Les élections consulaires, ça vous dit quelque chose? Si vous lisez French Morning, vous savez que les Français d’Amérique votent dès ce mercredi 14 mai pour se choisir des conseillers consulaires, des élus de proximité qui siègeront auprès de chaque consulat.
Trois sièges sont en jeu dans la circonscription d’Atlanta (l’Alabama, la Caroline du Nord, la Caroline du Sud, la Géorgie, le Mississippi et le Tennessee).
Lire: Elections consulaires: à quoi ça sert?
A cette occasion, French Morning a posé quatre questions aux deux têtes-de-liste pour connaitre leurs propositions et leur parcours. Voici leurs réponses:
– Le “drame de la réforme des bourses”, Dominique Lemoine (UMP-UFE)
– “Union pour une France ouverte sur le Sud-Est”. Pas de questionnaire renvoyé.
Pour rappel, les élections consulaires ont lieu du 14 au 20 mai jusqu’à midi heure de Paris pour le vote par Internet et en personne à l’urne le 24 mai (dans le bureau indiqué par courrier par votre consulat). A noter que le 24 mai, nous voterons aussi pour les élections européennes. NB: seul le vote à l’urne est possible pour ce scrutin. Les Français hors de France ont été rattachés à la circonscription d’Ile-de-France dont les candidats sont ici.
Election consulaire à Atlanta: quatre questions aux candidats
Election consulaire à Boston: quatre questions aux candidats
Les élections consulaires, ça vous dit quelque chose? Si vous lisez French Morning, vous savez que les Français d’Amérique votent dès ce mercredi 14 mai pour se choisir des conseillers consulaires, des élus de proximité qui siègeront auprès de chaque consulat.
Trois sièges sont en jeu dans la circonscription de Boston (Massachusetts, New Hampshire, Rhode Island, Vermont et Maine).
Lire: Elections consulaires: à quoi ça sert?
A cette occasion, French Morning a posé quatre questions aux trois têtes-de-liste pour connaitre leurs propositions et leur parcours. Voici leurs réponses:
– “Fluidifier l’expérience en Nouvelle Angleterre”, Gatien Bon (UMP/UFE Union de la droite et du centre, circonscription de Boston)
– “Un besoin de réforme” des bourses scolaires, Serge Denis (Français d’Amérique Ensemble)
– “Le bien commun doit primer sur l’individualisme”, Sylvain Bruni (Français de Nouvelle Angleterre, Citoyens et Solidaires)
Pour rappel, les élections consulaires ont lieu du 14 au 20 mai jusqu’à midi heure de Paris pour le vote par Internet et en personne à l’urne le 24 mai (dans le bureau indiqué par courrier par votre consulat). A noter que le 24 mai, nous voterons aussi pour les élections européennes. NB: seul le vote à l’urne est possible pour ce scrutin. Les Français hors de France ont été rattachés à la circonscription d’Ile-de-France dont les candidats sont ici.
Election consulaire à Washington: quatre questions aux candidats
Les élections consulaires, ça vous dit quelque chose? Si vous lisez French Morning, vous savez que les Français d’Amérique votent dès ce mercredi 14 mai pour se choisir des conseillers consulaires, des élus de proximité qui siègeront auprès de chaque consulat.
Quatre sièges sont en jeu dans la circonscription de Washington (Delaware, Maryland, Pennsylvanie, Virginie, Virginie Occidentale et Washington DC).
Lire: Elections consulaires: à quoi ça sert?
A cette occasion, French Morning a posé quatre questions aux quatre têtes-de-liste pour connaitre leurs propositions et leur parcours. Voici leurs réponses:
– “Etre un relais de proximité”: Frédéric Badey (Français d’Amérique ensemble”)
– “Nous sommes au travail depuis 30 ans !”: Monique Curioni (Français de gauche, citoyens et solidaires)
– “Défendre les grands chantiers”: Olivier Piton (Union UMP-UFE, circonscription de Washington)
– “Valeurs et Avenir”. La liste n’a pas renvoyé notre questionnaire.
Pour rappel, les élections consulaires ont lieu du 14 au 20 mai jusqu’à midi heure de Paris pour le vote par Internet et en personne à l’urne le 24 mai (dans le bureau indiqué par courrier par votre consulat). A noter que le 24 mai, nous voterons aussi pour les élections européennes. NB: seul le vote à l’urne est possible pour ce scrutin. Les Français hors de France ont été rattachés à la circonscription d’Ile-de-France dont les candidats sont ici.
Election consulaire à San Francisco: quatre questions aux candidats
Les élections consulaires, ça vous dit quelque chose? Si vous lisez French Morning, vous savez que les Français d’Amérique votent dès ce mercredi 14 mai pour se choisir des conseillers consulaires, des élus de proximité qui siègeront auprès de chaque consulat.
Cinq sièges sont en jeu dans la circonscription de San Francisco (Californie du nord, le Nevada du nord, Alaska, Hawaii, Idaho, Montana, Oregon, Utah, Washington, Wyoming, et les îles du Pacifique sous juridiction américaine).
Lire: Elections consulaires: à quoi ça sert?
A cette occasion, French Morning a posé quatre questions aux trois têtes-de-liste pour connaitre leurs propositions et leur parcours. Voici leurs réponses:
– “L’Etat doit revoir l’aide à la scolarité”: Jean-Claude Zambelli, Union des Français de l’Etranger soutenue par l’UMP”
– “Tous les dossiers sont prioritaires” : Jean-Jacques Vitrac, Français d’Amérique ensemble – libres et apolitiques”.
– “Nous sommes sensibles à la justice sociale”: Serge Morel, “A gauche ensemble, solidaires et citoyen ! Liste soutenue par Français du monde ADFE”
Pour rappel, les élections consulaires ont lieu du 14 au 20 mai jusqu’à midi heure de Paris pour le vote par Internet et en personne à l’urne le 24 mai (dans le bureau indiqué par courrier par votre consulat). A noter que le 24 mai, nous voterons aussi pour les élections européennes. NB: seul le vote à l’urne est possible pour ce scrutin. Les Français hors de France ont été rattachés à la circonscription d’Ile-de-France dont les candidats sont ici.
Cédric Klapisch : New York, "métaphore du monde entier"
C’est dans une petite salle de projection cosy, dans le bureau du Cohen Media Group à New York, que se déroule la rencontre. Six larges fauteuils de cinéma emplissent la pièce, et une affiche de “Casse-tête chinois” est installée sur un chevalet.
Détendu, Cédric Klapisch semble serein. Il sort tout juste d’une interview, et le prochain journaliste l’attend déjà. Sourire aux lèvres, il se prête au jeu des questions-réponses avec une bonne humeur contagieuse.
“Casse-tête Chinois”, le troisième volet de la saga des aventures de Xavier (Romain Duris), se déroule à New York, ville chérie du réalisateur. On retrouve l’écrivain à 40 ans, père de famille, en pleine rupture dans son couple. Wendy, son ancienne compagne, s’éprend finalement d’un Américain et emménage à New York avec leurs enfants. Xavier déménage à son tour afin de rester près de sa famille, et débarque dans la Grosse Pomme sans visa, sans travail, sans logement.
“Le premier film était sur l’Europe, le deuxième film était un peu sur les frontières de l’Europe et pour le troisième film je voulais montrer une image de la mondialisation”, explique Cédric Klapisch.
New York en toile de fond, “une évidence”. “Si il y a une ville qui représente le monde, c’est New York. C’est une métaphore du monde entier. J’ai l’impression qu’il n’y a pas d’autre ville au monde si mélangée dans les langages, les cultures. Y a le monde entier dans New York”.
C’est à 22 ans que le cinéaste découvre New York pour étudier le cinéma à la NYU. Depuis, il revient dans la Grosse Pomme régulièrement, environ tous les trois ans. “J’ai filmé le New York d’aujourd’hui. J’ai passé sept mois à écrire le scénario. J’étais dans New York pour redécouvrir la ville et j’ai vu à quel point elle était différente. Je me suis plus basé sur ce que j’ai vu aujourd’hui que sur une espèce de nostalgie de l’époque des années 1980”.
Le film est plus intime qu’il n’y paraît au premier abord. Ce n’est pas dans la comparaison entre son personnage principal et son expérience personnelle qu’il faut la chercher, mais derrière la caméra. Le réalisateur offre son New York au public, ses sentiments sur cette ville, qui symbolise tant pour lui.
“Je ne voulais pas filmer l’Empire State building et Times Square. J’avais autre chose à montrer de cette ville, que je connais de l’intérieur. Je voulais parler du rapport entre les gratte-ciel et le sol défoncé plutôt que d’aller dans les endroits touristiques”. Résultat, la ville apparaît sous un nouveau jour. Chinatown, Lower East Side, Brooklyn: On est presque étonné de voir ces endroits à l’écran, encore bercé par l’illusion qu’ils n’appartenaient qu’aux initiés.
Bien conscient des opportunités mais aussi des enjeux profonds soulevés par la mondialisation, Cédric Klapisch se positionne comme le témoin d’une nouvelle ère, caractérisée par le mouvement : “Les trois films racontent pour moi la génération des gens qui vivent la mobilité dans tous les sens du terme : mobilité social, du travail, amoureuse, de la famille. Tout ça est explosif et mobile”.
Derrière l’apparente légèreté des aventures de Xavier se cache en réalité un questionnement propre à toute une génération. À travers l’expatriation, thème commun à “L’Auberge Espagnole”, “Les Poupées Russes” et “Casse-tête chinois”, c’est l’adaptation de l’homme à un nouveau mode de vie qui est abordée: “Il y a une thématique des valises dans les trois films. On voit toujours Xavier avec ses valises. Et c’est vraiment une métaphore pour moi de l’homme moderne”.
Et c’est très certainement le plus touchant dans le cinéma de Cédric Klapisch, mettre à jour les contradictions de l’Homme. Après les deux premiers chapitres, où Xavier ne cesse de répéter à quel point sa vie est compliquée, et tente, en vain d’y mettre de l’ordre, il semble enfin s’apaiser. Et pour cause : “À la fin du film, il a compris que sa vie était compliquée et que c’était peut-être une chance qu’elle le soit”.
Quant à la question qui est sur toute les lèvres, à savoir si “Casse-tête chinois” clôture la saga, Cédric Klapisch apporte une réponse ouverte: “Je crois que oui mais maintenant je dis on verra dans 10 ans. Si on a envie d’être ensemble et que je trouve une histoire pourquoi pas, mais je ne peux pas décider maintenant“.
Election consulaire au Texas: quatre questions aux candidats
Les élections consulaires, ça vous dit quelque chose? Si vous lisez French Morning, vous savez que les Français d’Amérique votent dès ce mercredi 14 mai pour se choisir des conseillers consulaires, des élus de proximité qui siègeront auprès de chaque consulat.
Quatre sièges sont en jeu dans la circonscription de Houston-Nouvelle Orléans (Texas, Louisiane, Arkansas et Oklahoma).
Lire: Elections consulaires: à quoi ça sert?
A cette occasion, French Morning a posé quatre questions aux trois têtes-de-liste dans la circonscription pour connaitre leurs propositions et leur parcours. Voici leurs réponses:
– “Nous sommes la seule liste affiliée à un parti”: Jean-François Bonneté,”Union UMP-UFE de la Droite et du Centre Houston-La Nouvelle Orléans”
– Pas de “surenchère de promesses électoralistes”: Damien Regnard, “Français d’Amérique Ensemble”
– “Tous les expatriés n’ont pas les mêmes moyens”: Fabrice Raud, “Pour une alternative à gauche”
Pour rappel, les élections consulaires ont lieu du 14 au 20 mai jusqu’à midi heure de Paris pour le vote par Internet et en personne à l’urne le 24 mai (dans le bureau indiqué par courrier par votre consulat). A noter que le 24 mai, nous voterons aussi pour les élections européennes. NB: seul le vote à l’urne est possible pour ce scrutin. Les Français hors de France ont été rattachés à la circonscription d’Ile-de-France dont les candidats sont ici.
Un nouveau guide sur Los Angeles
Un nouveau guide sur Los Angeles! Hikari Editions, l’éditeur de guides de voyage, vient de sortir son “Portrait de ville” sur la Cité des Anges.
Chaque “Portrait de ville” permet de partir à la découverte d’une ville à travers des portraits de ses habitants. “Portraits de Los Angeles” comporte les récits d’une jeune fille au pair, d’un cadre dans la finance et d’une actrice à Hollywood entre autres. Le livre propose quelque 300 adresses (restaurants, cafés, musées, adresses shopping, hôtels…) testées et recommandées par des locaux. Le guide a été écrit par la correspondante de French Morning à Los Angeles, Noémie Rosner-Taylor. Raison de plus pour l’acheter !
Election consulaire à Miami: quatre questions aux candidats
Les élections consulaires, ça vous dit quelque chose? Si vous lisez French Morning, vous savez que les Français d’Amérique votent dès ce mercredi 14 mai pour se choisir des conseillers consulaires, des élus de proximité qui siègeront auprès de chaque consulat.
Quatre sièges sont en jeu dans la circonscription de Miami (Floride, Porto Rico, Bahamas, îles Caïmans, îles Turks et Caïques et îles Vierges américaines).
Lire: Elections consulaires: à quoi ça sert?
A cette occasion, French Morning a posé quatre questions aux trois têtes-de-liste dans la circonscription de Miami pour connaitre leurs propositions et leur parcours. Voici leurs réponses:
– Jacques Brion, tête-de-liste de “France Floride 2014. Liste d’Union Droite Centre et Indépendants soutenue par l’UMP et l’UFE”.
– Franck Bondrille, tête-de-liste de “Français d’Amérique Ensemble”
– Claire Francoulon, tête-de-liste de « Français du Monde, Solidaires en Floride »
Pour rappel, les élections consulaires ont lieu du 14 au 20 mai jusqu’à midi heure de Paris pour le vote par Internet et en personne à l’urne le 24 mai (dans le bureau indiqué par courrier par votre consulat). A noter que le 24 mai, nous voterons aussi pour les élections européennes. NB: seul le vote à l’urne est possible pour ce scrutin. Les Français hors de France ont été rattachés à la circonscription d’Ile-de-France dont les candidats sont ici.
Des courts-métrages français à l'honneur à Miami
L’organisation à but non lucratif Red Chemistry vous convie à une soirée de courts-métrages français le 16 mai !
L’évènement, entièrement gratuit, s’inscrit dans la mission de l’association de promouvoir l’art cinématographique à Miami notamment grâce à “Cinemagique” sur le cinéma européen. Après avoir visionné les films et les courts-métrages, les étudiants apprennent à les analyser et à les décortiquer.
C’est au Key Biscayne Community Center que les projections auront lieu, sous-titrées en anglais. Sélectionnés dans le cadre du Youth Award par les étudiants de Hialeah High School, la sélection comprend notamment :
Pour rester dans l’art de vivre français, un apéritif avec vin et fromage français précédera les projections. Celles-ci ne sont pas adaptées aux jeunes enfants.
Le dernier Diane Kurys au Tower Theater
Diane Kurys revient une fois de plus sur l’histoire de sa famille, après “Diabolo Menthe” et “La Baule-les-Pins” dans lesquels elle passe en revue son adolescence (dans le premier) et son enfance (dans le second).
Dans “Pour une femme” , la réalisatrice, interprétée à l’écran par Sylvie Testud (Anne, dans le film), se penche cette fois sur le début de la relation entre ses parents. Après avoir été projeté dans de nombreux festivals, le film sera à l’affiche au Tower Theater de Miami dès le 16 mai.
Le pitch: C’est en regardant dans les affaires de leur mère tout juste décédée qu’Anne et Tania tombent sur une vieille photo d’elle et d’un homme dont elles n’ont aucun souvenir : Jean, le frère de leur père. Ce cliché pousse Anne a s’interroger sur l’histoire d’amour de ses parents.
Pendant la guerre, Léna (Mélanie Thierry) juive étrangère se marie avec Michel (Benoît Magimel), juif français. Ce dernier la sauve des camps en l’épousant. Le couple vit, heureux à Lyon entre des réunions de la cellule locale du parti communiste et la gestion de l’échoppe de tailleur de Michel. Puis Léna donne naissance à leur première fille Tania (Julie Ferrier). Un jour, Jean, le frère de Michel que ce dernier croyait mort, refait surface. Il est en fait devenu agent secret israélien, chargé de supprimer les dignitaires nazis avant qu’ils n’aillent se réfugier en Amérique latine. Peu à peu, Lena tombe sous le charme de ce mystérieux personnage bientôt traqué par la police française. Michel, fou de jalousie, accepte néanmoins d’aider son frère à fuir la France.
Le public peut se sentir laissé de côté tant le film paraît d’abord avoir été fait par Diane Kuris, pour elle. Même si le sujet n’a rien d’original (un triangle amoureux), la réalisation est néanmoins très propre et on se laisse vite entraîner par les personnages. Mélanie Thierry, toujours aussi belle, crève l’écran et l’alchimie opère avec un Nicolas Duvauchelle (qu’elle retrouve un an et demi après “Comme des frères” d’Hugo Gélin) partagé entre son devoir et son amour naissant pour la femme de son frère.
Pour de nombreux plan, Diane Kurys a tourné dans sa ville natale, Lyon, dont est également originaire Sylvie Testud qui joue le rôle de la réalisatrice. Diane Kurys a ete nominée aux Oscars en 1983 pour son film “Coup de foudre”.
"Vivre les USA": un nouveau guide pratique sur les Etats-Unis
C’est le dernier né des Editions Hikari. L’ éditeur indépendant, dédié à la découverte du monde, vient de publier “Vivre les USA”.
Fondé par des journalistes et des auteurs vivant à l’étranger, de l’Asie à l’Amérique du Sud, souhaitant partager leur expérience et leurs histoires, ce nouveau guide pratique donne toutes astuces pour réussir à réaliser son rêve américain.
Samantha Vandersteen, journaliste vivant à San Francisco depuis de nombreuses années et correspondante de French Morning dans la Baie, est l’auteure de l’ouvrage, qui se nourrit d’expériences de nombreux expatriés sur le sol américain. Location d’appartement, recherche d’emploi, éducation ou encore code de la route: l’ouvrage, résolument pratique, donne à voir le pays autrement.
Dans la Grosse Pomme, David Istier vend ses compotes
Du panier de basket au panier de fruits, il n’y a qu’un pas. David Istier, qui dribble en amateur deux soirs par semaine et suit avec passion la NBA, s’exerce la journée sur un autre terrain : le marché de la compote.
“Chobani a révolutionné le marché du yaourt, et c’est une vraie success story aux Etats-Unis. Avec Energyfruits, nous voulons faire la même chose, dans le domaine du fruit”, affirme ce Français de 40 ans, qui vient de lancer à New York trois versions de ses compotes, vendues dans des gourdes jetables.
Et question compote, David Istier peut se targuer d’une certaine expertise. Ce Francais originaire de Roman, dans la Drôme, formé à l’école de commerce de Grenoble, est à l’origine du lancement des gourdes pour enfants Materne aux Etats-Unis, commercialisées sous le nom de Go-Go Squeeze. C’était en 2008.“Nous avons été les premiers à introduire les gourdes de fruits sur le marché américain. Cela n’existait pas avant”, se souvient-il. Aujourd’hui, ces “pouches” font un carton, et toutes les marques de baby food s’y sont mises.“On évalue ce marché à 500 millions de dollars”, souffle-t-il.
Depuis, David Istier a quitté Materne, et a lancé fin 2013 son produit – la version adulte des compotes à emporter. “Pour l’instant, nous sommes les seuls sur ce créneau.” Il a effectué une levée de fonds de “deux millions de dollars au total” – et constitué une petite équipe de trois personnes.
“Les fruits, ce n’est pas pratique à manger, à transporter, et on s’en met partout. Ces gourdes permettent de résoudre ce problème, et sont idéales pour les gens actifs, les sportifs”, constate ce meneur de jeu. Au pays du snacking, David Istier mise aussi sur le coté sain de ses produits, supplémentés en vitamines. On a gouté les versions acerola, mangue et myrtille, on a trouvé ça bon – de la compote pas trop sucrée, épaisse, avec des morceaux.
“Cela marche bien, et nous atteignons 250 points de vente, uniquement à New York pour le moment”, commente-t-il, sans donner plus de détails. David Istier souhaite maintenant accélérer sa distribution, pour approvisionner les délis et bodegas. “On voudrait aussi se développer en Californie”, ajoute-t-il. Histoire de ne pas mettre tous ses fruits dans le même panier.