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Brodinski fait danser San Francisco

Le nom de Louis Rogé ne vous dit probablement rien. Le DJ français, plus connu sous le nom de Brodinski, sera de passage à Mezzanine pour une date: le 28 mai.
C’est au 301 Live qu’il se produira. À seulement 27 ans, le Rémois résident au club parisien le Social Club est co-créateur du label Bromance et collabore avec les plus grands -Daft Punk, Gesaffelstein…
Sa musique, proche du TRAP ( mélange entre techno et rap) ne cesse d’étonner – et de détonner également. A San Francisco, il jouera avec Louisahhh et Club Cheval.

XL Airways: pour rentrer en France sans se ruiner

(Article partenaire) Les vacances d’été approchent. C’est l’heure de les préparer. La compagnie aérienne française, XL Airways, veut se démarquer de ses concurrents en proposant différentes liaisons entre la France et les Etats-Unis à des prix abordables. Entretien avec Jerry-Max Theophile, directeur des ventes et du marketing pour XL Airways sur la Côte Est.
Quelles sont les nouveautés que propose XL Airways cet été?
XL Airways opère des vols pendant la saison estivale, de mai jusqu’à la fin août. Nous avons cinq destinations aux Etats-Unis: New York, San Francisco, Los Angeles, Las Vegas et Miami, en partance de et à destination de Roissy Charles-de-Gaulle (14 vols par semaine). Nous proposons également une liaision entre l’aéroport JFK (New York) et Marseille (deux vols par semaine).
Sur la côte Est, nous proposons un service de classe “économie”, avec repas, boissons, espaces de rangement, couverture et la possibilité de brancher des équipements électroniques. Sur la côte Ouest, le service est de classe “Galaxie” ou “économie premium”, avec des sièges larges et confortables, de la nourriture, du vin et plusieurs types de snacks. C’est le niveau de service fourni pour Las Vegas aussi.
Cette année, nous avons prévu d’accroitre notre offre à Miami en augmentant le volume de vols. Ils commenceront le 25 mai et se termineront le 31 août. Nous avons amélioré notre site Internet XL.com .
Nous continuerons à offrir nos autres vols, depuis et pour New York, San Francisco, Los Angeles et Las Vegas. Nous lançons également une offre promotionnelle pour les passagers qui vont assister au Pro-AM de Golf en juillet, en leur offrant une réduction de 5% sur l’achat de leur billet entre le 4 et le 10 juillet (appeller les bureaux de XL au 1-877-496-9889 pour bénéficier de cette offre).
Comment vous distinguez-vous de vos concurrents?
Nous sommes la compagnie de ceux qui voyagent intelligent. Nous offrons un service de qualité à bas prix, avec repas à bord et premier bagage gratuit notamment. Nous offrons des produits français excellents pour les communautés françaises aux Etats-Unis et les Américains qui veulent voyager en France. Nous leur disons que l’argent économisé leur permettra par exemple d’aller aux Galeries Lafayette à Paris, de faire une visite qu’ils n’auraient pas faite, d’aller au Louvre…
Nous utilisons aussi des Airbus 330-300 et 200, des appareils modernes, pour soutenir l’industrie française.
Pourquoi décider d’accroitre votre offre aux Etats-Unis?
Le marché américain est le marché le plus important à l’international. Nos vols de Paris à Las Vegas rencontrent un grand succès. New York aussi en raison de la taille de la communauté française. Mais nous augmentons notre marché-cible pour toucher des Français et des Américains, les golfeurs et toute personne qui veut visiter Paris ou la Provence, grâce à nos vols vers Marseille.
Nous travaillons avec l’association FIPA à Miami, qui fait la promotion du français dans les écoles publiques de Miami. Nous collaborons aussi avec le Lycée français de San Francisco et des entreprises françaises aux Etats-Unis pour promouvoir leur produit et nous faire connaitre. Nous sommes présents dans plusieurs évènements spéciaux, comme les concerts de Johnny Halliday aux Etats-Unis. Nous travaillons aussi avec les compagnies de bateaux mouches pour accroitre le tourisme fluvial en France.
Partout où il y a un francophile, un Franco-américain ou quelqu’un d’héritage français, nous essayons d’être présent car nous pensons que nous avons un produit de qualité pour un prix raisonnable. Et nous voulons qu’ils l’essayent.

Le Luxembourg donne des livres à EFBA

Il y a trois énormes caisses. Je dois encore aller les chercher au consulat“. C’est Noël avant l’heure pour EFBA (Education française in the Bay Area) et sa présidente Gabrielle Durana. Le gouvernement luxembourgeois a fait don, jeudi, de livres français à l’association qui opère quinze programmes bilingues français-anglais dans la Baie. « Ils vont être ventilés entre nos différentes salles de classe ».
Le don, qui comprend des livres pour enfants et pour adultes, a été fait à l’occasion du passage à San Francisco d’une délégation emmenée par le Prince Guillaume de Luxembourg et le vice-premier ministre et ministre de l’économie Etienne Schneider.
L’association, en pleine croissance, est toujours à la recherche de livres, en particulier pour enfants, mais indique vouloir aussi des tablettes numériques pour équiper ses salles de classe.”Elles ne doivent pas nécessairement être dernier cri“, précise Mme Durana. A bon entendeur.
 

Governors Island rouvre au public

“It’s that time of year”. Comme chaque année lors du week-end prolongé de Memorial Day, Governors Island rouvre ses portes au public.
Dès le 24 mai, et jusqu’au 28 septembre, les New-Yorkais et les touristes pourront (re)découvrir cette petite île au sud de Manhattan. Elle est accessible via ferry depuis la pointe sud de Manhattan et Brooklyn.
Pour l’année 2014, le Trust for Governors Island, l’entité qui gère l’île, a vu les choses en grand. En plus de la traditionnelle promenade autour de l’ile et les visites de ses maison anciennes, les visiteurs pourront bénéficier d’un nouveau parc et d’un éventail d’activités “vertes” (ferme urbaine, ateliers de compostage…). 
Pour les afficionados, le désormais célèbre “Jazz Age Lawn Party”, qui remet les années 20 au goût du jour à travers des concerts et des déguisements, fait son retour. Exposition, danse, installations publiques: plusieurs autres manifestations artistiques sont au programme. 

Voice, l’app' qui veut votre avis

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C’est l’histoire de trois amis d’enfance franco-belges qui décident de monter une start-up. « On a chacun lâché nos boulots. Felix était avocat, Etienne chercheur, et moi j’étais dans la banque », raconte Melchior Scholler, 31 ans.
Le premier acte se déroule en 2012 à Paris, dans l’incubateur du Camping. Leur app’ s’appelle Poutsch, et on pourrait la décrire comme un réseau social autour de l’opinion. Une interface qui permet de poser et de répondre à des questions sur à peu près tout et n’importe quoi (la crise ukrainienne, la légalisation du cannabis, ou votre type de café préféré) – et consulter les réponses des autres. On peut aussi suivre des utilisateurs, calculer sa compatibilité avec une autre personne, obtenir les tendances géographiques des réponses…
En janvier 2013, deuxième acte : la petite équipe poursuit Poutsch à New York, et emménage dans un loft à Williamsburg (Brooklyn). « Nous n’avions pas d’attaches à Paris, et tous très envie de venir aux Etats-Unis, où nous avions étudié », poursuit Melchior. Quelques semaines après leur arrivée, ils séduisent le jury du French-American Entrepreneurship Award.
En ce mois d’avril 2014, la petite troupe, qui compte désormais cinq personnes, entame un nouvel acte. Elle a effectué une levée de fonds à six chiffres – « quelques angels, de la famille et des amis » -, imaginé nouveau design et changé de nom, devenant Voice

Le concept, lui, reste le même. « Notre appli, a un côté social, ludique, introspectif… C’est plus marrant que de répondre à un sondage », juge Melchior Scholler, faisant défiler les questions sur son téléphone. Les fondateurs voient aussi dans Voice un instrument démocratique. « On a créé Poustch en réfléchissant au Printemps arabe. On se disait que s’il existait Twitter ou Facebook, aucun réseau ne permettait d’agréger les opinions », affirme Félix Winckler, l’avocat de la bande. « Et puis, nous sommes un modèle alternatif aux sondages classiques, créés sur commande, pour des clients. Nous donnons la possibilité aux gens de prendre la parole », poursuit-il.
Reste que Voice n’est pas la seule application sur ce créneau – son défi est maintenant de devenir la  référence dans ce domaine. Pour le moment, la machine est en bonne voie. Si la plupart des questions rassemblent moins d’une centaine de réponses, les plus populaires montent jusqu’à 3.000 ou 4.000, voire plus lorsqu’elles sont intégrées par des blogs ou des médias. Les fondateurs revendiquent 200.000 réponses récoltées par jour.
De l’audience de Voice dépendra la réussite de son business model : l’équipe aimerait générer des revenus autour de l’exploitation et la promotion de données pour le compte de publicitaires, d’éditeurs, de responsables marketing, de politiques… Votre avis vaudra-t-il de l’or ?

En mai, dix films français à la demande avec TV5 Monde

(Article partenaire) Le Festival de Cannes se termine ce dimanche 25 mai, mais il continue sur TV5 Monde. La chaine propose en mai dix films via son service TV5 Cinema on Demand, disponible à Boston, Washington DC, Philadelphie, Miami, Chicago, San Francisco, Portland, Seattle.
Les films proposés sont: 
 La Sentinelle (1992): le fils d’un diplomate tente de résoudre un mystère : la mort d’un inconnu qui l’avait insulté la veille dans un train. 
– Comment Je Me Suis Disputé  (Ma Vie Sexuelle) (1996): Paul Deladus, 29 ans, est professeur dans une université parisienne et se pose plein de questions sur la vie: doit-il changer de copine, veut-il devenir prof à temps plein, doit-il finir son doctorat… Pas facile!
– Travaux, On Sait Quand Ça Commence… (2005). Comédie. Une avocate à qui tout réussi se laisse aller aux avances de l’un de ses clients. Français, sous-titré en anglais.
– Tout Est Pardonné (2007): Pamela tente de retrouver son père qui l’a abandonnée onze ans plus tôt. Français, sous-titré en anglais.
– Peindre ou Faire L’Amour (2005): Louise, une résistante, fuit pour Londres après l’assassinat de son mari et est recrutée par une unité spéciale.
– C’est pas Tout à Fait la Vie Dont J’avais Rêvé (2006): Comédie. Un homme partage sa vie entre son appartement, où il vit avec sa femme, et l’appartement de son amante. Français, sous-titré en anglais.
– Marie-Jo et Ses Deux Amours (2002). L’histoire d’un triangle amoureux entre Marie-Jo, son mari qu’elle aime passionnément, et Marco, son amant, qu’elle aime autant. Français, sous-titré en anglais.
– Des Filles en Noir (2010): deux jeunes issues d’un milieu populaire annoncent qu’elles vont se suicider dans les 24 h. Mais leur plan ne se déroule pas comme prévu.
– Versailles (2008): Un enfant et sa jeune mère dorment dans la rue. Ils se rendent à Versailles où ils rencontrent un autre marginal, Damien. Disponible à partir du 30 mai. Français, sous-titré en anglais. 
– Le Fils A Jo (2011): un rugbyman, descendant de plusieurs rugbymen légendaire, tente d’inculquer sa passion pour le sport à son fils. Français, sous-titré en anglais. Disponible à partir du 30 mai.

Neuf bars pour voir la finale de Ligue des Champions à New York

C’est l’un des temps forts de l’année pour les footeux : la finale de la Ligue des champions est arrivée. C’est le 24 mai à Lisbonne. Elle opposera le Real Madrid à l’Atletico. Pour tous ceux qui n’ont pas la chance d’être dans les gradins, heureusement, il y a le pub du coin. En voici neuf. Coup d’envoi: 14h45 heure de New York.
Legends : Le roi des bars sportifs. Tout footeux qui se respecte doit y faire un tour. 6 W 33rd Street. (212) 967-7792. Site
Rattle’N’Hum : Venez à l’avance, le bar se remplit rapidement ! 14 E 33rd Street. (212) 481-1586. Site
Bloom’s Tavern : Situé Midtown East aussi, Bloom’s Tavern est un petit bar sympathique, muni de télévisions et d’une cheminée. 208 E 58th Street. (212) 308-9400 . Site
Slainte Pub: Localisé dans NoHo, ce pub est équipé d’une multitude de télévisions. 304 Bowery. (212) 253-7030. Site
Stout : A trois minutes de  Penn Station. La nourriture est bonne et l’ambiance sympathique. 133 W 33rd Street. (212) 629-6191. Site
Quinn’s : parfait si vous cherchez une ambiance de pub irlandais. Un service de qualité pour des prix raisonnables. 356 W 44th Street. (212) 445-0131. Site.
Opia: Le bar de Midtown East offre une atmosphère chic et décontractée pour prendre un verre et regarder le match. 130 East 57th Street. (212)- 688-3939 . Site
The Red Lion: Autre bar de footeux incontournable. 151 Bleecker Street. (212) 260-9797. Site
McGee’s : Connu comme étant le bar de How I Met Your Mother, c’est aussi un bon endroit pour regarder le foot. 240 W 55th Street. (212) 957-3536. Site
 

New York voit la vie en rosé

Un tour du monde… dans votre palais, voilà l’expérience que vous propose  “La Nuit en Rosé”. Embarquez à bord d’un luxueux yatch et profitez d’une croisière sur l’Hudson River tout en dégustant quelques-uns des 80 rosés à la carte.
Les plus grandes régions viticoles du monde, dont la France, l’Italie, les États-Unis, l’Espagne, le Chili, l’Afrique du Sud ou encore l’Argentine, seront représentées. Certains rosés présentés n’ont jamais été importés aux États-Unis.
Deux sessions de quatre heures chacune seront organisées. Musique et plats – huîtres, fromage et charcuterie-  accompagneront la dégustation. L’événement est organisé par l’agence de création new-yorkaise ABLE, fondée par l’entrepreneur français Pierrick Bouquet, en 2011 et qui est spécialisée dans la cuisine et le vin.

Laurent Apollon met les voiles

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Une douzaine de bateaux sont attendus pour la régate Gotham Multihulls Series 2014, qui se tiendra les 31 mai et 1er juin entre Staten Island et Manhattan.
Derrière ce projet, dont c’est la première édition cette année, deux hommes :  Andy Houlding, un avocat du Connecticut et Laurent Apollon, un Français passionné de voile, qui ont “régaté” ensemble l’été dernier. “C’est une idée que j’ai depuis longtemps. Manhattan est une île, et le meilleur moyen d’y venir reste le bateau. La raison du multicoque, c’est parce que c’est le meilleur support pour aller sur l’eau, s’amuser et aller vite!” explique Laurent Apollon.
Le top-départ sera donné le 31 mai à midi à Staten Island (Great Kills Harbor) et ralliera Sandy Hook (New Jersey), Breezy Point (Brooklyn) et passera sous le pont du Verrazano, devant la Statue de la Liberté, avant de voguer le long de Manhattan. Une remise des prix aura lieu le 1er juin à Pier 25.
Une partie de l’argent récolté sera reversé à Brooklyn Boatworks, une association qui permet à des enfants de découvrir le monde de la voile. Laurent Apollon s’y rend trois fois par semaine et y gère trois programmes scolaires, volontairement. Deux architectes navals ont créé l’association en 2005, destiné aux jeunes adolescents – à partir du 4th grade. “On essaie d’alterner classes et sorties durant lesquels les enfants rencontrent des skippers, apprennent le fonctionnement d’un bateau, ce que c’est qu’une course”.
Cette année, l’association a travaillé avec six écoles et a construit, depuis sa création, 26 optimists – un petit voilier solitaire- dont sept cette année. “Les enfants apprennent à s’investir sur un projet d’un an, la persévérance, à manier des outils, à travailler en équipe”.
 
 

La plus grande fresque de Houston sera française

« La plus grande fresque murale de l’histoire de l’aire métropolitaine de Houston. » C’est en ces termes que le studio Eyeful Art présente son nouveau projet, Préservons la création.
Ce titre en français ne doit rien au hasard. C’est un artiste français, le Versaillais Sébastien Boileau, alias « Mr D », qui a fondé Eyeful Art Murals and Design à Paris, en 1992, avant de relocaliser le studio aux Etats-Unis, patrie du graffiti, six ans plus tard.
Les murs sont son terrain d’expression favori depuis ses débuts, à l’adolescence, et la spécialité de sa société réalisant des fresques murales aux quatre coins du Texas, en intérieur comme en extérieur.
Occupant toute la largeur d’un pâté de maison situé à hauteur du numéro 2800 de San Jacinto Street, dans Midtown, Préservons la création fait référence à La création d’Adam, peinte par Michel-Ange au plafond de la chapelle Sixtine.
La réalisation de cette fresque à la démesure du Texas a démarré au début du mois et nécessitera quelque jusqu’à 200 litres de peinture en pots ainsi qu’environ 500 bombes. Elle mesurera plus de 740 mètres carrés.
Le projet est soutenu par la Texan-French Alliance for the Arts (TFAA) qui, il y a un an, ouvrait ses portes peintes par des artistes francais et texans à travers Houston.
Lire: « Open the Door » ouvre ses portes à Houston
Pour sa directrice Karine Parker-Lemoyne, il ne s’agit pas simplement d’embellir un quartier de Houston. « Avec Préservons la création, je vois une invitation à voir le monde comme une grande toile, à charge pour nous d’y créer de la beauté (…) Dans le cadre d’Open the Door nous invitions le public à ouvrir un mur fait de portes pour s’ouvrir aux possibles et faire grandir nos rêves ».
En « se réappropriant l’une des peintures de la Renaissance les plus admirées au monde et en la plaçant dans un environnement contemporain », Mr D. espère, pour sa part, que son initiative permettra de conserver un art qui n’entre pas au musée. «Ses caractéristiques et l’échelle de la fresque susciteront une discussion sur l’importance des arts urbains dans la culture d’une ville », dit-il.
La fresque sera inaugurée le samedi 7 juin, de 15h à 23h.
 
Photo : Mr D.
 
 

Valentin Lefebvre, 21 ans, le business dans le sang

Un mois et demi, c’est le temps qu’il a fallu à un jeune Français de 21 ans, Valentin Lefebvre, pour traduire le livre de l’une de ses idoles, Grant Cardone, expert en stratégies commerciales.

Valentin “Val” Lefebvre aurait pu être diplômé de l’Ecole de Commerce et de Gestion d’Orléans…mais il a préféré aller tenter sa chance de l’autre côté de l’Atlantique.

Après avoir effectué un premier stage comme courtier à San Francisco, le Français découvre le business à l’américaine, et il adore! Là-bas, le petit prodige de 19 ans montre de quoi il est capable et vend pour 62.000 dollars de portefeuille de titres. « Ce qui n’est pas mal » précise-t-il modestement. « Et puis j’ai voulu apprendre par moi-même » raconte-t-il. Adieu la France et bonjour l’El dorado Américain. Après un passage par Londres, il s’installe dans la Silicon Valley, là où l’herbe est plus verte pour les jeunes qui comme lui croquent les opportunités à pleines dents.

Et puis, comme il cherche à se perfectionner dans le domaine de la vente, il tombe sur le livre du grand gourou du commerce Grant Cardone, Sell or lose, listé parmi les meilleures ventes du New York Times. Le coup de foudre est immédiat. Et réciproque puisque quand le jeune homme contacte son idole, celui-ci l’invite sur son talk show. « Je pense que pour lui, voir un jeune qui comprend son message, l’applique et le fait connaître, ça le rend heureux » explique-t-il.

Après avoir réalisé la page wikipédia de l’auteur, il se lance dans la traduction française de son livre, Vendre ou perdre, avec l’idée « de partager le message de Grant ». Au bout d’un mois et demi, le labeur est fini et la version française se retrouve en téléchargement sur le web.

S’il tenait à ce projet, c’est parce que Valentin Lefebvre croit fermement dans le message du livre. « Dans la vie on n’obtient pas toujours ce qu’on mérite mais ce qu’on négocie. Et la négociation est une compétence qu’on obtient en la mettant en pratique ». Alors qu’il reconnaît facilement que ce genre de littérature a peu de succès auprès des Français, il souhaite quand même que les lecteurs laissent tomber les clichés : « ici, se promouvoir, se mettre en avant, soi et ses succès, n’est pas choquant » argue-t-il. Et il poursuit : « Les bons vendeurs sont des personnes exceptionnelles qui font du bien à leur entreprise, c’est donc quelque chose à encourager ».

Et sur le style littéraire redondant de Grant Cardone, Valentin Lefebvre ne se voile pas la face. « Il cherche l’attention, il utilise des mots très forts et des répétitions pour être sûr que son message soit bien reçu et qu’il ait un impact ». Et cette technique a l’air de marcher. En 2013, il recoit le prix du meilleur livre business “Axiom”.

Aujour’hui, Valentin Lefebvre s’occupe de lancer son application pour iPhone. Facematch met les personnes d’une même zone géographique en contact, explique-t-il. Elle est d’ores et déjà disponible sur l’Appstore.

Onze activités en plein air pour les beaux jours à New York

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Bizarrement, les piétons font moins la tête dans la rue. Et c’est normal! Les beaux jours sont de retour, le printemps s’installe et l’âge d’or de Netflix est révolu. Voici quelques idées d’activités à l’extérieur pour embellir vos week-ends.
1. Participer à l’Outdoor Fest
Du 30 mai au 8 juin prenez un bon bol d’air et venez vous adonner à des activités sportives, en extérieur, gratuitement. Introduction à la slackline sur le toit d’un building, escalade, canoë ou encore yoga sont quelques-uns des ateliers proposés dans chacun des cinq borough de New York. Certains seront même animés par des sportifs de haut niveau. “Les New-Yorkais ont besoin d’air pour contrebalancer leur rythme de vie très stressant”, explique Camille Aussourd, la Francaise qui assure bénévolement les relations publiques de la manifestation.
Des “apéros” entre férus de sport seront aussi organisés dans des boutiques d’équipement sportif, après leur fermeture. “L’idée c’est d’être le Time Out de l’outdoor et de faire d’OutdoorFest une marque de référence pour les activités outdoor “.  Les inscriptions sont ouvertes.
2. Danser en rollers (ou sans) dans Central Park
Chaussez vos rollers, et allez vous déhancher au coeur de Central Park. Organisé par l’association à but non lucratif CPDSA, vous vous souviendrez de cette expérience collective de patinage en plein air sur de la musique “live”. Tous les week-ends lorsque le temps le permet d’avril à octobre. Retrouvez le calendrier du CPDSA ici
3. S’essayer au trapèze
La Trapeze School New York offre plusieurs cours de trapèze au Hudson River Park ou au South Street Seaport. C’est le moment de vous y mettre, comme French Morning:
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=O8lItNjD6-0]
4. De l’escalade en plein air
Central Park offre aussi la possibilité aux férus d’escalade de pratiquer leur passion. Rat Rock conviendra aux novices tandis que Cat Rock fera le bonheur des grimpeurs plus expérimentés.
5. Pagayer en canoë ou en kayak
Admirez la skyline de Manhattan depuis l’eau. À Manhattan, avec la  Manhattan Kayak Company  et ;la New York Kayak Company. À Brooklyn aussi, on rame : The Gowanus Dredgers (2nd St. près de Bond St ou 9th St) propose des activités entièrement gratuites ainsi que le  Brooklyn Bridge Park Boathouse (Furman St et Old Fulton St). Dans le Queens le Long Island City Community Boathouse (45-00 5th St à Anable Basin)  propose aussi des virées gratuites.
6. Faire du jetski 
Une autre activité sur l’eau, mais un peu plus rock’n’roll cette fois-ci : le jetski.  Jettyjumpers et Rockaway Jet Ski vous proposent divers circuits :  Statue de la Liberté, Brooklyn Bridge, Coney Island, vous aurez l’embarras du choix.
7. Pédaler dans la grosse pomme
Pour environ 10 à 15$ l’heure, vous pourrez arpenter la grosse pomme en vélo. Vous trouverez des stands City Bike un peu partout dans la ville.  Metro Bicycles dispose de sept magasins différents, dans l’Upper East Side, Upper West Side, Midtown, West Village, East Village, Tribeca et dans le Westchester.
En plus de la location de vélos, Central Park Bike Tours propose différents circuits de deux ou trois heures dans divers quartiers de New York (Harlem, Times Square…) ou à thème. Les plus casse-cou d’entre vous pourront aller faire du vélo dans la forêt de Wolfes Pond Park, sur Staten Island.
8. Prendre le bateau
Plusieurs tours en bateau existent : New York City.fr vous propose des circuits de jour et de nuit et même de prendre un brunch ou un dîner devant la skykline. Pour profiter du paysage à moindre coût, nous vous conseillons l’East River Ferry (4$ le trajet) ou le Staten Island Ferry (gratuit) qui passe devant la Statue de la Liberté.
La Circle Line fait le tour de Manhattan dans le cadre de son “Best of NYC cruise” pour 40 dollars (pour les adultes) et une durée de 2h30. S-Cruise, la société de virées nautiques privées “sur mesure”, dont French Morning vous parlait l’an dernier, reprend aussi ses activités.
9. Un bon golf au soleil
Chelsea Piers vous permet de pratiquer votre swing avec une vue imprenable sur l’Hudson river. D’autres terrains de golf comme le Winged Foot Golf Club ou Randall’s Island Golf Center sont également agréables.
10. Voir un film francais dans un parc
Films on the Green est de retour. Le festival de films français en plein air investit six parcs de la ville du 30 mai au 1er août. Au programme: « les Tontons Flingueurs », « La Haine », « Plein Soleil », « La Grande Illusion » ou encore « Les femmes du 6ème étage ».
11. Faire une bonne marche
On l’oublie facilement mais New York a l’avantage d’être praticable pour les piétons. Les beaux jours sont l’occasion de faire une grande virée entre amis à pied, à la découverte d’un ou plusieurs quartiers, voire d’un borough entier. On vous conseille de marcher de Greenpoint à Coney Island (en faisant une pause à Prospect Park et Sunset Park) ou de remonter Broadway. De vous perdre à Flushing, le quartier asiatique du Queens et de suivre la ligne 7 pour gagner le quartier branché de Long Island City, au bord de l’East River.