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Boris Diaw du purgatoire aux sommets de la NBA

A l’annonce d’une nouvelle confrontation entre San Antonio et Miami en finale NBA, tout le basket français espérait une nouvelle performance de Tony Parker, élu MVP (Most Valuable Player) lors du dernier titre des Spurs en 2007.
Contre toute attente, c’est pourtant un autre tricolore qui crève l’écran. Boris Diaw (32 ans, 2,03m) régale en effet tous les observateurs depuis le début des débats, signant à chacune de ses sorties des feuilles de statistiques ultra-complètes.
En l’espace de quatre matches face aux Heat de Miami, champions en titre, le Français affiche une moyenne de 6,5 pts, 8,5 rebonds et 6 passes décisives. Au-delà des chiffres, Boris Diaw étonne par sa capacité à évoluer à tous les postes, en assurant une présence précieuse sous les panneaux, mais également en défense. Ce travail de l’ombre permet à ses coéquipiers de briller, à l’image du vieillissant pivot Tim Duncan (38 ans), libéré de la « sale besogne » et redevenu fringant.
Preuve de l’efficacité du Français dans tous les compartiments du jeu, les Floridiens semblent incapables de l’arrêter et de lire ses mouvements balle en main. Jeudi soir, lors du quatrième match de la finale, Boris Diaw a ainsi écoeuré les intérieurs de Miami en défense, tout en distribuant les « caviars » en attaque à ses partenaires, pour terminer avec 8 points, 9 rebonds et 9 passes décisives. Une performance qui permettait aux Spurs de s’imposer (107 à 86), de mener 3 victoires à 1 et de se retrouver en position de force avant le 5e match, programmé dimanche sur leur terrain.
L’activité du n°33 des Spurs a séduit les commentateurs de la finale. L’ancien coach Jeff Van Gundy n’a eu de cesse de louer le sens du collectif de Boris Diaw, en le comparant à l’individualisme des membres de l’équipe adverse, Dwayne Wade et LeBron James en tête. Ce type a des yeux derrière la tête s’enthouiasmait le site SB Nation à propos de cette passe d’anthologie:
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Décidément sous le charme du Français, les observateurs soulignaient son importance et s’étonnaient qu’en plus de dix années de carrière en NBA, aucun coach, avant Gregg Popovich, n’ait su exploiter le potentiel du tricolore. Certains en faisaient même un MVP potentiel, tout comme Kwahi Leonard.
Diaw n’est pourtant pas un inconnu sur la planète basket. MVP du championnat français en 2003 avec Pau-Orthez (avec qui il fut champion de Pro A en 2001 et 2003), puis désigné « Most Improved Player » (joueur ayant le plus progressé) en NBA en 2006, l’intéressé s’était révélé sous les couleurs de Phoenix, avant d’être transféré à Charlotte. En Caroline du Nord, il ne trouvait toutefois pas sa place et son temps de jeu chutait, au point de ne plus faire partie des plans de l’entraîneur. Toujours en quête de joueurs au profil atypique, San Antonio sautait sur l’occasion pour l’embaucher fin 2011, avec à la clé deux finales consécutives.
Titulaire du brassard de capitaine en équipe de France, Boris Diaw y a connu ses plus belles réussites : trois podiums lors des Championnats d’Europe, dont une médaille d’or en 2013. Un palmarès qu’il pourrait étoffer dès cette année avec un titre NBA, histoire de dépasser définitivement celui de sa mère, Elisabeth Riffiod (7 fois championne de France entre 1968 et 1982, 247 sélections nationales et une médaille d’argent aux championnats d’Europe).

Nouveau fromage de la FDA

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Branle-bas de combat chez les producteurs et défenseurs du fromage aux Etats-Unis. Plusieurs lettres de la FDA (Food and Drug Administration) à propos du manque d’hygiène de l’affinage sur planches de bois, procédé utilisé par de nombreux fromagers, affolent la profession.
Après avoir redressé les bretelles d’un petit producteur de gouda de l’Etat de New York, où des traces de listeria ont été détectées, l’agence a écrit que ce procédé présentait des risques – ces planches ne pouvant être lavées et stérilisées de façon adéquate.
« Depuis le temps d’Adam et Eve, les fromagers ont fait vieillir le fromage sur des planches de bois. Le bois permet au fromage de respirer et de développer une saveur riche et acidulée », écrit, sur sa page Facebook, le député Peter Welch (Vermont), qui tente de mobiliser les parlementaires à cette cause et souhaite faire voter un amendement.
Le 10 juin, l’American Cheese Society a fait paraître un communiqué alarmiste : « La plupart des fromages les plus renommés et les plus fins issus du monde entier pourraient disparaître du marché américain si les régulations changeaient ». Une pétition a été initiée sur le site de la Maison Blanche recueillant à ce jour 5.900 signataires. Un hashtag #saveourcheese a aussi a été lancé sur les réseaux.
Face à la tempête, la FDA s’est empressée de clarifier les choses. Le 11 juin, elle a précisé que ces différentes lettres n’avaient pas valeur de régulation. « Pour être clair, nous n’avons pas, et nous n’allons pas interdire l’utilisation de tablettes de bois pour la fabrication de fromages artisanaux. » Mais le député Peter Welch n’a pas été convaincu. Il continuait, le 12 juin, d’appeler à la mobilisation – accusant l’agence de double language.
Le sujet de l’hygiène du fromage revient régulièrement sur la table. L’année dernière, plusieurs tonnes de mimolettes vieilles importées de France ont été bloquées à la douane et interdites sur le sol américain.

Austin veut attirer les entreprises françaises

Alors que Houston et Dallas-Fort Worth disposent de chambres de commerce franco-américaines depuis la fin des années 1970, Austin s’apprête à se doter de sa première organisation franco-américaine dédiée aux affaires : le French-American Business Council of Austin. Une soirée de lancement est programmée mardi 17 juin.
L’objectif ? Développer les relations commerciales entre la France et le Centre du Texas en accompagnant les entreprises françaises désireuses d’explorer le marché local et en faisant connaître l’Hexagone dans la région capitale. Voilà pour les grandes lignes.
Dans le détail, « le projet sera ce que vous en ferez », indiquait le consul de France à Houston Sujiro Seam lors d’une récente réunion de membres potentiels. Plusieurs projets ont été évoqués : l’accueil d’une délégation d’entreprises technologiques franciliennes et l’organisation d’évènements à l’occasion des courses automobiles du circuit des Amériques ou de festivals comme South by Southwest. Mais aussi l’aide au recrutement d’étudiants et de jeunes diplômés français.
« Le projet a suscité de l’enthousiasme », se réjouit Liz Wiley, l’avocate en droit de la propriété intellectuelle, blogueuse et organisatrice de voyages en France qui fait partie de l’équipe de création du FABC et a coordonné la préparation de la soirée de lancement.
« Nous formalisons maintenant tout cela dans le cadre d’une association de type 501(c)(6) et avons hâte de commencer à préparer l’agenda chargé de 2014-2015 pour défendre les intérêts de toutes les parties prenantes de la communauté d’affaires franco-américaine d’Austin. »

Yann Tiersen, Yelle et Tinariwen à Austin

Il n’a pas fallu longtemps pour que le Fun Fun Fun Festival devienne la coqueluche des festivals indépendants pour les amateurs de musique aux Etats-Unis.
Né en 2006, le Festival entre désormais dans sa neuvième année et est reconnu comme l’un des festivals les plus détendus, créatifs et novateurs. Il aura lieu du 7 au 9 novembre.
Côté scène française et francophone, vous retrouverez l’auteur-compositeur-interprète français Yann Tiersen, qui reviendra fouler le sol américain après y avoir fait sa tournée ∞ Infinity.
Les tubes électro-pop de Yelle résonneront également à Austin, tout comme les chants de Tinariwen, savant mélange de musique touareg, de blues et de rock. Une programmation éclectique et alléchante! Les dates de leurs concerts seront annoncées prochainement.

Où voir les matches des Bleus au Texas ?

Pas envie de regarder les matchs de Bleus dans le salon ou par internet ? Pas de problème ! Aux quatre coins du Texas, les Français et francophiles se regroupent pour encourager l’équipe de Didier Deschamps en Coupe du Monde.
Houston
Houston’s French Gang se retrouvera au pub irlandais Galway Hooker, 5102 Washington Ave. RSVP sur Facebook.
Le nouveau rassemblement des jeunes français et francophones Nos Rencontres Jeunes donne rendez-vous aux 18-30 ans à la résidence avec piscine AMLI 2121, 2121 Allen Pkwy. RSVP sur Facebook.
Dallas
Le Club des Français de Dallas propose, pour l’occasion, de découvrir un nouveau bar-restaurant du Nord de la ville tenu par un Français : la Draft House, 3940 Rosemeade Pkwy.
RSVP sur MeetUp.
Austin
Dans un esprit de « rivalité amicale », un professeur d’éducation physique et sportive français arrivé récemment à Austin invite ses compatriotes et tous les supporters de l’équipe de France à venir encourager la sélection tricolore en présence de fans de l’équipe adverse.
Pour le premier match, dimanche, à 14h, contre le Honduras, rendez-vous est donc donné au restaurant hondurien Las Hamacas, 825 E Rundberg Ln. L’établissement offrira des appetizers.
RSVP sur Facebook.
Photo : Coda via Flickr.

Joël Dicker en dédicaces à Houston

L’auteur suisse du gros succès littéraire La Vérité sur l’affaire Harry Quebert sera à Houston pour une conférence le 13 juin à la librairie Murder By The Book.
A seulement 27 ans, Joël Dicker a réussi le pari d’obtenir coup sur coup le Grand prix du roman de l’Académie française et le prix Goncourt des lycéens en 2012 pour ce roman, son deuxième.
La Vérité sur l’affaire Henry Quebert raconte comment un écrivain atteint du syndrome de la page blanche met tout en oeuvre pour prouver l’innocence d’un de ses amis, lui même écrivain, accusé dans une sordide histoire de meurtre. Vendu à plus d’un million d’exemplaires (traductions comprises), le livre est un succès dans le monde entier.
Joël Dicker se livrera également à une séance de dédicaces après la conférence.

"Violette" : une écrivaine incomprise sous les projecteurs

Fort de ses sept Césars pour « Séraphine », biopic sur la peintre autodidacte Séraphine de Senlis, Martin Provost réitère dans le genre et s’intéresse une fois de plus à un personnage féminin autodidacte : l’écrivain Violette Leduc. Le film sort en salles à New York le 13 juin.

« Si vous ne m’aimez pas c’est parce que je suis laide? » demande une Violette Leduc désemparée à une Simone de Beauvoir impassible. C’est par cette laideur subie que Martin Provost ouvre son film « Violette » : on y voit la future grande écrivaine affublée d’un chapeau ridicule expliquant que si les belles filles sont dévisagées dans la rue, c’est pour leur beauté, et si les filles laides le sont aussi, c’est pour cette laideur.

Avec ce genre de réflexion, l’écrivain maudit ouvre la fenêtre sur son mal-être, l’estime médiocre qu’elle a d’elle même, elle qui a toujours cru qu’elle n’accomplirait rien dans sa vie. Elle se jette sur tous ceux qui ne veulent pas d’elle (les écrivains Simone De Beauvoir et Maurice Sachs, le parfumeur Jacques Guérin et Hermine, une femme mariée).

Violette Leduc se sent mal, et seule. Pourtant, elle a du talent, un talent tout de suite remarqué par celle qui deviendra son mentor, Simone de Beauvoir, elle-même au seuil de la gloire. C’est à elle que Violette Leduc donne le premier roman qu’elle écrit L’Asphyxie, qui parle de son enfance et de sa relation à sa mère. Un roman dans lequel elle a mis « toute sa vie ». Cette mère ne cessera de peser sur sa vie. En témoigne leur relation faite de hauts et de bas et la désormais célèbre  « Ma mère ne m’a jamais donné la main », première phrase de L’Asphyxie.

Et puis elle grandira dans l’ombre des succès de Simone de Beauvoir et essuiera deux échecs avec L’Asphyxie et Ravages, qui passent inaperçus aux yeux du public et de la critique mais lui font gagner l’estime de ses paires, Camus et Sartre en tête. Elle ne connaîtra la gloire qu’à 57 ans avec La Bâtarde, thème qui la hantera toute sa vie étant elle-même un enfant illégitime.

Le ton est cru – souvent dira-t-on d’elle qu’elle parlait comme un homme – sans craindre la censure. Car Violette Leduc raconte ce que nulle autre femme n’avait osé. Elle décrit avec franchise mais poésie ses moments les plus intimes. Poussée par son mentor, elle parle aussi de sujets qui à l’époque étaient considérés comme tabou: l’amour saphique, son avortement, pour « rendre service aux femmes », dira le personnage de Simone de Beauvoir.

Si le film de Martin Provost a le mérite de braquer le projecteur sur une femme peu connue, il n’en reste pas moins que la matière du film, le personnage de Leduc, est plus passionnante que le film lui-même. Emmanuelle Devos, blonde et enlaidie pour les besoin du film, est convaincante en féministe forte et fragile, influençable mais inflexible.

Quant à Sandrine Kiberlain, elle incarne Simone de Beauvoir avec force et conviction, même si son personnage, assez solitaire, se cantonne à jouer la protectrice de Leduc. On croise aussi Jean Genet, Raymond Galimard, la présence de Jean Paul Sartre est toujours palpable, même si on ne le verra jamais, tout comme Albert Camus, ajoutant au film une dimension historique parfois pesante.

Sans être le biopic de l’année, « Violette » met en lumière une femme résolument en avance sur son temps, talentueuse et incomprise. De la salle de cinéma, on ressort avec nous aussi l’envie de coucher des mots sur le papier.

1,2,3… Prêts pour l’été au camp Bleu Blanc Rouge

Article partenaire. Créé en 2010 par Brigitte Saint-Ouen, marchande d’art expatriée, le camp Bleu Blanc Rouge revient cette année pour sa quatrième édition à New York. Il est le lieu idéal pour parler français à travers l’art tout en s’amusant !
Tout au long des 6 semaines, les enfants participeront à des activités axées autour de l’art, de la langue française, de sa culture, de ses habitudes et de la galanterie.
Chaque semaine, plusieurs thèmes sont mis en avant tels que le théâtre, la peinture, la cuisine, le dessin, le chant (inclus dans le répertoire : « Let it Go » en français), la photographie, l’architecture et bien d’autres.
Le camp Bleu Blanc Rouge LLc propose des activités en plein air, des visites de musées, des cours d’écriture et des exercices de lecture pour les plus grands et bien sûr, la compréhension d’histoires en français.
A travers ces activités, les petiots apprendront le français avec leurs nouveaux copains et dans la bonne humeur.
Prenez-part à la magie d’un tournage
Cécile Ragot, productrice primée de films, est de retour cette année pour tourner un court-métrage avec nos petits bambins. Les plus grands auront l’honneur d’écrire le script et toute la classe aura un rôle en tant qu’acteur. Les enfants vont dessiner le décor et créer leurs costumes avec une initiation à la couture.
Voici le film réalisé l’année dernière
Ne vous inquiétez-pas, on assure !
L’encadrement et l’apprentissage sont dispensés par des professeurs et des professionnels d’origine française. Le camp Bleu Blanc Rouge convient parfaitement aux enfants qui parlent et qui aiment le français ou issus d’une famille qui encourage la langue française ainsi que sa culture.
Colonie de création et d’art en anglais
Et pour la première fois, le camp Bleu Blanc Rouge offre une classe d’art dispensée en anglais. Les enfants auront la possibilité de laisser libre cours à leur imagination et à leur créativité !
Les œuvres-d’art sont réalisées à partir de pâte à modeler, de charbon, de gouache, de poudre de Jell-O.
Ce camp d’art est basé sur un thème bien précis et ce dernier est ensuite travaillé sous tous les angles, artistiques, culinaires, etc.
Pour les plus courageux, les petits campeurs pourront s’essayer à de nombreux rôles sur le tournage. Et le dernier jour de la semaine, une représentation devant les parents aura lieu afin d’admirer le talent de vos enfants pour les campeurs francophones en français et pour les campeurs anglophones en anglais.
Il est également possible pour les petits anglophones d’apprendre à parler le français avec des sessions d’1 à 2 heures par jour.
Fondatrice de Bleu Blanc Rouge Brigitte Saint-Ouen explique, “La mission de Bleu Blanc Rouge est de présenter les bénéfices de l’art à tous les enfants et d’assurer l’avenir de l’art en inspirant la génération prochaine d’artistes et d’amateurs d’art.”
 
 
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un client qui en détermine le contenu.

Pour Mélanie Pain, la nouvelle vie après Nouvelle Vague

“Ça faisait longtemps qu’une annonce de concert ne m’avait autant enthousiasmée, explique Mélanie Pain. Quand on m’a dit “New York c’est confirmé”… Wahouu!”Le 13 juin, la chanteuse, connue pour sa participation à Nouvelle Vague, fera ses premiers pas new-yorkais, au Global Beat Festival.
Mélanie Pain s’illustre en 2004 en participant au premier album de Nouvelle Vague. Plusieurs artistes comme Camille ou Vanessa Paradis ont participé à ce projet musical qui proposait la reprise de titres classiques de la “new wave” en version “bossa nova”. Mais c’est véritablement sur scène, lors de la tournée, que la chanteuse se révèle. En 2006, sur le second opus, elle interprète cette fois cinq titres, contre deux sur le premier, dont certains sont devenus des classiques:  « The Killing Moon », « Ever Fallen In Love » ou encore « Dance With Me »
En 2009, elle fait ses premiers pas en solo avec la sortie de son premier opus My Name, en 2009, suivi d’un second, Bye Bye Manchester en 2013.
La chanteuse avoue ne pas encore savoir si elle interprétera des titres de Nouvelle Vague à New York.  “Je me pose la question. C’est déjà arrivé lors de précédents concerts mais là, j’ai déjà beaucoup de mes chansons à jouer. Ce sera Mélanie Pain sur scène, pas Nouvelle Vague”. Lors du concert, elle retrouvera Mélissa Laveaux, une chanteuse québécoise dont la musique est teintée d’influences haïtiennes, de blues et de folk.
Avec des morceaux oscillant entre pop british et chanson française, une voix douce et des paroles délicates, Mélanie Pain n’a aucun mal à exister en solo. Son univers atypique et charmant a de quoi séduire un public large. D’autant que ses textes sont en anglais et en français.
Mais le chant n’est pas le seul talent de Mélanie Pain qui s’essaye, peu à peu, à la composition: “Sur le premier album, j’avais composé quelques morceaux et sur le deuxième j’ai quasiment tout composé, explique-t-elle.
Son troisième album, sur lequel elle travaille actuellement, comportera des titres en français et en anglais : Depuis dix ans, je chante avec Nouvelle Vague en anglais, je ne peux pas l’abandonner. J’ai besoin des deux langues pour me sentir bien, explique la jeune femme. J’ai un peu tout à prouver et en même temps, je vais chanter avec mon plus grand sourire”.

Mille-feuille Bakery arrive dans l'Upper West Side

Gourmands et gourmandes, vos papilles vont s’affoler! La pâtisserie Mille-feuille du chef Olivier Dessyn vient d’ouvrir un nouveau magasin dans l’Upper West Side.
Jusqu’à présent, si l’envie d’un Saint Honoré, d’un éclair ou d’un fraisier se faisait sentir, on pouvait se rendre dans la boutique située place La Guardia dans l’East Village. La pâtisserie vient d’ouvrir sur Broadway, entre la 76ème et la 77ème rue. “C’est un quartier que nous aimons beaucoup avec ma femme, assure Olivier Dessyn, c’est un quartier plein de vie, familial et on connaît pas mal de gens là-bas“. 
La petite pâtisserie, lancée en mai 2011 par Olivier Dessyn et sa femme, continue donc son bonhomme de chemin. Après l’école de cuisine du Ritz à Paris et une formation avec Camille Lesecq (meilleure chef pâtissière de 2010) au Meurice, Olivier Dessyn a également officié dans la pâtisserie du grand Pierre Hermé.
Après tout ce dur labeur, cette deuxième boutique arrive à point nommé : “C’est l’aboutissement de beaucoup d’efforts“, raconte le chef. Pour lui, cette boutique, plus grande, lui donne l’occasion de  faire connaître ses produits à d’autres personnes. “Une vraie fierté“, explique le pâtissier.
Et même s’il nous avoue avoir besoin de se reposer, il ajoute : “On pense ouvrir une troisième boutique, mais pas tout de suite. Ce sont des choses qui prennent du temps“. 
 

Une pre-school française ouvre à Daly City

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Aux abords de San Francisco, à Daly City, une maman désireuse d’offrir à sa fille un enseignement en français, a décidé de créer La Maternelle, un jardin d’enfant à la française, pour les petits de 3 à 6 ans.
Avant d’arriver à San Francisco, Virginie Arbusto a vécu à Las Vegas et Redding. Cette juriste de formation, désormais maman d’une petite fille de deux ans, se disait en arrivant dans la Baie qu’elle allait trouver le lieu idéal pour sa fille, pour lui offrir une éducation à la française comme elle l’espérait.
Mais face au manque de réponses, elle décide de se lancer et de créer cette école dont elle rêvait pour sa fille. «Ainsi je l’aurais auprès de moi et je saurais dans quel environnement elle évolue».
Un gros projet pour lequel elle a pris des cours au City College de San Francisco pour se former. Au départ, cinq enfants seront admis. Objectif: augmenter la capacité de l’école et ouvrir, sur le moyen terme, un lieu en dehors de la maison. «Je devrais être rejointe assez vite par une autre femme elle-même en formation, et nous pourrons aller sans doute jusqu’à 12 enfants assez rapidement».
Les inscriptions sont ouvertes. Et Virginie Arbusto est prête : “Je travaille sur un programme avec une institutrice de Monaco. La maison est conforme aux exigences sanitaires et de sécurité. J’ai hâte de démarrer.”

Le Harmony Dance Center fête ses dix ans!

La compagnie de danse Harmony Dance Center fête ses dix ans et vous invite à venir célébrer cet anniversaire dans la bonne humeur au Montgomery Theater.
Au programme, un spectacle de danse présenté par les danseurs de la compagnie, ainsi que des danseurs professionnels, suivi d’une réception et d’une after party pour les plus motivés. Les danseurs du Harmony Dance Center sont âgés de 6 à 17 ans et ont reçu une formation de jazz, danse moderne et hip hop.
La compagnie de danse est dirigée par Anne Lorraine Bahi, une chorégraphe française passée par le Conservatoire d’Aix-en-Provence. Cela fait plus de 15 ans qu’elle enseigne la danse dans la Baie de San Francisco.