Les aficionados du ballon rond peuvent se retrouver sur Governors Island pour regarder les matches.
Cathy Lang Ho et son mari francais, Stefan Jonot, ont décidé de transformer l’ile en espace de projection géant. Les retransmissions auront lieu sur trois sites : le Governors Beach Club (au bord de l’eau, dans le nord de Governors Island), sur la pelouse centrale “Parade Grounds” et au Building 403 de Colonels’ Row. Elles sont gratuites.
Pour attirer les fans de foot, le couple a réussi à convaincre le New York FC (un des clubs de foot locaux) de participer en sponsorisant une «fun zone », qui propose de nombreux jeux en lien avec le foot. Le service du ferry sera étendu pour certains matches pour vous éviter de rester bloqué sur l’ile.
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Regardez la Coupe du Monde… sur Governors Island
Où acheter le maillot de l'équipe de France à New York?
Les Bleus sont en quarts de finale, raison de plus pour arborer fièrement vos couleurs dans la rue et dans les bars !
Pour l’occasion, French Morning vous aide à vous habiller en Bleu. Voici notre sélection des magasins où l’on peut trouver le maillot officiel de l’équipe de France. Tous les magasins cités disposaient de maillots lundi. On vous conseille néanmoins de leur passer un coup de fil pour vérifier qu’ils en ont toujours en stock.
Upper 90: dans ce petit magasin situé dans l’Upper West Side (et à Brooklyn), on trouve les maillots de tous les pays, dont celui des Bleus. Hommes et femmes. Les maillots se vendent pour 90 dollars. 697 Amsterdam Ave.(646) 863-3105. Site
Home of Soccer: les maillots de l’équipe de France – hommes et femmes – sont vendus pour 79,95$ dans ce magasin de l’Upper East Side. 1745 1st Ave. (212) 427-6050 Site
Niketown: Seuls les maillots hommes sont vendus ici pour 90 dollars. Un vendeur indique que le prix du maillot gagne 30 dollars quand il est floqué de “Ribery”. Dommage qu’il ne joue pas. 6 E 57th St. (212) 891-6453. Site
EuroMex: Ce magasin de Spanish Harlem qui cible la population hispanique vend aussi le maillot bleu homme des Bleus. Uniquement des maillots hommes sont disponibles pour 70 dollars. 246 E 116th St. (646) 398-8074 Site
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City Sports 90: Maillots bleus et blancs disponibles pour 90 dollars. Hommes uniquement. 64 West 48th Street. (212) 730-2009. Site
Paragon 90: Les maillots sont vendus pour 90 dollars. 867 Broadway, près d’Union Square. (212) 255-8889. Site
Modell’s: Présente à Manhattan, Brooklyn et dans le Queens, la chaine propose les maillots de toutes les équipes, dont les Bleus, pour 90 dollars. Site
Il est possible de trouver des reproductions du maillot officiel pour moins cher (et de moins bonne qualité) un peu partout dans New York. On vous conseille d’aller voir à Harlem et Little Italy à Manhattan, ou encore sur Steinway Street à Astoria (arrêt Steinway Street sur les lignes M et R dans le Queens), où plusieurs magasins proposent le maillot pour 30 à 70 dollars.
La résidence de l'ambassadeur à l'ONU part pour 70 millions de dollars
La vente dépasse tous les espoirs du Quai d’Orsay: mis en vente pour 48 millions de dollars, le duplex qui servait de résidence à l’ambassadeur de France auprès des Nations Unies est finalement parti pour 70 millions de dollars.
L’information est donnée par Olivier O’Mahony, le correspondant de Paris Match à New York qui révèle que l’acheteur est Israel Englander, un financier milliardaire américain, fondateur du hedge fund Millenium, dont la fortune est estimée à plus de 3 milliards de dollars. L’homme habite déjà dans le prestigieux immeuble, au 740 Park Avenue, juste au-dessus, au 14ème étage. Il ne compte pas déménager: les 18 pièces sur 700 m2 vont lui permettre d’accueillir ses enfants et petits-enfants lors de leurs visites à New York.
Le milliardaire avait indiqué son intérêt très tôt d’après des sources proches de la transaction, mais il a eu fort à faire. “Tous les milliardaires de la ville ont défilé pour visiter l’appartement, note l’ambassadeur Gérard Araud. S’en est suivie une bataille d’enchères dont Israel Englander est sorti victorieux. Argument majeur en sa faveur: étant déjà co-propriétaire dans l’immeuble, il ne devrait avoir aucune difficulté à passer le barrage souvent difficile du “board”, dont l’accord est nécessaire.
La vente représente une plus-value comme l’Etat français en fait peu: comme French Morning vous le racontait lors de la mise en vente, l’appartement avait été acheté pour 600,000 dollars en 1979, soit environ deux millions de dollars d’aujourd’hui. Une “culbute” d’autant plus appréciable que le représentant de la France va être relogé dans un immeuble lui aussi très prestigieux (le River House sur l’East River, 52ème rue) pour la modique somme de 7,8 millions de dollars. Gérard Araud ne sera pas du déménagement: il vient d’être nommé à Washington comme ambassadeur aux Etats-Unis, remplaçant François Delattre qui vient lui prendre sa place auprès des Nations Unies.
Disparition d'Ultra Violet, muse française de Warhol
Ultra Violet, figure de la scène artistique new-yorkaises des années 60 et muse d’Andy Warhol, est décédée samedi des suites d’un cancer. Elle avait 78 ans.
Isabelle Collin Dufresne, de son vrai nom, a côtoyé Andy Warhol au sein de son studio “The Factory”, pendant les années fastes du pop-art. De sa relation avec Warhol, elle a tiré un mémoire, “Famous For 15 Minutes: My Years with Andy Warhol”.
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Amante et élève de Salvador Dali, qui la présenta à Warhol, Ultra Violet a figuré dans une dizaine de films entre 1965 et 1974, dont « The Life of Juanita Castro » . Elle a continué à travailler comme artiste jusqu’à sa disparition, après avoir frôlé la mort en 1973. Musicienne, actrice, artiste: cette Iséroise aux talents multiples, qui partageait sa vie entre New York et Nice, a récemment fait l’objet d’une exposition à la Dillon Gallery de Chelsea.
Pourquoi ne trouve-t-on pas de Kinder Surprise aux Etats-Unis ?
Parce qu’ils ont toujours été interdits !
“Les oeufs en chocolat Kinder sont interdits de vente et d’importation aux Etats-Unis car ils contiennent un jouet caché à l’intérieur, ce qui engendre un risque d’étouffement et d’aspiration pour les enfants âgés de moins de trois ans”, affirme le service fédéral des douanes et de la protection des frontières, dans un communiqué, qu’il diffuse à l’occasion de Pâques et de Noël. L’administration met notamment en garde les touristes et les étrangers contre toute importation illégale de cette marchandise.
Une réglementation américaine, qui remonte aux années 30, prohibe en effet la dissimulation d’un élément non comestible à l’intérieur d’un aliment.
Régulièrement, les douanes effectuent des perquisitions d’oeufs. Le 6 novembre 2013, elles ont par exemple saisi 108 oeufs en provenance d’Allemagne. En 2011 60 000 oeufs -un record- ont été saisis pendant l’année. Des individus surpris avec des oeufs Kinder sur le territoire américain s’exposent à des amendes de plusieurs centaines de dollars par oeuf.
Partout ailleurs dans le monde, ces chocolats sont une poule aux oeufs d’or pour Ferrero. Depuis leur création en 1974, l’entreprise italienne en a vendu 30 milliards – avec au total, 8 000 jouets différents.
L’année dernière, Candy Treasure, une entreprise américaine, a tenté d’investir ce marché en contournant la loi. Dans les oeufs Choco Treasure, le jouet est visible de l’extérieur (entre les deux moitiés de l’oeuf), et passe ainsi au travers des mailles de la réglementation.
Expatriés: investir malin pour les entreprises et les particuliers
(Article partenaire). Comment planifier votre retraite quand vous êtes Français aux Etats-Unis ? Comment optimiser votre stratégie d’investissement, et comment assurer correctement votre famille? Alexandre Mansour détient les réponses aux questions que vous vous posez. Conseiller au sein d’Axa Advisors, il s’adresse aux expatriés français aux Etats-Unis, particuliers et entreprises.
Pourquoi s’adresser aux expatriés ?
Les expatriés sont une niche du marché dont personne dans l’industrie ne s’occupe. Ils ont des besoins très particuliers. Certains veulent passer leur vie ici, d’autres veulent rentrer en France. Nous accompagnons également les entreprises qui souhaitent s’implanter sur le territoire américain.
Pour les individus, au niveau des impôts, que se passe-t-il s’ils ont l’intention de rentrer en France. Doivent-ils rapatrier leurs fonds des Etats-Unis ? Et s’ils emménagent aux Etats-Unis, que font-ils de ce qu’ils ont en France ? Le but pour moi, c’est d’accompagner ces individus qui ont des questions, et également les mettre en contact avec des avocats, des comptables et d’autres sociétés de services.
Quels sont les avantages à passer par Axa?
Passer par la plateforme Axa leur permet d’avoir accès à un éventail de services spécifiquement mis en place pour eux. Axa est la plus grande société financière et d’assurance au monde. En tant que société d’assurance, nous avons accès à des produits financiers aux taxations très avantageuses. En termes de conseil en investissements, nous sommes l’une des équipes qui travaille le mieux aux Etats-Unis. Et il n’y a pas de coût supplémentaire pour le client lorsqu’il utilise nos services, alors pourquoi ne pas les utiliser? Dans l’équipe, nous venons tous d’horizons très différents. J’ai voyagé pendant onze ans et j’ai vécu en Chine, au Japon, en Inde et en Roumanie. J’ai eu des expériences professionnelles et d’étudiant sur tous les continents. J’ai deux MBA. J’ai acquis une manière de penser innovante.
Quelle est votre clientèle?
Les individus, et les entreprises, que nous aidons viennent de tous les horizons, et beaucoup sont dans la finance, ou sont des avocats. Ce sont surtout des individus qui travaillent de longues heures, et qui n’ont pas le temps de s’occuper de leurs finances personnelles. Les particuliers représentent la majeure partie de notre activité. Tout ce qui est optimisation fiscale, assurance-vie, planification de retraite, droit de succession, planification financière constituent le cœur de mon métier.
Pourquoi ont-ils besoin d’aide ?
Les Français sous-estiment la difficulté du système américain. En général, les individus ne savent pas quoi faire, et ont tout simplement besoin d’obtenir les bonnes informations pour mettre en place leur stratégie. Mon but, c’est de les accompagner dans leurs démarches. Ensuite, il y a la question de la taxation des droits de succession, pour laquelle nous avons des stratégies attractives. Tous les traités entre la France et les Etats-Unis intéressent aussi nos clients. Aux Etats-Unis, nous sommes dans un environnement moins punitif qu’en France quand on connait les règles.
Comment les prenez-vous en charge ?
Chaque membre de l’équipe a une spécificité particulière. Certains s’occupent uniquement de planification de retraite, d’autres d’assurance-vie et d’avantages collectifs pour les entreprises, et d’investissements. Pour chaque client, on va réussir à trouver la bonne combinaison.
On a un panel de services très large. Le seul moyen de savoir si je peux aider, c’est de discuter. Ça prend un quart d’heure. Je crois dans les relations durables. Si je ne peux pas aider, mais que j’ai un réseau d’avocats, de comptables et une société de services, je vais mettre mon interlocuteur en contact. L’objectif: faire de la qualité et non du volume. Cela me distingue de la compétition. C’est pour cela que les Français aiment bien travailler avec nous: nous offrons une méthode de travail à la française avec une dynamique américaine. Si un Français veut monter une filiale ici, il a accès à un réseau que j’ai mis des années à créer ici.
Pour contacter Alexandre Mansour
Tel: 212 541 1957
Site: www.expats-advisor.com
Le PDG de XL Airways: "Les Etats-Unis sont notre premier marché"
Arrivée aux Etats-Unis il y a cinq ans, XL Airways s’est fait une place sur le marché transatlantique et dessert désormais New York, Miami, San Francisco et Las Vegas depuis Paris. Et opère un Marseille-New York. Si la compagnie (propriété à 100 % du fonds américano-suisse Beachside) a perdu de l’argent l’an dernier, notamment aux Antilles, les bonnes nouvelles sont venues d’Amérique. Et vont continuer: Laurent Magnin annonce pour l’an prochain une ou deux autres villes de province. Interview.
French Morning: Comment marchent les choses pour XL Airways aux Etats-Unis?
Laurent Magnin: Bien! C’est notre premier marché, tant en taux de remplissage qu’en rendement. Le marché transatlantique est certes “sous contrôle”, dominé par les grandes compagnies, mais une petite comme la nôtre peut “passer sous le radar” et nous profitons d’être tournés avant tout vers les touristes. Cette année nous avons une stagnation de la demande en France, mais ça a été plus que compensé par la progression de nos ventes aux Etats-Unis: désormais 35% de nos vols transatlantiques sont achetés depuis le territoire américain, principalement par des Français expatriés mais aussi de plus en plus par des Américains.
FM: Vous communiquez principalement sur vos prix. Votre priorité est d’être moins cher qu’Air France?
Laurent Magnin: Notre objectif est d’offrir un vol direct au même prix que les vols avec escale, ce qui nous place logiquement très en-dessous des autres compagnies en vol direct. La conséquence, c’est qu’en arrivant sur les vols transatlantiques (il y a 5 ans, NDLR), nous avons finalement redonné à une entreprise française des parts de marché qui partaient avant à des compagnies étrangères.
Ce qui nous permet d’être moins cher, c’est avant tout d’avoir fait le choix de la saisonnalité. Sur cette destination, de mai à septembre, la demande est très forte et les avions de toutes les compagnies sont pleins. Mais l’hiver, c’est beaucoup plus difficile: les compagnies traditionnelles perdent de l’argent qu’ils récupèrent l’été. Nous, l’hiver nous mettons nos avions sur des destinations plus rentables, ce qui nous permet d’offrir ces tarifs les moins chers l’été!
FM: L’an dernier vous avez volé entre Paris et New York jusqu’à Noël, vous ne le ferez donc pas cette année?
Laurent Magnin: Non cette année nous arrêtons sur cette destination le 6 septembre, en revanche nous allons reprendre pour les vacances de Noël. Et surtout nous allons continuer notre expansion aux Etats-Unis. Après New York, Miami, San Francisco et Las Vegas, nous envisageons d’ajouter Los Angeles.
FM: Côté français, l’ouverture de la liaison Marseille-New York a eu des résultats mitigés l’an dernier. Cela signifie qu’il n’y a que Paris qui marche?
Laurent Magnin: Au contraire! Nous avons ouvert l’an dernier. Il faut toujours deux à trois ans pour qu’une nouvelle destination marche. Nous avions bien marché en juillet et août, c’est pour cette raison que nous n’avons conservé que ces deux mois cette année, mais nous allons repasser à juillet-septembre en 2015. Et surtout, nous croyons tellement aux destinations de province que nous avons l’intention d’en ouvrir deux nouvelles dès l’année prochaine. Nous avons lancé un appel à candidature auprès de Bordeaux, Toulouse, Lyon et Nantes et, après étude de marché, nous ferons le choix en septembre pour une ouverture l’an prochain.
Du poker à la photo: Sharalike vise le jackpot
Pour présenter son entreprise, Aymeric Vigneras a un pitch bien rodé. « Je me baladais avec des amis à Cape Cod, et nous avions fait plein de photos. Je leur avais promis un petit montage. Cela m’a pris des heures, c’était pénible. Je me suis dit qu’il y avait un moyen de rendre cela plus facile. C’est comme cela qu’est né Sharalike. »
Une idée simple qui lui a valu de gagner, jeudi 12 juin, la première place d’un concours de start-ups organisé par Boston Tech Jam.
De quoi s’agit-il, exactement ? D’une application gratuite (sur iOS et sur le web) permettant de trier vos photos et vidéos, et réaliser des petits montages automatiquement. « Notre volonté, c’est de rendre cette activité sympa, divertissante, comme un jeu. »
Et question jeu, Aymeric Vigneras s’y connait. Ce Français était arrivé aux Etats-Unis en 2010 en tant que patron d’Everest Gaming, plateforme française de poker en ligne rachetée par la société américaine CIDC. « Sharalike est ma troisième société. J’ai déjà créé, à Paris, une société d’édition de logiciels, puis une société de conseil » affirme Aymeric Vigneras, qui travaille aussi, depuis Boston, comme consultant pour des entreprises françaises s’installant aux Etats-Unis.
Son associé, Etienne Leroy, est aussi un habitué du tapis vert : ce diplômé de l’école de commerce de Reims a travaillé dans le milieu du jeu en ligne, en France puis à Boston.
Reste que le pari n’est pas sans risques : Sharalike est loin d’être la seule application sur ce créneau, qui compte d’autres joueurs comme Flipagram ou Magisto. Mais les deux Français espèrent se distinguer par l’aspect pratique du format de partage (un lien HTML), et par leur technologie qui reconnait les meilleures images.
Installés dans les locaux du Cambridge Innovation Center, les deux associés ont réuni une mise de 900.000 dollars (famille, amis, et quelques angels), et revendiquent, en trois mois d’existence, 12.500 utilisateurs. Ils réfléchissent désormais à un modèle économique viable. « A priori, les cinq premiers gigas seront gratuits, et ensuite il faudra payer pour avoir plus d’espace », détaille Etienne Leroy. La formule pour décrocher le jackpot ?
L'art surnaturel de Philippe Avignant à Brooklyn
Les œuvres de l’artiste-peintre français Philippe Avignant seront exposées à la galerie Warehouse 623 de Brooklyn, du 26 juin au 16 juillet.
Aussi bien influencé par le mouvement punk des années 1970 et 1980 que par les maîtres de la Renaissance, l’art de Philippe Avignant ne laisse pas de marbre. Grâce à l’utilisation de couleurs fortes – quand ses œuvres ne sont pas en noir et blanc – l’artiste parvient à créer un univers sobre, macabre parfois, habité par des personnages défigurés, étonnamment agréables à regarder. Installé à New York depuis 2003, c’est la cinquième fois que Philippe Avignant expose son travail dans la ville. Il a aussi fait l’objet d’expositions en France.