Parallèlement à la cérémonie organisée à la Statue de la Liberté, la chaîne d’info française France 24 investit Times Square le 6 juin pour retransmettre sur écran géant les cérémonies organisées sur les plages du débarquement.
A cette occasion, la chaîne invitera aussi les passants de Times Square à livrer leurs messages sur les commémorations du D-Day, dont les meilleurs seront projetés avec leur photo sur un écran géant.
Le D-Day sur grand écran à Times Square
D-Day à New York: "Nous voulions quelque chose de grandiose"
“Jamais un million de pétales n’avaient été larguées sur la Statue de la Liberté“. C’est la dernière ligne droite pour Paul Bensabat, un des co-fondateurs de The French Will Never Forget.
L’association, à qui l’on doit une chaine humaine de 2.500 personnes sur Omaha Beach et la construction de deux tours Place du Trocadéro dix ans après le 11-Septembre, organise le 6 juin les commémorations du Débarquement sur Liberty Island. Avec le soutien de l’Ambassade et du Consulat de France. “A l’origine, on voulait faire quelque chose en France, pour se souvenir des vétérans. Mais le monde entier y sera, et notre évènement serait passé inaperçu. Nous voulions quelque chose de grandiose.”
Grandiose, l’opération le sera. Un million de pétales de roses rouges (soit 70.000 fleurs au total pour les 70 ans du D-Day) lâchées par deux hélicoptères, eux-mêmes filmés et photographiés depuis deux autres hélicoptères. Au pied de la Statue, 130 enfants d’écoles françaises et américains vont déployer les drapeaux des deux pays, devant une quinzaine de vétérans et leur famille, un orchestre militaire venu du Connecticut et des militaires français et américains notamment. “C’est la première fois qu’une cérémonie est organisée sur la pelouse de la Statue“, glisse Paul Bensabat. Des jets d’eau tricolores seront enclenchés par les pompiers de New York.
Dans la matinée, la frégate La Fayette mouillera dans la Baie de New York, devant la Statue de la Liberté. Sans l’autre navire de la Marine nationale initialement prévu, le Mistral, dont la venue a été annulée sur fond de polémique entre la France et les Etats-Unis. “Il ne faut pas en faire un fromage, estime Paul Bensabat. Tout le monde a joué le jeu : le gouvernement, la Marine Nationale… Dès qu’il y avait un obstacle, nos partenaires américains ont toujours trouvé le moyen de le faire sauter“.
L’opération, dont le coût “dépasse la centaine de milliers de dollars”, est financée par des donations individuelles et des entreprises comme la SNCF et Air France. “Ça sera une façon extraordinaire de dire ‘merci’ à l’Amérique et de pouvoir témoigner de notre gratitude”.
Michel et Augustin, des agitateurs de saveurs à New York
« Vendre des cookies au pays des cookies, cela peut paraitre culotté. » On acquiesce à cette parole prononcée par Augustin Paluel-Marmont, fondateur, avec son ami Michel de Rovora, de la société Michel et Augustin.
Une petite entreprise de gâteaux et yaourts artisanaux créée en 2004, devenue emblématique en France au travers de sa communication décalée (dessins, rimes, et petites blagues sur les emballages). Elle a atteint un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros, et depuis 2013, Artemis, la holding de la famille Pinault, en est l’actionnaire principal.
« Nous y croyons, car nous pensons apporter quelque chose de nouveau. Il y a à New York une proximité culturelle avec la France, et un attrait pour la gastronomie et les produits français », affirme le patron de 38 ans, qui prépare activement l’installation d’une antenne de son entreprise à New York. Williamsburg, Park Slope : Augustin Paluel-Marmont ne sait pas encore dans quel quartier de Brooklyn il plantera sa « Banana Farm » – car oui, dans le monde de Michel et Augustin, on ne dit pas “showroom” ou “bureaux”, mais “bananeraie”.
Une chose est sûre : la marque vise à attirer une clientèle de jeunes urbains aux palais fins, en phase avec la population de ces deux quartiers. « On organisera des cours et des conférences pour permettre de passer le CAP pâtisserie, et une journée portes-ouvertes tous les premiers jeudis du mois, où chacun pourra rencontrer l’équipe et participer à des animations. »
Au total, Michel et Augustin disposera à New York d’une dizaine de salariés, dont un tiers venus de Paris, un tiers de francophones recrutés aux Etats-Unis, et un tiers d’Américains. Leur objectif, pour commencer : placer leurs produits dans environ 200 points de vente à New York. Au mois de septembre, l’équipe parisienne va faire le voyage en cargo, avec les caisses. Petit buzz assuré. Augustin Paluel-Marmont, lui, prévoit de s’installer avec sa femme ses cinq enfants pendant l’été 2015. « Ils sont ravis », assure-t-il.
Ici, on les surnommera probablement les Ben & Jerry français – un duo qui a aussi construit son image autour de la proximité avec ses consommateurs. Un héritage qu’Augustin Paluel-Marmont revendique totalement. « Sans eux, on n’existerait pas. Ils sont notre source d’inspiration initiale, même si nous avons pris des chemins différents. »
En attendant, la promo pour l’ouverture de la « Banana Farm » risque d’être remarquée. Habitués des opérations de com’ farfelues, les fondateurs ont déjà porté un pagne en peau de vache à moitié nus dans un supermarché, organisé des nuits à la belle étoile avec leurs clients ou rebaptisé une station de métro parisienne à leur nom. On verra si New York les inspire.
Don Juan et ses conquêtes se retrouvent à New York
La compagnie Diffractions Théâtre présente, mi-juin, deux pièces sur le plus emblématique des séducteurs : le Don Juan de Cervantes.
La première, « La Nuit de Valognes », écrite par Eric-Emmanuel Schmitt, est une réflexion sur la sexualité de Don Juan. Dans le château de Valognes, d’anciennes conquêtes du séducteur se retrouvent pour instruire son procès et l’obliger à épouser l’une d’entre elles. Quand ce dernier accepte cette requête, les demoiselles commencent à s’interroger sur ses raisons.
Quant à la seconde pièce, « Don Juan et ses femmes », elle rassemble des extraits d’oeuvres célèbres de la littérature française sur le personnage. On retrouvera ainsi des textes de Molière, d’Edmond Rostand, de Guillaume Apollinaire ou encore d’Albert Camus.
Spectacles en VF avec sous-titres en anglais.
A Houston, la jeunesse française fait bloc
“Depuis plusieurs mois, nous avons pu constater, à Houston, l’envie profonde de beaucoup de jeunes Français de se retrouver”, expliquent Thierry Rignol et François Ciesielski, Français de 22 et 24 ans.
En mai, ils ont lancé “NRJ – Nos Rencontres Jeunes”, à Houston, un mouvement de rassemblement des jeunes français et francophones entre 18 et 30 ans. “L’objectif du projet est de réunir cette jeune communauté et de fédérer toutes ses énergies et ses expériences autour d’un même désir : partager des moments conviviaux et un réseau professionnel, précisent-ils. Beaucoup de ces jeunes , aujourd’hui, cherchent aussi à trouver un équilibre entre le maintien de leur identité patriotique et leur intégration au sein des USA.”
Une soirée de lancement du projet a eu lieu au El Big Bad, un café dowtown. Dans une salle privée autour d’un « atelier cocktail », les 70 participants ont exprimé leur enthousiasme pour le concept. “Nous avons des parcours personnels et des compétences professionnelles très différentes. Avant cette soirée, je pensais que nous étions tous dans le secteur de l’énergie à Houston. Eh bien non… ! raconte Anne, une participante. Mais nous sommes unis par un solide dénominateur commun : nous voulons nous entraider !
Une soirée générale mensuelle sera organisée “afin que tous puissent se rencontrer et prendre connaissance des différents sous-groupes mis en place selon les intérêts de chacun (professionnel, sportif, culturel, etc.)”. Un deuxième rendez-vous est prévu le 15 juin. “Nous désirons également réaliser une cohésion efficace entre les groupes de jeunes français déjà existants à Houston”.
Guinguette d'un jour dans l'Upper East Side
Le Consulat Général de France à New York, Accueil New York et Sud de France vous invitent à partager un moment convivial autour d’un grand pique-nique. Rendez-vous sur la 74ème rue, entre la 5ème Avenue et Madison le dimanche 22 juin pour déguster des produits du Languedoc-Roussillon !
Ouverte au public, cette fête vise à mieux faire connaître la région aux New-Yorkais. Dans une ambiance typique des marchés du sud de la France, vous pourrez consommer les spécialités savoureuses de la région. A apprécier sur place ou à emporter.
Le chef Laurent Kalkotour de l’Atrium, un restaurant récemment ouvert à Dumbo, réalisera l’une des spécialités les plus aimées du Languedoc : la brandade de morue.
Des activités seront organisées pour les enfants.
David Guetta, Gesaffelstein et Madeon à l'Electric Zoo Fest
Electric Zoo, le festival annuel de musique électronique qui se tient traditionnellement le week-end de la Fête du travail, revient pour sa cinquième édition.
C’est à Randall’s Island Park, situé dans l’East River, entre Manhattan, le Queens et le Bronx, qu’aura lieu la fête, du 29 au 31 août. Vingt-sept hectares d’herbe pour accueillir trois jours de musique en plein air, cinq scènes, et une programmation qui devrait attirer les foules!
La France sera plutôt bien représentée : le 29 août, ne manquez pas Gesaffelstein, connu entre autres pour ses collaborations prestigieuses avec Kanye West, Daft Punk ou encore Brodinski.
La scène principale, elle, sera occupée le même jour par le célèbre DJ David Guetta. La star, habituée du festival, y avait déjà participé lors de la première édition en 2009.
Madeon, le jeune prodige de la nouvelle scène électro, sera également de la partie et se produira le 30 août . Connu en grande partie par le biais de Soundcloud, il enchaîne les succès, allant même jusqu’à collaborer avec la chanteuse Lady Gaga en 2013 pour son album “Artpop” et faisant la première partie de la star américaine lors de sa tournée la même année.
A Los Angeles, un héros du D-Day se souvient
Isadore Berch (centre) n’a que 23 ans quand il débarque, avec près de 35 000 hommes, à Omaha Beach le matin du 6 juin 1944.
« J’ai intégré la 29eme Division en mai 1942. En octobre, je suis monté à bord du Queen Elizabeth direction l’Angleterre. Nous dormions dans des hamacs. Il nous fallait 20 minutes pour monter les escaliers jusqu’au mess et y déjeuner d’un œuf dur ! » se souvient Isadore, dit “Ike”, né en 1918 à Boston.
Arrivé en Angleterre, on l’entraîne pour le grand jour. « Le 6 juin 44 nous avons atterri à Omaha Beach à 9h30. J’étais armé d’un fusil mitrailleur. Nous avons été accueillis par des tirs de mortiers et de mitrailleuses. De nombreux corps sont tombés autour de moi sur la plage. Mais une fois que nous avons pu nous éloigner, j’ai retrouvé tout mon calme ».
Ike a eu de la chance : car Omaha Beach a connu le plus lourd bilan en pertes humaines (30% du total des effectifs le 6 juin). Le lendemain, il se distingue en capturant 12 Allemands … par accident ! En grimpant une haie, il dégringole de l’autre côté et dans sa chute tire deux coups de feu sans le vouloir. En se relevant, il aperçoit une groupe d’Allemands effrayés les mains en l’air, persuadés d’avoir été pris. « J’étais le premier de mon unité à avoir capturé des ennemis ! » raconte-t-il fièrement.
Blessé au genou le 12 juin, il est rapatrié en Californie: il rencontre un peu plus tard sa femme Virginia dans la région de Los Angeles, où il s’installe définitivement. Il vit aujourd’hui à Buena Park dans l’Orange County, entouré de ses petits-enfants et arrière-petits-enfants.
« Je suis revenu en France pour la première fois en 1994 à l’occasion du 50eme anniversaire du D-Day. On nous a accueillis et traités en héros ! Il y avait des pancartes partout qui disaient « bienvenue à nos libérateurs » se souvient Ike, ému. En janvier 2013, le vétéran californien a reçu la légion d’honneur qui lui a été remise par le consul général de France à Los Angeles, Axel Cruau.
Commémorations sur un cargo dans le port de San Pedro
Samedi 7 juin, comme une poignée d’autres vétérans du D-Day, Ike Berch participera aux commémorations du 70eme anniversaire du débarquement, à Los Angeles. Organisé dans le port de San Pedro, l’événement aura lieu sur le cargo américain du SS Lane Victory, un bateau rare appelé « victory ship » utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale dans le Pacifique, puis pendant la guerre de Corée et du Vietnam.
Aujourd’hui transformé en musée, il accueillera de 11h à 16h les festivités. Au programme : foodtrucks, musique, visite du bateau, exposition de véhicules de la seconde guerre mondiale, de matériel militaire et de voitures anciennes. A partir de 13h, une cérémonie de commémoration réservée aux vétérans et à leurs proches aura lieu en présence du Consul de France Axel Cruau et de responsables locaux avec discours et buffet (pensez à réserver en avance). Puis à 15h, les visiteurs pourront assister à une démonstration aérienne.
Le 6 juin, jour anniversaire du D-Day, aura également lieu un déjeuner organisé par le 94th Aero Squadron à Van Nuys, à 10h, auquel sont conviés tous les vétérans de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que leurs familles et amis. Cet événement aura lieu en présence du consul général de France à Los Angeles, de l’acteur Bill Jones (notamment connu pour son rôle dans Glee) et de la franco-californienne Marthe Cohn, espionne française infiltrée dans l’Allemagne nazie, auteur du livre Derrière les lignes ennemies, paru en 2002.
Serge Bloch, un crayon dans le coeur
Dans sa dernière exposition, Serge Bloch n’a « rien à raconter », plaisante-t-il. L’illustrateur revient à New York pour présenter “Many faces”, une expo rassemblant ses dessins, dont certains réalisés pour l’occasion. À partir du 6 juin à la Michèle Mariaud Gallery. « C’est pour le plaisir, un peu d’humour, une réflexion sur la société, une expression libre et personnelle » ajoute-t-il quand même.
C’est sa quatrième exposition à New York, la quatrième aussi qu’il fait dans la galerie de Michèle Mariaud à SoHo. Beaucoup le connaissent grâce à Max et Lili. Avec une centaine de livres, la série pour enfants a fait les beaux jours de nombreuses générations. Mais l’artiste, qui définit ce succès « presque comme un accident », a tout de suite su qu’il ne voulait pas « rester enfermé dans le monde de Max et Lili ».
Car Serge Bloch a mille vies, il le dit lui même: « J’ai fait plein de choses avant de devenir illustrateur : un jour j’ai travaillé sur un chantier en Allemagne avec un homme qui avait été Père noël et proxénète ».
Et puis l’appel du crayon était trop fort. Après être passé par les Arts Déco de Strasbourg et le cours de Claude Lapointe, qui l’a beaucoup marqué, il se lance. Il s’estime chanceux. « Aujourd’hui, on est beaucoup plus exigeant dans le dessin de presse. A l’époque où j’ai commencé, il y avait plus de boulot dans ce secteur. Aujourd’hui la presse est en train de mourir ». Une chance qui l’a conduit à rencontrer les bonnes personnes au bon moment. Il évoque Bayard (éditeur de Max et Lili), qui l’embauche pour travailler dans la presse pour enfants comme Astrapi et Pomme d’api.
Mais le dessinateur est formel, il préfère le dessin à la BD : « Il y a beaucoup de BD qui ne racontent pas d’histoire, moi un dessin me suffit pour raconter quelque chose ».
Un temps illustrateur pour le New York Times – « ils paient très mal! » -, le New Yorker, Télérama: aujourd’hui Serge Bloch travaille beaucoup dans la communication. Depuis deux ans, il dessine pour le géant sud-coréen Samsung, mais il travaille aussi en Europe et il n’est jamais à court d’anecdotes à ce sujet : « Un jour, j’ai travaillé avec des financiers allemands qui ne sont pas des gens très drôles. Pourtant, ils sont venus vers moi en me demandant de faire des illustrations amusantes ».
Pour Michèle Mariaud, le succès du dessinateur s’explique par l’universalité de son message. « Serge touche à des choses essentielles, intemporelles qui ne sont pas liées à des phénomènes de mode : des choses plus profondes sur la nature humaine ».
Grand admirateur des illustrateurs américains Saul Steinberg, Oscar Robert Blechman et William Steig, il s’est lancé un nouveau défi. « Je suis en train de travailler sur un livre dans lequel le trait devient un vrai personnage ». Avec des projets encore plein la tête, Serge Bloch n’est pas prêt de remballer les crayons!
Patrick Bruel fait chavirer Los Angeles
« Casser la voix », « Au café des délices » ou « La Places des grands hommes ». L’auteur de ces tubes est, est…? Patrick Bruel, en tournée américaine en novembre, sera le 8 novembre, à 20h, au Orpheum Theater de Los Angeles.
Avec plus de 14 millions d’albums vendus dans le monde, Patrick Bruel ne prend pas une ride. Aussi bien connu pour ses rôles au cinéma que pour sa voix singulière, l’artiste a sorti son dernier album « Lequel de Nous » en 2013 et a entamé une tournée devant plus d’un million de personnes.
Avec six dates aux Etats-Unis (New York, Miami, Houston, Boston, Washington DC et Los Angeles), le chanteur prouve qu’il n’a pas oublié son public expatrié et ses fans américains. Les tickets seront en vente à partir du vendredi 6 juin. Patriiiiiiiiiiiiiiick!
Patrick Bruel de passage à Miami
« Casser la voix », « Au café des délices » ou « La Places des grands hommes ». L’auteur de ces tubes est, est…? Patrick Bruel entamera sa tournée américaine le 30 octobre, 20h, au Fillmore Miami Beach.
Avec plus de 14 millions d’albums vendus dans le monde, Patrick Bruel ne prend pas une ride. Aussi bien connu pour ses rôles au cinéma que pour sa voix singulière, l’artiste a sorti son dernier album « Lequel de Nous » en 2013 et a entamé une tournée devant plus d’un million de personnes.
Avec six dates aux Etats-Unis (New York, Miami, Houston, Boston, Washington DC et Los Angeles), le chanteur prouve qu’il n’a pas oublié son public expatrié et ses fans américains. Les tickets seront en vente à partir du vendredi 6 juin. Patriiiiiiiiiiiiiiick!
Metronomy bat le rythme à San Francisco
Le groupe d’electro-pop anglais Metronomy poursuit son tour des Etats-Unis et pose ses valises le 14 juin à San Francisco.
Avec des titres comme « Love letters » et « The look », Metronomy a su conquérir les charts et le public en peu de temps. Sur scène, le groupe reprendra les titres de son dernier album, « Love Letters », sorti en mars dernier, mais également quelques tubes qui figurent sur leur trois précédents opus.
Le groupe s’arrêtera également à Los Angeles le 17 juin.