famille intitulé “Try this’’. Les enfants dès 5 ans, en compagnie de leurs parents, pourront s’initier aux techniques de l’art moderne. Why not ? Dates et horaires sur ici
4. Un tour au musée
Tous les musées de la ville de New York proposent des créneaux horaires gratuits, avec souvent, des visites organisées pour les plus jeunes. Tout est ici
5. Global Family Day à Central Park
Présenté par ‘’Summerstage kids’’, la journée du dimanche 6 juillet à Central Park (de 3 :00 à 7 :00 pm) sera, sans aucun doute, à ne pas rater. L’après-midi sera remplie de spectacles et d’ateliers ludiques à destination du jeune public (cirque, maquillage etc…) avec, entre autre, la participation des ‘’Okee Dokee Brothers’’ du ‘’ Hybrid Movement Company”, de “ Shaun Parker & Company’’ et du ‘’National Dance Institute’’.
6. Un film en plein air
Préparez pique-niques et couvertures, et amenez vos enfants voir leurs films favoris à l’extérieur, sous les étoiles, sur un écran géant. La liste des projections gratuites est disponible ici. Et comme le Departement des Parcs fait bien les choses, les films pour enfants sont indiqués en orange.
On vous recommande aussi le festival de films de South Street Seaport. Des films en famille, tous les mercredis soirs à 8pm jusqu’au 30 août. Infos ici
7. Concert à Madison Square Park
Pour les petits mélomanes, c’est à Madison Square Park que ça se passe. Rendez-vous tous les mardis et jeudis matins à 10:30 am, jusqu’au 7 août, pour une série de concerts gratuits. Le parc se situe dans le ‘’Flatiron District’’ au niveau de la 23e rue entre  Madison  et la 5e Avenue. Plus d’infos ici
8. Cours de natation
L’été, la saison idéale pour se jeter à l’eau. Le Departement des Parcs propose plusieurs activites sportives, dont des cours de natation gratuits pour les enfants à partir de 18  mois. Dès 6 ans, les jeunes nageurs les plus aguerris (capable de nager 50m) pourront même s’essayer à la compétition en participant à une ‘’swim team’’. Plusieurs sessions sont offertes. S’inscrire ici ou par téléphone au (718) 760-6969.
9. Balade en kayak à Brooklyn
Rendez-vous à la Brooklyn Bridge Park Boathouse pour partir en balade en kayak avec une vue imprenable sur Manhattan et la Statue de la Liberté. L’activité se déroule tous les jeudis (5:30- 6 :45pm) et samedis (10 am-3pm), du 7 juin au 31 août, au Brooklyn Bridge Park (entre Pier 1 et 2). Les équipements sont fournis. Ainsi que quelques instructions. Un seul hic : venir tôt car l’activité a du succès.
10. Jongler à Bryant Park
Toujours bon pour impressionner les amis et les grands-parents: les cours de jonglerie à Bryant Park. Plusieurs sessions par semaine sont offertes. Se renseigner ici
 
 
 

Jay-Z et Beyoncé en concert à Pasadena

Ce sont probablement les deux plus grosses stars du moment. Jay-Z et Beyoncé seront à Los Angeles les 2 et 3 août pour leur tournée “On the Run”, qui promet deux soirées complètement folles!
Les deux tourtereaux ont été bien occupés jusqu’en début d’année avec leurs tournées respectives, « Magna Carta Holy Grail » pour Monsieur et « Mrs Carter Show » pour Madame. Les deux bêtes de scène remettent ça. Et ensemble cette fois!
“On the Run Tour” sera probablement l’occasion d’entendre les chanteurs reprendre leur plus célèbres morceaux, avec « Crazy in love », « Upgrade U » et le plus récent « Drunk in love ». La tournée s’achèvera le 13 septembre à Paris.

Avicii fait trembler le Barclays Center

Le célèbre DJ sera en concert au Barclays Center de Brooklyn le 28 juin pour son « True Tour ».
C’est en 2010 avec le titre « Seek Bromance » qu’Avicii, le DJ suédois de 24 ans, s’est fait connaître. A l’époque, il venait de souffler sa vingtième bougie. Mais c’est grâce à un autre tube que le public se rappelle de son nom : avec « Wake me up », Tim Berling, de son vrai nom, a su faire danser une bonne partie de la planète. Le titre a même été le single le plus rapidement vendu en Angleterre, derrière l’immense succès de Robin Thicke « Blurred Lines ».
Ayant participé à plusieurs reprises à l’Ultra Music Festival de Miami, et s’étant produit dans des salles mythiques comme le Radio City Musical Hall de New York, Avicii est incontestablement chez lui aux Etats-Unis.
 

11 lieux pour voir les Bleus jouer à Los Angeles

Pour ne pas perdre une miette des matchs que joueront les Bleus lors de la Coupe du Monde du Brésil qui démarre jeudi, plusieurs bars, restaurants et salles de Los Angeles vous proposent de suivre l’événement en direct.

La Brasserie française The Little Next Door sur Third Street retransmettra tous les matchs entre 11h et 15h : c’est à dire ceux qui opposeront les Bleus au Honduras le dimanche 15 juin à midi, à la Suisse le vendredi 20 juin à la même heure, et l’Equateur le mercredi 25 juin à 13h. 8142 West 3rd Street. Tél: (323) 951-1010. Ouvert de 11h à 23h du lundi au jeudi (à partir de 9h du vendredi au dimanche).

Pour les Belges et autres francophones, le bar spécialisé dans les bières belges « Little Bear » à Downtown Los Angeles, vous invite à suivre les matchs du Mondial à partir du 12 juin. Doté de trois écrans, le bar proposera notamment des pâtisseries et du café aux participants. En plus des matchs de l’équipe de France, à ne pas manquer pour nos amis d’origine belges et algériens : le match Belgique-Algérie le 17 juin à partir de 9h du matin ! 1855 Industrial Street, Downtown. Tél : (213) 622-8100. Contact : [email protected] Diffusions spéciales à partir de 9h : du 13 au 22 juin et le dimanche 13 juillet. A partir de 10h : du 23 au 26 juin, du 28 juin au 1er juillet, le 5 juillet, du 8 au 9 juillet, et le 12 juillet.

De nombreux bars anglophones diffuseront également les matchs de l’équipe de France. Bien que l’Irlande ne soit pas parvenue à se qualifier pour le Mondial, le bar irlandais Rock and Reilly sur Sunset a décidé de la jouer fair-play : il diffusera tous les matchs à partir de 11h le matin. Le coup d’envoi sera donné jeudi à 13h avec le match d’ouverture Brésil-Croatie. Des boissons et plats seront proposés spécialement à chaque match pour célébrer le Mondial. Bonne ambiance garantie ! 8911 Sunset Boulevard, West Hollywood. Tél: (310) 360-1400. Ouvert tous les jours de 8h à 2h du matin. 

Vous pourrez aussi encourager les Bleus au Barney’s Beanery à Westwood, qui ouvrira plus tôt pour diffuser les matchs dans leur intégralité (1037 Broxton Avenue. Tél: (310) 443-7777),  au 1739 Public House, (1739 North Vermont Avenue, (323) 663-1739), au T. Boyles’s Tavern pour les habitants de Pasadena (37 North Catalina Avenue, Pasadena. Tél: (626) 578-0957), à la Cabo Cantina (11829 Wilshire Boulevard. Tél: (310) 312-5840), au Good Microbrew and Pub à Silverlake (3725 West Sunset Boulevard. Tél: (323) 660-3645) ou encore au Qs billiard Club (11835 Wilshire Boulevard. Tél: (310) 477-7550).

Mis à part les bars et autres restaurants, vous aurez aussi la possibilité de suivre les matchs sur grand écran au Paley Center de Beverly Hills. L’entrée est gratuite et ouverte à tous. Les trois premiers matchs des Bleus y seront notamment diffusés. 465 North Beverly Drive, Beverly Hills. Tél: (310) 786 1091 ou (310) 786 1000. L’intégralité du programme et des horaires des matchs est consultable ici.

Enfin, pour faire une pause et vous aérer la tête et les jambes, sachez que le musée LACMA de Los Angeles propose jusqu’au 20 juillet une exposition consacrée au foot intitulée “Fútbol the beautiful Game”. Les oeuvres de 30 artistes (vidéastes, photographes, peintres et sculpteurs) y sont exposées.

A noter: une vidéo-portrait consacrée à Zinedine Zidane par l’artiste français Philippe Parrenos et l’Ecossais Douglas Gordon. Le prix de l’exposition est compris dans celui de l’entrée au musée  qui est de 15$ (10 pour les étudiants et seniors, gratuit pour les moins de 17 ans). 5905 Wilshire Boulevard.Tél: (323) 857-6000. Ouvert tous les jours (sauf le mercredi), de 11h à 17h (jusqu’à 20h le vendredi et de 10h à 19h le week-end).

Le Club des Bleus à New York: 7 endroits pour voir les matches

On y est! On sort ses drapeaux, ses écharpes, son chauvinisme et sa mauvaise foi, la Coupe du Monde est de retour. Et tout le  monde le sait: New York est le meilleur endroit de la planète pour regarder la compétition. Les 32 équipes représentées ont suffisamment de ressortissants vivant dans la Grosse pomme pour remplir un stade (ou deux ou dix…). Tout à sa mission d’utilité publique, French Morning a décidé de contribuer au redressement national en prenant en main les supporters des Bleus.
Nous nous sommes associés à SportChaser, site internet de sélection de bars sportifs (créé par deux Françaises malines) pour lancer “le Club des Bleus à New York”: une sélection de sept bars et restos répartis dans New York pour permettre aux supporters tricolores de hurler entre soi. L’entrée est gratuite et ces endroits vendront même une célèbre boisson anisée pendant toute laRIcardBouteilleDrinkResponsibly2 durée des matches.
Les matches de l’équipe de France:
Dimanche 15 juin, 3 pm: France-Honduras
Vendredi 20 juin, 3 pm: Suisse-France
Mercredi 25 juin, 4 pm: Equateur-France

Les bars et restaurants accueillant le Club des Bleus à New York:
Manhattan:
Financial District: Beckett’s 81 Pearl St: 24 écrans de télévision pour ce “sports bar” typique, avec le détail qui fait la différence: une terrasse pour regarder le match en plein air (et assis).
Union Square: Nevada Smith 100 Third Avenue: La Mecque du foot (celui qui se joue avec les pieds) à New York. Le QG des fans de l’OM pendant la saison de championnat.
Midtown West: Legends 6 W 33rd St: l’autre référence du foot (ici se sont les supporters du PSG qui se réunissent).
Upper East Side: Opia  130 E 57th St: Frédérick, le patron, est passionné de foot et ça se voit. Une ambiance plus “lounge” que “sport bar”, parfaite pour le quartier.
Upper West Side: Blondies 212 W 79th St. La souriante patronne, Patty, vous attend avec les drapeaux des Bleus, un grand écran et de longues tables pour les groupes de supporters.
Brooklyn:
Williamsburg: Roebling Sporting Club 225 North 8th St Sports bar “low key” qui prend les couleurs bleu blanc rouge le temps des matches de la France.
Carroll Gardens: Provence en Boite 263 Smith St Jean-Jacques, le patron, installe un grand écran derrière son bar pour la Coupe du Monde. Pour une ambiance 100% Frenchie…
Retrouvez plus de bars pour regarder tous les matches sur :SportChaser_300

Patti Smith au festival "Crossing the line" 2014

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Le festival pluridisciplinaire “Crossing the Line” revient pour sa huitième édition du 8 septembre au 20 octobre. Le programme a été dévoilé mercredi.
Ce festival du French Institute Alliance Française (FIAF), présente, chaque année, des œuvres innovantes, aux frontières de l’art. La programmation est, cette fois encore, très éclectique. Trois premières mondiales seront présentées.
Le 8 septembre, venez découvrir « Models never talk » au Milk Studio, présenté par Olivier Saillard, l’historien de la mode. Lors de cette performance, sept anciens mannequins briseront leur silence et révéleront la personne derrière l’image, et l’âme sous le style.
Le 2 octobre, temps fort de cette édition, la légende américaine Patti Smith et sa fille Jesse Smith s’associeront au collectif d’experimentation sonore Soundwalk pour retranscrire la poésie de Nico, la chanteuse des Velvet Underground et véritable icône des années 60. La performance se passe au Florence Gould Hall du FIAF.
Enfin, avec « Traveling Lady », l’artiste colombienne basée à New York Jessica Mitrani évoquera l’esprit de Nellie Bly, la journaliste américaine pionnière du journalisme d’investigation. L’actrice espagnole Rossy de Palma, la muse de Pedro Almodovar, jouera de multiples rôles dans cette aventure artistique qui se tiendra les 9 et 10 octobre sur les planches du Florence Gould Hall.
 

9 endroits pour regarder les Bleus à San Francisco

La fièvre du ballon rond grimpe d’un cran avec le coup d’envoi de la coupe du monde ce jeudi qui met face à face le Brésil et la Croatie. Il y a pire comme première affiche !
Le Café Bastille, situé dans le Financial District de San Francisco, et son patron Olivier, retransmettront les matches des Bleus dans une ambiance frenchie et passionnée. Suivrons France – Suisse et France-Equateur les 20 et 25 juin, même lieu. 22 Belden Place, San Francisco.
Le Consulat de France de San Francisco a décidé en association avec le Café Bastille et en partenariat avec Cali Fun d’organiser un week-end spécial «soccer» et propose à ceux qui en aurait les jambes et l’énergie un vrai match entre Français le samedi 14 juin à 14h45 dans Mission District au Franklin Square. Avis aux sportifs masculins et féminins ! Un van de Cali’Fun sera là en point de repère.
D’autres adresses sportives nous ont été conseillées par et pour les amateurs, suivez le guide :
Mad Dog in the Fog.  Pour une ambiance électrique, on plonge dans l’atmosphère du stade sans bouger de son tabouret. Il y a des écrans partout. Petit conseil d’habitué : s’y rendre en avance, car le lieu n’est pas gigantesque. 530 Haight St. San Francisco, CA 94117.
Kezar Pub (Cole Valley). Cette adresse nous a été conseillée par un serveur de Mill Valley qui ne va que là pour voir les matchs de la Coupe. Petit restaurant agréable dans un quartier sympa. Apparemment le lieu s’enflamme en période de foot ! 770 Stanyan St. San Francisco, CA 94117

Le South Beach Café:  Situé du côté d’Embarcadero, un petit pub pizzeria italien très sympathique, avec une vue a couper le souffle, de la nourriture excellente et bon marché et des matchs de foot sur les écrans. What else ?  800 Embarcadero, San Francisco, CA 94107

Bacchus Kirk. De la bonne bière, une table de billard, un feu de cheminée, lumière tamisée, c’est aussi un des lieux connus de San Francisco pour retransmettre les matchs de la Coupe du Monde de football. 925 Bush St, San Francisco, CA 94109

The Valley Tavern. Situé dans Noe Valley, il y a un patio, des écrans de télés dehors et toujours de l’ambiance. 4054 24th St, San Francisco, CA 94114.

The Brick Yard.  Dans la Marina, l’un des spots clés avec ses 13 écrans, a été élu parmi les 15 meilleurs bars sportifs de la ville. 1787 Union St, San Francisco, CA 94123

The Phoenix Irish Bar. Un lieu connu dans le quartier de Mission, 9 écrans pour retransmettre les événements sportifs majeurs. 811 Valencia St, San Francisco, CA 94110

-M- : "Je veux vivre mon concert à New York"

“C’est la première fois que je me produis à New York. Et comme tout le monde, j’adore les premières fois”.  Matthieu Chedid – M – ne fera pas ses premiers pas new-yorkais dans n’importe quel cadre. Il sera à Central Park, où il viendra à la Fête de la Musique le 21 juin, avec Émilie Simon.
“Un ami m’a dit que c’était un endroit magique”, s’enthousiasme l’artiste. Un cadre d’exception donc pour un concert où le chanteur interprètera les titres qui ont fait sa gloire, tous albums confondus. “Quand on m’a proposé ce concert, ça m’a plu”, confie-t-il, excité, même si il n’est pas sûr de comprendre les raisons de cette invitation. “Je fais peut-être partie de ces artistes qui représentent la France à l’étranger”.
Certes, il n’a pas “encore rencontré New York”, comme il le dit, mais l’Amérique du Nord n’est pas un territoire inconnu pour lui. C’est un habitué de Montréal où il se produit régulièrement “depuis ses débuts” et de Los Angeles. “Il y a plein de studios d’enregistrement là-bas et j’ai beaucoup travaillé avec des artistes comme Vanessa Paradis qui y étaient”, explique-t-il.
Quand on lui demande si le marché américain l’intéresse, l’artiste répond avec cette nonchalance qui le caractérise qu’il se “méfie du rêve américain”. Son truc? Profiter du moment.J’ai envie de vivre ce concert à New York, pas d’être dans un leurre, confie le chanteur. Je me contente de ce que j’ai, qui est déjà exceptionnel”
D’ailleurs, il ne se fait pas d’illusions. “J’ai l’impression qu’il manque quelque chose à ma musique pour toucher le public américainLe français est toujours un peu décalé aux États-Unis”.
Attaché à sa langue maternelle, le chanteur n’a pas prévu d’interpréter de titres en anglais, samedi. “Est-ce que la langue française peut toucher les étrangers? C’est ce que je veux faire, explique-t-il. La performance musicale rassemble”. Car il ne faut pas l’oublier, Matthieu Chedid est multi-instrumentiste. S’il se consacre à la guitare sur scène, il réalise la plupart des partitions de ses morceaux en studio.
Réputé pour ses shows originaux, -M- avoue avoir “quelques petites idées derrière la tête” pour le concert du 21 juin. “J’ai vu le dernier concert de Prince à Paris qui m’a inspiré un nouveau set, glisse-t-il. Le spectacle risque d’être assez exclusif. Je pressens que ce sera un grand moment”. On l’espère aussi !
 

French Morning et Le Point lancent "Vivre New York"

Votre site favori et le magazine Le Point s’associent pour vous proposer “Vivre New York”, un guide de la ville par les talentueux journalistes de la rédaction de French Morning, qui… vivent New York, ses joies et ses peines, depuis des années.
Sur près de 150 pages d’articles pratiques et de reportages, il vous donne les clefs pour “travailler”, “s’installer” et vivre à New York au quotidien. Le tout dans le style informatif et piquant qui fait le ton de French Morning.
Apprenez notamment comment venir étudier à New York, décrocher un visa O d’artiste et travailler dans un environnement américain, comment rencontrer l’amour le vrai dans la ville du “dating” ou encore trouver le quartier qui vous correspond à travers des profils des quartiers new-yorkais. Bref, c’est le compagnon indispensable de tout futur New-Yorkais, ou du Français de New York arrivé il y a trois jours ou 30 ans.
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(Disponible en kiosques en France pour 8.50 euros ou ici)