On peut reprocher beaucoup de choses à François Hollande, mais pas d’avoir de l’humour. Le chef de l’Etat l’a prouvé lors de son passage à Washington lundi et mardi, aux côtés de Barack Obama.
Nos amis du Huffington Post ont fait une compilation des traits d’humour lâchés par les deux présidents. François Hollande remporte le duel haut la main.
Hollande vs Obama: la "battle" de blagues par LeHuffPost
Hollande vs Obama: duel de blagues
Johnny Hallyday revient à New York
Après son succès l’an passé au Beacon Theatre, Johnny Hallyday revient à New York pour une unique date, le 6 mai prochain.
Des fans en délire scandant son nom du début à la fin du concert, une ambiance électrique, le passage de Johnny à New York l’an dernier fut court, mais intense.
Lire notre article Johnny Hallyday ravive la flamme des Français à New York
Sa tournée “Born Rocker Tour” fera escale de 2 mois aux États-Unis au printemps 2014 : la star se produira à New York, Nashville, mais aussi dans des villes dans lesquelles il n’a jamais chanté comme Austin, Dallas, Miami et Chicago. L’occasion pour lui de chanter ses plus gros tubes mais aussi de présenter au public certains titres de son prochain album en duo avec des artistes américains.
Les billets pour assister au show seront mis en vente le 14 février à 09h.
Les Nubians à Brooklyn pour la Saint Valentin
Les deux soeurs du groupe franco-camerounais Les Nubians se produiront sur la scène du Bric House pour une soirée spéciale Saint Valentin le 14 février. Lors de cet évènement, le groupe reprendra les plus grands titres de ses trois albums, ainsi qu’un répertoire de chansons romantiques spécialement crée pour l’occasion.
La soirée est une alternative aux classiques de la Saint Valentin, car seul ou accompagné, les Nubians vous feront passer un moment agréable au son de leur musique chaleureuse.
Apparition spéciale d'Ernest et Célestine au Landmark
Le césarisé et peut-être oscarisé « Ernest et Célestine » sera montré à Los Angeles le 16 février dans le cadre d’une projection spéciale au Landmark.
“Ernest et Célestine”, histoire d’amitié improbable entre un ours et une souris, est l’adaptation d’une série de livres pour enfants créée par l’auteur Gabrielle Vincent, qui connut un grand succès dans les années 80 et 90. Films d’animation en 2D, à l’heure ou la 3D devient la règle, “Ernest et Célestine” touche par sa sensibilité et son humour. Des poids lourds du cinéma américain, comme Forest Whitaker, Mackenzie Foy et Lauren Bacall, ont prêté leur voix à la version anglaise.
Lire: Ernest et Célestine, l’anti-Pixar
A noter que le 1er mars, le réalisateur Benjamin Renner et le producteur Didier Brunner participeront à une séance de questions-réponses après la projection de 16h.
La sensation Cécile McLorin Salvant au Colony Theatre
Si vous ne connaissez pas le phénomène Cécile McLorin Salvant, c’est le moment de vous y mettre.
La chanteuse de jazz francophone, nominée aux Grammy Awards dans la catégorie Meilleur Album de Jazz Vocal pour son album “WomanChild”, sera en concert au Colony Theatre le 12 avril, avec le trio Aaron Diehl dans le cadre du festival culturel FLA-FRA (Florida-France). Les tickets sont en vente.
Née à Miami, formée au chant lyrique à Aix en Provence, la jeune femme de 24 ans, d’origine haïtienne et guadeloupéenne, est une étoile montante de la scène jazz mondiale. Elle séduit les foules qui la croisent dans des festivals en Europe et aux Etats-Unis. Et malgré, son jeune âge, elle a joué avec les plus grands. Parmi eux, Wynton Marsalis et son Orchestre Jazz at Lincoln Center, Aaron Diehl, Rodney Whitaker et Jacky Terrasson. En 2010, elle remporte la compétition Thelonious Monk, graal des musiciens de jazz.
Le nouveau visage de l'Alliance française d'Austin
Membre de l’Alliance française d’Austin depuis 1999, Constance de Chevalier vient de prendre la présidence de l’association.
Elle connait bien la structure. Cette Américaine, veuve d’un militaire français tué au combat en 2004, faisait partie depuis 2011 du comité d’organisation de la fête du 14 juillet, qui a lieu tous les ans dans les jardins de la Légation française.
« La directrice d’AFA m’a demandé de m’occuper des sponsors et j’ai levé l’équivalent de 6000 dollars pour la vente aux enchères cette année-là », raconte-t-elle.
A la tête de sa propre société de conseils financiers spécialisée dans le capital-risque et les faillites, Dark Horse Financial Services, Constance de Chevalier s’intéresse surtout aux questions de santé. Elle préside notamment la fondation Leave for Life d’aide aux malades de cancer. « J’ai l’expérience de la direction d’entreprises et d’associations, c’est pourquoi l’Alliance m’a demandé de rejoindre son conseil d’administration et d’en assumer la présidence », explique la bénévole, qui veut multiplier les rendez-vous culturels et les conférences, tout en développant les adhésions et en modernisant le site internet d’AFA, ainsi que sa présence sur les réseaux sociaux.
« Austin est une ville en plein essor et l’Alliance a l’opportunité d’y renforcer sa présence. Il y a tellement de personnes qui adorent la France, mais n’ont pas l’opportunité d’y voyager ! Je pense avoir le parcours et les relations qui lui permettront de devenir la première organisation pour partager l’amour de la langue et la culture françaises”, ambitionne la nouvelle présidente, qui a vécu dans différentes régions des Etats-Unis ainsi qu’à Avignon, la ville d’origine de son mari, et au siège de l’Otan, à Bruxelles, quand elle travaillait dans la Marine.
Cet engagement est une façon pour Constance de Chevalier d’honorer la mémoire de son défunt mari. Il est « aigre-doux », dans la mesure où « les amitiés formées à l’Alliance me rappellent ma vie en France, aux côtés de mon époux, et l’ampleur de cette perte », mais que c’est également « réconfortant de côtoyer des gens qui aiment ce pays et sa culture ».
Photo : Dark Horse.
440 HOPE : l'art contemporain d'Asnières à L.A
Ils sont 7 artistes, toutes disciplines confondues. Ils rentrent tout juste de Los Angeles, où ils ont passé 3 mois, libérés de toute contrainte économique, leur esprit entièrement focalisé sur la création. Ce n’est pas une utopie mais la conception de l’art portée par MAD Agency, une agence associative de création et de direction artistique dont le slogan est “Impossible n’est pas français“.
Le concept ? Créer les conditions optimales favorisant l’inspiration artistique dans un lieu, à l’étranger, pour une durée déterminée. Après « 434 » au Maroc en 2012, « 440 HOPE » vient de s’achever à Los Angeles. Anatole Maggiar le Président et co-fondateur de MAD Agency, revient pour French Morning sur la conception de l’art portée par son agence et sur l’expérience qui vient de s’achever à L.A.
Ne vous fiez pas à sa chevelure blonde et à son air angélique. Anatole Maggiar sait où il va. Après une bi-licence en photo/journalisme à New York, il revient en France et, à seulement 20 ans, créé MAD Agency. Inspirée de la célébre Factory de Warhol et des phalanstères ouvriers de Fourier, l’agence installe son QG dans la zone industrielle des Grésillons à Asnières Gennevilliers, dans le souci de faire le lien entre Paris et sa banlieue. On est alors en 2010. Sur près de 4000m2, la SIRA, accueille une quinzaine artistes de tous horizons, représentant un vaste panel de disciplines : photo, peinture, sculpture, vidéos, musique…
« L’idée c’est de pouvoir créer tous ensemble, de pouvoir s’inspirer des travaux des uns des autres et de pouvoir s’aider techniquement » explique Anatole. Lui-même artiste, il aime nourrir son art d’idées nouvelles et organise, dans cette dynamique des “lieux-projets”: « 434 » à Taroudant en 2012 et « 440 HOPE » à Los Angeles en 2013. La ville du Maroc, Anataole la connaît depuis son enfance et l’envie d’y installer un atelier éphémère est évidente. Il choisit ensuite Los Angeles car « c’est la ville ultra dynamique dans le monde de l’art contemporain ».
Pendant 3 mois, 7 artistes ont donc été plongés dans des conditions de travail optimales. « J’ai demandé aux artistes intéressés par le projet 440 HOPE de m’écrire une lettre de candidature avec le projet qu’ils voulaient réaliser là-bas » répond Anatole quand on lui demande comment il a sélectionné les artistes qui l’ont accompagné à L.A. « L’idée c’était de créer une équipe soudée, un bouquet d’artiste qui soit vivant ». L’immersion commence en novembre 2013 à downtown L.A : « On était là où ça se passe à L.A, on sent que les galeries les plus avant gardistes de L.A sont à downtown. On sent que ça bouillonne, parce que c’est là que ça se passe ».
Quelques semaines seulement après leur arrivée, artistes français et américains se sont rencontrés, le premier événement artistique déjà planifié. Organisée par Anatole et Jay Ezra Nayssan, un ami de longue date, une nuit de performances et d’installations d’artistes américains soutenus par les artistes français voit le jour. « Jay et moi on a beaucoup lu ensemble. Surtout du Wilde parce qu’on était un peu dans un délire romantique/dandy. Pour notre première exposition ensemble on a décidé de choisir un bouquin, « A rebours » de Joris-Karl Huysmans, qu’on adorait tous les deux». « Against the grain » -la traduction en anglais du titre- est l’adaptation du livre dans lequel l’auteur décrit une nouvelle pièce à chaque chapitre. « On accueillait les gens dans l’atelier et au fur et à mesure ils montaient dans l’ascenseur. A chaque étage les spectateurs découvraient une pièce ». Parmi les performances, un zèbre -un vrai !- recouvert de joyaux, et, clou du spectacle, un gigantesque bouquet réalisé par Maurice Harris, composé d’orchidées d’Hawaï de 2,40 mètre de haut sur 160 cm de large.
La dernière exposition « Event parking » est venue clôturer l’expérience californienne. Elle est directement inspirée du quotidien des artistes à L.A. « Il fallait que ça reflète notre expérience à L.A. Ce qui caractérisait notre séjour, c’était les heures passées dans les embouteillages, à écouter la radio dans la voiture » raconte Anatole. L’idée de monter une radio pirate vient donc assez naturellement aux artistes. « On a loué des camions de déménagement , présenté un show radio dans lequel on interviewait les artistes. Au début gens écoutaient juste la radio puis, au fur et à mesure, les artistes qui étaient cachés dans les camions de déménagement présentaient leur travail. À la fin tous les camions étaient ouverts. Il y avait un côté un peu highjacking, assez excitant, dangereux ».
L’exposition sera présentée à Paris en avril/mai, et pour suivre toute l’actu 2014 de MAD Agency c’est ici. En ce qui concerne la suite, Anatole reste assez mystérieux : «On aimerait investir un nouveau bâtiment, l’agence est amenée à s’installer ailleurs. On a envie d’ouvrir un centre permanent à L.A aussi »
Les Frenchies au Miami Boat Show
Qui n’a jamais rêvé de s’offrir un catamaran, un voilier ou un yacht? Si vos finances ne vous le permettent pas, il faut néanmoins s’autoriser à rêver et il n’y a pas meilleur endroit pour cela que le Miami Boat Show qui aura lieu du 13 au 17 février.
En cinq jours, plus de 3.000 bateaux vont être présentés par des exposants venus des quatre coins du monde. Le Boat show de Miami est l’occasion parfaite pour se faire une place dans le monde très select des bateaux de luxe. “Ce Boat Show nous permet de lancer des modèles, de les présenter officiellement à la presse et au public. Des essais sont aussi prévus mardi” explique Valérie Toomey, responsable marketing pour Jeanneau voile, deuxième constructeur mondial dans la voile. Cette année, parmi les cinq bateaux présentés par la marque française, la star sera le Sun Odyssey 349.
Pour les constructeurs ou entreprises français, il s’agit donc d’une opportunité de se démarquer de la concurrence en mettant en avant le savoir-faire hexagonal tout en s’adaptant au marché américain. Et cela semble marcher pour Jeanneau “il y a une grosse demande pour des modèles en dessous de 35 pieds, c’est pour cela que nous mettons en avant le 349 car c’est un modèle plus petit mais avec beaucoup de volume intérieur“. Pour ce modèle, il faudra tout de même dépenser la bagatelle de 125 000 dollars, “un prix très correct aux vue des nombreuses options fournies” précise Valérie Toomey.
Le “made in France” fonctionne aussi du côté du prêt à porter «Lorsqu’on explique au public que nous sommes une marque française, il y a tout de suite une image de qualité qui leur vient en tête», assure Muriel Affirat, gérante avec son fils, Sebastien, de la boutique Banc du Nil qui vent des vêtements nautiques.
Mais le but n’est pas seulement d’augmenter sa visibilité et se faire remarquer, chacun a aussi un oeil sur les ventes prévues. Avec la crise qui se résorbe et le pouvoir d’achat qui s’améliore, chacun espère faire mieux que l’année précédente.
Les ventes, c’est aussi ce que veulent améliorer Muriel Affriat et son fils «Jusqu’à présent, nous avons toujours fait mieux que l’année précédente, nous avons doublé notre chiffre d’affaire depuis la première année où nous avons participé, en 2010», raconte-t-elle.
Et la pression est forte. Chaque jour, il faut payer 1.000 dollars pour être présent au salon, “sans les taxes”, précise Muriel Affirat. Mais en plus de la location de l’emplacement, il faut également rémunérer les employés venus en extra, qui s’affaire pendant toute la durée du show. « C’est énormément de travail, raconte la franco-américaine, on fait en 5 jours ce que l’on fait normalement mais en deux semaines, mais il y a beaucoup de retombées. C’est la meilleure des publicités pour nous, les exposants.»
Et même si après chaque salon nautique, elle est épuisée, elle ajoute «j’aimerais bien qu’il y en ait un par mois!»
Cette année, outre le fabricant Jeanneau et Blanc du Nil, la France aura sera aussi représentée par Fountaine-Pajot, Lagoon et Nautitech, les constructeurs de catamarans installés en Charente Maritime. Après une année très maussade en France en 2013 (-22% de vente selon la Fédération des industries nautiques), les professionnels français du secteur viennent chercher la croissance de ce côté-ci de l’Atlantique.
Le pâtissier Hugo&Victor à la conquête de l'Amérique
Moins de quatre ans après leur apparition en France, les pâtissiers “haut de gamme” Hugo & Victor traversent l’Atlantique. Ils ont ouvert en décembre leur boutique à Miami, à l’intérieur de la boutique de mode Le Webster, au cœur de South Beach.
Ils arrivent déjà précédés d’une belle réputation à Paris, où ils ont trois boutiques, et surtout forts d’un concept original, développé par les deux fondateurs, le pâtissier Hugues Pouget et le polytechnicien Sylvain Blanc. Comme ses grandes soeurs parisiennes, la boutique de Miami ressemble plus à une bijouterie qu’à une pâtisserie traditionnelle.
Ce n’est pas un hasard: Victor & Hugo revendique un positionnement “luxe”, parti pris revendiqué par les deux amis d’enfance qui entendent révolutionner un art vieux comme le sucre. Mais si l’écrin a son importance, le produit reste l’obsession notamment du pâtissier du duo, Hugues Pouget, passé notamment chez Guy Savoy. Les chocolats et gâteaux vendus à Miami respecteront les mêmes règles qu’à Paris: des produits frais, de saison, avec un menu changeant tous les trois mois. Les quatre saveurs intemporelles et qui restent constantes tout au long de l’année sont le citron vert, le chocolat, le pamplemousse et le caramel. Mais Miami oblige, nous retrouverons en ce début d’année quelques saveurs tropicales comme le fruit de la passion ou la fameuse Key Lime Pie.
Chacune de ces saveurs saisonnière est préparée de trois façons : Le Hugo, un dessert authentique, le Victor, une pâtisserie et l’Hémisphère de la saison qui un petit chocolat avec un cœur caramel et à la saveur de la saison. Pour les vrais connaisseurs, la dégustation va encore plus loin. Un vin spécialement sélectionné par le sommelier Frédéric Beal, est choisi pour accompagner chacune des saveurs de la saison.
Et si vous n’avez pas encore trouvé le cadeau idéal pour la Saint-Valentin, pas de panique! Hugo & Victor a imaginé un présent pour déclarer sa flamme en toute gourmandise. Douze chocolats pralinés au sésame, noisette ou amande viennent ainsi se nicher dans un joli petit carnet rouge à offrir ou à partager avec l’être aimé!
Au "State Dinner", Hollande dîne avec Colbert et Bradley Cooper
Le microcosme journalistique français se posait la question depuis plusieurs jours: qui allait remplacer Valérie Trierweiler à côté de Barack Obama lors du très guindé diner d’Etat de mardi soir? Christine Lagarde, Fleur Pellerin, Nicole Bricq? La Maison blanche a finalement choisi Thelma Golden, une Américaine qui dirige le Studio Museum d’Harlem.
Hollande, lui, était assis entre Michelle et Barack Obama à la table d’honneur de ce repas qui rassembla, sous une tente montée près de la Maison blanche, des politiques, des chefs d’entreprises, des acteurs et des sportifs autour d’un menu alléchant: caviar américain, chocolat de Hawaii, fromage du Vermont et les salades du potager de la Maison blanche.
Temps fort de la visite d’Etat, le “State dinner” est venu refermer le séjour washingtonien d’Hollande, qui est attendu à San Francisco mardi dans la soirée.
Pendant leur toast, les deux chefs d’Etat ont salué les valeurs communes qui unissent la France et les Etats-Unis. Barack Obama s’est une fois de plus risqué à quelques mots en français – “bonsoir” “à votre santé” “vive la France” – tandis que François Hollande a conclu son discours en anglais par “long live, the United States. Vive la France et vive l’amitié entre la France et les États-Unis“.
Le président de la SNCF et Mary J. Blige
Le parterre de 320 convives comprenait une ribambelle de personnalités du show biz, comme le réalisateur J.J Abrams, la star de Seinfeld Julia Louis-Dreyfus, l’acteur Bradley Cooper, la chanteuse Mary J. Blige et l’animateur du Colbert Report Stephen Colbert.
Ce dernier, qui ne s’est pas privé de se moquer de l’affaire Hollande-Gayet dans ses émissions, était placé à la table d’honneur, juste à côté de Michelle Obama, soit deux places à la droite du président français.
Voir: Colbert et l’affaire Hollande-Gayet
Le basketteur Jason Collins, qui a fait son coming out l’an dernier, et Edith Windsor, la lesbienne dont le combat a abouti au renversement par la cour suprême du Defence of Marriage Act (DOMA), figuraient aussi sur la guest-list.
Cette dernière comprenait aussi quelques-uns des plus grands “bundlers” d’Obama, ces individus qui ont levé des fonds pour financer ses campagnes. Citons par exemple le manager de hedge fund Mark Gallogly, Joan and Irwin Jacobs, un couple milliardaire qui a fait fortune dans le secteur des technologies, et l’investisseur Cappy McGarr, qui a soutenu Obama généreusement en 2008 et 2012.
Le diner comprenait également quelques républicains, comme Paul Ryan, le candidat malheureux à la vice-présidence en 2012. “Les diners d’Etat permettent au président d’inviter des amis et des supporters, ou de récompenser des adversaires qui l’ont aidé“, explique Erik Goldstein, professeur de relations internationales à Boston University et spécialiste des visites d’Etat.
Côté français, le contingent fut limité. Outre les ministres, on notera la présence de la directrice générale du FMI Christine Lagarde, l’ancien président du directoire du Monde Jean-Marie Colombani, le président du MEDEF Pierre Gattaz et plusieurs membres de la délégation de chefs d’entreprises qui accompagnait M. Hollande, dont le président de la SNCF Guillaume Pepy. Le président de la région Ile-de-France Jean-Paul Huchon était là aussi. Ca change des Yvelines.
Double dose de Brel à New York
Les fans de Brel seront comblés en février. L’artiste français Tangi Colombel sera à l’affiche de deux spectacles musicaux consacrés aux ritournelles les plus connues de l’Hexagone, dont des compositions de Jacques Brel, et les interprétera en français dans l’un, en anglais dans l’autre. De quoi mettre tout le monde d’accord.
Ceux d’entre vous qui veulent (ré)écouter Édith Piaf, Gilbert Bécaud ou Jacques Brel en V.O pourront déguster un bon repas à la Maison Harlem le 17 février en assistant au concert de Tangi Colombel. “Si l’ambiance s’y prête, j’enchaînerai avec des musiques plus rockn’roll, toujours en français“, confie-t-il. Il faut dire que le répertoire classique français n’a plus de secret pour ce chanteur/acteur, débarqué en Floride il y a 10 ans de cela. Face au succès de la French touch auprès des Américains, il s’est spécialisé tôt dans ce répertoire.
Les plus téméraires pourront eux tenter “Jacques Brel Returns”, l’adaptation du célèbre spectacle musical “Jacques Brel is Alive & Well and living in Paris” en mode cabaret au Stage 72 le 19 février. La majeure partie de l’oeuvre musicale de Brel sera interprétée en anglais lors d’un piano-voix qui réunira trois chanteurs sur scène -2 chanteurs américain et Tangi Colombel.
Une version anglais-français des trois titres “Ne me quitte pas”, “La chanson des vieux amants” ou encore “Bruxelles” sera présentée. Tangi Colombel interprétera sept chansons, deux trios et un duo. Il connaît bien le spectacle “Jacques Brel is Alive & Well and living in Paris” pour y avoir été embauché à son arrivée à Los Angeles. “La création de ce spectacle en 1969 par Mort Shuman a permis de faire connaître aux Américains le répertoire de Jacques Brel. Depuis le spectacle est régulièrement repris et à chaque fois, c’est un succès“.