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Frère de Lys, royal dans l'Upper East Side

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L’Alsace colonise le nord de l’Upper East Side, quartier autrefois surnommé “Germantown”. Après la Tarte Flambée, inaugurée près du Café d’Alsace, le restaurant et bar à vins Frère de Lys a ouvert ses portes fin mai dans le même périmètre. Derrière le comptoir, Alexis et Thibaut Piettre, deux frères trentenaires qui ont voulu rendre hommage à leurs racines alsaciennes. Ils vivent à New York depuis dix ans.
“L’esprit, c’est le bar-resto simple de quartier, avec un menu qui change selon les saisons. On fera des mois Provence, des mois Savoie, des mois Alsace. On aura toujours des produits frais, en fonction des arrivages”, explique Thibaut Piettre, grande-gueule sympa et affable, qui ne veut “surtout pas jouer la concurrence avec les restos voisins”. 
Le nom du lieu a été trouvé facilement. “Frère de Lys, c’est un clin d’oeil à la famille et aux rois de France, car c’est à cette époque que la gastronomie à la française a commencé”, affirme Thibaut, montrant sur son avant-bras un grand tatouage représentant la fleur royale. Son frère Alexis possède le même.
Tout le clan Piettre a été impliqué dans le lancement de Frère de Lys : l’autre frère cadet, qui travaille comme serveur à New York ; le père, qui a refait les peintures ; et la femme de Thibaut, qui file un coup de main pour la comptabilité. La belle-mère a apporté sa patte pour l’élaboration du menu – une sélection de valeurs sûres, façon bistrot : planches de fromages et de charcuteries, tartines, plats du jour, salades, longue carte de vins… Les deux frères prépareront aussi des cocktails, derrière le grand bar en bois qui trône au milieu de la pièce.
“L’aspect salle et restauration, on maitrise, et pour l’instant, la salle se remplit bien. Parfois un peu trop !” sourit Alexis Piettre, pourtant habitué des cadences infernales. Lui et son frère travaillaient jusqu’ici comme serveurs et managers de bars à La Petite Abeille et au BXL, deux chaines appartenant à des propriétaires belges. “J’ai bossé de nuit pendant 10 ans. Là, je suis bien content d’avoir enfin mon endroit”, affirme ce jeune père, qui, pour soutenir ce projet, a trouvé deux investisseurs américains.
Au début, on visait East ou West Village. Mais on a changé d’avis en cours de route – c’était trop cher, et ce n’était pas l’ambiance que nous voulions. Ici, c’est familial, résidentiel, sympa. Les gens du quartier sont contents de notre arrivée”, remarque Thibaut Piettre, qui vit, comme son frère, dans le coin.
Il suffit de passer quelques minutes chez Frère de Lys pour s’en convaincre : les passants entrent, demandent le menu, passent une tête pour dire bonne chance. “C’est un quartier qui monte, avec de plus en plus d’adresses sympas.” Comme Frère de Lys.

Coupe du Monde: au fait, à quelle heure jouent les Bleus?

Les supporters de l’équipe de France sont vernis. Avec des matchs au Brésil, nul besoin de se lever à pas d’heure pour voir les tricolores gagner. Voici les heures de matchs données selon les fuseaux horaires de la Côte Est, du Texas et de la Californie.
France vs Honduras (Estadio Beira Rio – Porto Alegre)
Le dimanche 15 juin: 15h (EST); 14h (CDT); 12h (PST)
Suisse vs France (Arena Fonta Nova – Salvador)
Le vendredi 20 juin: 15h (EST); 14h (CDT); 12h (PST)
Equateur vs France (Maracanã – Rio De Janeiro) 
Le mercredi 25 juin: 16h (EST); 15h (CDT); 13h (PST)
Pour rappel:
Le match d’ouverture aura lieu le jeudi 12 juin entre le Brésil et la Croatie à 16h (EST), 15h (CDT) et 13h (PST)
La finale aura lieu le dimanche 13 juillet 15h (EST), 14h (CDT) et 12h (PST) entre la France et…

D-Day à New York: Pluie de roses sur la Statue de la Liberté

Il y a 70 ans, Joseph Chiofalo était infirmier au sein de la “Big Red One”, la plus vieille division de l’armée américaine. Le 6 juin 1944, il est envoyé sur Omaha Beach. A 88 ans, il a toujours du mal à en parler. “J’ai vu des corps, des soldats morts. On nous a envoyé après l’infanterie pour nous occuper des victimes, dit-il luttant contre les larmes.
Joseph Chiofalo fait partie des vétérans américains honorés, vendredi, lors de la cérémonie du 70e anniversaire du Débarquement au pied de la Statue de la Liberté. Un jour contre l’oubli, un jour pour remercier la “Greatest Generation” pour son sacrifice. “Je suis très fier d’être un Américain. On a tous fait du bon travail. Mais je fais partie des chanceux“, souffle-t-il, en uniforme.
A quelques pas de lui, un autre vétéran, le Sergent Morton Wernick, pose avec les touristes et répond aux questions des journalistes. Dans le creux de son bras, sa veste “Eisenhower”, lourde et épaisse, portée par tous les soldats sous le commandement du général Eisenhower.
A 92 ans, “Morty” a débarqué sur Utah Beach avant de s’enfoncer dans les terres. Un peu plus tard, il participera à la libération des camps de la mort. Son courage lui a valu une Légion d’honneur (attribuée en mai à West Point) et une prestigieuse “Purple Heart”. “Ce que cela me fait de parler de ça aujourd’hui? Vous savez, c’est de l’histoire. Je suis fier, mais je ne suis pas heureux de voir ce qu’il se passe en France aujourd’hui“.
Pluie de pétales
Les commémorations étaient organisées par l’association de The French Will Never Forget, à qui l’on doit une chaine humaine de 2.500 personnes sur Omaha Beach en 2007.
Pour ce 70eme “D-Day”, le groupe avait une nouvelle fois vu les choses en grand, mobilisant trois hélicoptères pour le largage d’un million de pétales de roses sur la Statue de la Liberté, clou des célébrations.
Devant une foule de touristes et de groupes scolaires, les pétales ont caressé la paroi d’une Lady Liberty radieuse au soleil pour venir se poser sur la pelouse chatoyante, entre deux drapeaux français et américains déployés par des écoliers. Les hélicoptères ne disposant pas de trappes, les pétales, détachées de leur tige manuellement en Equateur, ont du être larguées à la main. Par Patrick du Tertre notamment, co-fondateur de The French Will Never Forget. “Le jour le plus beau de ma vie fut mon mariage, le deuxième fut la naissance de mon fils, et le troisième est aujourd’hui“, lance-t-il, de retour sur le plancher des vaches.
“Plus jamais de guerre”
C’est un jour de mémoire, un jour à ne pas oublier“, glisse Jean Lachaud, président du chapitre américain du Souvenir français, venu avec un groupe de vétérans français.
Les vétérans américains, eux, sont repartis avec une médaille et une Statue de la Liberté miniature en porcelaine de Limoges. L’un d’eux, Maurice “Hank” Greenberg, ex-président du conseil d’administration de l’assureur AIG, a reçu la Légion d’honneur des mains du consul Bertrand Lortholary. M. Greenberg a notamment participé à la libération de Dachau. “D-Day, pour moi, c’est la victoire des forces du Bien sur le Mal, confie son célèbre ami, le Cardinal Timothy Dolan, venu l’accompagner. C’est la bataille de la vie contre les forces du mal. La vie a gagné ce jour-là“.
A 18 ans, je suis devenu un homme en cinq minutes. Je n’avais jamais prié de ma vie, et croyez-moi, j’ai prié, se souvient Lawrence Janos, 88 ans, un ancien d’Omaha Beach. Je veux la liberté. Je ne crois pas dans la guerre. J’en ai marre qu’on défende le monde entier. Nous devons recréer l’amitié d’aujourd’hui dans le reste du monde“.

Photos: A Houston, le 70ème anniversaire de D-Day sur l'USS Texas

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Pour le 70ème anniversaire du Débarquement, vendredi, la France ne pouvait pas choisir meilleur lieu que l’USS Texas afin de remercier les Etats-Unis.
La Légion d’honneur a été remise à 36 vétérans du Texas, de l’Arkansas et de l’Oklahoma par le consul de France à Houston, Sujiro Seam, à bord de ce navire de guerre stationné à côté du San Jacinto monument, au sud-est de l’agglomération de Houston. Il y a 70 ans, au large de la Normandie, sa puissance de feu a sans doute sauvé des vies au moment de D-Day. « Le navire a joué un rôle essentiel pour les troupes alliées stationnées sur Omaha Beach et la pointe du Hoc », rappelle le Consulat de France à Houston.
En plus de responsables politiques, militaires et associatifs texans , de nombreux représentants de la  communauté française de Houston étaient présents pour remercier les « Boys ». Participaient notamment des membres des “Junior Reserve Officers’ Training Corps” de quatre lycées de l’agglomération de Houston, dont Awty International School, dont les élèves ont lu des éléments de biographies pour chacun des 36 vétérans honorés et apporté les médailles au consul.
Surprise pour l’assistance: des bombardiers de l’époque venus du musée de l’aviation de Galveston ont survolé le bateau.
 Crédit photos: Consulat de France et Chambre de commerce franco-américaine.
 

Diane Kurys: "Je cherchais à faire revivre mes parents"

« Pour une femme », le dernier film de Diane Kurys, arrive sur les écrans américains.

Impossible de ne pas lui parler de son histoire, dans laquelle elle puise très souvent son inspiration. Car avec « Pour une femme », Diane Kurys se penche sur l’histoire d’amour de ses parents. « L‘idée m’est venue il y a une dizaine d’année en tombant sur une photo, mais le vrai travail n’a commencé que trois ou quatre ans en arrière », se souvient-elle. Si sa vie (et celle de ses proches) est la matière première de ce film, Diane Kurys est prudente: « le film est basé sur mon imagination ». Le mystère reste entier donc : la mère de la réalisatrice s’est-elle laissée aller à une liaison extra-conjugale avec le frère de son mari? « S‘il y a eu un secret, il a été gardé! »

Si cela peut-être un grand défi de trouver des acteurs pour interpréter des personnes que Diane Kurys a connues, la réalisatrice a choisi de faire dans la simplicité : « En écrivant le scénario, j’avais des personnages en tête, pas des acteurs ». Le choix des acteurs l’a conduite a un casting de premier ordre : Mélanie Thierry, Nicolas Duvauchelle, Benoît Magimel, Sylvie Testud, Julie Ferrier, sans parler des seconds rôles tout aussi étincelants : Clotilde Hesme, Denis Podalydes et Clément Sibony.

Face à une femme avec une telle carrière, il y a de quoi avoir des sueurs froides. Heureusement, la réalisatrice sait préserver l’importance des rapports humains : « j’ai un regard bienveillant, les acteurs n’étaient pas intimidés, je ne cherchais pas non plus mon père ou ma mère, je cherchais à les faire revivre », explique-t-elle.

Difficile pour de si jeunes acteurs de s’immerger dans une époque qui n’était pas la leur, mais Diane Kurys a su les préparer : « J’ai donné à Nicolas Duvauchelle et Clément Sibony des livres sur l’époque, Benoît Magimel a regardé des photos de mon père et mon film « Coup de foudre ». Quant à Mélanie Thierry, c’était la seule à avoir été vraiment impressionnée ».

Mais même si Diane Kurys met en scène sa vie, il n’y a pas de dimension cathartique dans son oeuvre : « ce qui m’intéresse c’est de regarder dans un miroir et de retourner ce miroir vers le public ». Ce partage de l’intime est une des caractéristiques du cinéma de la Française, dont le film « Coup de foudre » a été nommé aux Oscars dans la catégorie « meilleur film étranger » en 1984. « Puiser mon inspiration dans ma vie me laisse d’une part une grande liberté et d’autre part une grande inquiétude ».

Colbert titille Thomas Piketty

C’est sûr maintenant : Thomas Piketty est une star aux Etats-Unis. L’économiste français était l’invité, lundi, du Colbert Report, l’émission satirique présentée par Stephen Colbert.
Face à un animateur en pleine forme, qui s’était laissé pousser un bouc pour ressembler au milliardaire du film “Iron Man” Tony Starck, le Français a tenté de détailler en cinq minutes la thèse qu’il défend dans son best-seller de 700 pages, Le Capital au XXIe siècle.
Colbert ne s’est pas privé de forcer le trait face à son invité, presenté comme voulant “détruire le système économique occidental“. Et de faire quelques délicieuses blagues sur les Français.
 

Quelques minutes auparavant, le comique s’était posé comme le défenseur des milliardaires face au Français, qui voulait “attaquer notre mode de vie” et auteur d’un livre d’un “ennui mortel”. Du grand Colbert!

Criteo brille aux premiers French-American Business Awards

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L’ambiance était festive et forcément gastronomique. Les premiers French-American Business Awards, organisés par la Chambre de Commerce franco-américaine de San Francisco, se sont tenus, mercredi, dans la joie et la bonne humeur.
Des entrepreneurs et entreprises dans cinq catégories étaient récompensés : agro-alimentaire, gastronomie et vin, High-Tech, Science et développement durable. Sans oublier la personnalité de l’année. “C’était une belle occasion de réunir des univers qui ne se côtoient pas habituellement, ainsi que deux régions assez éloignées l’une de l’autre dans la Baie : La Napa et la Silicon Valley”, explique Sophie Woodville Ducom, la directrice de la Chambre.
Pour la première catégorie, le Trophée d’Or est allé à la famille Boisset qui a fondé son domaine dans la Napa Valley en 1961. Si l’océan sépare la France et les Etats-Unis, le vin, lui, les réunira toujours“, a déclaré Jean-Charles Boisset en allant chercher son prix. La mention spéciale est attribuée à Fabriques Délices, fournisseur de pâtés et mousses aux Etats-Unis depuis 1985.
Dans la Tech, le Trophée d’Or a été remis à Criteo, une société devenue emblémentique de la French Tech qui permet, grâce à ses algorithmes, de fournir des publicités pertinentes et personnalisées en temps réel. La mention spéciale va à Placecast, leader mondial du marketing géolocalisé sur mobile, et à sa fondatrice Anne Bezancon qui a profité de sa tribune pour déclarer: “Certains leaders sont nés femmes“.

En science, c’est Fruition Sciences, une société qui mêle High tech et viticulture, qui remporte le prix, tandis qu’Emphase Energy, spécialisée en énergie solaire, gagne la mention spéciale.

Enfin, sans personnalité, pas de business. Le Trophée d’or pour la personnalité de l’année va à Jean-Baptiste Rudelle, fondateur de Criteo, qui repart donc avec deux prix. La mention spéciale va à Renaud Laplanche, fondateur et PDG de Lending Club.

Une première édition qui remporte donc un franc succès et dont le Président de la Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco Frédéric Stemmelin se félicite : « Je tiens à remercier les 37 membres du jury pour leur implication, leur temps et leur impartialité dans le choix des gagnants.»

“Nous espérons transformer cet essai réussi, ajoute Sophie Woodville Ducom, pour une seconde édition mi-2015“.
 

Bonjour New York célèbre l'été dans la bonne humeur

(Article Partenaire). Créé en 2010, le summer camp de Bonjour NY propose à vos enfants de 3 à 11 ans des animations durant neuf semaines, intégralement réalisées en français.
Origami, théâtre, musique, confection de costumes, de bijoux, peinture, danse, sculpture..  le camp s’organise autour d’activités qui favorisent la créativité et l’éveil de vos rejetons. « On souhaite vraiment réconcilier les enfants avec le français, leur montrer qu’on peut apprendre et pratiquer le français tout en s’amusant », indique Ria Aichour, la directrice et fondatrice de Bonjour NY.
Deux sites accueillent le summer camp : le premier, à Manhattan, se situe dans l’Upper West Side et le second à Brooklyn, à Caroll Gardens. Pour chacun d’eux, un service de bus vient chercher votre enfant le matin et le ramène le soir.
Auparavant, Ria Aichour a enseigné le français dans divers établissements à New York à des enfants francophones et non-francophones. Très vite, elle fait le constat que durant l’été, les élèves  perdent rapidement leurs acquis en français. L’idée du camp,  c’est donc d’entretenir et d’initier au français un maximum d’enfants sous la bannière du soleil, des vacances et de la bonne humeur.
Le camp s’adresse aussi bien aux débutants qu’aux confirmés et les enfants sont regroupés selon leur niveau de langue. Le mot d’ordre du summer camp : s’amuser. “Il y a des challenges à réaliser chaque jour pour les enfants et des fous-rires quotidiens garantis”, explique la directrice.
Et parmi la foule d’activités proposées, la “Robotique” et le “Glee” se démarquent : ” Lors des ateliers robotique on réalise des petites constructions  de robots mécanisés à partir de lego et le Glee est un mélange de danse et de chanson. Les deux sont des ateliers très prisés des enfants”.
Le summer camp s’organise autour d’activités hebdomadaires : deux fois par semaine, les enfants vont à la mer ou à la piscine et assistent à des ateliers culturels. Chaque semaine, les enfants revêtent leurs chapeaux de chefs et leurs tabliers pour participer à des ateliers cuisine. Une fois par semaine, une sortie est organisée -zoo, spectacle de magie, parc d’attraction, bowling, pêche, visite de la ferme pendant laquelle on peut traire une vache, faire du poney, nourrir des poussins…. Un spectacle auquel sont conviés les parents est par ailleurs présenté tous les quinze jours.
Un thème différent vient rythmer chaque semaine la vie du camp, une bonne manière d’éveiller la curiosité des enfants: «Pendant la semaine du cirque, on emmène les enfants dans un chapiteau, voir un spectacle et faire des activités, pour la semaine scientifique, on réalise des expériences époustouflantes. Quand vient la semaine de la francophonie, on découvre quels pays dans le monde parlent français, leur cuisine, vêtements…» , explique la directrice.
Dans la mesure du possible, les activités sont en relation avec le thème de la semaine : “Si c’est la semaine de la magie on va jouer au jeu du béret mais avec une baguette magique” , indique Ria Aichour. Tout est construit autour du thème, le but étant de plonger les enfants dans un monde magique toute la semaine, d’entretenir leur imagination, de les faire rêver…Pour cela, l’équipe d’encadrants francophones qualifiés n’hésite pas à se déguiser, à inventer des histoires féeriques…
Une journée type débute avec des jeux de société, l’occasion pour les enfants de se rencontrer et de mieux se connaître. On fait ensuite place aux sports et des activités en plein air sont prévues : jeux d’eau, match de foot, escalade, pelote basque, volley… L’atelier « activité manuelle » vient clôturer la matinée.
Après le repas, un temps plus calme, est ensuite dédié au repos : certains écoutent une histoire, d’autres se concentrent sur l’apprentissage du français. Des activités à l’extérieur sont organisées avant le snack – chasse au trésor, balle aux prisonniers, 1,2,3 soleil et même de la pétanque !
“On passe les deux tiers du temps à l’extérieur, indique la directrice. On passe beaucoup de temps dans les parcs et on adore les jeux d’eau”.
Une activité a lieu en continu : la chanson. « On chante tout le temps à Bonjour NY ! Les gens nous reconnaissent dans la rue parce qu’on chante. C’est peut-être un peu pénible pour eux mais nous on aime beaucoup », indique Ria Aichour, sourire aux lèvres. “Ce qui nous caractérise, c’est vraiment l’ambiance bon enfant et la qualité de nos activités”.
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un client qui en détermine le contenu.
 
 
 
 

Le 10 juin, les musées de la 5e Avenue sont gratos

Ne manquez pas la 36ème édition du Museum Mile festival et profitez-en pour revisiter vos collections préférées ou découvrir de nouveaux endroits.
Neuf musées ouvriront gratuitement leurs portes le 10 juin ! Et pas n’importe lesquels. La liste:
The Jewish Museum, El Museo del Barrio, Museum of the City of New York, The Africa CenterNational Academy Museum and SchoolCooper-Hewitt, National Design Museum, Smithsonian InstitutionSolomon R. Guggenheim MuseumNeue Galerie New York et The Metropolitan Museum of Art.
La cérémonie d’ouverture aura lieu au Museum of the City of New York à 17h45. Vous aurez jusqu’à 21h pour profiter du festival !

Le cinéma français à l'honneur à Sacramento

Le Sacramento French Film Festival (SFFF) fait son grand retour. Il se tiendra du 20 au 29 juin!
Créé en 2002 à Sacramento, le SFFF connaît, dès sa première édition, un grand succès. Aujourd’hui, il s’agit de l’événement culturel français le plus important de la capitale californienne.
Pour sa 13ème édition, le festival présentera 17 films français contemporains, tous genres confondus: aventure, drame, comédie, comédie musicale, comédie noire et comédie romantique.
Au programme, de grands classiques du cinéma français mais aussi des courts-métrages et une sélection de films présentés en exclusivité.
Liste des films projetés cette année : 
Ouverture : Pas son Genre, Lucas Belvaux, le 20 juin à 20h30.
Clôture : En solitaire, Christophe Offenstein, le 29 juin, heure non disponible.
Premières :
9 mois ferme, Albert Dupontel, les 27 et 29 juin.
La bataille de Solférino, Justine Triet, les 21 et 22 juin.
Attila Marcel, Sylvain Chomet, les 21 et 22 juin.
Les Beaux Jours, Marion Vernoux, date et heure à venir.
Camille Claudel, 1915, Bruno Dumont, date et heure à venir.
Casse-tête chinois, Cédric Klapisch, date et heure à venir.
Elle s’en va, Emmanuelle Bercot, les 21 et 22 juin.
Suzanne, Katell Quillévéré, date et heure à venir.
La Venus à la fourrure, Roman Polanski, date et heure à venir.
Jeune et Jolie, François Ozon, date et heure à venir.
Classiques :
Peau D’Âne, Jacques Demy, les 21 et 22 juin.
La Reine Margot, Patrice Chéreau, date et heure à venir.
L’assassin habite au 21, Henri-Georges Clouzot, date et heure à venir.
Projections nocturnes :
À l’intérieur, Alexandre Bustillo & Julien Maury, date et heure à venir.
L’Inconnu du lac, Alain Guiraudie, le 21 juin.

Matisse montre ses couleurs à San Antonio

Une plongée dans la vie et l’œuvre d’Henri Matisse. Voici ce que propose le San Antonio Museum of Art à partir du 14 juin (jusqu’au 7 septembre).
Au total, 80 œuvres du célèbre peintre (des dessins, peintures, sculptures) seront exposées dans le cadre de cette expo, nommée « Matisse : Life in Color » .
Ces pièces sont tirées de la collection Cone, du nom des sœurs qui, au détour du XXe siecle, acquirent les travaux de plusieurs grands noms de l’avant-garde française, comme Gauguin, Picasso, Cézanne et van Gogh. L’exposition emmènera le visiteur dans l’univers de Matisse, ses lignes, ses couleurs et ses distorsions spatiales pour créer des peintures dynamiques et vivantes. Elle permettra aussi de comprendre les inspirations de cet artiste prodigieux.

Casse-tête chinois sort à Dallas et Houston

C’est dans une petite salle de projection cosy, dans le bureau du Cohen Media Group à New York, que se déroule la rencontre. Six larges fauteuils de cinéma emplissent la pièce, et une affiche de “Casse-tête chinois” est installée sur un chevalet.
Détendu, Cédric Klapisch semble serein. Il sort tout juste d’une interview, et le prochain journaliste l’attend déjà. Sourire aux lèvres, il se prête au jeu des questions-réponses avec une bonne humeur contagieuse.
“Casse-tête Chinois”, le troisième volet de la saga des aventures de Xavier (Romain Duris), se déroule à New York, ville chérie du réalisateur. On retrouve l’écrivain à  40 ans, père de famille, en pleine rupture dans son couple. Wendy, son ancienne compagne, s’éprend finalement d’un Américain et emménage à New York avec leurs enfants. Xavier déménage à son tour afin de rester près de sa famille, et débarque dans la Grosse Pomme sans visa, sans travail, sans logement.
Le premier film était sur l’Europe, le deuxième film était un peu sur les frontières de l’Europe et pour le troisième film je voulais montrer une image de la mondialisation”, explique Cédric Klapisch.
New York en toile de fond, “une évidence”“Si il y a une ville qui représente le monde, c’est New York. C’est une métaphore du monde entier. J’ai l’impression qu’il n’y a pas d’autre ville au monde si mélangée dans les langages, les cultures. Y a le monde entier dans New York”.
C’est à 22 ans que le cinéaste découvre New York pour étudier le cinéma à la NYU. Depuis, il revient dans la Grosse Pomme régulièrement, environ tous les trois ans. “J’ai filmé le New York d’aujourd’hui. J’ai passé sept mois à écrire le scénario. J’étais dans New York pour redécouvrir la ville et j’ai vu à quel point elle était différente. Je me suis plus basé sur ce que j’ai vu aujourd’hui que sur une espèce de nostalgie de l’époque des années 1980”.
Le film est plus intime qu’il n’y paraît au premier abord. Ce n’est pas dans la comparaison entre son personnage principal et son expérience personnelle qu’il faut la chercher, mais derrière la caméra. Le réalisateur offre son New York au public, ses sentiments sur cette ville, qui symbolise tant pour lui.
“Je ne voulais pas filmer l’Empire State building et Times Square. J’avais autre chose à montrer de cette ville, que je connais de l’intérieur. Je voulais parler du rapport entre les gratte-ciel et le sol défoncé plutôt que d’aller dans les endroits touristiques”. Résultat, la ville apparaît sous un nouveau jour. Chinatown, Lower East Side, Brooklyn: On est presque étonné de voir ces endroits à l’écran, encore bercé par l’illusion qu’ils n’appartenaient qu’aux initiés.
Bien conscient des opportunités mais aussi des enjeux profonds soulevés par la mondialisation, Cédric Klapisch se positionne comme le témoin d’une nouvelle ère, caractérisée par le mouvement  : “Les trois films racontent pour moi la génération des gens qui vivent la mobilité dans tous les sens du terme : mobilité social, du travail, amoureuse, de la famille. Tout ça est explosif et mobile”.
Derrière l’apparente légèreté des aventures de Xavier se cache en réalité un questionnement propre à toute une génération. À travers l’expatriation, thème commun à “L’Auberge Espagnole”, “Les Poupées Russes” et “Casse-tête chinois”, c’est l’adaptation de l’homme à un nouveau mode de vie qui est abordée: “Il y a une thématique des valises dans les trois films. On voit toujours Xavier avec ses valises. Et c’est vraiment une métaphore pour moi de l’homme moderne”.
Et c’est très certainement le plus touchant dans le cinéma de Cédric Klapisch, mettre à jour les contradictions de l’Homme. Après les deux premiers chapitres, où Xavier ne cesse de répéter à quel point sa vie est compliquée, et tente, en vain d’y mettre de l’ordre, il semble enfin s’apaiser. Et pour cause : “À la fin du film, il a compris que sa vie était compliquée et que c’était peut-être une chance qu’elle le soit”.
Quant à la question qui est sur toute les lèvres, à savoir si “Casse-tête chinois” clôture la saga, Cédric Klapisch apporte une réponse ouverte: “Je crois que oui mais maintenant je dis on verra dans 10 ans. Si on a envie d’être ensemble et que je trouve une histoire pourquoi pas, mais je ne peux pas décider maintenant“.