Quatre questions à Gérard Epelbaum, tête-de-liste pour l'”Union des Français d’Amérique, liste UFE, UMP, de la droite et du centre” soutenue par l’UFE (Union des Français de l’étranger) et l’UMP (Union pour un Mouvement populaire).
Pour rappel, les élections consulaires ont lieu du 14 au 20 mai jusqu’à midi heure de Paris pour le vote par Internet et en personne à l’urne le 24 mai (dans le bureau indiqué par courrier par votre consulat)
Lire aussi: Elections consulaires: à quoi ça sert?
Lire aussi: Nos interviews des autres listes de la circonscription
Trois choses que l’on sait (ou pas) sur vous et sur votre lien avec la circonscription.
Ecouter, soigner (je suis médecin), aider fait partie de mon ADN. Mon engagement au service de nos concitoyens est un élément essentiel de ma vie. Elu Président du Comité des associations françaises (68 associations) et de l’UFE de New York, Vice-Président de l’Entraide française, j’ai souhaité mettre mon énergie pour aider mes compatriotes. J’ai constitué notre liste en m’entourant de personnes qui partagent ce sens de l’engagement au service de notre communauté et ont les compétences nécessaires pour être de bons élus.
J’ai un lien fort avec notre circonscription. J’ai exercé dans le Queens à Forest Hills et dans le Connecticut avant de m’installer à New York. Ma compagne est originaire du New Jersey où je passe beaucoup de mon temps libre près de Montclair. Cette circonscription est incroyable : elle concentre tellement d’énergie et de possibilités. Mes lieux préférés pour me relaxer entre amis le week-end: Williamsburg et Carroll Garden à Brooklyn. Mon péché mignon : les crêpes, un comble pour un dentiste !
Sur notre liste : elle présente la candidate la plus jeune et des candidats aux parcours exceptionnels : beaucoup sont décorés des ordres et distinctions les plus honorifiques.
Les conseillers consulaires n’auront qu’un rôle consultatif. Qu’est-ce que cette élection va changer pour les Français de la circonscription?
Le changement concret pour nos compatriotes: des interlocuteurs identifiés et proches d’eux pour les représenter. Cette élection est une première dans l’histoire de la représentation des Français de l’étranger. C’est une chance de pouvoir apporter des réponses, une écoute et une aide locales à des préoccupations locales. Ce mandat sera ce que les conseillers élus en feront. Il est fondamental d’élire des individus susceptibles de peser efficacement sur les dossiers qu’ils défendront. C’est le cas de notre équipe. Nous serons aussi les grands électeurs qui éliront les conseillers à l’AFE et les Sénateurs. C’est un rôle essentiel à jouer dans la désignation de la représentation nationale qui votera les lois qui nous concerneront. Nous avons le pouvoir de faire basculer le Sénat.
Fiscalité, éducation, santé… Les propositions des listes se ressemblent souvent. Quelle est l’idée ou les idées qui vous distinguent des autres?
Notre méthode d’action, nos réseaux et notre expérience nous distinguent. Dès le lendemain de l’élection nous serons opérationnels : nous siégeons déjà dans les commissions au Consulat, nous maîtrisons les canaux d’action et avons des relais pour assurer une efficacité maximale. Les seuls à avoir le soutien du Député, de nos Sénateurs et de l’UFE, ce qui facilitera la résolution des dossiers. Sans ambiguïté nous voterons pour des Sénateurs qui porteront nos valeurs.
Quels seraient vos deux dossiers prioritaires ? Et pourquoi?
L’éducation, le rayonnement de la culture et de la langue française sont nos grandes priorités. Cela passe par une politique ambitieuse en faveur de l’accessibilité à l’enseignement français à l’étranger, le développement de programmes bilingues, la reconnaissance des diplômes, le soutien aux évènements culturels et initiatives en faveur de la francophonie. La fluidité des échanges entre la France et notre circonscription aura toute notre attention (aide à l’installation, aide au retour en France, soutien de projets en France..).
La fiscalité: dossier, économique, sur lequel nous serons vigilants (lutter contre les tentatives de double imposition, contre la CSG et la CRDS sur les revenus fonciers et patrimoniaux, contre l’impossibilité de bénéficier de l’abattement sur les plus-values immobilières, etc..). Pour une fiscalité juste, solidaire favorisant les investissements en France, c’est l’intérêt de tous. Deux dossiers parmi d’autres, au premier rang desquels la protection sociale et la retraite, particulièrement importants aux yeux de nos compatriotes.
Election consulaire à New York: "Aider fait partie de mon ADN"
Garance Doré, blogueuse connue, businesswoman discrète
C’est “l’une des nos expats modeuses françaises préférées” déclarait il y a quelques jours sur twitter le site de mode outnet.com, qui l’a choisie avec six autres personnalités influentes pour fêter son cinquième anniversaire.
Entre le moment où elle a commencé seule à Marseille et aujourd’hui où elle emploie cinq personnes dans son studio de New York, Garance Doré en a fait du chemin. « Au début, nous les blogueurs, on voyait ça comme un hobby » se rappelle-t-elle « mais je me suis vite rendue compte que mon blog était une vitrine intéressante pour mes dessins ». Assez vite, Garance Doré traduit son blog en anglais et se fait inviter au premier rang des défilés de mode.
Sa rencontre avec son fiancé Scott Schuman, créateur du fameux blog de photos street style « The Sartorialist » a été déterminante pour la faire passer du statut de blogueuse à succès à celui d’entrepreneuse. «Scott est arrivé avec son côté américain. Il m’a poussée en me disant que je touchais beaucoup de gens et que je devais en faire mon travail. Ca m’a donné un coup de pied aux fesses», s’amuse-t-elle.
Cette influence s’est poursuivie lorsqu’elle a quitté Paris pour suivre son fiancé à New York où « être entreprenant n’est pas une maladie et gagner de l’argent n’est pas quelque chose à cacher». Pour se lancer, « j’ai dû me décoincer, s’amuse-t-elle. J’ai mis six mois à recruter mon premier employé ! ».
Le mois dernier, elle a même lancé pour la première fois « sa marque » comme elle le dit elle-même : des produits de papeterie illustrés par Garance Doré et conçus en partenariat avec la société Rifle.
Car si aujourd’hui, la publicité est la plus grosse source de revenu générée par le blog, Garance Doré a pris soin de diversifier ses revenus : studio créatif, photos, illustrations, conférences, produits… Autant d’activités qui permettent à la petite entreprise, nous dit sa boss, de conserver sa liberté… « Je n’ai pas envie de poster plus pour avoir de la publicité, explique-t-elle, donc j’essaye de développer une activité qui soit connectée au blog, mais qui me permette de choisir mes annonceurs sur le blog ».
Garance Doré reste discrète sur ses chiffres. “L’influence est importante, dit-elle. Elle ne se mesure pas uniquement en nombre de ventes mais aussi dans la manière que ce qu’on dit touche les gens ou change leur manière de penser.”
Quant au trafic sur le blog : « Je ne regarde pas les stats » affirme-t-elle. Mais Garance Doré n’a pas besoin de s’en faire avec plus de 269.000 abonnés sur twitter et 152.000 likes sur Facebook. Plus de 20.000 personnes sont abonnées à sa chaine YouTube, où elle diffuse notamment ses “Google Hangouts” avec des grands noms de la mode.
Lorsqu’on évoque les ventes de produits mis en avant sur son blog, elle glisse qu’ « elle a toujours beaucoup de retours ». Selon Le Monde, qui évoquait fin 2012 pas moins de 900.000 lecteurs par mois et 6 millions de pages vues sur le blog, «la Française est traitée en reine mère par toutes les marques qui rêvent d’être mentionnées dans ses “posts”».
Comment explique-t-elle son succès croissant depuis 7 ans ? « J’ai gardé la tête froide et le sens de l’humour». Par ailleurs, en plus de ses talents d’illustratrice, photographe et rédactrice, Garance Doré injecte une bonne dose d’optimisme. « J’adore la mode et je veux montrer le côté que j’aime, qui se partage et qui rend heureux » explique-t-elle. Des thèmes plus intimes ou personnels sur l’estime de soi ou la réussite professionnelle sont aussi abordés. « Je parle des gens qui partent de rien pour montrer qu’on peut y arriver » !
La prochaine étape ? Un livre sur lequel elle travaille actuellement mais elle n’en dit pas plus…
Huit chansons sur New York
New York, avec Paris, est sans doute la ville la plus chantée de l’Histoire. Voici une petite sélection pour égayer vos oreilles, quand vous vous promènerez dans la Grosse Pomme !
1. Frank Sinatra – “New York New York”
Une liste digne de ce nom se devait de débuter par ce titre mythique, tiré du film éponyme de Martin Scorsese en 1977. D’abord interprété par Liza Minelli, la chanson est reprise par Frank Sinatra deux ans plus tard. Il modifie quelque peu les paroles et le titre figure sur son album de 1980 “Trilogy: Past Present Future”.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=xMfz1jlyQrw&w=420&h=315]
Le temps passe et les reprises continuent. On vous conseille celle de Cat Power réalisée en 2008.
2.Lou Reed – Coney Island Baby
Lou Reed vient de Coney Island, un endroit connu pour son parc d’attraction.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=ZPrIulnAblk&w=420&h=315]
3.Madonna “I love New York”
“I don’t like cities But I like New York” fanfaronne Madonna dans son tube de 2005.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=-wInjX-iIFA&w=560&h=315]
4.U2 “New York”
Bono qui vante le multiculturalisme de la Big Apple, ça donne ça :
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=XTPP6I-_xZ4&w=560&h=315]
5. Billy Joel – New York State Of Mind
“Je prends un bus le long de l’Hudson River” chante Billy Joel. Ca date de 1976 mais ça n’a pas pris une ride.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=sNm39BzFP2I&w=420&h=315]
6. James Brown “Down And Out In New York City”
Le Parrain de la Soul a bien entendu parlé New York et lui a même consacré un titre. Vu la longueur de sa carrière, c’est finalement l’inverse qui aurait été étonnant.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=Iw18rTF5OIQ&w=420&h=315]
7. The Strokes “New York City Cops”
Le groupe de rock mythique américain s’est lui aussi inspiré de New York et s’est même moqué de ses policiers sur son premier album sorti en 2001. Pour la petite histoire, sur la version américaine, le titre a été remplacé par un autre morceau, “When It Started”, pour éviter toute polémique au lendemain des attentats du 11 septembre 2001.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=vhgYg_ktRdE&w=420&h=315]
8. Jay Z Alicia Keys, “Empire State of Mind”
Vous n’avez pas pu passer à côté de ce tube diffusé à outrance sur les ondes. Et même si on commence à l’avoir un peu trop entendu, on ne peut nier que le duo fonctionne assez bien.
La Miss France de Dallas
« Les Français me disent souvent: “Vous en savez plus sur la France que moi !” », s’amuse Elizabeth New Seitz.
De sa francophilie, cette Américaine a fait un business. Ancienne professeure de français (et formatrice de prof’), qui a mis sa connaissance de la France au service de Dell puis de Texas Instruments, elle a fondé sa petite entreprise de promotion de la France, French Affaires, à Dallas, il y a six ans.
Dans cette Ambassade de France officieuse, elle propose des cours de français, des conférences sur la France et des voyages en France (où elle se rend depuis 1983). « J’ai toujours cherché à faire sortir le français des livres pour le faire vivre à mes étudiants, au travers de films, de dégustations de fromages… »
Six ans après la création de French Affaires, la Texane ne se paye pas encore de salaire régulier. Malgré tout, elle ne ménage pas sa peine: elle prépare plusieurs voyages en France (Paris et Provence), sert de guide sur place, anime des conférences, enseigne et organise des “dîners français” quand on lui demande…
Ce qui la motive: les anecdotes que lui racontent ses étudiants qui sont allés en France. « L’une d’entre eux m’a raconté qu’en achetant une bouteille d’eau dans un magasin du métro parisien, elle était tellement fatiguée qu’elle a oublié une des règles que je lui avais enseignées, qui est de toujours saluer le commerçant avant de passer sa commande. Quand ce dernier le lui a fait remarquer, elle a immédiatement rectifié le tir, dit “bonsoir” et s’est excusée en français, ce qui a permis de dérider son interlocuteur, qui est parti d’un éclat de rire. »
Ces retours sont « tellement gratifiants », qu’Elizabeth New Seitz a entrepris de réunir ses écrits sur la France dans un recueil. Elle espère que cela lui donnera l’opportunité de donner des conférences sur la France dans tout le pays.
La chaîne de supermarchés europhiles Central Market lui a déjà fait confiance pour former l’ensemble de ses directeurs de magasins à la notion de terroir et à la façon de l’expliquer à leurs clients en amont d’un festival de gastronomie française d’une durée de deux semaines il y a deux ans. La France lui sourit.
Hélène Tysman vient lancer French American Piano
Le jour, Mathieu Petitjean est PDG de MedNest et PharmaNest, deux sociétés axées sur les technologies médicales. Le soir, il est aussi pianiste.
Le Français est aussi le fondateur de French American Piano, une association à but non lucratif qui promeut les échanges culturels entre la France et les Etats-Unis, avec un accent particulier sur les pianistes et leur musique.
Elle sera lancée à New York le 6 mai, au Consulat de France, lors d’un concert d’Hélène Tysman (photo), une pianiste accomplie qui a fait ses classes au Conservatoire de Paris, avant de se perfectionner en Allemagne et en Autriche. “Hélène donne généreusement de son temps au profit de l’association, on ne fait donc pas payer ses prestations mais les donations sont les bienvenues” , explique M. Petitjean.
Ce dernier a eu l’idée de lancer French American Piano en “2012-2013” lorsqu’il participa à l’International Keyboard Institute and Festival à New York et constata une faible présence française. “Je me suis vite rendu compte que les jeunes pianistes français n’avaient pas les moyens de s’offrir un aller-retour à New York et un hébergement pour passer un concours, explique-t-il. En 2012, il y avait une seule Française à participer au concours, Hélène Tysman et elle a remporté le premier prix”.
L’association French-American Piano subviendra aux déplacements -logement, transport – des artistes, grâce à de multiples partenariats avec des entreprises comme Air France ou encore Sofitel.
Sur les trois prochaines années (2014-2016), l’association va ainsi aider dix pianistes, préalablement sélectionnés par le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, à participer au MacKenzie Piano Competition, en juillet à New York.
Lors de la soirée du 6 mai, Hélène Tysman présentera son dernier album, “Ballades Vol.2”. Les trois lauréats de la bourse 2014 seront annoncés. Outre New York, Hélène Tysman jouera le 3 mai à Princeton et le 7 à Philadelphie pour soutenir l’association.
Ambiance "hall de gare" au Lycée Français
San Francisco vit au rythme du théâtre français ces jours-ci.
Quelques jours après le passage de Thierry Lhermitte et Patrick Timsit pour Inconnu à cette adresse et quelques jours avant l’arrivée de Clémentine Célarié pour Dans la Peau d’un Noir, le premier Festival de théâtre français de San Francisco, propose une pièce de Denise Bonal jouée par la D-Boussole, compagnie de théâtre francophone et semi-professionnelle créée par Frédéric Patto, metteur en scène et initiateur du Festival.
«Cette année j’ai mis du temps à trouver la pièce idéale car les membres de la troupe sont de plus en plus nombreux, et j’ai finalement penché pour ce magnifique texte : Les Pas Perdus de Denise Bonal, qui évoque tout ce qui se passe dans un hall de gare : séparations, retrouvailles, commérages, déchirures, faux départs...», explique le metteur en scène.
La troupe de la D-Boussole est, après sept ans de vie, de départs et de nouvelles arrivées, un groupe homogène d’une douzaine de comédiens amateurs et professionnels qui drainent désormais chaque année son public.
«Je suis vraiment heureux d’avoir toutes ces personnalités dans la D-Boussole. Pour cette pièce c’est une véritable aubaine, car représenter sur une même scène les mouvements d’une gare fut un challenge pour chacun. Autant vous dire qu’en coulisses il va aussi y avoir de l’action. Les changements de costumes sont très nombreux, les entrées et sorties n’arrêtent jamais, les histoires se chevauchent et s’entrecroisent. Pour les comédiens et moi-même qui la préparons depuis plus de quatre mois, cela a été un travail de dentelle», précise Frédéric Patto
Préparée au sein du Théâtre du Lycée Français, c’est dans cette même salle que la pièce accueillera les spectateurs les 7,8, 9 et 10 mai. L’argent récolté ira à l’option théâtre de l’école.
Note de la rédaction: Samantha Vandersteen fait partie de D-Boussole.
Grand Concours: l'école Jean-Jacques Rousseau d'Austin brille
Sur les 8.687 lauréats de l’édition 2014 Grand Concours de français, organisé par l’American Association of Teachers of French (AATF), six viennent de la petite école Jean-Jacques Rousseau d’Austin.
Ce programme d’immersion a inscrit sept élèves au concours national de français. Cela représente “un taux de réussite de 85 %, l’un des plus élevés sur le plan national“, s’enorgueillit l’administratrice de l’établissement, Hind Louali.
Dans le détail :
– l’élève de CM1 Amethyst Mellberg-Smith est revenue avec une médaille d’or ;
– ses camarades de CE2 Aliyah Jackowski et Alita Velasco ont ramené le bronze ;
– Angus Kier (CP), Sevan Der krikorian (CE1) et Maeve Walsh (CM1) ont ramené l’argent.
Journée Défense et Citoyenneté: c'est l'heure de s'inscrire!
La JDC, ça vous dit quelque chose? La Journée Défense et Citoyenneté aura lieu le 16 mai de 13h à 17h au Miami Science Museum pour les jeunes Français résidant à Miami. Garçons et filles de 17 et 18 ans sont concernés par cette journée civique.
La JDC est la dernière étape du Parcours de Citoyenneté, qui a remplacé en 1997 le service militaire. Au cours de cette journée, les participants apprennent les bases de l’exercice de la citoyenneté ainsi que les enjeux de la défense nationale. Une initiation au secourisme est dispensée.
Pour s’inscrire, envoyer un e-mail à [email protected]
Laurent Quenioux, chef des diners éphémères
Depuis leur création en 2010, les dîners éphémères du chef français Laurent Quenioux ont toujours un succès fou. Alors autant vous y prendre rapidement: ses prochains “pop-up dinners” au Vertical Bistro de Pasadena auront lieu les 18 et 19 mai.
Le chef français , dont le cassoulet serait l’un des meilleurs de LA selon Jonathan Gold, critique culinaire du très populaire « L.A Weekly », a fait ses classes dans le sud-ouest, adolescent.
«Je viens d’une famille originaire de Sologne, très impliquée dans la gastronomie française : lorsque j’ai décidé de faire de la cuisine mon métier, je suis allé me former au Pays-Basque, à Biarritz, chez mon parrain », explique le chef qui est ensuite passé par Maxim’s à Paris ou encore le Negresco de Nice, avant d’atterrir un peu par hasard aux Etats-Unis, dans les années 80.
« Mon patron de l’époque à l’Oasis de La Napoule m’a envoyé former l’équipe d’un nouveau restaurant lancé par un milliardaire de Los Angeles. A l’époque, les Etats-Unis ne m’inspiraient pas du tout ! Pour moi la cuisine américaine se résumait aux hamburgers et aux gros steaks ! Je ne pensais rester que quelques mois. Finalement, contre toute attente, je suis tombé amoureux fou de la Californie et je ne suis jamais rentré ! ».
Passionné par les influences culturo-culinaires (asiatiques, latinos et afro-américaines) de la Californie, Laurent Quenioux invente là-bas ce qu’il appelle la « French Nouvelle California cuisine », mélange de cuisine nouvelle française à la sauce californienne.
Après avoir créé plusieurs restaurants à succès, dont 7th Street Bistro à Downtown (le QG du maire de la ville et des célébrités d’Hollywood) ou encore Bistro K à Pasadena, Laurent Quenioux décide en 2011 de se tourner vers le concept des restaurants éphémères, avec LQ Foodings. « Le problème à L.A, c’est qu’il est de plus en plus difficile pour un restaurant de durer sur le long-terme. Les gens veulent de la nouveauté sans arrêt. Les marges sont minimes et les coûts logistiques et de main d’œuvre relativement élevés ».
Dîner au cannabis et oeufs meurette
D’où l’intérêt des restaurants « pop-up » ou éphémères, des dîners thématiques organisés chacun une ou deux fois dans l’année. «L’avantage ? Le succès est toujours au rendez-vous, on s’installe pour seulement une soirée chez des particuliers, dans un restaurant, etc. ce qui est tout de même moins contraignant qu’un resto classique ! Et le mieux, c’est que l’on peut vraiment s’amuser et laisser libre cours à sa créativité !».
C’est comme cela qu’il y a deux ans, Laurent Quenioux a lancé un dîner spécial « cannabis », totalement illégal, mais qui a beaucoup fait parler de lui. Au menu ce soir-là : poulet au pamplemousse rose et feuilles de cannabis, pesto à la marijuana ou encore thé à l’herbe !
Plus classique, le menu spécial « cassoulet » à 38 dollars proposera lui, en plus du plat de résistance, du gâteau basque en dessert et des œufs meurette en entrée. «C’est un plat traditionnel de Bourgogne : on ajoute la sauce d’un boeuf bourguignon à des oeufs pochés au vin rouge et à l’ail, le tout servi au petit-déjeuner ! Je vous garantis que vous ne trouverez cela nulle par ailleurs à Los Angeles ! ».
Muriel Robin vient faire rire Los Angeles
Cela fait huit ans que les Etats Unis n’avaient plus vu l’humoriste française Muriel Robin. Elle se produira les 11 et 12 juin au Théâtre Raymond Kabbaz de Los Angeles. Les tickets sont en vente.
Dans « Robin revient tsoin tsoin », son nouveau spectacle, on retrouve une Muriel Robin toujours aussi drôle, mélangeant sketch inspirés du quotidien et humour cocasse. Avec plus de trente années de carrière à son actif, le temps passe mais le succès est toujours au rendez-vous.
La comédienne s’offre, en juin, une mini-tournée américaine, qui l’emmenera aussi à San Francisco et New York.
Une soirée-ciné avec Diane Kurys au Quad
Diane Kurys revient une fois de plus sur l’histoire de sa famille, après “Diabolo Menthe” et “La Baule-les-Pins” dans lesquels elle passe en revue son adolescence (dans le premier) et son enfance (dans le second).
Dans “Pour une femme” , la réalisatrice, interprétée à l’écran par Sylvie Testud (Anne, dans le film), se penche cette fois sur le début de la relation entre ses parents. Après avoir été projeté dans de nombreux festivals, le film sera à l’affiche à New York à partir du 2 mai, et Miami dès le 16. French Morning vous propose de gagner deux paires de tickets pour assister à la projection du film le 2 mai au Quad Cinema de New York (remplir le formulaire ci-dessous).
Le pitch: c’est en regardant dans les affaires de leur mère tout juste décédée qu’Anne et Tania tombent sur une vieille photo d’elle et d’un homme dont elles n’ont aucun souvenir : Jean, le frère de leur père. Ce cliché pousse Anne a s’interroger sur l’histoire d’amour de ses parents.
Pendant la guerre, Léna (Mélanie Thierry) juive étrangère se marie avec Michel (Benoît Magimel), juif français. Ce dernier la sauve des camps en l’épousant. Le couple vit, heureux à Lyon entre des réunions de la cellule locale du parti communiste et la gestion de l’échoppe de tailleur de Michel. Puis Léna donne naissance à leur première fille Tania (Julie Ferrier). Un jour, Jean, le frère de Michel que ce dernier croyait mort, refait surface. Il est en fait devenu agent secret israélien, chargé de supprimer les dignitaires nazis avant qu’ils n’aillent se réfugier en Amérique latine. Peu à peu, Lena tombe sous le charme de ce mystérieux personnage bientôt traqué par la police française. Michel, fou de jalousie, accepte néanmoins d’aider son frère à fuir la France.
Le public peut se sentir laissé de côté tant le film paraît d’abord avoir été fait par Diane Kuris, pour elle. Même si le sujet n’a rien d’original (un triangle amoureux), la réalisation est néanmoins très propre et on se laisse vite entraîner par les personnages. Mélanie Thierry, toujours aussi belle, crève l’écran et l’alchimie opère avec un Nicolas Duvauchelle (qu’elle retrouve un an et demi après “Comme des frères” d’Hugo Gélin) partagé entre son devoir et son amour naissant pour la femme de son frère.
Pour de nombreux plan, Diane Kurys a tourné dans sa ville natale, Lyon, dont est également originaire Sylvie Testud qui joue le rôle de la réalisatrice. Diane Kurys a ete nominée aux Oscars en 1983 pour son film “Coup de foudre”. La réalisatrice présentera “Diabolo Menthe” le 7 mai à la Maison Française de Columbia (18h).
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Un concours autour du Petit Prince
L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) organise le concours “Un voeu pour la planète”, qui s’inspire du Petit Prince d’Antoine de Saint Exupéry.
Si vous avez entre 5 et 18 ans, ce concours est fait pour vous. Lancé le 20 mars, dans le cadre de la journée de la Francophonie, il propose aux participants de répondre à la question suivante: “Les valeurs du Petit Prince sont-elles des valeurs universelles aujourd’hui?“. Que cela soit en produisant des textes ou des dessins, les esprits les plus créatifs seront récompensés au siège des Nations Unies lors de la Journée Internationale de la Paix, en septembre.
Les personnes intéressées doivent s’inscrire avant le 5 juin, en envoyant leur dessin ou texte à l’adresse suivante : [email protected], en joignant leur nom, prénom, date de naissance et e-mail.