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Une souris fait fermer Dominique Ansel

Les cronuts de Dominique Ansel n’attirent pas que des humains. Trois inspecteurs du Department of Health (DOH) new-yorkais ont ordonné la fermeture, vendredi, de la Dominique Ansel Bakery, à SoHo, en raison d’une “infestation importante de souris“, selon l’agence.
C’est une vidéo postée jeudi sur le site The Gothamist qui a mis le feu aux poudres. On y voit une souris courir derrière le comptoir, où sont entreposés les fameux cronuts. La présence de souris – et de mouches – avait déjà été notée par le DOH en octobre.

Dans un communiqué, la pâtisserie s’est défendue en affirmant tout ses installations étaient “propres”. “Les gens ne voient pas les conséquences de leurs actions et comment une petite vidéo d’une souris traversant l’écran pendant trois secondes peut causer du mal et des dommages à un petite entreprise, honnête”.
Le pâtissier et son équipe ont entrepris un nettoyage important de l’établissement et tenté de débusquer le(s) rongeur(s), sans rien trouver. Ils prévoient aussi de re-cimenter le sous-soul pour éviter toute future infestation. La pâtisserie devrait rouvrir ses portes lundi après-midi. Avec la même file d’attente?

Les "macarons de Louis XIV" arrivent à New York

Pierre Gaona a un secret. Il est le seul homme aux Etats-Unis à savoir faire les fameux macarons de la Maison Adam, autrefois prisés des rois. Et ne comptez pas sur lui pour vous en donner la recette.
Ce costaud gaillard, rugbyman professionnel dans une autre vie – il a joué à Toulouse, Bordeaux-Bègles et au Stade français avant qu’une blessure à la jambe ne l’éloigne des terrains – est le seul et unique distributeur de ces pâtisseries amandées dans le pays.
Depuis la cuisine de son café, Léna Café, qui a ouvert début avril près de Washington Square, l’ex-talonneur apporte la touche finale aux produits, “la dernière étape“, comme il l’appelle mystérieusement, qui donne à cette version basque du macaron leur texture unique. “La recette de cette dernière étape est secrète. Elle n’est pas écrite. Elle est transmise oralement de père en fils ou fille“.
Pierre Gaona n’appartient pas à la famille Adam, une longue lignée de pâtissiers implantés à Saint-Jean-de-Luz depuis 1660, mais il est ami avec son actuel patron Jean-Pierre Telleria-Adam et gardien du savoir-faire ancestral. En plus de trois siècles, les macarons des Adam ont régalé les monarques, comme Louis XIV et sa mère, et des générations de Basques.
Ne vous attendez pas aux macarons sandwichés et colorés de Ladurée, qui ont défini ce que sont les macarons à New York. Proches du biscuit, ceux vendus par Pierre Gaona sont compacts, agréablement collants et résolument simples. “Ils se marrient bien avec le champagne“, glisse-t-il.
Disposant d’un magasin à Biarritz et trois à Saint-Jean-de-Luz, la vénérable institution ne “s’était jamais expatriée“. Pierre Gaona, en revanche, a “toujours eu les Etats-Unis en tête“. Après sa blessure, l’idée d’ouvrir son établissement fait son chemin. Une discussion avec un ami le convainc de tenter l’aventure à New York.
Il a ouvert son petit café, nommé après sa fille de 2 ans et demi Léna, sans investisseurs. “C’est mon argent. Tout ce que j’ai, je l’ai mis dedans“, souligne l’entrepreneur. Il a pris le soin de placer un gros sabot de pécheur sur le comptoir en parquet de bowling. Son arrière grand-père l’utilisait pour marcher sur les rochers, Pierre Goana s’en sert aujourd’hui pour recueillir les pourboires.
Ce passionné de café, qui est aussi torréfacteur, précise que Léna Café n’est pas qu’une boutique à macarons (même s’il ambitionne d’en fabriquer 300 par jour): il propose une carte de cafés, qu’il fait lui-même, et deux variétés de gâteaux basques.
Son objectif: “ouvrir cinq boutiques en cinq ans” à New York. Mais attention, hors de question pour lui de se mesurer à Ladurée. “Ladurée est un grand dans la cour des grands. C’est du haut-niveau. A côté, nous sommes des paysans, des artisans.”
 

La guerre des oreillers est déclarée à Los Angeles

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Samedi 5 avril, c’est la journée mondiale de bataille d’oreillers. Pour les Angelinos, rendez-vous à Pershing Square de 15h à 16h. On vous donne quelques conseils pour participer à la guerre en bonne et due forme.
1. Le dress code tu respecteras: Habillez-vous comme votre super-héros ou méchant préféré. Personnage de bande dessinée, film, dessin animé, d’Internet, aucune discrimination ne sera faite. Vous pouvez même inventer votre propre personnage.
2. Ton arme avec soin tu choisiras: Oreiller, traversin, coussin, polochon…
3. Le signal tu attendras: Soyez réglo et attendez que la bataille soit officiellement ouverte. Vous n’en gagnerez que plus de panache.
 

Webster, le rappeur de la francophonie

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Mercredi, à l’International High School at Union Square. Le rappeur sénégalo-québécois Webster vient présenter son atelier d’écriture de rap. En français, bien entendu.
Une classe d’une vingtaine d’élèves l’attend. Ils font partie du French Heritage Language Program. Créé en 2005, ce programme “after-school” propose des cours en français aux jeunes francophones (africains pour l’essentiel) scolarisés à New York pour qu’ils continuent à pratiquer la langue de Molière. Il s’est associé avec la délégation générale du Québec à New York pour faire venir l’artiste.
Aly Ndiaye alias Webster “rappe” depuis 1995. De père sénégalais et de mère québécoise, l’artiste a grandi dans le quartier de Limoilou au Québec. Etudiant en histoire, il se spécialise dans la question du multiculturalisme au Canada. En 2009, il est contacté par le Musée National des Beaux-arts du Québec pour faire son tout premier atelier sur le rap.
C’est le début d’une longue série, qui l’emménera en Afrique et en Europe. “Depuis ce moment, je n’ai pas arrêté de perfectionner mes ateliers jusqu’à ce qu’ils prennent la forme que je souhaitais“. Pendant 1h30, l’artiste va, tour à tour, présenter son parcours, son art, et utiliser le rap pour décortiquer la langue française. L’occasion de parler français, d’apprendre de nouveaux mots…
Détendu, dynamique, il n’a aucun mal à séduire son auditoire. “Je vais vous expliquer comment écrire du rap mais plus que ça, comment utiliser le français  de manière créative“. Il passe ensuite l’un de ses clips aux élèves, pour qu’ils découvrent sa musique. “Moi j’écris et je rappe, mon instrument c’est le crayon“.
Les questions pleuvent. “C’est ton métier d’être rappeur ?“; “On te paye pour faire des concerts ?“. Webster répond à tout sans détour. Au coeur de son message : le travail et la rigueur. “Je ne suis pas resté devant ma télé en rêvant de devenir rappeur, explique-t-il. J’ai été sur le terrain tous les jours, je n’ai pas arrêté de rapper“.
Pour lui, ces ateliers sont “une opportunité de présenter l’aspect littéraire du rap“. Et lorsqu’on lui demande comment il prépare ses interventions, il répond: “Je me contente d’être moi-même, la francophonie, c’est moi sur le moment mais c’est tout le monde dans la salle également“.
 

La guerre des oreillers est déclarée à New York

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Samedi 5 avril, c’est la journée mondiale de bataille d’oreillers. Pour les New-Yorkais, rendez-vous à Washington Square à 15h.On vous donne quelques conseils pour participer à la guerre en bonne et due forme. 
1. Le dress code tu respecteras: Habillez-vous comme votre super-héros ou méchant préféré. Personnage de bande dessinée, film, dessin animé, d’Internet, aucune discrimination ne sera faite. Vous pouvez même inventer votre propre personnage.
2. Ton arme avec soin tu choisiras: Oreiller, traversin, coussin, polochon…
3. Le signal tu attendras: Soyez réglo et attendez que la bataille soit officiellement ouverte. Vous n’en gagnerez que plus de panache.
 

Des films français au Florida Film Festival

Si vous aimez le cinéma, réservez votre dizaine, car le Florida Film Festival revient à Maitland et Winter Park avec pas moins de 170 oeuvres, et il y en a pour tous les goûts!
Après 23 ans d’existence, ce festival de cinéma indépendant à dimension internationale s’affirme comme une valeur sûre, comme en témoigne cette année encore la présence de grands acteurs américains : Susan Sarandon, Giancarlo Esposito et Paul Sorvino, tous trois venant participer à des Q&A.
Du 4 au 13 avril, on peut voir des longs et courts métrages, des documentaires, des dessins animés, des films sur la musique ou la nourriture… La palette est large. On notera la présence de trois réalisations françaises : “Ernest & Celestine” (6 et 7 avril), “Le Chef” (6 avril), un film avec Jean Reno et Michael Youn, ainsi que le court animé “La Ravaudeuse” (12 et 13 avril).
Des soirées Rétro permettront de voir de vieilles pépites du cinéma comme “Goldfinger” (13 avril) et de moins vieilles mais tout aussi savoureuses telles que “Le Big Lebowski” (9 avril).

Jérôme Baccelli contre la finance mondiale

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Arrivé dans la Silicon Valley il y a une quinzaine d’années, Jérôme Baccelli, consultant français en télécommunication, a été piqué par la frénésie de l’écriture.
Depuis 1998, il accumule les manuscrits, jusqu’au jour où les Editions du Rocher publient “Tribunes Modernes” en 2008. Mi-roman, mi poésie, cet opus est une analyse de l’obsession des Occidentaux à toujours aller plus à l’Ouest, que ce soit à travers la Ruée vers l’or, puis celle du cinéma et de l’image, devenue, depuis quelques décennies, celle de la Tech. «C’est un sentiment que l’on côtoie beaucoup par ici. Tous les gens qui viennent en Californie sont habités par ce besoin qui, finalement, ne sera jamais complètement assouvi».
Il est également troublé du fait que tout devienne virtuel, à commencer par la monnaie, la toute- puissance de la finance, et l’impression de vide immense qui s’en dégage. D’où son dernier livre, «Aujourd’hui l’abîme», qui vient de sortir aux éditions Le Nouvel Attila.
Sous forme de thriller, il raconte l’histoire d’«un trader qui s’embarque sur un bateau en quai de Seine afin d’échapper à la folie toute puissante et géniale de son boss».
Pascal Faire fuit la frénésie gargantuesques des marchés qu’il côtoie depuis des années au sein de la société Maxa. Il s’embarque seul en mer dans l’espoir de se retrouver et de mettre à bas un système de logiciel de high frequency trading de plus en plus sophistiqué et opaque sur lequel repose, tel un château de cartes, toute l’économie mondiale. Il navigue ainsi entre fascination et abhorration d’un mentor à la fois manipulateur, génial et grand collectionneur d’Art: John Edward Forese.
Au fur et à mesure de son périple, qu’il délivre par bribes à sa compagne, Alice, restée à terre, il décrit la genèse de cette fuite en avant. Embarqué avec le dossier informatique qu’il cherche à craquer, il décortique les passions de son maître pour découvrir les codes secrets qui conduiront à la chute d’un empire construit sur du virtuel.
Des philosophes et mathématiciens de l’Antiquité, en passant par les toiles de Van Gogh et de Klein, les recherches de Hubble et du monde de Caltech, les inventeurs d’Apple et de Google, Pascal suivant les traces de Forese, cherche en chacun de ces grands scientifiques, philosophes ou artistes, les clés des grandes questions de l’humanité, dont celle, incontournable et chère à l’auteur, du Néant et de l’Ether.
Un thriller haletant et brillant, sur fond d’océan, de changement d’identité et de quête personnelle, qui vous fera naviguer dans l’Histoire, l’Art et les grandes questions philosophiques. « Aujourd’hui l’Abîme » est en vente à la librairie European Books and Media, à Berkeley.
 

Tony Parker plus fort que jamais en NBA

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Cocorico ! Les Spurs de San Antonio viennent de battre un nouveau record en s’assurant une dix-neuvième victoire d’affilée mercredi soir en matches de la conférence Ouest de la NBA, face aux Golden State Warriors d’Oakland. Et c’est notamment grâce au Français Tony Parker.
Son équipe met d’abord en avant « le retour de Tim Duncan ». Mais c’est bien “TP” qui a fait gagner le plus de points aux Spurs au cours de leur dernier match.
La presse sportive ne sait plus quels superlatifs employer pour décrire la machine de guerre que représentent les Spurs de Tony Parker. Elle signale que “Tony” a désormais rejoint le top 100 des meilleurs marqueurs de la NBA.
Egalement meilleur marqueur du championnat européen, ce triple champion de basket américain devrait rapidement gravir les premiers échelons de ce classement et vivre une fin de carrière auréolée de succès. On n’arrête plus Tony !

Houston, "the place to be"?

Houston plait de plus en plus. Selon un rapport officiel publié le 27 mars par le U.S. Census Bureau, l’agglomération de Houston, avec 137.692 résidents supplémentaires, a connu l’accroissement démographique le plus important des Etats-Unis entre juillet 2012 er 2013 (4,2 pour cent pour Fort Bend County, l’une des plus rapides du pays).

Trois autres villes texanes sont en tête du top 10 des villes américaines à la croissance démographique la plus rapide : Odessa, Midland et Austin-Round Rock.

Cette recrudescence démographique notable de Houston (population : 6,3 millions d’habitants) et du Texas dans sa globalité, peut être expliquée par un facteur principal : l’essor pétrolier. « La région de Houston est en train de bénéficier du plus grand boom pétrolier de l’histoire des Etats-Unis », affirme l’économiste Robert Gilmer de l’University of Houston’s Bauer Institute for Regional Forecasting.
De cette explosion de l’industrie pétrolière associée à une économie générale robuste, découle en 2012 une croissance annuelle remarquable du marché de l’emploi (+4 %). Selon l’étude de la Fédéral Reserve Bank’s Dallas, le Texas est l’Etat américain au sein duquel le plus d’emplois ont été créés entre 2000 et 2013.
La population croissante du Texas est constituée de moitié d’autochtones, pour un quart de migrations domestiques et le dernier quart de migrations internationales. L’économie pétrolière florissante attire de nombreuses sociétés américaines mais également étrangères.
Plus de moitié de ces nouveaux jobs (55%) génère un salaire se situant dans la moitié la plus élevée de l’échelle américaine des rémunérations. Cette donnée explique, en partie, le nombre croissant d’expatriés décidés à s’installer à Houston.
« Nous constatons une franche augmentation du nombre de familles expatriées francophones à Houston. Nos inscriptions se multiplient. La particularité, depuis l’année dernière, est que ces nouvelles familles arrivent tout au long de l’année, y compris en janvier au milieu de l’année scolaire, explique Maryline Chepda, présidente de Houston Accueil. AWTY, l’école internationale de Houston a même dû renforcer son service de bus scolaires. »
Par ailleurs, le coût de la vie et du logement, significativement inférieur à celui de nombreuses autres grandes villes américaines, contribue à l’attractivité de la région.
Cependant, à Houston, une faiblesse majeure subsiste : son infrastructure routière. Alors que les banlieues dortoirs s’étendent de manière conséquente à l’ouest et au nord de la ville, les navetteurs vers les bureaux du centre ville se multiplient. Les autorités envisagent d’accélérer et de développer la construction de nouvelles routes, d’un train régional et d’un TGV Houston-Dallas.
 

Expatriation : les Etats-Unis, destination chérie des Français

Les Français rêvent toujours d’Amérique. Les Etats-Unis arrivent en tête des destinations préférées pour une éventuelle expatriation, d’après un sondage Ipsos réalisé pour la Banque Transatlantique, rendu public le 3 avril. Viennent ensuite le Canada, l’Australie, l’Espagne, et la Grande-Bretagne,
Autre enseignement intéressant : les Français sont de plus en plus nombreux à rêver de faire leurs valises.  Un sondé sur cinq (21%) aimerait s’expatrier, « pour un temps plus ou moins long ». Cette proportion atteint même des sommets chez les jeunes : 43% chez les 18-24 ans et 33% des 25-34 ans. L’étude Ipsos montre aussi que ce sont les diplômés du supérieur et les cadres qui sont les plus tentés par l’aventure.
Ce désir d’ailleurs se nourrit de motivations diverses : trouver un travail (la raison numéro un, citée par 60% des sondés), s’ouvrir à d’autres cultures, améliorer son niveau en langues étrangères…. En outre, 38% des sondés espèrent, en partant, obtenir un salaire plus important qu’en France.
Les raisons fiscales ne sont citées que par un quart des sondés. De même, cette envie d’expatriation n’est pas envisagée comme un exil sans retour. Moins d’une personne sur trois prévoit un départ définitif.

Houston Accueil chante dans un salon

Qu’il est agréable d’écouter de la musique classique dans un salon ! Ca tombe bien, Sabine Juery,  Française de Houston, ouvre une fois de plus son salon au public. Cette fois, c’est pour un concert de l’atelier de musique de chambre de Houston Accueil! Allez les applaudir le samedi 27 avril.
Animé par Tiziana de Carolis, le 1er jeudi de chaque mois, cet atelier rassemble des musiciens amateurs et professionnels. Italienne de naissance, française d’adoption et actuellement résidente au Texas, Tiziana de Carolis  a gagné de nombreux concours nationaux et internationaux et a notamment remportée le Premier Prix de Piano du Conservatoire National de Musique “N. Piccinni” de Bari -Italie.
Le concert se tiendra à 15h, chez Sabine Juery. La pianiste encadrera trois autres musiciens. Vous pourrez entendre chant, violon et piano à travers un  programme varié:  “My Funny Valentine”, “September Song”, “Come to the moon”, “Speak Low” seront quelques-uns des morceaux interprétés en duo piano-voix.
 

Une conférence sur l'un des meilleurs hôpitaux des US

La Chambre de commerce franco-américaine de Houston organise une conférence sur la médecine avec, en invité, le Dr Marc Boom, directeur général de l’hôpital méthodiste de Houston, régulièrement classé comme l’un des meilleurs hôpitaux du pays par la revue « U.S. News and World Report ».

Ayant pour thème « Methodist Hospital and Medical Services, Today and Tomorrow », cette conférence aura lieu le 9 avril au Houston Country Club. En 2012, le Dr Boom, ainsi que sa femme, la pédiatre Julie Boom, ont été récompensés par le « Good Samaritan Award » remis par l’Interface Samaritan Couseling Centers. Le Dr Marc Boom est diplômé de l’Université du Texas à Austin, du Baylor College of Medecine et de la prestigieuse Wharton School de l’Université de Pennsylvanie.