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Le "problème" Valls

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Revue de presse. Un gouvernement dépassé, incapable de sauver l’un des fleurons de l’industrie française. Une capitale qui perd de sa splendeur au profit d’une ville plus petite. Non, ça n’est pas la semaine de la France dans la presse américaine!
Bloomberg  Business revient sur « le pari osé de François Hollande » qui, après seulement deux ans au pouvoir, a nommé Manuel Valls au poste de Premier ministre créant ainsi « un très gros problème pour lui-même et son parti socialiste ».  Pour Bloomberg, en choisissant Manuel Valls, le Président français a « scellé son destin de Président au mandat unique» car si Manuel Valls réussit à faire repartir l’économie et baisser le chômage, c’est lui qui en tirera le crédit, ce qui le placera dans une position confortable pour la course à la présidentielle de 2017. S’il échoue, François Hollande a « déjà affirmé qu’il ne se représenterait pas pour un second mandat ».
Le problème auquel doit faire face le Parti Socialiste est que Manuel Valls « n’est pas l’un d’entre eux », en témoigne son plan d’économie de 50 milliards d’euros prévoyant des coupes dans des domaines traditionnellement favorisés par le parti de gauche. Ce qui risque, s’il n’y a pas d’accord avec le parti,  « d’affaiblir le PS avant les élections européennes », analyse Bloomberg.
Cette « cohabitation » entre Valls et son propre parti reflète la situation « extraordinairement compliquée à laquelle Hollande doit faire face », termine Bloomberg Business.
Alstom vs General Electric
Le New York Times s’intéresse au géant français Alstom. Le journal rapporte que gouvernement français, et Arnaud Montebourg en tête, a tenté de mettre un frein sur l’option mise par General Electric sur Alstom, l’une des plus grosses entreprises françaises. En fait, il précise que « General Electric est uniquement intéressé par la branche énergie d’Alstom, ce qui représente environ 70% des ventes annuelles de l’entreprise française. Alstom conserverait donc la partie transport de son activité ce qui inclue le TGV, un symbole des prouesses technologiques françaises ».
La compagnie française a besoin d’un changement radical si elle veut continuer à être profitable, car après avoir souffert de la concurrence des marchés asiatiques, elle a été gravement fragilisée. Mais il semble y avoir un problème de taille : que l’une des plus grosses entreprises françaises soit rachetée par des Américains. « Le gouvernement ne s’excuse pas de vouloir privilégier et défendre ses champions nationaux, alors que les entreprises étrangères ne sont pas les bienvenues ». Même si le journal conclue en rappelant que G.E n’est pas étranger à la France puisque l’entreprise emploie pas moins de 10.000 personnes en France.
Cadenas d’amour
Le journal revient aussi cette semaine sur cette polémique bien étrange qui agite la France depuis quelques semaines maintenant : les cadenas sur les différents ponts de Paris. Le Pont des Arts est le plus touché par ce méchant fléau selon le New York Times : « la masse de cadenas ressemble au mieux à une sculpture moderne, au pire à une tumeur métallique qui s’est développée sur le pont ». Comme le rappelle le journal, le pont est devenu le terrain de bataille entre « l’esthétique classique et la préservation historique d’une part et la pulsion contemporaine».
Une Américaine installée à Paris pense que la ville devrait offrir une alternative, comme l’a déjà fait Moscou qui a dû faire face au même problème : les Russes avaient érigé des arbres en métal sur lesquel les cadenas pouvaient être accrochés. Mais le Times lui préfère une solution plus plausible : « Les barrières avec les cadenas vont être enlevées et remplacées par de nouvelles alors que les anciennes seront gardées dans un entrepôt… sans vue sur la Seine ».
Lyon plus forte que Paris
Conséquence directe de cette polémique sur la perception de Paris ou non, CNN affirme que Lyon a dépassé la capitale dans la course au titre de meilleure ville de France et la chaine américaine a huit arguments de poids pour le prouver ! « Paris est incroyable, mais la deuxième ville de France éclipse la capitale dans plusieurs domaines » affirme CNN.
Si la chaine reconnaît les aspects positifs de Paris, Lyon, « même plus petite possède une sophistication qui attire les visiteurs ».  Avec comme premier exemple le vin, CNN affirme  que « contrairement à Paris, Lyon apporte sa pierre à l’édifice en produisant ses propres bouteilles, et elles sont nombreuses ». Rappelant que la vallée du Rhône est mondialement connue pour  son Beaujolais.
Et en terme d’architecture, là encore, Lyon semble remporter la bataille. En témoigne sa basilique de Fourvière « tout simplement plus belle» que la très célèbre Notre Dame de Paris. Si l’on ajoute à cela ses festivals de musiques, ses parcs, son passé cinématographique, sa nourriture, ses rivières et son histoire romaine : aucun doute possible. Pour CNN, Lyon gagne le match, et de loin…

Dominique Ansel et Jacques Torres livrent leurs secrets

Trois grands noms de la pâtisserie seront au FIAF mercredi 7 mai pour parler de l’art des desserts français, qui font saliver bien au delà de nos frontières.
L’inventeur du “cronut” Dominique Ansel, Jacques Torres (Meilleur Ouvrier de France et surnommé “Mr Chocolate” par les Américains) ainsi que Zachary Golper, le boulanger aux méthodes peu conventionnelles viendront faire part de leurs conseils pour réussir des pâtisseries savoureuses.
Tous trois installés à New York, ces chefs, considérés comme les plus talentueux de leur génération, tenteront d’expliquer comment transformer un dessert en phénomène culturel. Leurs boutiques sont régulièrement pris d’assaut par les gourmands.
 
 

Renaud Laplanche, le Français qui vaut des millions

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De capitaine de voilier à patron d’entreprise, il n’y a qu’un pas. Renaud Laplanche s’adonne à ces deux activités depuis des années, mais c’est dans le domaine du business qu’il a emporté le plus de trophées.
Avec Lending Club, ce Français installé à San Francisco s’est fixé un horizon : « transformer la totalité du système bancaire ». Il se dit empreint de la confiance tranquille du skipper, certain que son produit – le peer-to-peer lending, le prêt entre particuliers sur internet – est l’avenir du crédit.
Sa start-up, qui emploie aujourd’hui 500 personnes, est devenue le pilier de ce jeune marché, s’attirant les grâces des plus puissants fonds d’investissements, de Google (qui y a investi 125 millions), et les regards de tout Wall Street. Depuis sa création en 2007, Lending Club a prêté 4 milliards de dollars – un chiffre qui a doublé tous les ans. La semaine dernière, l’entreprise a annoncé une levée de fonds de 115 millions, et l’achat pour 140 millions de Springstone, une société de crédit spécialisée dans les dépenses médicales et éducatives.
« Sur les crédits consommation de refinancement de dettes, notre principal produit, nous pouvons offrir des taux de 12-13%, quand les banques prennent 18%. Comme nous opérons comme une place de marché en ligne, et n’avons pas tous les coûts de fonctionnement des banques, nous pouvons être moins chers (…) Notre  objectif, c’est de nous ouvrir petit à petit à d’autres types de crédits, afin de transformer toute l’industrie », raconte-t-il. Le mois dernier, Lending Club s’est ainsi ouvert aux petites entreprises. 

Et pour prendre la tête de la course, on peut faire confiance à Renaud Laplanche. Né à Paris, scolarisé à Hyères, il a passé sa jeunesse dans les régates de voile, et remporté le championnat de France de laser à deux reprises. Après des études de droit à l’université de Montpelier, il intègre un cabinet d’avocats anglo-saxon à Paris, puis à New York. De là, il créée en 2000 Matchpoint, un logiciel pour entreprises permettant d’effectuer des recherches très précises, qu’il revend en 2005 à Oracle, empochant plusieurs millions.
Renaud Laplanche a lancé Lending Club en 2007, éberlué par les tarifs proposés par les banques pour les crédits à la consommation. Il imaginait alors un monde avec moins d’intermédiaires, où consommateurs et prêteurs seraient gagnants.
Ses prochaines étapes ? D’abord réussir l’entrée en bourse de Lending Club, annoncée pour cette année – on parle d’une valorisation à 3,8 milliards.
Ensuite, triompher à la prochaine Transpac, course de voiliers transpacifique. « L’année dernière, notre trimaran a gagné la course, mais nous n’avons pas remporté le record du meilleur temps, à deux heures près. C’est devenu mon objectif. »  Pour cela, il maintient son pied marin en emmenant le week-end sa femme, américano-ukrainienne, et ses deux enfants de trois et six ans à bord de l’un de ses voiliers. « La baie de San Francisco est un endroit superbe pour naviguer. »

Elections consulaires: les listes à Chicago

Les élections consulaires se tiendront dès le 14 mai (vote par internet) – le vote à l’urne aura lieu le 24. Le scrutin permettra l’élection de conseillers consulaires auprès de chaque consulat, selon un scrutin de liste à la proportionnelle. Les conseillers seront notamment chargés de formuler des avis sur les questions consulaires ou d’intérêt général (culturel, éducatif, économique et social) concernant les Français établis dans la circonscription.
Voici les listes pour la circonscription consulaire de Chicago:
I – Liste « Français d’Amérique ensemble – liste présentée par Patrick Bourbon »
1. Tête de liste : M. Patrick Bourbon
2. Mme Aline Silberg-Delpierre
3. M. Jean-Paul Spire
4. Mme Monique Clarine
5. M. David Saint-Michel
6. Mme Lauriane Fillous
7. M. Vincent Colombet
II – Liste « Rassemblement des Français du Midwest »
1. Tête de liste : Mme Sylvette Nicolini
2. M. Patrick Pierre
3. Mme Jeannine Riche
4. M. Jean-Philippe Coignet
5. Mme Elisabeth Heurtefeu
6. M. Alain Maes
7. Mme Lorraine Darrow
III – Liste « Liste UMP/UFE Union de la droite et du centre, circonscription de Chicago »
1. Tête de liste : M. Charles Balesi
2. Mlle Eve Zuckerman
3. M. Luc Attlan
4. Mme Annie Cardin-Bierbaum
5. M. Bruno Boucher
6. Mme Véronique Bushala
7. M. Philippe de Vendegies

Elections consulaires: à quoi ça sert?

Quoi, il y a une élection en mai?“. C’est presque devenu un refrain quand on parle des élections consulaires. Peu de Français aux Etats-Unis savent qu’ils sont convoqués aux urnes en mai pour élire des “conseillers consulaires”, ces nouveaux élus de proximité, créés par une loi de 2013, qui représenteront les Français de l’étranger auprès de chaque consulat aux Etats-Unis et dans le reste du monde.
1. Ça fait quoi un conseiller consulaire?
Le conseiller consulaire, c’est un peu votre conseiller municipal (moins le pouvoir de décision…). Elus pour six ans, ils ont vocation à représenter les Français de leur circonscription consulaire. Ils sont consultés au moins deux fois par an par le Consul sur des questions relatives aux Français de la circonscription (éducation, santé, sécurité, formation…).
Ces élus n’auront donc qu’un rôle consultatif, et aucun pouvoir décisionnaire, à une exceptions près: ils font partie des “grands électeurs” en charge d’élire les douze Sénateurs des Français de l’étrange.
C’est aussi parmi ces conseillers consulaires que seront élus les représentants à l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE), une assemblée consultative elle aussi, qui siège à Paris deux fois par an.
Repérez votre circonscription:
circo consulaires
2. Qui se présente?
Si vous lisez French Morning, vous connaissez la réponse. Voyez ici notre article sur les listes en compétition.
Il y a trois forces majeures dans les circonscriptions américaines: des listes communes UMP-UFE, de gauche (soutenues par l’ADFE) et le mouvement Français d’Amérique Ensemble qui se veut apolitique. Des listes supplémentaires existent dans certaines circonscriptions.
3. Comment savoir ce qu’ils proposent?
La plupart des listes ont un site, une page Facebook ou un compte twitter pour informer les électeurs de leurs meeting publics et de leur programme.
Voici les sites que nous avons recensés:
Atlanta: UMP-UFE , Union pour une France ouverte sur le Sud-Est (pas de site recensé)
Chicago: UMP-UFE , Français d’Amérique ensembleRassemblement des Français du Midwest
Washington: UMP-UFEFrançais d’Amérique ensembleFrançais de gauche, citoyens et solidaires, liste Valeurs et Avenir
Boston: UMP-UFEFrançais d’Amérique ensembleFrançais de Nouvelle Angleterre, Citoyens et Solidaires 
San Francisco: UMP-UFEFrançais d’Amérique ensembleA gauche ensemble, solidaires et citoyens !
New York: UMP-UFEFrançais de Gauche Progressistes et SolidairesFrançais d’Amérique ensemble, Rassemblement des Français d’Amérique
Houston-Nouvelle Orléans: UMP-UFEFrançais d’Amérique ensemblePour une alternative à gauche
Miami: UMP-UFE (Page Facebook), Français d’Amérique ensemble,  Français du Monde, Solidaires en Floride (gauche, pas de site recensé).
Los Angeles: UMP-UFERassemblement des Français du Sud-Ouest américain (Page Facebook)
4. Comment fait-on pour voter?
Les élections consulaires sont un scrutin proportionnel de liste à un tour. En d’autres termes, nous votons pour des listes, composées de manière paritaire. Le nombre de conseillers élus dépend de la population de chaque circonscription: il peut aller de 3 (Atlanta, Boston) à 5 (New York, San Francisco, Los Angeles). La coloration politique de chaque conseil consulaire dépendra lui du nombre de voix reçus par chaque liste. Au total, les Etats-Unis auront 37 conseillers consulaires sur 443 dans le monde entier.
A noter, pour les puristes, que dans les plus grandes circonscriptions consulaires, outre les conseillers consulaires, nous élirons des “délégués consulaires” (deux à New York). Ceux-ci ne siègeront pas comme conseillers mais auront comme seul rôle d’être grands électeurs pour les sénatoriales.
Il sera possible de voter de trois façons:

  • en personne à l’urne le 24 mai (dans le bureau indiqué par courrier par votre consulat)
  • par procuration (à établir auprès de votre consulat si possible une quinzaine de jours avant le scrutin selon les conditions ici)
  • par Internet, du 14 au 20 mai jusqu’à midi heure de Paris.

La liste des bureaux de vote dans chaque circonscription vient d’être publiée au Journal Officiel. Il y en a six pour la circonscription de New York, quatre pour Houston-Nouvelle Orléans, cinq pour Los Angeles, cinq pour Miami et trois pour la circonscription de San Francisco. La liste complète est ici.
Voici la procédure pour voter par Internet:

A noter que les Français de l’étranger voteront aussi, le 24 mai, pour les élections européennes. Mais attention: pour cette élection pas de vote par internet. Aux Européennes, seul le vote à l’urne est prévu. Les Français hors de France ont été rattachés à la circonscription d’Ile-de-France dont les candidats sont ici.

Les e-cigarettes interdites après le 29 avril à New York

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Pas de pitié pour les vapoteurs : à New York, ils se retrouveront sur les trottoirs avec les autres fumeurs.
Mardi 29 avril, les cigarettes électroniques seront interdites dans différents lieux publics au même titre que les cigarettes traditionnelles. La mesure a été adoptée par le conseil municipal le 30 décembre dernier, au cours des dernières heures de la mandature Bloomberg.
Plus question, donc, de “vapoter” dans les bars, restaurants, bureaux, sur les plages ou dans les parcs publics. Par ailleurs, la vente de e-cigarettes sera interdite, à partir du 18 mai, aux moins de 21 ans.
New York rejoint ainsi la centaine de villes américaines et les trois états qui ont déjà légiféré dans ce sens, selon la liste de l’American Nonsmokers Rights Foundation. Alors que le degré de nocivité des cigarettes électroniques fait débat, la Federal Drug Administration a publié, le 24 avril, une série de recommandations  visant à limiter leur utilisation.

A New York, Carla chante, Sarkozy signe les autographes

Les lumières se rallument. Carla Bruni-Sarkozy vient de quitter la scène sous les applaudissements nourris de Town Hall, la salle de concert de Midtown. Rapidement, un autre show commence.
Pris d’assaut dès son arrivée, Nicolas Sarkozy, venu en spectateur, se livre à un bain de foule. “Vous nous manquez!“, “Revenez!“, lui lancent ses fans. Encadré par deux gardes du corps, il se fraye un chemin entre les allées de sièges étroites de la salle. Il serre des mains, pose pour des photos, demande à ses admirateurs d’où ils viennent, en anglais et en français. Et complimente une blondinette nommée “Carla”. “On l’appelle Carla Blondi“, glisse sa maman, pas peu fière.
Il ne parlera bien entendu pas aux quelques journalistes présents. Ni de son retour en politique, ni des affaires qui l’entourent ni même de sa rencontre avec Hillary Clinton, à la Clinton Global Initiative, dont il prit soin de twitter une photo. Avant de gagner les coulisses, il confiera simplement penser à “la chance que j’ai” en voyant son épouse se produire sur scène.
Devant une salle remplie essentiellement de Français, Carla Bruni-Sarkozy a égrainé les chansons de son répertoire. Son dernier album, “Little French Songs” bien sûr, mais aussi son premier, “Quelqu’un m’a dit”, qui s’est vendu à deux millions d’exemplaires dans le monde. Avec la voix d’ange qu’on lui connait, elle a aussi chanté “Douce France” en italien, en hommage à ses racines, et “Chez Keith et Anita”, dans laquelle elle exprime sa nostalgie des années 70 en s’imaginant en compagnie de Keith Richards, le batteur des Rolling Stones, et sa partenaire Anita Pallenberg.
Joueuse, charmeuse, elle a fait sourire le public en racontant qu’elle n’aimait pas qu’on l’appelle “Madame” – “Je ne serai pas “Dame” avant ma mort – et en présentant sa chanson “Raymond”, consacrée à son mari. “J’ai changé son nom. Il ne s’appelle pas Raymond mais il ressemble à Raymond“, s’est amusée la chanteuse.
Le couple est reparti de Town Hall en signant des autographes, suivi de Louis Sarkozy (fils unique de Cécila Attias et de l’ancien président). Prochain arrêt pour les Sarkozy: Los Angeles le 26 avril.

"Carmen" charme Houston

Carmen, la plus célèbre des bohémiennes, revient donner de la voix pour une quinzaine consacrée à l’oeuvre de Georges Bizet, au Wortham Center de Houston. Du 25 avril au 10 mai.
La belle Carmen est une femme  passionnée. Elle s’éprend d’un brigadier, Don José, chargé de la conduire en prison, qui abandonne tout pour sa bien aimée. Mais Carmen est une femme également très libre, et lorsqu’elle rencontre un torero célèbre, Don José devient vert de jalousie et les choses s’enveniment.
Cet opéra-comique en quatre actes du compositeur parisien Georges Bizet, créé en 1875 d’après une oeuvre de Prosper Merimée, est l’un des opéras les plus joués au monde. Interprété par les plus grandes chanteuses telles Maria Callas, Régine Crespin ou encore Giulietta Simionato, c’est la soprano portoricaine Ana Maria Martinez qui reprend ce rôle emblématique à Houston.
 
 
 

Une réunion à Houston pour aider les familles d'expats

Élever un enfant est une tâche compliquée, encore plus dans une famille expatriée.
Pour vous aider à faire face à ces enjeux, une réunion d’information (sans engagement) sur le parcours “Ressources Famille” se déroulera le 29 avril.
Cette formation, qui sera proposée à Houston à la rentrée prochaine, se propose d’aider les familles d’expats à s’adapter au changement d’environnement culturel et à faire face aux possibles tensions qui peuvent en résulter avec le ou les enfants.
La réunion sera animée par Blandine Mugnier, également co-organisatrice d’ateliers d’adaptation à Houston avec Adélaïde Russel.

François Ozon: "J'ai détesté l'adolescence"

Isabelle est très belle, elle va au lycée Henry IV à Paris et vit dans une famille qui n’a pas de soucis financiers. Elle passe l’été de ses 17 ans dans le Sud où elle rencontre un jeune Allemand, avec qui elle fera l’amour pour la première fois. Rentrée à Paris, Isabelle commence à se prostituer « occasionnellement » comme elle le dit si bien, souvent sans plaisir, parfois avec dégoût et toujours de façon mécanique. Jusqu’au jour fatal où l’un de ses clients meurt. Isabelle est alors exposée aux yeux de ses proches.

Le dernier film de François Ozon, “Jeune et Jolie”, qui sort ce 25 avril aux Etats-Unis, a fait beaucoup parler de lui au festival de Cannes en mai dernier, notamment grâce à la prestation de sa jeune actrice de 22 ans, Marine Vacth, alors inconnue du grand écran. « Marine est quelqu’un de très mystérieux, on sent qu’elle est là et qu’en même temps elle est loin, explique François Ozon. Marine est mannequin, donc elle utilise son corps comme un outil » ajoute-t-il, c’est certainement ce qui a rendu les scènes « assez marrantes » à tourner.

Marine Vacth incarne cette Isabelle froide, mystérieuse, tantôt arrogante, tantôt effrayée. Une Isabelle d’une beauté presque indécente, consciente d’attirer les regards mais pourtant très fermée à ceux qui l’entourent. On la découvre à la plage, espionnée à l’aide de jumelles par son frère pré-ado, avec qui elle entretient une relation teintée d’ambiguité.

Et rapidement, c’est elle qui devient observatrice de sa propre vie. Une vie dans laquelle elle ne semble pas trouver sa place. On sent que derrière cette oeuvre, c’est toute son adolescence que le réalisateur tente d’exorciser. « J‘ai détesté cette période, ça été le pire moment de ma vie, affirme François Ozon. Les adolescents sont des aliens pour les adultes, ils se transforment, leur corps change, ils sont comme des monstres », ajoute-t-il.

Dans le rôle de Sylvie, la mère dépassée, on retrouve Geraldine Pailhas dont c’est la deuxième collaboration avec le réalisateur après « 5×2 », il y a 10 ans. « Quand j’ai reçu le scénario, François m’a demandée ‘tu peux t’imaginer être cette femme?’, je lui ai dit que je ne pouvais pas, il m’a répondu qu’il faudrait essayer ». La voilà donc embarquée dans l’aventure, « sûrement le meilleur film de François Ozon ».

Les Sarkozy s'offrent un tour en calèche à Central Park

On connaissait Nicolas Sarkozy courant à  Central Park, mais en calèche, c’est une première.
L’ancien président, son épouse Carla et leur fille Giulia ont été aperçus, mercredi, dans l’une des fameuses calèches de Central Park, très prisées des touristes – et que le nouveau maire de New York Bill de Blasio veut faire interdire.
Les supporters des calèches se sont d’ailleurs immédiatement saisis de l’innocente visite pour leur cause. Les cochers ont alerté la presse locale qui affirme que l’ancien président français “soutient l’industrie des calèches”.
Jusqu’à présent très protecteurs de leur fille, les Sarkozy se sont pour une fois laissés prendre en photo avec Giulia, et plutôt deux fois qu’une, puisque après un premier tour dans la matinée, ils y sont revenus mercredi en fin de journée. (NDLR: à la demande de l’entourage de Nicolas Sarkozy, nous avons “flouté” le visage de Giulia).
Lire notre interview avec Carla Bruni: Aux US, Carla Bruni-Sarkozy en chanteuse « normale »
Les Sarkozy sont à New York à l’occasion de la mini-tournée nord-américaine de Carla Bruni-Sarkozy. Après Montréal, elle est ce soir (24 avril) à Town Hall de New York, avant de s’envoler pour Los Angeles.
(Reportage photo: Abaca)
 
 

Paris libéré… et en promo à New York

Il y a 70 ans, Paris tout juste libéré accueillait les Américains à bras ouverts. En 2014, c’est la même chose mais pas pour les mêmes raisons.
Les professionnels du tourisme de Paris et d’Ile-de-France veulent profiter de l’anniversaire de la libération de Paris pour dire aux Américains qu’ils sont les « bienvenus ». Pour les séduire, le Comité Régional du Tourisme (CRT) de Paris-Ile-de-France a lancé, mercredi à New York, une campagne de promotion baptisée “We are free. Merci!” dont l’objectif est de remercier les Américains pour leur sacrifice (par selfies interposés postés sur Facebook et Instagram) et leur rappeler qu’il n’y a pas que la Normandie qui les attend. 
“Il y a évidemment Omaha Beach, les plages du Débarquement, mais il y aussi Paris, où la libération s’est terminée », souligne le directeur général délégué du CRT François Navarro. 
En 2013, deux millions d’Américains sont venus à Paris et en Ile-de-France. En 2014, si leur croissance continue (+17% entre 2012 et 2013), ils devraient devenir la première nationalité à visiter Paris, devant les Britanniques, indique M. Navarro.

Plusieurs évènements seront organisés dans la capitale et ses alentours dans le cadre des commémorations de la libération. Parmi eux, une grande célébration Quai de l’Hôtel de Ville le 25 août et une exposition intitulée “Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé” à partir de juin au Musée Carnavalet.
Cela suffira-t-il à attirer les Américains? Pas sûr. “Il faut créer un sentiment d’urgence, suggère M. Navarro. La Tour Eiffel, le Musée d’Orsay, le Louvre… c’est magnifique, ce sont les destinations préférées des Américains quand ils vont à Paris. Mais dans 20 ans, elles seront toujours là.”
Le Comité ne compte pas uniquement sur la libération pour promouvoir la capitale et sa région. Ainsi M. Navarro est-il venu à New York avec une délégation de vingt acteurs touristiques parisiens et franciliens, comme les Galeries Lafayette, le Crazy Horse et Vaux-le-Vicomte, venus pour certains présenter des produits non-liés à 39-45 aux professionnels du tourisme new-yorkais.
« Entre la France et les Etats-Unis, on est sur un bliss, ajoute Anne-Laure Tuncer, directrice d’Atout France US, l’agence publique chargée de la promotion touristique de la France aux Etats-Unis et qui a organisé le lancement new-yorkais de « We are free. Merci ». « Il n’y a jamais eu autant de références de la France aux Etats-Unis, comme la Boulange de Starbucks ou les meubles « Marseille » de Macy’s. Il y a une bonne vague. On ne l’explique pas ».
Quelle que soit la raison de leur visite, c’est promis, les Américains seront accueillis en amis. “On est soi-disant odieux, arrogants, on ne sait pas parler anglais, avance François Navarro. Mais, selon nos sondages au sortir du pays dans les aéroports, 93% des Américains sont satisfaits de leur séjour à Paris.