Le chanteur et acteur belge Arno sera à Los Angeles le 8 novembre pour un seul petit concert, au Lyric Theatre. Pas question de faire les flémards. Les tickets sont en vente. Alors, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
Celui qu’on surnomme « le Higelin belge » a d’abord beaucoup chanté en anglais avant de se tourner vers la langue de Molière. C’est en 1970 que l’artiste forme son premier groupe “Tjens Couter”. Il débute parallèlement sa carrière solo en 1986. En France, c’est en 1990 qu’il se fait connaître du grand public, lors de sa participation à la bande originale du film “Merci la vie” de Betrand Blier.
Arno a collaboré avec les plus grands, d’hier et d’aujourd’hui: Stephan Eicher, Stromae (avec lequel il a remixé son “Putain putain”) et Julien Doré. Il a aussi remis a sa sauce le “Pauvre diable” de Julio Iglesias et sa voix figure dans le film de Guillaume Gallienne, “Les Garçons et Guillaume, à table !”.
Son dernier album, “Future Vintage”, est sorti en 2012.
L'Arno se jette à Los Angeles
La Floride se souvient du Débarquement
La Floride se souvient. Dans le cadre des cérémonies du 70ème anniversaire du Débarquement, plusieurs évènements auront lieu dans l’Etat.
A Miami, une cérémonie spéciale aura lieu le 6 juin à la Trinity Episcopal Cathedral. En présence des consuls généraux de France, Philippe Létrilliart, du Canada, Louise Léger, et de Grande Bretagne, Kevin Mc Gurgan et de plusieurs membres de l’Etat major américain, cette cérémonie commencera à 18h. Trinity Episcopal Cathedral, 464 N.E. 16th street, Miami / à 18h.
A Tampa, les vétérans de la Seconde Guerre Mondiale sont invités à un rassemblement au Museum of Science and Industry (MOSI). Ils seront accueillis par les autorités françaises et américaines.
Le 7 Juin, le Naples Depot Museum présentera une exposition de nombreux objets et véhicules militaires datant de la Guerre. Trente vétérans seront présents, tout comme le consul de France Philippe Létrillard et le maire de Naples, John F. Sorey III. D’autres dignitaires américains assisteront à l’évènement. Museum of Science and Industry, 4801 E. Fowler Avenue, Tampa / toute la journée.
La South Lake County Historial Society rendra hommage à tous les vétérans le 7 juin au Village Historique de Clermont. Ces derniers raconteront leur Débarquement. Clermont Historic Village, 490 West Avenue / à partir de 11h.
Le Mémorial de la Deuxième Guerre Mondiale de Tallahassee accueillera une exposition et une cérémonie à la gloire des soldats qui ont participé au conflit. Cette journée, baptisée « Operation Thank you » se tiendra le 6 juin. World War II Memorial, 301 South Monroe / à partir de 9h.
Enfin, 70 anciens soldats américains décorés de la Légion d’honneur en Floride participeront à la cérémonie qui se tiendra au National D-Day Memorial de Bedford (Virginie) les 6, 7 et 8 juin.
Restaurant Week à Coral Gables
La Coral Gables Restaurant Week est de retour ! Avis aux gourmands, la 7ème édition se tiendra du 9 au 29 juin !
Cette année, vous avez trois semaines pour profiter de déjeuners et dîners à prix réduits. Les restaurants participants proposeront, comme tous les ans, des menus à prix fixe comprenant trois plats.
Le lancement de la Restaurant Week aura lieu le 5 juin au Westin Colonnade Hotel, où les clients mangeront les plats les plus alléchants avant de voter pour leur préféré.
Les réservations ne sont pas obligatoires mais elles sont vivement recommandées.
La chorale franco-américaine de New York donne de la voix
La chorale franco-américaine de New York remonte sur scène. Le 17 juin, la formation composée de chanteurs amateurs (dont l’auteur de ces lignes) présentera son deuxième concert, au Consulat de France à partir de 18h30.
Sous la houlette de la cantatrice (et directrice du Long Island Opera) Anne-Julia Audray, qui part du principe osé que n’importe qui peut chanter, le petit groupe d’une quinzaine de membres interprétera différents chants classiques (Purcell, la « Traviata » de Verdi…) et des morceaux plus modernes comme “Memory” de la comédie musicale “Cats”.
La chorale, composée de Français et d’Américains, se retrouve une fois par semaine pour répéter. Elle est toujours à la recherche de nouvelles voix, masculines comme féminines. L’heure de sauter le pas?
Un festival sous l'eau à Miami
Quoi de mieux, pour honorer la journée mondiale de l’océan, que de se mettre à l’eau ?
Le Patricia and Phillip Frost Museum of Science accueille le Miami Underwater Festival les 7 et 8 juin ! Au programme: projections de films, rencontres avec les professionnels… Le photographe Zach Ransom viendra notamment livrer les secrets de la photographie sous-marine.
Le festival a une dimension pédagogique : vous aurez l’occasion d’apprendre comment préserver la faune et la flore sous-marine, ou les règles de sécurité à respecter lorsqu’on embarque à bord d’un bateau. Des ateliers pratiques seront également organisés : apprenez par exemple comment faire votre propre aquarium ou à faire des noeuds marins… Ca sert pour impressionner les amis!
Foot: l'équipe de France (de NYC) recrute
L’équipe de France recrute. Mais pas l’équipe de France que vous croyez. Les Bleus de New York, l’équipe a remporté la Cosmos Copa (coupe du monde locale) l’an dernier, cherchent des joueurs avec des pieds pas trop carrés pour rejoindre ses rangs.
L’équipe tiendra une séance de détection le 11 juin à 18h30 sur le terrain 84 de Randall’s Island (près du pont piéton qui se trouve au niveau de la 102eme rue et l’East River). Pour pouvoir participer, il faut être Français, vivre à New York, avoir un bon niveau de football et être disponible de mi-juin au 2 août. Les Bleus indiquent qu’il n’y a pas de condition de visa pour participer.
La Cosmos Copa, organisée par le club des New York Cosmos, est une coupe du monde à l’échelle locale rassemblant des équipes du monde entier. L’an dernier, les Bleus de NYC avaient fait très fort: ils avaient remporté la compétition aux tirs aux buts face à une belle équipe sénégalaise.
Photo: Paris sublime à la galerie Leica
Le photographe américain Peter Turnley expose ses clichés de la capitale française à la galerie Leica de Los Angeles jusqu’au 5 juillet.
C’est la première fois que l’exposition « French Kiss From Paris » se tient à Los Angeles. Le photographe, primé notamment pour son travail de photojournaliste, rend hommage à Paris, ville qui l’a adopté depuis 40 ans.
Ses clichés représentent la vie de tous les jours dans la ville de l’amour. Il a été publié par des titres prestigieux comme Newsweek, Géo, National Geographic et Paris Match.
Metronomy à la conquête de Los Angeles
Le groupe d’electro-pop anglais Metronomy poursuit son tour des Etats-Unis et pose ses valises le 17 juin dans la Cité des anges.
Avec des titres comme « Love letters » et « The look », Metronomy a su conquérir les charts et le public en peu de temps. Sur scène, le groupe reprendra les titres de son dernier album, « Love Letters », sorti en mars dernier, mais également quelques tubes qui figurent sur leur trois précédents opus.
Le groupe s’arrêtera également à San Francisco le 14 juin.
Cinq questions pour comprendre les déboires de BNP Paribas aux US
C’est une véritable épée de damoclès qui plane au dessus de BNP Paribas. La banque française pourrait être contrainte de payer une amende de 10 milliards de dollars à la justice américaine, pour avoir effectué des transactions avec des “États ennemis” des États-Unis.
1. Que reproche-t-on à la BNP ?
La banque française est accusée d’avoir violé l’embargo américain à l’encontre du Soudan, de l’Iran, de Cuba ou encore de la Libye en finançant des transactions de matières premières.
Depuis 2009, la banque est en pourparlers avec la justice américaine en vue de plaider coupable. Mais ces derniers jours, le montant de l’amende ne cesse de grimper, s’élevant à 10 milliards de dollars selon le Wall Street Journal.
2. Sur quelle loi repose la plainte de la justice américaine ?
Les Etats-Unis considèrent que toute opération faite en dollars, où que ce soit dans le monde, doit être conforme à la législation américaine. C’est justement la devise choisi par le BNP pour financer les transactions avec les “États ennemis”.
C’est toute la controverse de l’affaire : si les échanges avaient eut lieu en euros, la BNP n’aurait pas été inquiétée.
En droit international, les pays ne sont pas autorisés à exercer des compétences extraterritoriales comme les États-Unis le font en sanctionnant les banques étrangères. Mais alors sur quoi repose la requête de la justice américaine ?
C’est sur un principe juridique qui supplante tous les autres que s’appuie la justice américaine pour légitimer son action : celui de la protection de la souveraineté étatique.
Il faut remonter à l’époque de la guerre froide pour voir Washington mettre en place une panoplie de sanctions économiques à l’encontre des “États ennemis”, chapoté par l’OFAC (Office of Foreign Assets Control, « Bureau de contrôle des avoirs étrangers »).
Comme l’indique le journal Le Monde, une chasse internationale aux banques contrevenant à ces embargos a été lançée depuis les années 2000, et s’est renforcée avec la crise des subprimes.
3. Que risque la banque ?
Tout d’abord, la BNP pourrait devoir s’acquitter d’une amende pour le moins salée : jusqu’à 10 milliards de dollars soit plus de 7 milliards d’euros.
Ce n’est pas la première fois qu’une banque est soupçonnée de violer un embargo. Le montant de l’amende qui pourrait être réclamé en revanche est un véritable record au regard des précédentes affaires, toujours selon le Wall Street Journal : HSBC s’en est ainsi tirée en payant 1,9 milliard de dollars, Standard Chartered 667 millions et ING 619 millions – le tout sans poursuites pénales.
Outre l’amende, la banque pourrait voir sa licence bancaire suspendue temporairement, mettant à mal son développement Outre-atlantique.
Enfin, la justice américaine pourrait également forcer la BNP à plaider coupable d’une infraction pénale, ce qui entraînerait de lourdes conséquences pour la banque notamment la perte potentielle de clients institutionnels.
D’après le Wall Street Journal, les procureurs veulent également obtenir de la BNP qu’elle fasse tomber des têtes, en licenciant des responsables des départements concernés.
4. La BNP a-t-elle les moyens de payer ?
La banque a provisionné 1,1 milliard de dollars, une réserve un peu maigre au regard de la somme réclamée.
L’une des banques les plus performantes d’Europe pourrait donc bien voir son bénéfice de 2014 anéantit si le montant de l’amende était confirmé. Huit milliards d’euros c’est le montant de plus d’un an de profits pour BNP indique Le Monde.
5. La réaction de l’État français
Le dossier BNP est une affaire diplomatique. Jusqu’alors, François Hollande, comme le reste du gouvernement est resté muet. Seul le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, s’est exprimé publiquement en rappelant que la banque française avait respecté les réglementations française et européenne, ainsi que celle des Nations unies. Le ministre des Finances Michel Sapin se serait toutefois entretenu avec le patron des services financiers de l’Etat de New York, information qu’aucunes des parties ne confirme.
A l’occasion du 70ème anniversaire du Débarquement allié en Normandie, François Hollande recevra, le 5 juin, Barack Obama à l’Élysée, l’opportunité d’aborder ce dossier épineux.
Red Hook selon Jean Lebreton
Venez assister à l’exposition “Superbe in Red Hook” de Jean Lebreton le 12 juin à Chelsea.
D’abord intéressé par le dessin, il réalise très vite qu’il veut se consacrer à la photographie. D’abord iconographe pour la revue « Stéphanie » il profite de quelques coups de chance pour s’imposer comme le photographe de toute une génération de chanteurs : Alain Souchon, Laurent Voulzy, Maxime Le Forestier ou encore Henri Salvador.
Après avoir effectué de nombreux reportages et parcouru le monde, l’artiste se lance dans la photographie encaustique (procédé artistique ancestral datant du IVème siècle avant J.C. qui consiste à utiliser de la cire d’abeille chaude comme peinture). Il change alors de vie. L’originalité de son oeuvre consiste en sa démarche: il applique la cire d’abeille – pigmentée ou non – sur ses photos préalablement développées sur du bois.
Rencontre avec Marin Karmitz à Brooklyn
À l’occasion du 40e anniversaire de la création des cinémas MK2, la galerie de Brooklyn The Invisible Dog organise une discussion entre le producteur de films et collectionneur d’art Marin Karmitz le conservateur-en-chef de l’International Center Photography Brian Wallis.
Lire aussi : Le MoMa fête Marin Karmitz
Le 9 juin, ils discuteront du gout du producteur pour la photographie et la construction de sa collection photographique riche et éclectique.
Entrée gratuite.
Copé coulé
(Revue de presse). Vide politique en France, Paris authentique et amour cadenassé, programme éclectique pour la revue de presse.
Le New York Times est toujours préoccupé par la situation politique en France. “Marine Le Pen, le leader du parti d’extrême droite le Front national, n’aurait pas pu parvenir à un meilleur film si elle avait écrit le scénario elle-même” affirme le journal. L’affaire Bygmalion, qui a éclaté la semaine dernière, fait la part belle au Front national, qui cumule décidément les bons points.
Comme si la victoire du Front national aux élections européennes ne suffisait pas, ce nouveau scandale vient éclabousser la classe politique. “Tel un signal, l’UMP, le parti de l’ancien président Nicolas Sarkozy, a reconnu cette semaine qu’il avait enfreint les limites légales de dépenses dans la course de M. Sarkozy pour sa réélection en 2012 et reconnu l’existence de fausses factures”.
Désabusé, le journal dresse un constat résolument pessimiste et tire la sonnette d’alarme : “Le scandale, disent les experts, ne peut qu’aider Madame Le Pen, une militante qui n’a cessé de minimiser les liens passés de son parti avec le racisme et la xénophobie et a propagé un message populiste qui a parlé aux électeurs français, épuisés par des années de difficultés économiques et d’insécurité sur la place de leur nation dans un monde en perpétuel mutation“.
Lui aussi inquiet de la progression du Front national en France, le Wall Street Journal consacre un article à l’affaire Bygmalion avec en ligne de mire, les conséquences politiques pour le pays des droits de l’homme.
La démission de Jean-François Copé ne fait ainsi « qu’approfondir le désarroi d’un parti, l’UMP, qui dominait autrefois la politique française et renforce la candidate du Front national ».
Et le quotidien n’y va pas de main morte. Après avoir expliqué l’affaire, la conclusion est sans appel : “L’imbroglio souligne le vide croissant dans la politique française que les politiciens d’extrême droite comme Marine Le Pen, leader du Front national, cherchent à remplir”.
Équitable, le journal tacle chaque parti politique : tandis que “Le Président socialiste François Hollande est le chef d’Etat le plus impopulaire dans l’histoire française”, l’UMP brille par son opportunisme : “M. Sarkozy, -qui a perdu face à M. Hollande en 2012, mais a donné les premiers signes de son retour -a récemment essayé de se positionner comme un sceptique des politiques de l’UE qui facilitent l’arrivée des travailleurs sans papiers”.
Paris non-arrogant
Le New York Mag vous propose lui une visite de Paris comme vous ne l’avez jamais vu, “non-arrogant et non-touristique“.
“Regardons quelques-uns des quartiers où les «vrais » – c’est-à-dire, là où la classe moyenne, ou, comme disent les Français, la classe populaire – vivent” annonce le magazine. Au programme, les quartiers populaires de Château Rouge, Jaurès, Belleville.
“Les banlieues” constituent une rubrique à part entière et font même l’objet d’une définition : “Elles font référence à la banlieue / petites villes juste à l’extérieur du Périphérique de Paris qui sont encore accessibles par métro. Celle qui attire le plus d’attention du monde de l’art ces jours-ci est Pantin, où le galeriste Thaddaeus Ropac a ouvert un espace“. En bref, allez dans les banlieues, mais restez dans les endroits bobos s’il vous plaît.
Cadenas d’amour au Nouveau-Mexique
Mais finissons cette revue de presse sur une bonne nouvelle, dénichée dans KRQE News 13 , média du Nouveau-Mexique ! Les cadenas d’amour sur le Pont des arts à Paris sont peut-être en péril, mais cette pratique n’est pas prête de disparaître… grâce aux Américains. Elle se répand sur les ponts et les grilles d’Albuquerque, capitale du Nouveau-Mexique.
Kirn, témoin de la scène, ne s’est visiblement toujours pas remis de ses émotions : “Ce fut un choc. Je marchais et oh bah tiens qu’est-ce que c’est que ça ? Et puis, j’ai réalisé que c’était des cadenas d’amour “. C’est à West Bluff Park que les habitants ont décidé “d’exprimer leur amour durable à la française“. On t’aime Albuquerque