Après le décès de son mari français l’année dernière, Jessica Glorieux est rentré dans son Texas natal. Et pour que leurs deux enfants âgés de trois et quatre ans ne perdent pas leur français, elle les a inscrits au programme français d’Austin International School.
Aujourd’hui, elle prépare l’avenir. Et ayant constaté l’absence de programme bilingue français-anglais dans les écoles publiques d’Austin, elle a contacté les services culturels de l’ambassade de France à New York à ce sujet.
« J’adore Austin International School. L’enseignement qui y est dispensé est fabuleux. Mais je me suis rendu compte qu’il y a des nombreux parents français qui ne peuvent se permettre d’y inscrire leurs enfants, en dépit des bourses scolaires. Et avec un programme bilingue français-anglais à l’école publique, nous pourrions servir les Français, les autres francophones, mais aussi tous les parents intéressés par le bilinguisme dans une langue autre que l’espagnol », déjà largement proposé, dit-elle.
Des précédents dans l’Oklahoma
L’attachée culturelle adjointe au Consulat de France à Houston, Lauriane Blandel, est maintenant en charge du dossier et signale l’existence de programmes d’immersion dans deux écoles de l’Oklahoma. « Nationalement, on s’appuie sur l’exemple de New York, dans lequel les parents d’élèves jouent un rôle central. Mais localement, nous pouvons nous appuyer sur les expériences de l’Oklahoma, où les problématiques sont similaires à celles du Texas », estime .
Jessica Glorieux doit sonder les parents d’élèves d’Austin sur leur intérêt pour un programme bilingue, qui devra trouver sa place entre le programme français d’Austin International School, celui de français langue maternelle d’Education française Austin et des structures comme l’école Jean-Jacques Rousseau.
Une quarantaine de familles a déjà rempli le questionnaire en ligne soumis par la maman, d’ores et déjà convaincue que « où que l’on regarde, on trouvera de l’intérêt pour une telle initiative » et qu’elle trouvera sa place sans faire de l’ombre aux cursus existants. Peut-être en s’installant dans le Sud d’Austin, pour l’instant dépourvu de tout programme français.
Programme bilingue public à Austin: une maman se mobilise
Africains, Américains, Francophones… et artistes
Ils se sont levés à 6h du matin et pourtant, sur scène, leur fatigue ne transparait pas. Juste avant la pause-déjeuner, en ce mardi d’avril, une dizaine d’élèves issus du programme de français French Heritage Language Program (FHLP) répètent les premières scènes d'”Amidou et Toya”, sous l’œil vigilant de leur enseignant, le saxophoniste Yacine Boularès.
Pendant trois jours, lors de leur « spring break », ils avaient rendez-vous à l’International House de Columbia pour peaufiner les chorégraphies, les chants, les dialogues de cette comédie musicale qu’ils présenteront le 15 mai devant leur école, l’International High School At Prospect Heights, et lors du concert caritatif du FHLP, “Color my French” le 31 mai au Lycée français de New York.
Cela fait des mois que ces ados francophones travaillent sur le projet dans le cadre de leur after-school. Certains ont profité du « spring break » pour mettre un coup d’accélérateur. Les répétitions sont intenses. Elles durent six heures par jour, sans compter le trajet depuis Flatbush, où se trouve leur école. L’après-midi, ils sont rejoints par le groupe de M. Boularès, Ajoyo, qui les accompagne « live ».
“Amidou et Toya”, c’est l’histoire d’une jeune fille – Toya – qui arrive à New York en provenance d’Haïti et tombe amoureuse d’un jeune africain – Amidou. Les deux adolescents vont vivre leur amour malgré les rivalités ethniques et les jalousies.
L’histoire parle à ces jeunes venus d’Haïti, de Côte d’Ivoire, de Guinée Conakry, du Sénégal… Eux aussi ont vécu le déracinement, le choc culturel et les préjugés décrits dans le scenario composé par Yacine Boularès et le coordinateur du programme Benoît Le Devedec. “Au-delà du racisme, la comédie-musicale parle d’humanisme. Elle nous encourage à interroger nos instincts les plus primaires, de les faire murir pour grandir en tant qu’êtres humains.”
“Nous voulions donner une voix à ce nouveau visage de la francophonie“, ajoute Benoît Le Devedec. Ce dernier a mis en place en avril une plateforme de crowd funding pour financer la production de la comédie-musicale. Il espère récolter au moins 18.500 dollars pour financer les répétitions et les deux concerts. Avec un éventuel surplus, il espère ouvrir de nouvelles classes et soutenir les activités du programme, comme son camp d’été.
Pour nos stars de Broadway en herbe, qui n’ont pour la plupart aucune expérience scénique, la comédie musicale est déjà une aventure. Yakhya n’a même pas dit à ses parents qu’il allait chanter. “Ma famille va me voir chanter pour la première fois“.
“C’est excitant, ça fait peur. C’est la première fois que je chante devant plusieurs personnes“, glisse Claidjena, qui joue le rôle de Toya.
“La comédie musicale parle des choses qui me sont arrivées. La seule différence est que le personnage principal tombe amoureux, et moi ça ne m’est toujours pas arrivé!“, soupire la jeune Marline, faisant rire ses camarades.
Lors de la soirée du FHLP le 31 mai au Lycée français, ils se produiront avec le saxophoniste Jacques Schwartz-Bart et la chanteuse haïtienne Emeline Michelle, invités d’honneur de l’évènement. Et demain? Un CD, voire une tournée sont envisagés en fonction des fonds. “Certains, assure Yacine Boularès, s’ils travaillent, peuvent atteindre un niveau professionnel“.
New York retrouve Muriel Robin
Cela fait huit ans que New York n’avait pas vu l’humoriste française Muriel Robin. Elle se produira les 1er et 2 juin au City Winery.
Dans « Robin revient tsoin tsoin », son nouveau spectacle, on retrouve une Muriel Robin toujours aussi drôle, mélangeant sketch inspirés du quotidien et humour cocasse. Avec plus de trente années de carrière à son actif, le temps passe mais le succès est toujours au rendez-vous.
Ces deux soirées vous permettront de venir rire aux éclats tout en buvant un bon verre de vin, et qui sait, de peut-être pouvoir échanger quelques mots avec l’artiste. Un “meet & greet” avec l’artiste est proposé.
Sud de France: c'est l'heure de l'apéro à New York
Il flottera dans l’air de New York comme parfum du sud de la France au mois de juin. Et pour cause ! La gastronomie du Languedoc Roussillon sera à l’honneur dans la Grosse Pomme du 9 au 30 juin dans le cadre du festival “Sud de France”.
La soirée d’ouverture proposera une croisière sur l’Hudson tout en savourant un cassoulet préparé par les soins de Paul Liebrandt, le célèbre chef britannique. Ne loupez pas l’embarquement sur le Queen of Hearts qui se fera depuis le Pier 78.
Au total, pas moins de cinq dîners seront organisés en collaboration avec les meilleurs restaurants de la ville les 8, 16, 17, 18 et 22 juin. Des chefs new-yorkais de renom revisiteront les spécialités du Languedoc-Roussillon, comme le cassoulet, la brandade ou l’aligot. Bien entendu, les repas seront accompagnés par un vin de la région.
Les ateliers de dégustation « Wine 101 » reviennent cette année encore, du 24 avril au 26 juin, pour le plus grand plaisir des amateurs de vin. De même que l’apéro itinérant… à bord d’un bus à impériale aux couleurs de Sud de France qui marquera des étapes « apéritif » dans des restaurants “coup de cœur” de Manhattan et Brooklyn (les 10, 17 et 24 juin). Heureusement, vous ne conduisez pas.
Pour prolonger l’ambiance “à la bonne franquette”, une “Guinguette du Languedoc-Roussillon” prendra ses quartiers le 22 juin de midi à 17h sur la 74e rue, entre 5e Avenue et Madison.
Consulaires: l'UMP-UFE présente son "équipe de choc"
Premier grand meeting de campagne, mardi, pour les élections consulaires de mai à New York. La liste UFE-UMP emmenée par le président du Comité des Associations Françaises Gérard Epelbaum, a ouvert le bal des présentations de listes au Novotel de Times Square, entre les touristes et leurs valises.
“Nous sommes une équipe de choc, solide, efficace et expérimentée“, a lancé M. Epelbaum devant une centaine de personnes, dont le député des Français d’Amérique du Nord, Frédéric Lefebvre, son suppléant Olivier Piton et le conseiller AFE (Assemblée des Français de l’étranger) sortant Guy Wildenstein.
Dans la circonscription consulaire de New York (New York, New Jersey, Connecticut et les Bermudes), quatre listes se disputeront les suffrages des électeurs français lors de nouveau scrutin, qui aboutira à l’élection d’élus de proximité auprès de chaque consulat. Ces “conseillers consulaires” seront consultés sur des questions relatives aux Français de la circonscription et seront chargés d’élire les Sénateurs des Français de l’étranger.
Lire: Elections consulaires: les listes à New York
Née de longues tractations, la liste de l’UMP-UFE baptisée “Union des Français d’Amérique“, regroupe des personnalités connues du landernau français à New York. Elle comprend des chefs d’entreprises et des acteurs de l’associatif français comme Françoise Cestac (Association culturelle francophone de l’ONU, Save Saint-Vincent de Paul…) et Roxane Sirotto du CAF (numéro 2 de la liste).
Sans oublier des militants UMP de longue date, comme le patron de l’UMP new-yorkaise Patrick Pagni et Anne Rivière, 27 ans, responsable en 2012 de la campagne de Nicolas Sarkozy pour les Français de l’étranger.
Lire: Petits meurtres entre amis pour les élections consulaires
Comparant ces élections consulaires aux “élections municipales” en France, Gérard Epelbaum a plaidé pour une participation forte. “Il faut aller voter massivement si l’on veut être pris au sérieux“. Il y aura fort à faire: seuls 13,72% des électeurs de la circonscription de New York s’étaient déplacés au second tour de la législative partielle de 2013.
Pour Frédéric Lefebvre, qui a consacré la majeure partie de son intervention à son bilan et la situation “extrêmement difficile” de la France, ces “représentants de terrain” doivent permettre de “vérifier que tous les dispositifs (pour les Français de l’étranger, NDLR) fonctionnent, de faire le relai”. Le vote à l’urne aura lieu le 24 mai, en même dans temps que les européennes, et le vote par Internet du 14 au 20 mai midi heure de Paris.
"The Suit": San Francisco se prend une veste
Jamais aura-t-on été aussi heureux de se prendre une veste. L’American Conservatory Theater accueille la production française « The Suit » jusqu’au 18 mai.
La pièce de théâtre met en scène un mari qui surprend sa femme en plein délit d’adultère. L’amant de cette dernière fuit le domicile conjugal mais dans la panique, oublie sa veste (« The Suit »). Le mari trompé oblige alors son épouse à emmener le costume avec elle partout où elle va, comme pour l’obliger à porter le poids de son infidélité.
Cette pièce du metteur en scène britannique Peter Brook a été créée en 1999 et a connu un grand succès depuis. La musique du compositeur français Franck Krawczyk accompagne les acteurs sur scène.
Grand nom du théâtre, Peter Brook, installé en France depuis de nombreuses années, est un habitué des plus grandes scènes et des festivals de théâtre les plus prestigieux. Chacune de ses pièces est attendue comme un événement. On vous recommande “The Suit” vivement. La fin en surprendra plus d’un!
L'hommage de Jérôme Bel au danseur Cédric Andrieux
Le festival Fla-Fra accueille « Cedric Andrieux » les 25 et 26 avril au Colony Theater, une oeuvre du chorégraphe Jérôme Bel qui porte un regard tout en émotion et subtilité sur le danseur.
Jérôme Bel offre à Cédric Andrieux l’un de ses solos les plus marquants le temps d’un spectacle rétrospectif. Dans celui-ci le chorégraphe rend hommage aux créations du danseur et l’interroge sur ce qui l’inspire en tant qu’artiste. Intégrant des extraits vidéos et photographiques, ainsi que la lecture d’un texte, Jerôme Bel pose un regard intime sur la carrière du danseur, de sa formation en France à ses années avec la Mercer Cunningham Dance Company de New York et au Ballet de l’Opéra de Lyon
A 16 et 18 ans, ils enflamment Coachella
Ils ont 34 ans … à eux deux. Et viennent d’enflammer pour le deuxième week-end consécutif, la scène du plus prestigieux festival de musique du monde, Coachella, qui vient de s’achever dimanche dans le désert californien.
Créé il y a trois ans par un frère et une sœur originaires de Franche-Comté, Enguérand, 16 ans et Eléonore, 18 ans, le groupe Carbon Airways cartonne. A Coachella, les deux petits Français surdoués ont partagé l’affiche avec des pointures tels que Lana Del Rey, Muse ou encore Laurent Garnier.
«J’ai vécu un truc de fou pour mes 18 ans que j’ai fêtés sur scène » raconte Eléonore, chanteuse et auteur des textes. « C’est la première fois qu’on refaisait deux sets dans le même festival, sur deux week-ends ! La deuxième fois l’excitation était moins violente mais comme le public était toujours hyper dedans, on était à fond ! » renchérit de son côté son jeune frère qui s’occupe lui de la composition et du son. Très soudés, avant d’entraîner en scène, le frère et la sœur, se serrent dans les bras l’un de l’autre, pour se relaxer.
Repérés dès 2011 aux Trans Musicales de Rennes par l’organisateur de l’Ultra Music Festival de Miami, celui-ci les y fait jouer l’année suivante, en 2012. A partir de là, les choses s’enchaînent très vite. Un booker américain les remarque et leur propose de s’occuper d’eux aux Etats-Unis : après avoir joué au Hard Day of the Dead à Los Angeles en 2013, la consécration est arrivée cette année avec Coachella.
Entre électro et métal
« La musique américaine nous influence beaucoup ! On aime aussi bien le rap américain de ScHoolboy Q, Rick Ross que le hard-rock et métal de Korn, Nine Inch Nails ou encore Rage Against The Machine» expliquent les deux ados. Des influences qui reflètent d’ailleurs bien le style hétéroclite de Carbon Airways, mélange de métal, de rock et d’électro.
Eléonore et Enguérand Fernese ont commencé le conservatoire très tôt, à l’âge de 7 ans : lui au violon, elle au violoncelle. «Vers 12 ans on a essayé la basse et la guitare. Comme on voulait s’enregistrer et jouer d’autres instruments, comme la batterie et les synthés, on a demandé à nos parents pour Noël un ordi et un séquenceur. Notre idée c’était plus de faire de la musique assistée par ordinateur que de se plonger réellement dans l’électro. D’ailleurs si on avait eu plus de frères et sœurs, aujourd’hui on aurait sûrement un groupe de rock sans machine !» raconte Eléonore
Carbon Airways doit aussi beaucoup à l’association Le Citron Vert à Besançon, spécialisée dans l’accompagnement de projets électro émergents, qui les a mis en contact avec des artistes qui les ont aidés à mieux maîtriser les logiciels et à améliorer la structure de leurs compositions.
A l’affiche du Printemps de Bourges et Solidays
A peine rentrés en France, 24h après Coachella, les voilà déjà qui se préparent à enchaîner les festivals et concerts hexagonaux : le Printemps de Bourges le 26 avril, le Nouveau Casino de Paris le 5 juin , Solidays le 27 juin et le Festival de Nîmes le 22 juillet, pour ne citer que quelques dates. Après deux EP à succès (“Black Sun” et” Oxydizer”), un nouvel EP vient de sortir le 21 avril, «You Walk Away», avant un album complet chez Polydor, dans les bacs en juin.
Ce succès fulgurant n’empêche pas les deux génies de garder la tête froide et de se montrer reconnaissants envers leurs parents et amis, très présents. «Nos parent sont heureux pour nous. Ils se donnent énormément pour faire en sorte qu’on puisse s’organiser entre les cours et nos projets musicaux » explique Eléonore. « Et qu’on garde aussi du temps libre !» ajoute Engus. « Quant aux potes du lycée, ils commencent à en avoir un peu marre de faire nos devoirs à notre place les semaines où on n’est pas là !».
7 restaurants où manger un croque-monsieur à New York
Après notre tour de New York du boeuf bourguignon, le croque-monsieur! Du pain, du fromage, du jambon. Quelle simplicité mais quel plaisir! Si, comme nous, le croque-monsieur vous manque, voici sept endroits pour faire le plein.
Union Square :
Bienvenue au temple du croque-monsieur. Si vous voulez décupler votre expérience culinaire, La Maison du Croque Monsieur est l’endroit où vous devez vous rendre. Pas moins de 15 croque-monsieur différents vous attendent ! Des classic croques pour les puristes aux New croques pour les plus téméraires en passant par les croque végétariens, il y en a pour tous les goûts. La Maison du Croque Monsieur, 17 E 13th St, New York, NY 10003, Croque monsieur de 5,75$ à 8$.
East Village :
Ne paniquez pas si vous ne le trouvez pas dans le menu, le croque-monsieur se cache dans la formule du Brunch, à 9,95$. Voilà une adresse qui offre un très bon rapport qualité/prix et dont le décor vous rappellera la France. Casimir, 103 Avenue B, New York, NY 10009 , formule à 9,95$.
Upper East Side :
Croque-monsieur au coin du feu, voilà ce que vous propose Le Moulin à Café. Enfoncez-vous dans les banquettes et dégustez le croque, garni de fromage suisse s’il vous plaît. Accompagné d’une poêlée de légumes vert, c’est un peu un retour en enfance qui vous attend. Le Moulin à Café, 1439 York Ave, New York, NY 10075, croque-monsieur à 11$
Upper West Side :
Au Bistro Citron (oui oui, sans “t”), on sert tous les midis de gros croque-monsieur sur du pain bien moelleux, avec des frites maison – un plat très honnête, qui vous remplira l’estomac pour tout l’après-midi. Mention spéciale pour le fromage fondu, au bon goût d’emmental. Côté décor, vous aurez sans doute une impression de déjà-vu, avec des reproductions d’affiches des années 20 et une ambiance bistrot assez classique. Avis aux nostalgiques. Bistro Citron, 473 Columbus Avenue New York, NY 10024, croque-monsieur à 10 $.
Midtown :
Vous connaissez sûrement cette boulangerie/pâtisserie dont la réputation n’est plus à faire. Mais saviez-vous que l’enseigne proposait un croque-monsieur ? D’après le patron, c’est un de leurs plus gros succès..! Vue la qualité de leurs produits, ce croque promet d’être délicieux (bien qu’un peu cher). Maison Kayser, 8 W 40th St, New York, 10018
Les croque-monsieur de Payard valent aussi le détour. Pas trop lourds, ils sont parfait pour une pause midi. Trois restaurants: 1775 Braodway (entre 57 et 58), 116 West Houston St (entre Thompson et Sullivan) et 210 Murray Street (entre West St et North End Avenue)
Brooklyn :
Les croque-monsieur servis à Provence en boîte par le Français Jean-Jacques Bernat sont eux aussi à tester. Faits avec deux grandes tranches de pain de campagne, ils sont assez légers et passent très bien avec la petite salade qui les accompagne. Provence en boîte, 263 Smith street, brooklyn, New York, NY 11231.
Le Français Whyd sur les pas de Spotify
Moins de trois mois après l’annonce de sa première levée de fonds de 700.000 dollars auprès de deux business angels français, la start-up parisienne Whyd s’installe à San Francisco.
Cet agrégateur de flux musicaux a été retenu à Rocket Space, l’incubateur où un certain Spotify a fait ses débuts. “Cela recèle aussi une dimension symbolique », souligne Jie Meng-Gérard, co-fondateur de la start-up.
Ce premier pas aux Etats-Unis intervient après l’annonce par le site de curation de musique de son premier partenariat avec un site de streaming musical payant: le parisien Deezer. Alors que des salles parisiennes comme Le Divan du Monde ou La Cigale utilisent Whyd pour annoncer leur programmation, « ce sont eux qui sont venus nous trouver pour que nous intégrions leur service », signale Gilles Poupardin, l’autre co-fondateur de Whyd.
Musique en streaming sans frontière
« L’idée qui sous-tend Whyd est partie d’un besoin personnel : pouvoir partager une playlist Spotify avec un utilisateur de Deezer ou se rappeler son coup de cœur pour un titre écouté par YouTube en l’enregistrant dans son service de streaming favori », raconte le jeune entrepreneur.
Le projet lancé en 2010 est en train de passer à la vitesse supérieure. Après avoir fédéré une communauté d’utilisateurs autour de la version bêta du service pendant un an et demi, Whyd est désormais accessible à tous depuis le début de l’année et l’application mobile doit être lancée d’ici l’été.
Whyd arrive aux Etats-Unis, mais ne quitte pas pour autant l’Hexagone. « C’est la force de la France : elle constitue un terreau fertile pour la culture en général, assure Gilles Poupardin. Nous nous sommes développé de façon internationale dès le départ, mais nous gardons un ancrage local.»
Lors de leur passage à South by Southwest, les deux co-fondateurs ont approché Spotify ainsi que Beats Music et se montrent confiants pour la suite. « On nous demande souvent si nous sommes concurrents des services de streaming. Quand nous aurons intégré Deezer, Spotify et Beats Music aux côtés de YouTube et d’autres service en accès gratuits, il va devenir clair que nous travaillons main dans la main avec ces gens », commente Gilles Poupardin, qui rêve du jour où « nous pourrons écouter de la musique tous ensemble ».
Les vins de la Loire s'invitent aux Etats-Unis
Pour sa première édition, la “Loire Valley Wines Restaurant Week” frappe un grand coup et s’associe à une cinquantaine de restaurants sur le territoire américain. Pendant une semaine, du 12 au 18 mai, ceux-ci mettront en avant six vins issus de la Vallée de la Loire.
L’opération a lieu dans cinq villes: New York, Miami, Los Angeles, San Francisco et Chicago (dans cette ville l’opération est prolongée jusqu’au 25 mai).
Rien qu’à New York, 29 restaurateurs seront de la partie. Les vins produits dans la Vallée de la Loire plaisent particulièrement sur le sol américain comme l’explique Frédéric Goossens, directeur général de Baron François, qui exporte deux des appellations concernées. « Les Américains aiment beaucoup le Sancerre. Avec ces vins de la Loire, ils trouvent quelque chose qui s’en rapproche beaucoup », dit-il, en marge d’une dégustation au OCabanon, un restaurant de Manhattan, pour le lancement de l’opération.
Le concept est simple : les clients qui se rendent dans l’un des restaurants de la liste se verront proposer une formule à 20 dollars le midi et 30 dollars le soir, vin compris. Au choix, six appelations viendront accompagner les menus : du Muscadet, du Touraine, du Vouvray, du Chinon, du Rosé d’Anjou ou du Rosé de Loire.
Les restaurateurs auraient tort de s’en priver car avec plus de 380 millions de bouteilles de vin par an, la Vallée de la Loire est incontestablement une terre d’une grande richesse viticole.