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Un tour du monde avec Vincent Moon à UnionDocs

Réalisateur de la série “Concerts à emporter” (des podcasts vidéo pour le site internet La Blogothèque), le cinéaste expérimental français Vincent Moon vient présenter, le 4 mai à UnionDocs de Williamsburg, son dernier projet intitulé “Petites planètes”, réalisé à partir de plus d’une centaines d’extraits vidéos et surtout musicaux.
Après avoir travaillé avec des groupes comme R.E.M ou Arcade Fire pour les “Concerts à emporter”, Vincent Moon a parcouru le monde pendant cinq ans, avec  sa camera comme seule compagne. Il est revenu avec de nombreuses images documentant le folklore des populations rencontrées lors de ses voyages en Tchétchénie, au Pérou ou en Ethiopie. Ces images ont toutes servies à son film “Petites planètes”. 
Les œuvres de l’artiste, qui a révolutionné la façon de filmer la musique, sont toutes en visionnage gratuit sur son site internet.
 

La Compagnie des vins surnaturels enivre Nolita

Qui a dit que les Français étaient les seuls amateurs de vin ? “New York est en train de prouver que ce cliché est faux, les Américains sont de grands amateurs de vin”, explique Benjamin Sormonte, l’un des cinq comparses à l’origine du concept de “La Compagnie des Vins Surnaturels”, qui vient d’ouvrir à Nolita.
Romee De Goriainoff, Olivier Bon, Pierre-Charles Cros, Xavier Padovaniand et Benjamin Sormonte constituent cette bande de potes entrepreneurs. “On se connait depuis qu’on a 10 ans”, raconte Benjamin Sormonte. À eux cinq, ils sont implantés à Londres, Paris ou encore Ibiza.
La première Compagnie ouvre à Paris il y a trois ans, dans le quartier de Saint-Germain des Près. La réussite est immédiate et l’an dernier, la Compagnie s’exporte à Londres. Le club des cinq n’en est pas à son premier essai. Il y a huit ans, les amis ouvraient l’Experimental Cocktail Club dans la ville Lumière : “On a commençé en apportant un peu de New York à Paris, c’était un juste retour des choses d’ouvrir un bar à vin à New York” , explique Benjamin Sormonte.
Six cent vins. Voilà ce qu’on appelle une carte fournie. Si 70% des produits sont français, ce n’est pas par volonté, comme l’explique Benjamin Sormonte. “On met à jour notre carte des vins tous les jours, elle est très mobile parce que nous sommes centrés sur le produit”.  Liban, Israël ou encore Slovénie, des crus du monde entier sont proposés avec une fourchette de prix large : de 10$ à 50$ le verre.
Pour accompagner les vins, une cuisine “franche et honnête” réalisée par le chef  montpelliérain étoilé Armand Arnal, qui a passé sept ans auprès d’Alain Ducasse. Mais qu’on ne se méprenne pas,  la star du lieu reste le vin. “La philosophie du lieu, c’est d’ouvrir une bonne bouteille de vin et de la partager, comme on ferait à la maison”.
 

Et les meilleurs restaurants américains sont…

La revue britannique Restaurant a publié hier la liste des “50 meilleurs restaurants du monde”. Neuf cent experts internationaux, critiques gastronomiques et chefs, ont eu la lourde tâche d’établir ce classement.
Au total, sept restaurants américains figurent au top 50, dominé cette année par la table danoise Noma, à Copenhague. Dans le top ten, on retrouve Eleven Madison Park à New York à la 4e place et Alinea à Chicago au 9ème rang. Tous deux réalisent une belle progression par rapport au classement de 2013 où ils occupaient respectivement la 5ème et 15ème places.
À elle seule, la ville de New York totalise quatre restaurants: Le Bernardin, à la 21e place, Per Se , à la 30e et Daniel, qui chute à la 40e -il occupait la 29ème place en 2013.  En bas du tableau on retrouve French Laundry à Yountville et Coi, à San Francisco aux 44ème et 49ème places.

Nouvelles sample sales chez Zadig & Voltaire

A la dernière sample sale Zadig & Voltaire, nous avions pu profiter d’un shopping assez tranquille  (10 minutes d’attente seulement en évitant la foule du premier matin) avec une jolie sélection et de belles réductions.
Pour cette nouvelle édition, qui commence le 30 avril, la marque promet des réductions allant jusqu’à -80% sur des articles de prêt-à-porter et accessoires pour hommes, femmes et enfants. Quelques exemples de prix : parka homme à 190$, boots femme à 250$, sandales femme à 140$, veste femme à 230$. Sample sale Zadig & Voltaire, du mardi 29 avril au samedi 3 mai, de 9h à 20h le mardi, de 10h à 20h du mercredi au vendredi et de 10h à 19h le samedi. 260 Sample Sales, 260 5ème avenue (entre 28 et 29ème rues). Cartes de crédit et cash acceptés. Invitation sur le site de l’organisateur ici.
Chez Soiffer Haskin, l’ambiance sera plus classique avec une sample sale Christofle et Di Modolo. Christofle proposera des couverts en argent (y compris des ensembles de 5 couverts), orfèvrerie, cristal, porcelaine, cadres, cadeaux et bijoux avec des réductions allant jusqu’à -70% par rapport au prix boutique. Chez Di Modolo on trouvera une sélection de montres et de joaillerie avec des réductions comprises entre -65 et -75%. Sample sale Christofle and Di Modolo, du dimanche 4 mai au jeudi 8 mai, de 9h à 18h30 du dimanche au mercredi et de 9h à 17h le jeudi. Soiffer Haskin, 317 West 33ème rue (8ème avenue) Cartes de crédit uniquement. Poussettes et enfants de moins de 12 ans non autorisés. Invitation sur le site de l’organisateur ici.
 

Crémieux: de l'équipe de France à SoHo

Crémieux poursuit son bonhomme de chemin aux Etats-Unis. La marque y disposait de pas moins de 1.200 points de vente, elle ouvre à présent sa première boutique new-yorkaise, à SoHo. Un quartier qui correspond à l’esprit de la marque qui se veut chic et de qualité.
Créée en 1976 par Daniel Crémieux et gérée aujourd’hui par son fiston Stéphane, Crémieux a investi deux étages sur Mercer Street. La boutique ” à taille humaine” s’est concentrée sur les vêtements homme, le cœur de métier de la marque qui représente 85% de ses ventes. Avec quelques pièces exclusives comme des cravates “made in New York” ou encore un sweet shirt en cachemire.
“Ça a toujours été notre objectif d’exporter notre travailOn a un style qui n’est pas français mais international,  indique Stéphane Crémieux. On a exporté le French Dream aux Américains à défaut d’importer le rêve américain aux Français”.
La marque “preppy”, qui évoque Cape Cod et Harvard, doit son identité à Daniel Crémieux, inspiré lui-même par son père Armand, un homme élégant, raffiné, qui créa La Femme chic, une petite chaîne de vêtements pour dame. Daniel Crémieux a construit sa marque essentiellement en dehors de France. Elle se fait notamment remarquer à ses débuts à New York, lors d’un salon professionnel. Rapidement, la marque s’installe et multiplie les points de vente.
Aujourd’hui, même si Crémieux est plus présent aux Etats-Unis qu’en France (elle réalise 70% de son chiffre d’affaires de ce côté-ci de l’Atlantique), elle est connue dans l’Hexagone pour avoir réalisé un “coup”. En 2008, elle a conçu la tenue des joueurs et de l’encadrement de l’équipe de France de football, dans le sillon de Daniel Hechter en 1998 ou Smalto en 2006.
Après New York, elle prévoit d’ouvrir des boutiques à Miami, Boston et Los Angeles.

Consulaires: "La troisième voie, pas la troisième roue"

Au milieu des caisses de rouge et de blanc, chez LeDû’s Wines. Pour le lancement de sa campagne pour les élections consulaires à New York, vendredi soir, la liste Français d’Amérique Ensemble a soigné le cadre.
Malgré quelques bouteilles débouchées, pas question de se laisser distraire. Richard Ortoli est venu présenter à ses supporters la liste qu’il conduira lors des élections consulaires de mai. Celle-ci se présente comme apolitique. ” Ce sont des élections locales, pas nationales. Nous refusons les étiquettes, nous refusons les logiques de partis, affirme M. Ortoli, élu sortant de l’Assemblée des Français de l’étranger. Et puis, la politique a conduit la France à la ruine donc il faudra bien trouver une troisième voie” .
Lire: Elections consulaires: à quoi ça sert?
Lire: les listes dans la circonscription de New York
Le mouvement Français d’Amérique Ensemble, présent dans sept circonscriptions consulaires sur neuf, a été monté par M. Ortoli et Damien Regnard, ex-UMP, troisième homme de l’élection législative partielle de juin dernier et élu AFE sortant.
A New York, Richard Ortoli s’est entouré de personnes impliquées dans la communauté française, comme Catherine Courrier (ex-présidente d’Accueil New York), Catherine Laleuf (co-fondatrice du festival “In French with English subtitles” ) ou encore Jean-François Guéguen (French American Academy) pour convaincre les électeurs de la circonscription (New York, New Jersey, Connecticut et le Bermudes). “Toutes sont ici depuis longtemps, elles ont rendu de grands services à la communauté, glisse-t-il. Nous sommes la troisième voie, pas la troisième roue” .

Olivier Sarkozy s'offre une maison pour $13,5 millions

Olivier Sarkozy et sa fiancée, l’actrice Mary-Kate Olsen, ont fait une petite folie.
Le couple a acquis la townhouse à cinq chambres du peintre David Deutsch, située dans l’enclave résidentielle de Turtle Bay Gardens (sur la 49e rue, entre 2e et 3e avenue), pour la bagatelle de 13,5 millions de dollars, peut-on lire dans le New York Post. La demeure avait été mise en vente pour 16,5 millions de dollars.
Le site d’immobilier Curbed a mis en ligne des photos de ce petit bijou. Il comporte notamment un jardin privé avec une fontaine, une galerie de miroirs, une salle de bal, une piscine sur le toit, un garage, un ascenseur et un studio d’artiste. Cerise sur le gâteau pour le Français: “Il y a aussi des phrases en français incrustées dans le plafond de la salle de bal” , précise le site.
Le demi-frère de l’ex-président français et sa compagne avaient vendu leur maison de l’East Village en janvier. Mise sur le marché au prix de 6.995 millions de dollars, elle est finalement partie pour 6,4 millions de dollars.

Investir en France: les avantages du 2-pièces

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(Article partenaire) Acheter un deux-pièces est toujours une solution intéressante lorsque l’on cherche à investir dans l’immobilier en France, que vous cherchiez à commencer à vous construire un patrimoine ou à le compléter.
La raison ? Un deux-pièces de 30/40m2 se loue facilement, car il est le bien recherché des jeunes couple actifs. Les locataires y restent plus longtemps  que dans les studios, permettant ainsi un risque locatif plus faible et une gestion simplifiée.
Moins de risque locatif
Les couples sont les premiers locataires des deux-pièces, et représentent ainsi un gros avantage pour les investisseurs puisque le loyer est alors partagé en deux, limitant ainsi le risque d’impayé.
De plus les locataires restent en moyenne plus longtemps dans un deux-pièces que dans un studio. La période vacante entre deux locataires est donc limitée et vous encaissez les loyers avec plus de régularité.
Autre point important, puisque les périodes de location sont plus longues, vous avez moins de turn-over et votre deux-pièces est moins dégradé. Vous diminuez donc les frais de rafraichissement lors d’un changement de locataire.
Facilité de revente
Un des points importants à prendre en considération est également la facilité de revente de votre bien. Revendre un deux-pièces est bien plus simple qu’un appartement plus grand, car il intéresse les investisseurs, mais également tous les acquéreurs qui cherchent leur première résidence principale.
Et si votre bien est correctement situé, un deux-pièces vous offre une bonne valorisation patrimoniale, car comme les studios, l’offre des deux-pièces dans les bons quartiers est inférieure à la demande. Investir dans un studio depuis l’étranger est donc également une bonne solution si vous disposez d’un petit budget.
Louer vide ou meublé?
Contrairement au studio qu’il est préférable de louer meublé, les deux pièces peuvent être loués aussi bien vides que meublés.
Ceci étant dit, pour un expatrié, il est toujours plus intéressant de louer meublé. En effet, pour des raisons fiscales, vous pourrez alors amortir votre bien, vous permettant de diminuer les impôts à payer sur les loyers que vous touchez.
Si vous décidez de louer vide, vos locataires resteront plus longtemps, ce qui vous donnera plus de sécurité à votre placement. En revanche, la fiscalité de vos revenus sera moins avantageuse.
Vous avez un projet d’investissement immobilier en France ? Vous souhaitez commencer à vous constituer un patrimoine ? Contactez-nous pour discuter de votre projet : www.myexpat.fr.
Votre contact: Florent VAUDELIN
My Expat – l’immobilier des expatriés

Yann Tiersen à New York pour deux dates

La fabuleux destin de Yann Tiersen aux Etats-Unis continue. L’auteur-compositeur-interprète français sera de passage à New York les 30 et 31 mai.
Après Washington et Philadelphie, l’artiste se produira à la Highline Ballroom. Internationalement connu pour sa composition de la bande originale du film “Le fabuleux destin d’Amélie Poulain”  et de “Good Bye Lenin!”, Yann Tiersen viendra poursuivre sa tournée ∞ Infinity, titre de son dernier album.
Des chants français, breton, islandais et féroïen marquent ce dernier opus, produit par Tiersen lui-même. Sa musique, qui intègre des éléments de musique classique, valse, folk lui donne une identité unique, inimitable.

Gagnez des places pour le concert d'Olivia Ruiz

Olivia Ruiz sera de passage à New York le 7 mai. French Morning vous propose de gagner des places pour aller applaudir la femme chocolat au Poisson Rouge! L’artiste viendra interpréter son dernier album “Le calme et la tempête”.
Deux paires de tickets sont à gagner. Remplissez le formulaire ci-dessous. Vous avez jusqu’au 2 mai pour participer ! Bonne chance !
 
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Pierre Soulages voit noir sur Madison Avenue

« C’est mon travail actuel mais qui est tout à fait en relation avec ce que je fais depuis plus de 35 ans », commente Pierre Soulages à propos de ces nouvelles oeuvres .
Depuis Rodez où il s’occupe de la mise en place de son musée qui ouvrira fin mai, il communique par Skype avec les journalistes présents à l’inauguration de l’exposition qui lui est consacrée aux galeries Dominique Lévy et Perrotin, qui sont établies dans le même immeuble sur Madison Avenue.
En effet, les oeuvres de 2012 à 2014 montrées dans cette exposition, “Pierre Soulages”, se situent dans le prolongement du courant «outrenoir » initié par l’artiste à la fin des années 70. « Pendant toute la première partie de mon oeuvre, le noir me servait d’élément de contraste avec d’autres couleurs » commente-t-il.  Jusqu’à ce qu’il « rate » une peinture en 1979. « J’étais malheureux parce-que je pataugeais, se souvient-il. Comme je travaillais depuis plusieurs heures à quelque chose que je croyais mauvais (…) je suis allé dormir et une ou deux heures après je suis venu voir ce que je venais de faire. J’ai découvert qu’il y avait quelque chose qui allait très loin en moi, qui n’était pas le noir mais qui était la lumière réfléchie par les états de surface du noir ».
Dans les nouvelles oeuvres (dont certaines à double face) le noir est déposé en couches épaisses et travaillées. « Ces peintures sont complètement vivantes et jouent avec la lumière, commente Dominique Lévy. Elles reflètent la lumière et celle-ci vous est transmise par la peinture».
Quant à la couleur noire, Pierre Soulages se souvient qu’elle l’a toujours attiré : « Dès le début, lorsque j’étais enfant, on ne comprenait pas pourquoi lorsqu’on me donnait du vert je préférais tremper mon pinceau dans l’encrier d’encre noire. Ca surprenait tout le monde».

Le troisième étage est consacré à des oeuvres des années 50 et 60 où le noir côtoyait d’autres couleurs. Pierre Soulages n’avait pas été exposé aux Etats-Unis depuis 10 ans mais y avait été très présent, en particulier après la fin des années 40. «Non seulement il est venu ici, précise Dominique Lévy, mais la moitié de son travail jusqu’en 1976 a été vendue à de grands collectionneurs et musées américains ».
L’exposition coincide avec la sortie de Soulages in America premier livre consacré aux années américaines du peintre. Et on peut espérer qu’un jour, Pierre Soulages, artiste vivant français le plus reconnu au monde, ait enfin une rétrospective dans un grand musée américain. « L’exposition Pierre Soulages à Pompidou (en 2009) a attiré 500.000 visiteurs » précise Emmanuel Perrotin. En attendant, on peut commencer par aller découvrir la vingtaine d’oeuvres exposées sur Madison Avenue.

Le "problème" Valls

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Revue de presse. Un gouvernement dépassé, incapable de sauver l’un des fleurons de l’industrie française. Une capitale qui perd de sa splendeur au profit d’une ville plus petite. Non, ça n’est pas la semaine de la France dans la presse américaine!
Bloomberg  Business revient sur « le pari osé de François Hollande » qui, après seulement deux ans au pouvoir, a nommé Manuel Valls au poste de Premier ministre créant ainsi « un très gros problème pour lui-même et son parti socialiste ».  Pour Bloomberg, en choisissant Manuel Valls, le Président français a « scellé son destin de Président au mandat unique» car si Manuel Valls réussit à faire repartir l’économie et baisser le chômage, c’est lui qui en tirera le crédit, ce qui le placera dans une position confortable pour la course à la présidentielle de 2017. S’il échoue, François Hollande a « déjà affirmé qu’il ne se représenterait pas pour un second mandat ».
Le problème auquel doit faire face le Parti Socialiste est que Manuel Valls « n’est pas l’un d’entre eux », en témoigne son plan d’économie de 50 milliards d’euros prévoyant des coupes dans des domaines traditionnellement favorisés par le parti de gauche. Ce qui risque, s’il n’y a pas d’accord avec le parti,  « d’affaiblir le PS avant les élections européennes », analyse Bloomberg.
Cette « cohabitation » entre Valls et son propre parti reflète la situation « extraordinairement compliquée à laquelle Hollande doit faire face », termine Bloomberg Business.
Alstom vs General Electric
Le New York Times s’intéresse au géant français Alstom. Le journal rapporte que gouvernement français, et Arnaud Montebourg en tête, a tenté de mettre un frein sur l’option mise par General Electric sur Alstom, l’une des plus grosses entreprises françaises. En fait, il précise que « General Electric est uniquement intéressé par la branche énergie d’Alstom, ce qui représente environ 70% des ventes annuelles de l’entreprise française. Alstom conserverait donc la partie transport de son activité ce qui inclue le TGV, un symbole des prouesses technologiques françaises ».
La compagnie française a besoin d’un changement radical si elle veut continuer à être profitable, car après avoir souffert de la concurrence des marchés asiatiques, elle a été gravement fragilisée. Mais il semble y avoir un problème de taille : que l’une des plus grosses entreprises françaises soit rachetée par des Américains. « Le gouvernement ne s’excuse pas de vouloir privilégier et défendre ses champions nationaux, alors que les entreprises étrangères ne sont pas les bienvenues ». Même si le journal conclue en rappelant que G.E n’est pas étranger à la France puisque l’entreprise emploie pas moins de 10.000 personnes en France.
Cadenas d’amour
Le journal revient aussi cette semaine sur cette polémique bien étrange qui agite la France depuis quelques semaines maintenant : les cadenas sur les différents ponts de Paris. Le Pont des Arts est le plus touché par ce méchant fléau selon le New York Times : « la masse de cadenas ressemble au mieux à une sculpture moderne, au pire à une tumeur métallique qui s’est développée sur le pont ». Comme le rappelle le journal, le pont est devenu le terrain de bataille entre « l’esthétique classique et la préservation historique d’une part et la pulsion contemporaine».
Une Américaine installée à Paris pense que la ville devrait offrir une alternative, comme l’a déjà fait Moscou qui a dû faire face au même problème : les Russes avaient érigé des arbres en métal sur lesquel les cadenas pouvaient être accrochés. Mais le Times lui préfère une solution plus plausible : « Les barrières avec les cadenas vont être enlevées et remplacées par de nouvelles alors que les anciennes seront gardées dans un entrepôt… sans vue sur la Seine ».
Lyon plus forte que Paris
Conséquence directe de cette polémique sur la perception de Paris ou non, CNN affirme que Lyon a dépassé la capitale dans la course au titre de meilleure ville de France et la chaine américaine a huit arguments de poids pour le prouver ! « Paris est incroyable, mais la deuxième ville de France éclipse la capitale dans plusieurs domaines » affirme CNN.
Si la chaine reconnaît les aspects positifs de Paris, Lyon, « même plus petite possède une sophistication qui attire les visiteurs ».  Avec comme premier exemple le vin, CNN affirme  que « contrairement à Paris, Lyon apporte sa pierre à l’édifice en produisant ses propres bouteilles, et elles sont nombreuses ». Rappelant que la vallée du Rhône est mondialement connue pour  son Beaujolais.
Et en terme d’architecture, là encore, Lyon semble remporter la bataille. En témoigne sa basilique de Fourvière « tout simplement plus belle» que la très célèbre Notre Dame de Paris. Si l’on ajoute à cela ses festivals de musiques, ses parcs, son passé cinématographique, sa nourriture, ses rivières et son histoire romaine : aucun doute possible. Pour CNN, Lyon gagne le match, et de loin…