Accueil Blog Page 1239

L'hommage de Jérôme Bel au danseur Cédric Andrieux

0

Le festival Fla-Fra accueille « Cedric Andrieux » les 25 et 26 avril au Colony Theater, une oeuvre du chorégraphe Jérôme Bel qui porte un regard tout en émotion et subtilité sur le danseur.
Jérôme Bel offre à Cédric Andrieux l’un de ses solos les plus marquants le temps d’un spectacle rétrospectif. Dans celui-ci le chorégraphe rend hommage aux créations du danseur et l’interroge sur ce qui l’inspire en tant qu’artiste. Intégrant des extraits vidéos et photographiques, ainsi que la lecture d’un texte, Jerôme Bel pose un regard intime sur la carrière du danseur, de sa formation en France à ses années avec la Mercer Cunningham Dance Company de New York et au Ballet de l’Opéra de Lyon

A 16 et 18 ans, ils enflamment Coachella

Ils ont 34 ans … à eux deux. Et viennent d’enflammer pour le deuxième week-end consécutif, la scène du plus prestigieux festival de musique du monde, Coachella, qui vient de s’achever dimanche dans le désert californien.
Créé il y a trois ans par un frère et une sœur originaires de Franche-Comté, Enguérand, 16 ans et Eléonore, 18 ans, le groupe Carbon Airways cartonne. A Coachella, les deux petits Français surdoués ont partagé l’affiche avec des pointures tels que Lana Del Rey, Muse ou encore Laurent Garnier.
«J’ai vécu un truc de fou pour mes 18 ans que j’ai fêtés sur scène » raconte Eléonore, chanteuse et auteur des textes. « C’est la première fois qu’on refaisait deux sets dans le même festival, sur deux week-ends ! La deuxième fois l’excitation était moins violente mais comme le public était toujours hyper dedans, on était à fond ! » renchérit de son côté son jeune frère qui s’occupe lui de la composition et du son. Très soudés, avant d’entraîner en scène, le frère et la sœur, se serrent dans les bras l’un de l’autre, pour se relaxer.
Repérés dès 2011 aux Trans Musicales de Rennes par l’organisateur de l’Ultra Music Festival de Miami, celui-ci les y fait jouer l’année suivante, en 2012. A partir de là, les choses s’enchaînent très vite. Un booker américain les remarque et leur propose de s’occuper d’eux aux Etats-Unis : après avoir joué au Hard Day of the Dead à Los Angeles en 2013, la consécration est arrivée cette année avec Coachella.
Entre électro et métal
 « La musique américaine nous influence beaucoup ! On aime aussi bien le rap américain de ScHoolboy Q, Rick Ross que le hard-rock et métal de Korn, Nine Inch Nails ou encore Rage Against The Machine» expliquent les deux ados. Des influences qui reflètent d’ailleurs bien le style hétéroclite de Carbon Airways, mélange de métal, de rock et d’électro.
Eléonore et Enguérand Fernese ont commencé le conservatoire très tôt, à l’âge de 7 ans : lui au violon, elle au violoncelle. «Vers 12 ans on a essayé la basse et la guitare. Comme on voulait s’enregistrer et jouer d’autres instruments, comme la batterie et les synthés, on a demandé à nos parents pour Noël un ordi et un séquenceur. Notre idée c’était plus de faire de la musique assistée par ordinateur que de se plonger réellement dans l’électro. D’ailleurs si on avait eu plus de frères et sœurs, aujourd’hui on aurait sûrement un groupe de rock sans machine !» raconte Eléonore
Carbon Airways doit aussi beaucoup à l’association Le Citron Vert à Besançon, spécialisée dans l’accompagnement de projets électro émergents, qui les a mis en contact avec des artistes qui les ont aidés à mieux maîtriser les logiciels et à améliorer la structure de leurs compositions.
A l’affiche du Printemps de Bourges et Solidays
A peine rentrés en France, 24h après Coachella, les voilà déjà qui se préparent à enchaîner les festivals et concerts hexagonaux : le Printemps de Bourges le 26 avril, le Nouveau Casino de Paris le 5 juin , Solidays le 27 juin et le Festival de Nîmes le 22 juillet, pour ne citer que quelques dates. Après deux EP à succès (“Black Sun” et” Oxydizer”), un nouvel EP vient de sortir le 21 avril, «You Walk Away», avant un album complet chez Polydor, dans les bacs en juin.
Ce succès fulgurant n’empêche pas les deux génies de garder la tête froide et de se montrer reconnaissants envers leurs parents et amis, très présents. «Nos parent sont heureux pour nous. Ils se donnent énormément pour faire en sorte qu’on puisse s’organiser entre les cours et nos projets musicaux » explique Eléonore. « Et qu’on garde aussi du temps libre !» ajoute Engus. « Quant aux potes du lycée, ils commencent à en avoir un peu marre de faire nos devoirs à notre place les semaines où on n’est pas là !».

7 restaurants où manger un croque-monsieur à New York

0

Après notre tour de New York du boeuf bourguignon, le croque-monsieur! Du pain, du fromage, du jambon. Quelle simplicité mais quel plaisir! Si, comme nous, le croque-monsieur vous manque, voici sept endroits pour faire le plein.
Union Square :
Bienvenue au temple du croque-monsieur. Si vous voulez décupler votre expérience culinaire, La Maison du Croque Monsieur est l’endroit où vous devez vous rendre. Pas moins de 15 croque-monsieur différents vous attendent ! Des classic croques pour les puristes aux New croques pour les plus téméraires en passant par les croque végétariens, il y en a pour tous les goûts. La Maison du Croque Monsieur, 17 E 13th St, New York, NY 10003, Croque monsieur de 5,75$ à 8$.
East Village :
Ne paniquez pas si vous ne le trouvez  pas dans le menu, le croque-monsieur se cache dans la formule du Brunch, à 9,95$. Voilà une adresse qui offre un très bon rapport qualité/prix et dont le décor vous rappellera la France. Casimir, 103 Avenue B, New York, NY 10009 , formule à 9,95$.
Upper East Side :
Croque-monsieur au coin du feu, voilà ce que vous propose Le Moulin à Café. Enfoncez-vous dans les banquettes et dégustez le croque, garni de fromage suisse s’il vous plaît. Accompagné d’une poêlée de légumes vert, c’est un peu un retour en enfance qui vous attend. Le Moulin à Café, 1439 York Ave, New York, NY 10075, croque-monsieur à 11$
Upper West Side :
Au Bistro Citron (oui oui, sans “t”), on sert tous les midis de gros croque-monsieur sur du pain bien moelleux, avec des frites maison – un plat très honnête, qui vous remplira l’estomac pour tout l’après-midi. Mention spéciale pour le fromage fondu, au bon goût d’emmental. Côté décor, vous aurez sans doute une impression de déjà-vu, avec des reproductions d’affiches des années 20 et une ambiance bistrot assez classique. Avis aux nostalgiques. Bistro Citron, 473 Columbus Avenue New York, NY 10024, croque-monsieur à 10 $. 
Midtown :
Vous connaissez sûrement cette boulangerie/pâtisserie dont la réputation n’est plus à faire. Mais saviez-vous que l’enseigne proposait un croque-monsieur ? D’après le patron, c’est un de leurs plus gros succès..! Vue la qualité de leurs produits, ce croque promet d’être délicieux (bien qu’un peu cher). Maison Kayser, 8 W 40th St, New York, 10018
Les croque-monsieur de Payard valent aussi le détour. Pas trop lourds, ils sont parfait pour une pause midi. Trois restaurants: 1775 Braodway (entre 57 et 58), 116 West Houston St (entre Thompson et Sullivan) et 210 Murray Street (entre West St et North End Avenue)
Brooklyn :
Les croque-monsieur servis à Provence en boîte par le Français Jean-Jacques Bernat sont eux aussi à tester. Faits avec deux grandes tranches de pain de campagne, ils sont assez légers et passent très bien avec la petite salade qui les accompagne. Provence en boîte, 263 Smith street, brooklyn, New York, NY 11231.

 

Miami passe la nuit avec David Guetta

David Guetta viendra mixer ses plus grands tubes le 2 mai à Miami, la ville où les fêtes les plus folles finissent au petit matin.
Mondialement connu pour sa musique et ses soirées « F*** Me I’m Famous », Guetta a su s’imposer dans le milieu de la nuit dès ses débuts et a connu la gloire grâce au titre « When Love Takes Over ». Aujourd’hui, à 46 ans, le DJ a toujours autant de succès et multiplie les collaborations prestigieuses : Rihanna, Kelly Rowlands, les Black Eyed Peas ou encore Lady Gaga ont enregistré au moins un titre avec lui.
Après 27 distinctions, David Guetta n’est pas prêt de s’arrêter en si bon chemin.

Le Français Whyd sur les pas de Spotify

0

Moins de trois mois après l’annonce de sa première levée de fonds de 700.000 dollars auprès de deux business angels français, la start-up parisienne Whyd s’installe à San Francisco.
Cet agrégateur de flux musicaux a été retenu à Rocket Space, l’incubateur où un certain Spotify a fait ses débuts. “Cela recèle aussi une dimension symbolique », souligne Jie Meng-Gérard, co-fondateur de la start-up.
Ce premier pas aux Etats-Unis intervient après l’annonce par le site de curation de musique de son premier partenariat avec un site de streaming musical payant: le parisien Deezer. Alors que des salles parisiennes comme Le Divan du Monde ou La Cigale utilisent Whyd pour annoncer leur programmation, « ce sont eux qui sont venus nous trouver pour que nous intégrions leur service », signale Gilles Poupardin, l’autre co-fondateur de Whyd.
Musique en streaming sans frontière
« L’idée qui sous-tend Whyd est partie d’un besoin personnel : pouvoir partager une playlist Spotify avec un utilisateur de Deezer ou se rappeler son coup de cœur pour un titre écouté par YouTube en l’enregistrant dans son service de streaming favori », raconte le jeune entrepreneur.
Le projet lancé en 2010 est en train de passer à la vitesse supérieure. Après avoir fédéré une communauté d’utilisateurs autour de la version bêta du service pendant un an et demi, Whyd est désormais accessible à tous depuis le début de l’année et l’application mobile doit être lancée d’ici l’été.
Whyd arrive aux Etats-Unis, mais ne quitte pas pour autant l’Hexagone. « C’est la force de la France : elle constitue un terreau fertile pour la culture en général, assure Gilles Poupardin. Nous nous sommes développé de façon internationale dès le départ, mais nous gardons un ancrage local.»
Lors de leur passage à South by Southwest, les deux co-fondateurs ont approché Spotify ainsi que Beats Music et se montrent confiants pour la suite. « On nous demande souvent si nous sommes concurrents des services de streaming. Quand nous aurons intégré Deezer, Spotify et Beats Music aux côtés de YouTube et d’autres service en accès gratuits, il va devenir clair que nous travaillons main dans la main avec ces gens », commente Gilles Poupardin, qui rêve du jour où « nous pourrons écouter de la musique tous ensemble ».

Les vins de la Loire s'invitent aux Etats-Unis

Pour sa première édition, la “Loire Valley Wines Restaurant Week” frappe un grand coup et s’associe à une cinquantaine de restaurants sur le territoire américain. Pendant une semaine, du 12 au 18 mai, ceux-ci mettront en avant six vins issus de la Vallée de la Loire.
L’opération a lieu dans cinq villes: New York, Miami, Los Angeles, San Francisco et Chicago (dans cette ville l’opération est prolongée jusqu’au 25 mai).
Rien qu’à New York, 29 restaurateurs seront de la partie. Les vins produits dans la Vallée de la Loire plaisent particulièrement sur le sol américain comme l’explique Frédéric Goossens, directeur général de Baron François, qui exporte deux des appellations concernées. « Les Américains aiment beaucoup le Sancerre. Avec ces vins de la Loire, ils trouvent quelque chose qui s’en rapproche beaucoup », dit-il, en marge d’une dégustation au OCabanon, un restaurant de Manhattan, pour le lancement de l’opération.
Le concept est simple : les clients qui se rendent dans l’un des restaurants de la liste se verront proposer une formule à 20 dollars le midi et 30 dollars le soir, vin compris. Au choix, six appelations viendront accompagner les menus : du Muscadet, du Touraine, du Vouvray, du Chinon, du Rosé d’Anjou ou du Rosé de Loire.
Les restaurateurs auraient tort de s’en priver car avec plus de 380 millions de bouteilles de vin par an, la Vallée de la Loire est incontestablement une terre d’une grande richesse viticole.
 

"Splendide Californie": La ruée vers l'or vue par les Français

0

Une plongée dans la ruée vers l’or ça vous tente ? L’historienne Claudine Chalmers racontera, lors d’une conférence ce 24 avril à l’University of San Francisco,  l’histoire de ces artistes français et franco-californiens qui, fuyant les troubles politiques en France, sont venus aux États-Unis dans l’espoir d’une vie meilleure, attirés par la ruée vers l’or. Elle montrera leurs travaux.
Auteure de sept livres, son travail a inspiré des expositions à la Société historique de la Californie à San Francisco et au Crocker Art Museum de Sacramento sous le nom de “Splendide Californie.”
Originaire de la ville de Cannes, Claudine Chalmers a reçu en 2011 le titre de Chevalier des Arts et des Lettres par le Consul général de France à San Francisco. Une récompense qui venait saluer son  travail de recherche mené en Californie.
Des rafraîchissements seront servis au terme de la conférence.

Martin Solveig fait danser Dallas

Martin Solveig passera dire “Hello” à Dallas le 2 mai. Écoulé à plus de deux millions d’exemplaires, le single a achevé de consolider la réputation du DJ français, qui sera en concert au Night Hotel.
Sacré disque de platine en Amérique, en Italie, en Allemagne et en Autriche, ce tube a catapulté le DJ au rang des incontournables sur la scène internationale.
Le producteur de Madonna le contacte alors pour une collaboration avec la star américaine. Martin Solveig produira finalement six morceaux de la chanteuse sur son dernier album “MDNA”.
 
 

Le Philip Glass Ensemble revisite "La Belle et la Bête"

Replongez-vous dans le film mythique de Jean Cocteau “La Belle et la Bête”, et venez découvrir l’adaptation faite par le Philip Glass Ensemble du 2 au 4 mai !
Cet ensemble musical américain, créé par le musicien et compositeur Philip Glass en 1968, visait à développer les créations de musique minimaliste de l’artiste. C’est au film classique “La Belle et la Bête”, de Jean Cocteau que s’attaque cette fois l’ensemble.
Pour cette production, Philip Glass a retiré le dialogue et la musique originaux composés par Georges Auric et les a remplacés par sa propre partition musicale, jouée en direct par l’ensemble. Le dialogue est joué par les chanteurs, dont les voix sont synchronisés avec les acteurs dans le film.

"Thaïs" clôture la saison d'opéra à Miami

Le Florida Grand Opera clôture sa saison avec l’oeuvre du Français Jules Massenet, “Thaïs”. Rendez-vous le 10 mai pour finir en beauté !
Ce conte érotique religieux en trois actes met en scène Athanaël, un moine cénobite qui tente de convertir au christianisme Thaïs, une courtisane célèbre, dévouée à Vénus, la déesse de l’amour. Après être parvenu à ses fins, le moine réalise que son attrait pour Thaïs est teinté d’amour charnel. Lorsque cette dernière meurt, il renie alors sa foi.
L’opéra sera interprété en français avec des traductions prévues en anglais et en espagnol.

Thomas Piketty redore le blason de la France

0

Revue de Presse. L’économiste français Thomas Piketty est de passage sur le sol américain. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que tous les honneurs lui sont réservés.   Ce traitement de “rock star” n’échappe pas au New York Times qui ne cesse de vanter les mérites de l’économiste : humble et brillant.
Les économistes français qui remettent hardiment en question la domination du capital sur le travail – et appellent à une taxe mondiale – visitent les lieux de pouvoir américains à peu près aussi souvent que les rock stars françaises se produisent au Madison Square Garden” ironise le quotidien.
Et pour marquer le coup, on reçoit Thomas Piketty en mettant les petits plats dans les grands. Après une rencontre avec Jacob Lew, le Secrétaire du Trésor des États-Unis à Washington, une conférence au FMI, l’économiste a passé plusieurs jours à New York pour la promotion de son livre “Le Capital au XXIème siècle”.
Malgré tout le Français garde la tête sur les épaules :  M. Piketti “fait preuve de beaucoup de modestie, balayant les comparaisons avec Tocqueville et Marx avec un rictus gêné“.
Si l’économiste prône un capitalisme au service de la démocratie, qu’on se rassure : “M. Piketty, qui  écrit dans le livre que l’effondrement du communisme en 1989 l’a «vacciné pour la vie» contre la «rhétorique paresseuse de l’anticapitalisme“, n’est pas un révolutionnaire marxiste” Ouf !
La République exemplaire d’Aquilino Morelle
Sur un ton plus grave, le Wall Street Journal s’intéresse lui à la démission d’Aquilino Morelle. “Un haut conseiller de François Hollande qui a écrit de nombreux discours du Président socialiste notamment sur la nécessité de lancer une «république exemplaire», a démissionné vendredi après qu’un site français ait décrit son style de vie somptueux et l’ait accusé de conflit d’intérêts” résume le journal.
La nouvelle vient entacher un peu plus encore la présidence de François Hollande qui n’était déjà pas dans de beaux draps.”L’affaire intervient à un moment difficile pour M. Hollande qui essaie d’instaurer des réductions de dépenses impopulaires, y compris le gel sur les retraites et les prestations sociales, et de garder une majorité parlementaire socialiste“.
Et sur le plan symbolique les nouvelles ne sont pas meilleures : “Les accusations portées contre M. Morelle remettent en question la promesse électorale du Président à diriger une administration irréprochable. Cet engagement avait été déjà compromis l’année dernière, quand Jérôme Cahuzac, un ministre du budget qui a été le champion de la répression de la fraude fiscale, a admis qu’il avait illégalement un compte bancaire en Suisse, et avait démissionné“.
La belle vie selon les Français.
Les Français n’ont pas besoin de bannir les e-mails professionnels à partir de 18h pour avoir une qualité de vie nettement supérieur à la moyenne. Et le Huffington Post est bien décidé à le prouver cette semaine. L’article “Ce que la France peut apprendre au reste du monde pour mieux vivre” donne du baume au coeur, et finalement on est tenté de se dire que l’honneur est sauf.
Et le journal commence fort : “Vous n’avez pas vraiment vécu jusqu’à ce que vous ayez mangé une baguette française fraîchement cuite au four d’une boulangerie française. Faites-nous confiance sur ce coup“.
Parmi les innombrables qualités du mode de vie à la française : “Les Français ne mangent pas sur le pouce” . “Cela peut paraître peu important, mais les Français prennent le temps de s’asseoir pour manger – il est étonnant de voir que ça change beaucoup, finalement, d’avoir conscience de manger” s’exclame le journaliste.
Un média américain qui opte pour un regard nuancé sur les 35 heures françaises est suffisamment rare pour être remarqué : “Oui, la semaine de travail de 35 heures est dans la loi, mais, dans la pratique, les travailleurs français accumulent les heures supplémentaires”. Mais le propos ne s’arrête pas là : “Cependant, nous préférons de beaucoup l’idée d’une semaine de travail de 35 heures que le stéréotype de celle qui dure 100 heures”. Oui, vous avez bien lu.
“La belle vie” à la française c’est aussi rendre l’éducation supérieure accessible et prendre les vacances au sérieux. C’est donc ça le secret du bonheur des Français vu par la presse américaine.

 
 
 

Pourquoi les taxis jaunes de New York sont… jaunes

Véritables icônes roulantes de New York, les célèbres taxis jaunes représentent la ville dans l’imaginaire collectif. Oui mais pourquoi les “Yellow Cabs” sont-ils jaunes au juste? C’est la question bête de la semaine.
Un peu d’histoire pour commencer. C’est en juillet 1897 que la première compagnie de taxis s’installe à New York. L’Electric Carriage and Wagon Company dispose alors de douze taxis électriques et prospère jusqu’en 1907, lorsqu’un incendie ravage 300 de ses véhicules. La société s’effondre.
Les New-Yorkais redécouvrent alors les joies du transport en calèche, jusqu’à ce que l’homme d’affaires Harry N. Allen, la même année, décide de lancer un service de taxi à New York, après avoir payé cinq dollars pour un voyage d’1,21 km. Il décide alors de faire payer le trajet au “mile” et lance, en 1907 toujours, la New York Taxicab Company.
C’est de France, pays alors réputé pour la qualité de ses automobiles, qu’Harry N. Allen fait importer 65 voitures à essence. En 1908, la New York Taxicab Company comptait 700 taxis. Les taxis sont alors rouges et verts.
Le Chicago Tribune rapporte au début du siècle que John Hertz, le fondateur de la Yellow Cab Compagny en 1915 à Chicago, peint sa flotte de taxis et de location puis ses camions-jaune vif, car une étude de l’Université de Chicago avait démontré que “le jaune est la couleur la plus facile à repérer de loin”.
Mais le magazine de l’Université de Chicago rapporte à ce sujet que : “L’étude est introuvable, et un porte-parole de la compagnie de taxi dit que c’est probablement juste une légende urbaine de plus”. L’explication semble plus relever du mythe que de la réalité.
Néanmoins, le succès de la Yellow Cab Compagny ne se cantonne pas à la seule ville de Chicago et bientôt, l’homme d’affaires achète également des compagnies de taxi à Minneapolis, New York City, et à Pittsburgh. Les taxis jaunes se répandent alors en Amérique du Nord. Rendons à César ce qui est à César : c’est bien à John Hertz qu’on doit la couleur des taxis, même si les explications de ce choix restent aujourd’hui confuses.
Le mythe des taxis jaune n’est pas prêt de s’éteindre puisqu’une loi votée en 1967 impose désormais à tous les « Medaillon Taxis » -nom donné aux taxis agréés- une carrosserie de couleur jaune.
Pour la petite histoire, lorsque John Hertz a quitté l’entreprise de taxi en 1929 pour lancer l’entreprise de location de voiture qui porte son nom, il a incorporé la couleur jaune dans son logo, qu’on peut toujours admirer aujourd’hui.