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Quand l'Amérique était cool

Quel est le point commun entre Lester Young, James Dean, Mohamed Ali,  ou encore Steve Jobs ? Toutes ces personnalités représentent l'”American cool”, selon Joel Dinerstein et Frank Goodyear.
Après cinq ans de débat sur les critères du « cool », ces spécialistes de la pop culture américaine ont sélectionné 100 icônes, dont les photographies sont exposées à la National Portrait Gallery de Washington.
Pour figurer dans la liste, chaque star devait apporter une « contribution artistique originale, représenter la rébellion d’une génération donnée, avoir un charisme reconnaissable et laisser un héritage », résume Frank Goodyear.
Le « cool » est né dans les années 1940, dans les boîtes de jazz américaines fréquentées par Lester Young  et Miles Davis. En cette période de ségrégation, être « cool » signifie garder son calme. « C’était une sorte de masque pour cacher ses émotions », explique Joel Dinerstein.
Jack Kerouac et la Beat Generation adoptent cet état d’esprit qui se diffuse ensuite  dans le monde entier avec la naissance du rock et des films noirs à Hollywood. Elvis Presley, Marlon Brando ou encore Lauren Bacall sont les idoles « cool » du moment.
Pour la génération des années 60-70, être « cool » est de plus en plus associé à la transgression, qu’il s’agisse de drogue, de sexe ou de politique. Bob Dylan, Malcolm X ou encore Patti Smith appartiennent à cette contreculture. « Etre cool ne signifie pas être un saint ou une figure héroïque, comme Martin Luther King, souligne Frank Goodyear. Il y a toujours un côté sombre. »
Mais le modèle du « rebelle » est devenu si populaire que la publicité et l’industrie du spectacle se le sont approprié. Dès les années 1980, certains ont crié à la mort du « cool ». Pourtant, selon Joel Dinerstein et Frank Goodyear, le concept a survécu à travers le grunge (Kurt Cobain), le skate (Tony Hawk) ou encore le hip hop (Tupac Shakur). La définition du « cool » est désormais bien plus large : avec le « bling bling », on peut représenter la transgression et afficher ses millions.

Bertrand Tavernier à la Maison Française de Columbia

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Le réalisateur Bertrand Tavernier présentera, mardi 25 février, Autour de minuit, à la Maison Française de Columbia.
Son film de 1986, acclamé par la critique, met en vedette Dexter Gordon, François Cluzet et Herbie Hancock, et évoque de façon romancée la vie du saxophoniste Lester Young et du pianiste Bud Powell. Ce drame musical raconte l’histoire de Dale Turner, un saxophoniste noir-américain qui vit à Paris dans les années 1950. Il devient l’ami de Francis Borler, un dessinateur français incompris, qui va essayer de le sortir de son alcoolisme.
Une discussion avec le réalisateur suivra la projection, présentée en collaboration avec la Maison Française de Columbia et le Centre d’études de jazz.
 

"Le médecin malgré lui" sur des airs d'opéra

Et si on chantait Molière ? C’est en tout cas ce que vous proposera l’une des troupes les plus originales de New York, Utopia Opera, le vendredi 21 février. L’adaptation de la célèbre pièce, “Le médecin malgré lui”  se tiendra à la Maison Française de la New York University.
Fondé en 2011 par le directeur artistique et musical William Remmers, Utopia Opera réalisera cette performance, adaptée par le compositeur Charles Gounod et les librettistes Jules Barbier et Michel Carré. En plus de fournir l’opportunité à de jeunes chanteurs de se produire sur scène,  l’objectif principal d’Utopia Opera est de partager l’opéra avec les masses et de mettre en lumi la pertinence moderne des auteurs anciens.

Entre la France et les Etats-Unis, c'est "je t'aime, moi non plus"

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Revue de presse. Quelques jours après la Saint-Valentin, les amours du président François Hollande intéressent toujours la presse américaine. Dans l’article « D’abord se marier, puis ensuite tromper l’autre », la journaliste Maureen Dowd du New York Times tente de comprendre pourquoi l’affaire Hollande-Gayet a eu autant de résonnance dans un pays qui d’ordinaire accepte les frasques sexuelles de ses politiciens.
Ce qu’elle nomme « paradoxe gaulois », s’explique par une chose simple : François Hollande n’est pas marié, et s’il l’avait été l’affaire n’aurait pas éclatée. Selon elle, le plus choquant est qu’il ait deux maîtresses et donc pas de « vraie femme qu’il puisse tromper ». Elle ajoute : « C’est déjà assez nul qu’il se cache sous son casque pour aller incognito sur un scooter italien en rendez-vous galant dans un appartement qui se situe à deux pas de l’Elysée et qui a des liens avec la mafia corse. Mais tout le monde en France, excepté Hollande, semble d’accord : vous ne pouvez pas installer une maîtresse à l’Elysée alors que vous avez une deuxième maîtresse. Cela ne se fait tout simplement pas ».
Voir: Colbert et l’affaire Hollande-Gayet
Pour la journaliste donc les rôles s’inversent. «Les Français ont passé tellement de temps à se moquer de notre puritanisme, et maintenant c’est à eux de ressentir la moquerie alors que nos journaux et nos comiques gloussent à la vue d’un homme politique médiocre embringué dans un mélodrame qui porte toute la charge érotique d’un vieux camembert »
Elle va même plus loin : « Pour beaucoup, le président français est perdant parce qu’il est si peu raffiné qu’il pourrait très bien être un Américain »
La complexité des relations franco-américaines
Le Washington Post choisit lui cette semaine de s’intéresser à la perception qu’ont les Américains des Français. Avec un titre sceptique : « Une étude indique que les Américains aiment de nouveau les Français, est-ce bien vrai ? », selon le quotidien, qui s’appuie sur un sondage de l’institut Gallup. L’auteur explique que depuis 2003, année à laquelle les Français se sont illustrés pour s’être opposés à la guerre en Irak, jamais les Américains n’auront vu les Français aussi positivement : 78% de vues positives contre 34% en 2003.
Mais l’auteur nuance ces résultats « Est-ce que la vision qu’ont les Américains des Français a réellement changé ? Je n’en suis pas si sûr. Les blagues sur les Français – une forme d’humour ethnique qui aurait été inacceptable s’il avait été dirigé envers n’importe quelle autre nationalité mais qui est largement tolérée aux Etats-Unis- existait bien avant 2003 et la période « freedom fries ».
Mais d’où vient donc cette relation complexe ? L’auteur explique: « certaines recherches affirment que ce qui devrait normalement rapprocher les deux Etats, comme les mêmes valeurs culturelles, des systèmes politiques très similaires, une histoire commune lors de la guerre du Vietnam et des guerres mondiales, sont en fait les choses qui les séparent le plus
En somme, ce qui empêche les deux Etats d’être proches, c’est une relation de constante compétition, alors que les deux pays semblent étrangement se ressembler : « Les deux ne peuvent pas être le premier, et les deux ne peuvent pas être le meilleur », résume le journaliste.
Washington, capitale française
Dans un autre article, et à l’occasion de la visite officielle de François Hollande, le Washington Post revient sur l’influence française dans la capitale américaine. L’auteur affirme que « les Français devraient se sentir à la maison ici, dans la capitale du pays qu’ils ont aidé à construire ».
Lire: Au “State Dinner”, Hollande dîne avec Colbert et Bradley Cooper
L’auteur continue sur les relations particulières de Washington et de Paris « même dans des périodes de tensions entre les deux pays, notamment pendant la présidence de De Gaulle, Jacqueline Kennedy se tourna vers un décorateur d’intérieur français, Stéphane Boudin,  pour décorer la Maison Blanche ».
Pour la construction et la réhabilitation de certains quartiers de la ville (notamment les parcs) conçue par Pierre Charles L’Enfant, les urbanistes américains se sont inspirés de Paris pour créer une ville  avec de larges boulevards et des immeubles tout sauf démesurés. « Les architectes ont essayé de faire de Washington l’égale de Paris en reproduisant notamment le système des égouts et ces derniers furent un grand cadeau d’hygiène fait à la ville ».
Il conclue en sommant ses concitoyens de célébrer l’influence française. «C’est un exemple de l’influence française pour laquelle tout le monde à Washington, y compris les diplomates et les personnalités qui ont participé au diner d’Etat mardi, devrait être reconnaissants.»

Entrepreneurs: ce qu'il faut savoir d'Obamacare

Que vous soyez aux Etats-Unis pour quelques années ou pour toujours, salarié, indépendant ou patron vous êtes concerné par Obamacare. Le point sur ce que ça change pour vous:
1. Indépendants, entrepreneurs: Si vous êtes seul dans votre entreprise, ou que vous n’avez pas encore de plan d’entreprise, vous êtes à la même enseigne que tous les particuliers. Depuis le 1er janvier, plus d’excuse, vous devez être couvert par une assurance médicale. Au-delà de quelques rares exceptions (extrême pauvreté ou religion), vous vous verrez imposer une pénalité s’élevant à 1% de votre salaire/revenu la première année, puis 2% la deuxième année et ainsi de suite.
Vous devez vous rendre sur le site des “Health Exchanges” une sorte de marché de l’assurance maladie qui regroupe des organisations fournissant un ensemble de couvertures médicales standardisées.
2. Employeurs de plus de 50 salariés:

-La règle: la loi prévoyait à l’origine que si vous employiez, en moyenne, 50 personnes à temps plein, vous deviez à partir du 1er janvier 2014 proposer à 95% d’entre eux une assurance maladie qui soit abordable et d’une valeur minimale, sous peine de devoir payer une pénalité de $2,000 par employé et par an avec un plafond de 30 employés, soit une pénalité annuelle maximale de $60,000. Cette date a été reportée une première fois au 1er janvier 2015.
-Les exceptions: devant les difficultés de mise en place du système, l’administration Obama ne cesse de repousser les échéances et admettre des exceptions. Voici la situation telle qu’elle résulte des derniers changements:

  • Si vous employez 50 et 99 personnes à temps plein, vous ne serez soumis à cette obligation qu’en 2016.
  • Si vous avez 100 (ou plus) employés à temps plein, vous n’aurez l’obligation de couvrir que 70% d’entre eux en 2015, puis 95% à partir de 2016.
  • La règle est aménagée dans certains secteurs tels que les emplois à caractère saisonnier. La raison de ce récent changement est une volonté de limiter les coûts pour les entreprises et de ne pas nuire à la création d’emplois ou à l’économie.

Définitions utiles:
“Plein temps” signifie 30 heures et plus par semaine.
“Abordable” signifie que le coût de couverture de l’employé ne dépasse pas 9,5% de son revenu.
“Valeur minimale” signifie que le plan doit couvrir au moins 60% des coûts.
3. Si vous venez d’arriver: si vous arrivez pour installer voter entreprise ici, ou pour lancer votre start-up, prévoyez et arrivez avec une assurance médicale temporaire pour voyageurs ou expatriés. Mettre en place le système définitif pour votre assurance santé ou celle de l’entreprise prendra du temps. Et n’oubliez pas d’inclure votre famille dans cette assurance temporaire!
 

Expats: Ce qu'Obamacare change à votre assurance santé

Bonne nouvelle: les expatriés vivant aux Etats-Unis n’ont en majorité rien à faire pour entrer en conformité avec la nouvelle loi sur la santé, surnommée “Obamacare” . Mais mauvaise nouvelle: la confusion règne chez les assureurs français, perdus face au dédale de règlementations américaines. Et ils tardent à informer leurs assurés.

Environ 10.000 Français vivant aux Etats-Unis sont aujourd’hui assurés par la Caisse des Français de l’Etranger (CFE), un organisme de Sécurité sociale basé à Paris. Beaucoup complètent en souscrivant à une complémentaire française (mutuelle). D’autres se passent de la CFE et souscrivent à une mutuelle qui rembourse dès le premier euro de dépenses.

Tous les détenteurs de cartes vertes et les étrangers considérés “résidents” par l’administration fiscale sont concernés par la réforme du système de santé, entrée pleinement en vigueur le 1er janvier. Elle rend obligatoire la souscription d’une assurance-maladie, qui doit en outre remplir un certain nombre de critères.

Pour les expatriés, la réglementation reconnaît automatiquement comme valides les contrats d’assurances collectifs -via un employeur – gérés par des assureurs régulés par un pays étranger. La question se complique pour les expatriés qui seraient couverts de façon individuelle, et non par un contrat entreprise. C’est par exemple le cas de cadres dirigeants.

Pour ceux-ci, les assureurs étrangers doivent déposer une demande d’homologation de leurs contrats auprès des autorités américaines. Les assureurs devront prouver que leurs couvertures remplissent les critères minimaux fixés par “Obamacare”: par exemple, la non-discrimination par rapport aux maladies pré-existantes.

L’un des plus grands courtiers-gestionnaires français en assurance, MSH International, couvre environ 10.000 expatriés aux Etats-Unis. Pour y voir plus clair, il a eu recours à deux cabinets d’avocats américains spécialisés dans les assurances.

Visiblement, dans le cadre d’un contrat collectif les autorités américaines considéreraient que l’employeur a pris un contrat en bonne et due forme et accepteraient cette couverture, et n’iraient pas chercher des poux dans la tête de ces expatriés-là” , confirme le directeur exécutif de MSH International, Laurent Cochet.

MSH International déposera début mars les demandes d’homologation pour la dizaine de produits offerts aux individuels. Et là, Laurent Cochet est plus prudent. “Les signaux qu’on a aujourd’hui nous laisseraient penser que le type de produits qu’on vend serait accepté, puisqu’on est quand même plutôt sur des couvertures haut-de-gamme et généreuses” , dit-il. “Encore une fois, je parle au conditionnel” .

Et quel est l’état d’esprit chez les acteurs du secteur? “C’est la confusion totale… J’ai entendu tout et son contraire sur cette réforme” .

Des règles claires dans “95% des cas”

Ici de France nous ne savons pas ce qu’il convient de faire” , disait fin janvier le directeur de la CFE, Michel Touverey, qui a demandé l’aide de l’ambassade de France à Washington.

Dans une lettre à ses assurés, la CFE a dû reconnaître qu'”à ce jour, ni la CFE, ni ses partenaires, n’ont pu obtenir des éclaircissements suffisants permettant de conseiller ses assurés sur la meilleure attitude à adopter” .

L’ambassade dit qu’elle a transmis à la CFE les textes réglementaires et des éléments d’analyse. Et rassure: dans l’immense majorité des cas, la loi ne change rien pour les Français expatriés aux Etats-Unis. “La souscription d’une couverture maladie auprès d’un assureur étranger peut être prise en compte par les autorités américaines si la couverture procurée répond pour l’essentiel aux dispositions de la nouvelle législation ACA. Cette condition serait réputée acquise pour les personnes ayant un statut d’expatrié, qui devront bien sûr pouvoir justifier auprès de l’administration fiscale de leur affiliation” , a répondu l’ambassade à une série de questions, sans toutefois mentionner la distinction entre contrats collectifs et individuels.

Vendredi, la CFE disait n’avoir toujours pas eu de réponse de l’ambassade, et n’avoir pas progressé dans ses démarches.

C’est le flou artistique le plus complet“, confie un intermédiaire d’assurances français. La confusion, selon lui, “vient d’abord de l’Etat américain qui a donné une règle qui s’applique certainement dans 90 ou 95% des cas, mais il y a des niches comme les expatriés qui vont devoir faire l’objet d’une précision” .

Alexis de Saint-Albin, directeur du développement international du groupe Humanis, explique qu’Humanis attend que la CFE éclaircisse la situation, avant de déterminer s’ils chercheront à se faire homologuer par les autorités de santé. “Si on ne peut pas se positionner au 31 mars, notre discours sera de dire à nos clients expatriés qu’en l’absence d’homologation ils doivent se conformer au droit et prendre une assurance locale” , dit-il.

En fait, le calendrier laisse encore un peu de marge de manoeuvre aux assureurs. L’amende imposée par l’Internal Revenue Service (IRS) aux personnes qui ne seraient pas assurées par une couverture valide en 2014 sera de seulement 95 dollars, à payer avec la déclaration de revenus en 2015: un montant jugé pas très pénalisant. L’année suivante, cette amende augmentera à 325 dollars, puis 695 dollars pour l’année 2016, des montants nettement plus dissuasifs.

Le Noise Pop Festival: plein les yeux et les oreilles

Le Noise Pop Festival, le festival annuel de musique, d’arts et de films, fait son grand retour à San Francisco du 25 février au 2 mars ! Amateurs de musique indie rock ne loupez pas le coche !
Fondé à San Francisco en 1993, le festival se concentre à ses débuts sur la musique indépendante locale. Au cours des 20 dernières années, il n’a cessé de se développer et tend à être considéré aujourd’hui comme l’un des festivals de musique “indie” les plus importants du pays.
Le festival propose aussi des projections dans les cinémas indépendants de San Francisco. La sélection de films permet d’appréhender la musique d’une nouvelle manière. Vous pourrez découvrir l’histoire de “The National”, le fameux groupe de rock américain dans “Mistaken for Strangers”, ou encore, voir comment la musique peut être un refuge salvateur avec “Death Metal Angola”.
Le festival fait également la part belle à l’art, qui n’est pas en reste. Consacrant l’art indépendant, les oeuvres d’artistes internationaux entrelaçant les mondes de la musique et de l’art, seront exposées.
Côté musique, le cru 2014 proposera une multitude d’artistes, parmi lesquels Cold Cave, Phantoms, Strange Vine, Purple ou encore Paradigm.
 

"Lac" : la magie de Monaco s'invite à New York

Du 14 au 16 mars, les ballets de Monte-Carlo vous invitent à découvrir “Lac”, lors de quatre représentations exceptionnelles au New York City Center
Cette saison marque le 20e anniversaire de Jean-Christophe Maillot, le directeur artistique des Ballets de Monte-Carlo et le retour tant attendu de la compagnie à New York. Ils y présenteront “Lac” pour la première fois aux États-Unis.
Inspiré du “Lac des cygnes”, Jean-Christophe Maillot offre avec ce spectacle une vision personnelle de Tchaïkovski. Pour relever le défi de s’attaquer à ce morceau légendaire,  si connu dans le monde entier, le chorégraphe s’est associé à l’écrivain Jean Rouaud, Prix Goncourt 1990, pour apporter une dimension dramatique nouvelle à ce pilier du répertoire classique.
L’artiste plasticien Ernest Pignon-Ernest, un associé de longue date de Jean-Christophe Maillot est en charge de la conception des décors et Philippe Guillotel, de la création des costumes.
 

Fatoumata Diawara à l'université de Santa Barbara

Nouvelle voix du paysage musical malien, la chanteuse et actrice Fatoumata Diawara (32 ans), installée à Paris, se produira pour la toute première fois sur la scène du Campbell Hall de l’université de UC Santa Barbara jeudi 27 février (20h).
Programmé dans le cadre de la tournée de promotion de l’album “Fatou”, sorti en 2012, ce concert mêlera jazz, pop et funk, ainsi que les percussions et sonorités de guitare spécifiques à la musique de Bamako.
Star en devenir, Fatoumata Diawara évoquera, à travers ses textes et sa musique, la condition de la femme africaine, souvent confrontée, comme ce fut son cas, à l’opposition familiale lorsqu’elles désirent entamer une carrière artistique.
Prix des places : 30 et 25 dollars (15 dollars pour les étudiants).
Réservations : (805) 893-3535 ou www.artsandlectures.UCSB.edu

Les présidents français et l'anglais: pas facile!

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Le soleil se couche à l’ouest et les Français sont mauvais en anglais. De De Gaulle à Hollande, French Morning s’est plongé dans les archives pour voir comment nos présidents se débrouillaient en face d’Américains, des vrais.
Verdict: François Hollande et Nicolas Sarkozy ne sont pas d’accord sur tout, mais ils peuvent au moins reconnaitre qu’ils ont besoin de cours.
On commence par cette surprenante vidéo du Général De Gaulle en déplacement à New York en 1944. Sur les marches de la mairie, le président français, qui était connu pour apprendre ses discours en langue étrangère par cœur, déclare avec fougue “long life New York“.

NEW YORK WELCOMES DE GAULLE on sleeve as GEN: DE GAULLE


Nous n’avons pas trouvé de vidéo de Pompidou parlant anglais. En revanche, Valery Giscard d’Estaing, lui, a parlé la langue de Shakespeare dans les premières minutes de sa présidence.

François Mitterrand s’est risqué à quelques mots en anglais lors du centenaire de la Statue de la Liberté en 1986.

La palme revient à Jacques Chirac pour ce coup de sang bien connu dans les rues de la Vieille Ville de Jérusalem. Le chef de l’Etat était agacé par l’attitude d’un garde du corps israélien vis-à-vis de la population arabe qu’il ne pouvait saluer.

Nicolas Sarkozy a l’air fier de son discours en anglais, mais y-a-t-il vraiment de quoi?

Sarkozy essaye de parler anglais par xandior
Enfin François Hollande, lors de son déplacement à San Francisco le 12 février. Grand moment de solitude…

Ces 20 mots français qu'il vous faut prononcer à l'américaine

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Vous aussi vous avez remarqué combien il est énervant de se faire reprendre sur son -absence d’-accent américain quand on vient de prononcer un mot français?

D’après la traductrice américaine Laura K. Lawless, plus d’un tiers des mots anglais sont dérivés directement ou indirectement du français. De plus, un anglophone qui n’aurait jamais appris le français connaît pourtant près de 15 000 mots français. Plus fort encore, 17 000 mots français sont transparents en anglais (attention aux faux amis néanmoins). Voici une liste pas du tout exhaustive de mots ou expressions “transparents” que les Américains utilisent dans le langage courant mais qu’ils ne prononcent pas, mais pas du tout comme vous:

    • « genre »
    • « ménage à trois »
    • « boulevard »
    • « entrepreneur »
    • « déjà vu »
    • « fiancé »
    • « cliché»
    • « catastrophe »
    • « savoir faire »
    • « à la mode »
    • « avant garde »
    • « protégé »
    • « homage »
    • « routine »
    • « bigot »
    • « promenade »
    • « bizarre »
    • « amateur »
    • « débâcle »
    • « grotesque »


 
Merci aux contributeurs du site http://fr.forvo.com/

Pas de Taste of France en 2014

Il n’y aura pas de Taste of France en 2014, mais que les francophiles de New York se rassurent: la grand-messe française qui avait rassemblé 100.000 visiteurs à Bryant Park en septembre, fera son retour en 2015.
Dans un message aux sponsors et aux exposants qui ont participé à la manifestation, le président du Taste of France Paul Bensabat indique que l’évènement aura lieu tous les deux ans, et non tous les ans. “Le projet que nous avons lancé en 2013 est devenu, en un sens, victime de son propre succès car il a grandi beaucoup plus en taille que ce que nous avions anticipé, et cela a laissé des traces, comme vous l’imaginez, sur les volontaires que nous sommes. Cela nous a donc apparu irréaliste de le faire tout de suite en 2014.
Cent-vingt exposants avaient participé à ce grand salon à ciel ouvert consacré à l’art de vivre, au savoir-faire et à la gastronomie française. Plusieurs dignitaires (Laurent Fabius, Ségolène Royal…) et célébrités (Daniel Boulud, Christian Tetedoie, Marc Levy) étaient présents.