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"Barack" et "François", un couple qui marche

« Biend-venou les amis ». Barack Obama l’admet : il ne sait pas parler français. Mais pour accueillir son « ami François », mardi à la Maison blanche, il s’est fait violence.
Plusieurs centaines d’invités, Michelle Obama (étincelante dans son manteau rouge) et des dignitaires français et américains participaient de bon matin à la cérémonie d’accueil du président français sur la South Lawn de la Maison blanche, entre le Bureau Ovale et le potager de la « First Lady ».
Il fallait bien qu’Obama se risque à quelques mots français – « Bond-jour », « Libertay, egalitay, fraternitay » – pour faire oublier le thermomètre, qui frôlait le zéro en début de matinée.
Fanfare, drapeaux français et américains, passage en revue des troupes et vingt-et-un coups de canon… le spectacle aurait été parfait avec un peu de thé chaud. « It’s cold in Washington », a remarqué Hollande depuis la tribune, au moment où le froid commençait à gripper les doigts de pied.
Du froid, il y en avait dans l’air, mais pas entre la France et les Etats-Unis. C’est le message qu’ont voulu faire passer les deux chefs d’Etat ce mardi, dans la lignée de leur déplacement commun au domaine de Monticello lundi. Poignées de main vigoureuses, tapes dans le dos, « Barack » par-ci, « François » par-là, « mon ami » : les deux hommes ont affiché leur complicité devant les caméras et ont vanté une relation qui n’a jamais été aussi bonne.
La lune de miel s’est poursuivie en début d’après-midi lors d’une conférence de presse conjointe sous les lustres de l’East Room de la Maison blanche.
Les présidents ont insisté sur leurs points de convergence sur l’Iran et la Syrie, la relance économique et la lutte contre le changement climatique. Sur les programmes de surveillance américains ? « La confiance mutuelle a été restaurée » selon Hollande. Sur l’accord commercial transatlantique ? « Nous voulons avancer ».
Devant la presse américaine, François Hollande a profité pour battre en brèche le supposé manque d’attractivité de la France. « Nous sommes l’un des pays au monde les plus ouverts aux capitaux étrangers. »
Saluant les réformes du marché du travail engagées en France et dans le reste de l’Europe, Barack Obama a dit qu’il « encourage les entreprises américaines à regarder les opportunités en France » et les entreprises françaises à faire de même aux Etats-Unis.
Quand une journaliste lui a demandé si la France avait remplacé la Grande-Bretagne comme le partenaire privilégié des Etats-Unis en Europe, le président américain, droit dans ses bottes, a répondu par une boutade : « J’ai deux filles et elle sont toutes les deux sublimes. Je ne choisirai jamais l’une des deux. C’est ce que je ressens vis-à-vis de mes deux remarquables partenaires européens ».
Diner d’Etat
Point d’orgue de la romance: le diner d’Etat organisé par Michelle Obama, mardi soir. Son coût pourrait se situer entre 200 et 500.000 dollars si l’on en croit le prix de diners passés et se déroulera en présence de plusieurs personnalités de la culture.
L’identité de la personnalité qui remplacera Valérie Trierweiler  à la droite de Barack Obama n’avait pas été révélée à l’écriture de ces lignes.
L’écrasante majorité des 320 convives seront américains – le contingent français ne comptera que 30 membres. Pour accueillir tout ce beau monde, une tente spéciale a été dressée à côté de la Maison blanche. Espérons que le chauffage marche.

Barack Obama en Normandie en juin

Barack Obama se rendra en Normandie en juin prochain pour commémorer les 70 ans du Débarquement.
Le président américain l’a annoncé à un parterre de journalistes franco-américains dans l’East Room de la Maison blanche, mardi. «Je suis heureux d’annoncer aujourd’hui que j’ai accepté l’invitation de François», a-t-il dit.
François Hollande avait invité publiquement le président américain à venir sur les plages normandes quelques heures plus tôt, lors de la cérémonie d’ouverture de la visite d’Etat sur la pelouse de la Maison blanche, en présence de plusieurs membres du gouvernement, de John Kerry et de deux vétérans de D-Day.
C’est la deuxième fois que Barack Obama voyagera en Normandie. Il était venu en 2009 pour le 65e anniversaire de D-Day, qui a lieu le 6 juin 1944.
Mardi après-midi, François Hollande  doit se rendre au cimetière national d’Arlington pour déposer une gerbe sur la tombe du Soldat Inconnu et le décorer de la Légion d’honneur, avant de remettre la distinction à six vétérans au Club des officiers de Fort Myer.

5 plans pour une St Valentin différente à Los Angeles

Chaque 14 février, en couple ou pas, le dilemme reste le même :  que faire pour honorer le Saint patron des amoureux? Quand on aime, on ne compte pas : cette année, la fête dure  4 jours. Autant d’opportunités pour dépoussiérer le traditionnel dîner aux chandelles. En solo, avec son chéri(e) ou en groupe, voici 5 coups de foudres de Saint Valentin passionnément insolites.
1) Doomed St Valentine’s Show
Déprimé(e),  désenchanté,  fraîchement séparé ou divorcé ? Les conteurs de « Mortified » (mortifiée) se succèderont sur scène pour  vous remonter le moral…en détaillant pour vous leurs pires expériences de Saint-Valentin, des plus coquines, aux plus atterrantes ou émouvantes, mais toujours de façon hilarante. Pour les plus de 21 ans. Les 12 et 13 février à 7 Pm.
Lieu: King King, 6555 Hollywood Blvd
Hollywood & West Hollywood
Los Angeles
Réservations en ligne ici (NB : Les ventes en ligne du spectacle du 12 sont fermées, mais 15 billets seront disponibles au guichet le soir même).
Prix: $15 à l’avance; $20 à l’entrée.
2) Lucha Va Voom
Quoi de mieux qu’un peu de violence saupoudrée de sexe pour pimenter une sortie en amoureux ? Lucha Va Voom, réinterpretation « made in L.A. » des kitchissimes matches de catch mexicains, aux luchadores vêtus de masques et costumes bigarés, organise deux soirées Saint-Valentin agrémentées d’interludes de burlesque olé olé animés par des créatures dénudées à souhait. Pour les plus de 21 ans. Le 14 février à 8 pm.
Lieu : The Mayan Theater, 1038 S Hill St, Los Angeles, CA 90015. Réservations
Les réservations en ligne sont déjà complètes, mais des billets sont disponibles dans trois points de vente. Il est conseillé d’appeler avant:
Wacko, 4633 Hollywood Blvd – (323) 663-0122
BRAT, 1938 14th St, Santa Monica – (310) 452-2480
Garage Pizza, 100 1/2 W 7th Street, Downtown LA (213) 622-3390
3) Télé
Netflix offre une belle carte de Saint-Valentin aux amoureux de séries:  la deuxième saison de House of Cards, la série-événement de 2013 sur les coulisses impitoyables de Washington vues au travers des ambitions dévorantes d’un politicien machiavélique (Kevin Spacey)… Nuit blanche en perspective pour les sériephages gourmands qui pourront  dévorer les 13 épisodes en streaming le jour «V ».  La première saison est toujours disponible, pour les retardataires.
Prix: un abonnement streaming à Netflix : 7.99 $/mois
4)Anti St Valentin à Birds
Pas d’âme sœur à chouchouter ? Pas de problème ! La fête d’anti Saint-Valentin de « Birds », une institution angélinienne depuis 19 ans, est l’endroit idéal pour partager son malheur,  échanger son numéro de téléphone ou pleinement assumer son célibat ! Poupées voudous, concours de la pire histoire de «largage», séance de défouloir-thérapie sur une piñata et chansons d’amours forcément contrariées sont au menu des festivités. Le 14 février, 8 pm.
Lieu: Birds 5925 Franklin Ave, Los Angeles CA, 90028. Gratuit. Réservations dîner conseillées : 323 465 0175
5) Une course pour la bonne cause : « Cupid’s undie run ».
Il ne faut pas avoir froid aux yeux ni froid tout court pour participer à cette course en sous-vêtements organisée au nom de la Children’s tumor foundation. Quand bonne action rime avec action et amour pour les enfants… En 2013, les participants avaient récolté plus d’1, 3 millions de dollars pour aider à la recherche contre le cancer chez les tout-petits.
Lieu : Départ de The Abbey 692 N Robertson Blvd West Hollywood, CA 90069.
Horaire : fête à midi, départ de la course 2.00 pm et fête « after » course à 4.00 pm.
Inscription en ligne ici.
Prix : 50 .00 $.  Minimum (conseillé) de fonds de soutien à recueillir :  150. 00 $. Possibilité de démarrer un équipe, en rejoindre une ou courir seul et se faire de nouveaux amis !

Câlins américains pour la France et Hollande à Washington

« On pensait que c’était pour nous ». En voyant les drapeaux français qui alignent les rues voisines de la Maison blanche, Christine et Emily Green, Françaises du Connecticut, n’en croient pas leurs yeux.
La France est à l’honneur au cœur de la capitale américaine. Bannières tricolores sur les lampadaires, énormes drapeaux français et américains sur la façade du bâtiment Dwight Eisenhower, qui abrite l’administration de la Maison blanche : il ne manque plus que la légion étrangère pour qu’on se croie sur les Champs-Elysées un 14 juillet.
Washington a l’habitude de recevoir des chefs d’Etats étrangers, mais peu de leaders auront reçu les mêmes honneurs que François Hollande. Sous Barack Obama, les visites d’Etat, rencontres les plus formelles du code diplomatique, sont rares. Il n’en a organisé que six depuis son accession à la Maison blanche (contre 35 pour Ronald Reagan et 26 pour Bill Clinton, recordmen en la matière).
« C’est toujours bien de mettre les pendules à l’heure entre la France et les Etats-Unis, confie le patron de la chambre de commerce franco-américaine de Washington, Jean-Marc Gaultier, sensible à l’importante délégation d’entrepreneurs qu’Hollande emmène avec lui. «La France est une bonne porte d’entrée pour les entreprises américaines en Europe. C’est un bon pays où investir. Nous ne sommes pas les derniers de la classe. Dans le domaine des bio-tech, du big data, les nouvelles technologies, nous avons un vrai savoir-faire».
Caviar et salades du potager de la Maison blanche
François Hollande a commencé sa visite par un passage, avec Barack Obama, au domaine de Monticello, la résidence de Thomas Jefferson en Virginie. Demain, place au lancement officiel de la visite d’Etat à la Maison blanche.
Le soir, un dîner d’Etat avec 300 convives, est organisé par Michelle Obama en l’honneur du président avec l’aide de Bryan Rafanelli, l’homme qui a monté le mariage de Chelsea Clinton. L’acteur Bradley Cooper, qui a participé à la conférence sur la santé mentale organisée par la Maison blanche l’an dernier, devrait être de la partie. C’est le seul nom de la « guest list » qui a filtré jusqu’à présent, la Maison blanche laissant planer le suspense jusqu’à la dernière minute.
La chanteuse de r’n’b Mary J. Blige assurera l’ambiance musicale. Au menu: “caviar américain” et plats à base des produits du potager d’hiver de la Maison blanche.
Galères de plan de table
Lundi après-midi, un camion de la société d’évènementiel New England Country Rentals  pouvait être aperçu devant la Maison blanche. Selon son site, la compagnie a organisé le diner d’Etat des enfants en 2013 à la Maison blanche, sous la houlette de Michelle Obama, ainsi que le mariage de l’ex-comédien de Saturday Night Live Seth Meyers. La société n’a pas souhaité commenter sa présence sur place.
La préparation de ce repas mondain, qui vise aussi bien à flatter l’invité d’honneur qu’à remercier les amis et les soutiens des hôtes, n’est pas allée sans accrochages, si l’on en croit le New York Times. Le quotidien rapportait samedi que les invitations initiales, qui mentionnaient l’ancienne compagne de François Hollande Valérie Trierweiler, ont du être détruites à la dernière minute et remplacées.
Les déboires conjugaux du président ont également posé de très diplomatiques casse-tête aux organisateurs : « Qui asseoir à côté du président à la place de Mme Trierweiler ? Est-ce qu’une forme de divertissement est appropriée ? Doit-il y avoir de la danse si l’invité d’honneur romantiquement compliqué n’a personne avec qui danser ? », raconte le Times.
Erik Goldstein, professeur de relations internationales à Boston University, et spécialiste des visites d’Etat, suggère que les Etats-Unis ont voulu accueillir Hollande pour se faire pardonner. « Obama organise ce diner pour remercier Hollande d’avoir pris les devants sur la Syrie alors que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne l’ont lâché à la surprise générale, avance-t-il. A l’heure où Hollande est au plus bas dans les sondages, un évènement médiatique comme celui-ci ne peut pas lui faire de mal ».

Le leader de "Hollande démission" s'invite à Washington

Pour enquiquiner François Hollande, David Van Hemelryck va loin, en l’occurence jusqu’aux Etats-Unis.
Le cerveau du collectif “Hollande démission”, qui s’est fait remarquer en huant le président lors des commémorations du 11-Novembre, a pris l’avion pour Washington, où il a déroulé, lundi en début d’après-midi, une banderole flanquée de l’adresse de son site, au Lafayette Park, juste devant la Maison blanche.
Le jeune homme, auquel l’action du 11-Novembre a valu une mise en garde à vue, était tout seul. Qu’importe. “L’idée c’était d’avoir des images choc et un symbole fort. La Maison blanche en est un“.
C’est la première fois que ce polytechnicien catholique pratiquant, qui a forgé ses convictions anti-Hollande lors de la montée en puissance de la Manif pour tous contre le mariage des homosexuels,  exporte son message à l’étranger. Il est arrivé dans la capitale américaine la semaine dernière, dit-il, en finançant son billet d’avion et son logement trouvé sur air’b’nb par les donations de soutiens. “Je suis venu seul pour des raisons d’économies. Si on m’avait financé 15 billets, j’aurais trouvé 15 militants sans problème“, lance-t-il.
hollande demission
Il dit être allé à la rencontre des francophones de Washington pour trouver des recrues. “On n’a pas besoin de deux cent personnes. Il faut juste quelques personnes pour que cela fasse écho aux 81% des Français qui n’aiment pas M. Hollande“.
Il espère pouvoir organiser d’autres actions devant la Maison blanche et au Lincoln Memorial pendant “le cirque d’Etat“, comme il l’appelle, de M. Hollande, “en fonction du nombre de militants qui se présenteront“.

Pourquoi le service n'est pas compris aux US?

Les faits sont là : dans un restaurant, lorsque la serveuse, tout sourire vous tend votre note, en plus des 20 dollars affichés, vous êtes tenus de lui laisser au moins 15% de cette somme (le fameux “tip”). Cette pratique qui nous fait grincer les dents est l’objet de la question bête de la semaine : pourquoi le tip n’est-il pas inclus dans les prix aux Etats-Unis?

Dans chaque bar, chaque restaurant, chaque taxi, la coutume veut que nous donnions entre 15 et 25% de « tip », et c’est à grand coup de soupires agacés que nous nous y prêtons. Comme beaucoup le savent déjà, et c’est surtout vrai dans la restauration, les pourboires viennent compléter un salaire souvent bien en dessous de la normale. En effet, alors que de nombreux Etats ont mis un place un salaire minimum (autour de 8 dollars/ heure), la loi fédérale elle, est tout sauf généreuse puisqu’elle prévoit 2,13 dollars/heure pour les personnes qui, comme les serveurs, touchent des pourboires. Et si le pourboire n’est pas obligatoire, c’est évidemment très mal vu de ne pas en laisser.

Pour comprendre cette étrange pratique (après tout, pourquoi ne pas directement inclure le pourboire dans la note finale?) qui nous laisse pantois, nous Français, rien de mieux qu’un rapide retour dans l’Histoire.

Tout à commencé en…Europe. La pratique du pourboire apparait dans l’Angleterre du XVIIIème siècle avant de se répandre au siècle suivant en Europe continentale, notamment sous l’effet de l’essor de la bourgeoisie, et partiellement comme une manière de montrer son statut social. (Note pour les historiens amateurs et professionnels: oui c’est un raccourci, et oui c’est plus compliqué que cela…).

Bref, la pratique a donc mis deux siècles à se développer en Europe, avant de regresser au cours du XXème siècle, pour presque disparaître par exemple en France, après l’interdiction de l’obligation du “service compris” en 1987.

Aux Etats-Unis, la pratique a suivi une trajectoire inverse. Ce n’est qu’après la guerre de Sécession que les pourboires se sont répandus, les voyageurs américains ayant ramené cette pratique à leur retour du vieux continent. A la même période les Etats-Unis deviennent une importante puissance industrielle, les salaires augmentant, les Américains ont donc plus d’argent à dépenser dans les hôtels, les restaurants, etc.

Lorsque les patrons comprennent les bénéfices qu’ils peuvent tirer des pourboires, la pratique se généralise. En effet, en comptant sur la générosité de leurs clients ils se permettent de considérablement abaisser les salaires. C’est donc au client qu’il incombe de rémunérer une partie du travail de l’employé. Comptant sur cela, la compagnie Pullman Palace Car est la première à instaurer cette pratique de façon formelle à la fin du XIXème siècle. Pour cela, elle n’avait aucun remords à faire savoir à ses clients que c’était à eux d’assurer les moyens de subsistances de ses employés (des anciens esclaves pour la plupart).

Avoir recours à cette pratique permettait non seulement aux employeurs de réduire leurs coûts mais aussi de considérer les pourboires comme leur propre source de revenu, puisque de l’Antiquité à aujourd’hui, certains patrons peu scrupuleux récupèrent à leur comptes les pourboires gagnés par leurs employés.

Bien sûr, devant un tel mépris des règles de la part des employeurs, de nombreux mouvements « anti-tipping » ont vu le jour à la fin du XIXème siècle. Des Etats comme l’Arkansas, le Mississippi ou encore l’Iowa ont voté des lois allant jusqu’à interdire les pourboires, afin de limiter les injustices. Mais elles ont vite été abolies, sous la pression des employeurs mais aussi de certains syndicats d’employés qui avaient vu subitement leurs revenus baisser (pour en savoir plus sur cette histoire américaine du “tip”, lire ici).

Aujourd’hui la pratique représente une part non négligeable de l’économie américaine. Selon l’économiste Ofer H. Azar, rien que dans les restaurants, les « tips » approchent 26 milliards de dollars par an.

Et loin de régresser, le pourboire prospère aux Etats-Unis. D’une norme de 10% dans les années 1970, on est passé à 15% dans les années 1980, pour approcher les 20% depuis quelques années, note Ofer Azar. Pour le chercheur, c’est une question d’estime de soi: le “tip” étant une  «norme sociale» reconnue, s’y conformer avec zèle nous permettrait de briller à bon compte. Bref, le pourboire est un geste généreux très intéressé…

Le retour de La Femme en Amérique !

Après 3 ans d’absence en Amérique, terre de ses débuts, La Femme revient pour une série de concerts. Le groupe sera de passage à New-York le 23 mars et se produira à The Glasslands Gallery à Brooklyn aux côtés de deux autre groupes :Djbp et Future Punx.
Si vous êtes passés à côté du phénomène La Femme, voilà une excellente opportunité de vous rattraper. Prenez un soupçon de pop psychédélique, mélangez-le à de l’électro, saupoudrez le tout de rock et vous aurez une idée –ou pas- de l’atmosphère délirante de Psycho Tropical Berlin, l’album désormais incontournable de La Femme, sorti en avril 2013.
Infos pratiques :
La Femme en concert, The Glasslands Gallery, 289 Kent Avenue in Williamsburg, Brooklyn.
Dimanche 23 mars, 20h30
12$
Tickets ici
Toutes les dates de La Femme aux Etats-Unis ici
 
 

L'oeuvre de Germaine Richier revient à New York, 50 ans après

La sculptrice française Germaine Richier (1902-1959) serra mise à l’honneur lors d’une exposition à la Dominique Lévy and Galerie Perrotin à la fin du mois.

Cela fait presque cinquante ans qu’une telle exposition présentant le travail de l’artiste n’avait pas eu lieu au Etats-Unis, puisque la dernière était en 1957 à la Martha Jackson Gallery, dans ce même quartier. Cette exposition coïncide avec une importante rétrospective sur Germaine Richier ayant lieu en ce moment même à Bern et Lausanne, en Suisse.

François Hollande, ce goujat qui aime les entreprises

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Revue de presse. La visite d’État du président français aux États-Unis, la première depuis celle de Jacques Chirac en 1996, met en émoi la presse américaine. François Hollande arrive ce lundi sur le sol américain et depuis quelques jours déjà les journaux locaux se passionnent: business, menu gastronomique, vie privée du chef d’État, tout est passé au peigne fin.
Sans surprise, la vie privée du président français a la part belle dans la couverture américaine. Les récents déboires sentimentaux de François Hollande sont l’occasion pour The New Yorker de faire le parallèle entre sa vie privée et sa carrière politique à l’aune de l’opinion des Français : « Beaucoup voient désormais dans le comportement de Hollande, un modèle qui reflète une faiblesse générale dans sa présidence ». François Hollande brille par sa lâcheté assure l’hebdomadaire et, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne l’a jamais caché : « “Il a attendu que Ségolène Royal découvre sa liaison avec Trierweiler et lui demande de partir. Il a attendu que les journaux publient les photos de sa liaison avec Julie Gayet au lieu d’avoir le courage de mettre fin à sa relation avec Trierweiler lui-même, d’une manière plus digne. Il n’a pas de colonne vertébrale ». Après avoir rappelé « l’incroyable moment absurde » télévisé où, dans la course pour la présidentielle en 2006, Ségolène Royal demande à Hollande de l’épouser sans que ce dernier réponde, le journal conclut qu’ “Hollande—et les politiciens français—sont clairement en train de se battre pour comprendre les nouvelles règles du jeu politique. Ils oscillent entre deux extrêmes : faire des demandes en mariage à la télévision et se murer dans le silence ».
Le dîner d’État, censé être un moment fort de la visite du Président français à été mis à rude épreuve. C’est ce que nous explique le New York Times, qui se penche sur les questions du protocole, chamboulées par l’annonce de la venue de François Hollande, seul. Des invitations revues au plan de table corrigé en passant par le menu gastronomique sous haute tension, le journal vous apprend tout sur le raz-de-marée auquel à dû faire face la Maison Blanche ces dernières semaines.
Mercredi, François Hollande se rendra dans la Silicon Valley, un déplacement hautement symbolique. C’est en effet la première fois ces 30 dernières années qu’un chef d’État français s’y rend. La radio NPR fait le point sur la situation de l’entreprenariat en France et s’interroge sur son avenir.  « La France n’est pas vraiment le pays qui vient en tête quand on parle d’entreprenariat, ni le meilleur endroit pour lancer sa boîte ». Cependant les choses sont sur le point de changer. Dans le Sentier, quartier historique du commerce à Paris, si « rien n’a bougé depuis un siècle », le projet « Silicon Sentier » soutenu par la Marie et les entreprises privées est en bonne voie. Dur à croire mais la miriade de petits commerces des ruelles pavées accueillera bientôt la pointe de la technologie. « Dans son discours en janvier, le Président socialiste a définitivement pris un tournant à droite en annonçant son aide aux entreprises françaises quoi qu’il en coûte ».
Si cette visite doit envoyer un signe optimiste, les chefs d’entreprises expatriés à San Francisco restent dubitatifs.  The Wall Street Journal revient sur la politique pour le moins indécise de François Hollande. «Nous ne savons pas si nous sommes sur le point de gravir une montagne ou une colline»confie le Président du Medef, Pierre Gattaz à propos du pacte de responsabilité. «Les préoccupations de M. Gattaz mettent en évidence une question posée par beaucoup à travers l’Europe: M. Hollande peut-il remodeler l’économie de la France en une force assez puissante pour entraîner la zone euro avec l’Allemagne?» s’interroge le journal, avant de conclure : « Il n’a pas clairement défini la substance de son nouveau pacte et de nombreux observateurs craignent qu’il ne sera pas assez audacieux pour relancer l’économie de la France ».  Il faut dire que les mesures timides, prises par Hollande pour redynamiser l’économie du pays le semblent d’autant plus si l’on compare la situation de l’Hexagone à celle de son voisin allemand. Mais, comme le déclare le ministre délégué au budget M. Cazeneuve  «Les Français ne sont pas les Allemands qui parlent le français». Ceci explique peut-être cela.
D’un point de vue diplomatique, la vigilance sera de mise. «Comment énerver un Français ?», c’est la question soulevée par Morgane Croissant dans The Business Insider. Barack Obama devra faire attention, car l’auteur nous prévient : ça n’est pas bien difficile, « nous sommes un peuple au sang chaud » et, quand nous nous énervons, « notre degré d’arrogance et de suffisance atteint des sommets ». Un certain nombre de sujets sont donc à proscrire:  l’adultère, la mise en doute de la suprématie mondiale de la cuisine française ou encore la qualité de notre service de santé et d’éducation –qui ont été durement acquis et ne sont pas tombés du ciel !

7 soirées anti-Saint Valentin à New York

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“Love is in the air” …et peut-être un peu trop. Oubliez les petits cœurs roses ou votre soirée couette-chocolat-déprime. Costume en latex et vampire pour les plus téméraires, théâtre ou open bar pour les autres: French Morning vous a concocté une liste de soirées anti-Saint Valentin dont vous vous souviendrez.
The rejection show Valentine’s Day Heartbreak Haven. Laissez-vous séduire par “The rejection show”, une comédie qui, comme son nom l’indique, jette un regard humoristique et cathartique sur le rejet. Des histoires personnelles racontées à travers des lettres de rupture, d’amour ou de haine. Tout y passe.“The rejection show”, Littlefield, 622 degraw street, Brooklyn NY 11217. Vendredi 14 février 20h. 10-12$. Tickets ici
Annual “Valentine’s Blood Massacre”: Si les dîners aux chandelles et autres rendez-vous romantiques vous débectent, vous adorerez le « Valentine’s Blood Massacre ». Cette soirée célébrera la Saint-Valentin dans un joyeux  bain de sang. Contorsionnistes, body painting, morts-vivantes, friandises au chocolat…le tout sur fond d’électro-punk. Le dress code : anges déchus, démons cupides, et plus généralement tout ce qui est rouge. DROM 85 Avenue A (entre 5th/6th Streets) New York. vendredi 14 février, 23h-4h. 8$ entrée simple, 13$ le jour de l’événement. Tickets et infos ici
Dark Dining: Bandez-vous les yeux, et partez à la découverte d’un repas pas comme les autres. Réservez même une table pour deux, personne n’en saura rien. Ici tout se déroule dans le noir ! Une expérience unique qui vous permettra peut-être de faire des rencontres et qui, à défaut, vous remplira l’estomac. Dark Dining, Camaje Bistro, 85 MacDougal Street, près de Bleecker Street ; 212-673-8184; 18h et 21h. Tickets et infos ici 
Endless Night: New York Vampire Ball “Anti-Valentines 2014”: Dans la même veine, la  19ème édition du bal des vampires anti Saint-Valentin revient pour une soirée sang-sationelle ! Délectez-vous d’absinthe, participez au concours de la meilleure tenue pour tenter de gagner un pass pour le bal des vampires de la Nouvelle-Orléans et contemplez le spectacle du cirque des vampires. Endless Night: New York Vampire Ball “Anti-Valentines 2014”, The DL, 95 Delancey Street, New York. Dimanche 16 février de 21h à 04h. 16,66$ pour une entrée simple, 30$ pour les couples. Tickets ici, 20$ sur place. Plus d’informations ici
Bloody Valentine’s Day week-end: Laissez les roses et les chocolats de côté cette année et rendez-vous dans la célèbre maison hantée de New York : le Blood Manor. Ouvert toute l’année, le manoir a prévu un événement spécial anti Saint Valentin et espère bien vous effrayer. Le samedi 15 février, venez à la rencontre des magnifiques zombies du calendrier Blood Manor. Bloody Valentine’s day weekend, BLOOD MANOR , 163 Varick Street, New York NY 10019. vendredi 14 et samedi 15 février. 30 $ en avance (45 $ pour le paquet d’entrée express) et 35 $ à la porte. Tickets ici
Anti-Valentine’s Day Party: Les animaux aussi ont besoin d’amour ! Soutenez l’association Bideawee qui soutient les chats et les chiens à la recherche d’une “maison pour la vie”, en allant à cette soirée anti Saint Valentin. 50% des bénéfices de la soirée seront reversés à l’association. Anti-Valentine’s Day Party, Hudson Terrace, 621 West 46th Street, New York NY. Vendredi 14 février 18h. 30$. Tickets ici
Open Bar Anti-Valentines Singles and couples social: Que diriez-vous d’un open bar avec un DJ live et de quoi vous rassasier ? Goûtez les cocktails préparés spécialement pour l’occasion : The Anti-Valentines Kisser, Burning Desire and Sexy Seduction. Les 30 premières filles gagneront une part de gâteau au chocolat et vous pourrez tenter de remporter des places pour “Almost Made”, la comédie romantique. Célibataires, habillez-vous en blanc. Les couples en vert. Open Bar Anti-Valentines Singles ans couples Social, studio Arte, 265 W 37th St 17th Floor, New York. Samedi 15 février 19h-22h. Hommes à partir de 25 ans et femmes plus de 23 ans. 65 $ entrée simple, 120$ pour les couple (en avance), 80$ et 150$ sur place. Tickets et infos  ici
 
 

Santa Barbara : Deux soirées avec la pianiste Hélène Grimaud

L’orchestre philharmonique “The Santa Barbara Symphony” accueillera pour deux représentations, les samedi 15 (20h) et dimanche 16 février (15h), la pianiste Hélène Grimaud. Habituée de la ville de Santa Barbara, la concertiste française se produira au Granada Theatre, sous la direction du maestro Nir Kabaretti. Pour ces deux prestations, Hélène Grimaud a sélectionné des pièces musicales de Brahms, Elgar, Ravel et Tchaïkovsky.
Prix des places : de 38 à 133 dollars
Réservations : http://ticketing.granadasb.org/ et http://thesymphony.org

Deux films français primés au festival de Santa Barbara

Au dernier jour du festival international du film de Santa Barbara, Roger Durling, le directeur exécutif, a présenté dimanche matin la liste des lauréats parmi les 200 films sélectionnés cette année.
Le « Best International Film Award » a ainsi été décerné  au réalisateur français Robin Campillo, pour « Eastern boys », avec Olivier Rabourdin, Kirill Emelyanov et Daniil Vorobyov. Ce film très controversé, mais dénué de jugement, met en scène un homme entre deux âges, découvrant le milieu de la prostitution masculine venue des pays de l’Est.
Said Guettel, l’un des members du jury du festival, a décrit ce film comme « la présentation d’une réalité moderne, d’où le jugement est absent. Personne ne dit ce qui est bon ou mauvais. Le spectateur se contente d’assister à trois parcours humains magnifiques, dans une histoire rafraîchissante marquée par le hasard et la récompense à courte terme. »
Dans cette même catégorie, Diane Kurys a reçu une mention spéciale, au regard de la qualité de sa réalisation pour son film « Pour une femme ».