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« Art » de Yasmina Reza à Santa Barbara

Les adaptations de pièces d’auteurs français contemporains ne sont pas légion à Santa Barbara. Les deux représentations d’ « Art » de Yasmina Reza, les samedi 15 (20h) et dimanche 16 février (14h), constituent donc un petit événement.

Dirigée par Katie Laris et mettant en scène trois comédiens américains (Ed Giron, Justin Stark et Jerry Oshinsky), cette pièce acide et ironique sur le milieu artistique se jouera à la ANYI Gallery (216 State Street).

Prix des places : 20 dollars (sur place, en vente 90 minutes avant la représentation).
Réservations :  1-800-888-3006 ou www.brownpapertickets.com/event/553512

Georges Braque à la conquête de Houston

Une rétrospective consacrée à l’un des initiateurs du cubisme, Georges Braque (1882-1936), sera organisée à partir du jeudi 13 février.
Au total, plus de 75 oeuvres seront exposées au Museum of Fine Arts de Houston, de ses premières peintures fauvistes, aux abstractions lyriques de ses dernières années, en passant par ses compositions cubistes qui marquèrent l’histoire de l’art contemporain.
La grande première de cette rétrospective a eu lieu au Grand Palais à Paris, du 18 septembre 2013 au 6 janvier 2014, afin de commémorer le cinquantième anniversaire de la mort de l’artiste. Plus de 460 000 personnes y ont assisté.

Une plume du roman policier français à New York

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Gisèle Meunier-Picquet sera à New York le vendredi 28 février pour promouvoir son roman policier Qui a tiré sur la haute couture? . Une rencontre sera organisée avec l’auteure afin d’échanger sur son livre dont l’histoire se passe en partie dans le New York de la fin du XXe siècle.
C’est le dixième livre écrit par Gisèle Meunier, une ancienne enseignante qui n’a pas hésité à venir séjourner à New York afin de rendre compte le plus fidèlement possible de l’atmosphère de la ville dans son écriture. Donc pour connaître l’identité du tueur, ne manquez pas ce rendez-vous.

 

Jacques Torres, chocolatier insatiable

Nouvelle fabrique de chocolats de 3.700 mètres carrés à Brooklyn et deux nouvelles boutiques à Manhattan dont l’ouverture est prévue pour la Saint-Valentin… Jacques Torres commence 2014 en beauté.
Est-ce parce qu’il a horreur du sur-place ? «Je n’ai pas le temps d’attendre», dit-il avec un accent chantant du Sud. Cramponné à sa moto, celui qu’on surnomme ici “Mister Chocolate”, sillonne la ville, d’un magasin à l’autre, attentif au moindre détail.  «Mes chocolats me ressemblent, dit-il. Oui, je veux qu’ils soient délicieux bien sûr mais aussi rigolos, irrévérents. »
Pourtant l’ascension fulgurante de Torres n’a rien d’irrévérent. Né en Algérie, il fait sa première grande traversée à trois ans, direction Bandol où il entrera en pâtisserie à quinze ans. Ce sera très vite le Négresco à Nice et en 1986, il devient le plus jeune Meilleur Ouvrier de France (MOF). « J’ai tout de suite été fasciné par le chocolat, ce produit ancien, presque primitif dont l’origine reste un mystère. »
Deuxième traversée vers New York cette fois à 28 ans, et le voilà chef pâtissier chez les plus grands (d’abord au Ritz Carlton, puis pendant 12 ans au restaurant Le Cirque). Il trime, s’amuse mais surtout observe et quand le moment vient de se lancer, Torres sait exactement ce qu‘il veut.
Il sera le premier artisan chocolatier à s’installer à  Dumbo (Down under the Brooklyn Bridge), bien avant la vague bobo. « ‘T’es foutu,’ me disaient mes copains chefs. » Mais avec ses associés, Torres se met au boulot et construit sa première échoppe de ses propres mains. Il faut dire qu’avec un père menuisier, il a de qui tenir.
Le quartier est désert. « Les premiers jours on faisait 10$ », mais peu à peu, le tam-tam des gourmands de la ville fait du sien. Pour réchauffer les clients qui font la queue sur le trottoir, Torres invente ses célèbres chocolats chauds, noirs et intenses, l’un sucré, l’autre pimenté.«Il ne s’agissait pas de faire du chocolat français mais de s’adapter aux goûts du pays et d’offrir le meilleur ».
Nouvelles boutiques
Aujourd’hui, Torres dispose de quatre boutiques avec le projet d’en ouvrir huit dans les deux prochaines années. Ses deux nouvelles boutiques se trouvent à Midtown (110 East 57th Street) et NoHo (327 Lafayette Street). Il dispose d’un bail de dix ans pour la première. La nouvelle manufacture se trouve elle dans le complexe historique du Brooklyn Army Terminal.
Le concept des boutiques est simple: Parquets fins et murs peints en rouges créent une ambiance de fête qui se reflète dans les emballages brillants. Des lustres en cristal éclairent l’arc en ciel orangé des logos. Truffes au champagne, bonbons, cheerios et corn flakes recouverts de chocolat, popcorn au caramel mais aussi des biscuits moelleux aux pépites chocolatées ou au beurre de cacahuètes, aussi grands que des soucoupes volantes. « Pour la St. Valentin, nous avons créé des signes ‘Do Not Disturb‘ pour les poignées de porte, en chocolat bien sûr. »
Son humour se traduit dans ses créations mais Torres est aussi depuis 20 ans le très sérieux Doyen de Pâtisserie au Centre Culinaire International ou il enseigne comment travailler le chocolat, mais aussi, simplement le sucre. « Jacques Torres devrait être couronné Professeur de la décennie»,  déclare Dorothy Cann Hamilton, Fondatrice et CEO du Centre Culinaire International. S’il existait un prix Nobel de la Pâtisserie, il l’aurait gagné. Les étudiants l’adorent car il sait décortiquer la complexité en s’amusant.”

Un hommage à André Schiffrin et un appel au combat

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Editeurs, écrivains et autres professionnels du livre avaient rendez-vous, jeudi, aux Services culturels de l’Ambassade de France pour un hommage à l’éditeur franco-américain André Schiffrin, disparu en décembre dernier.
Cet hommage s’est tenu lors de la première French Voices Award Ceremony, qui récompensait la meilleure traduction en anglais d’une œuvre française – le prix est revenu à la traductrice Mélanie Mauthner, pour Notre-Dame du Nil de Scholastique Mukasonga.
André Schiffrin “laisse un héritage qu’il est de notre devoir de perpétuer“, a déclaré Antonin Baudry, conseiller culturel, lors de son discours d’introduction.
Il a rappelé qu’au moment de leur traduction par André Schiffrin, de grands auteurs tels que Sartre, Beauvoir, Foucault, Duras ou Bourdieu  étaient inconnus outre-Atlantique. Celui qui a été, pendant 30 ans, à la tête de Panthéon Books, l’une des plus prestigieuses maisons d’édition américaines,  a importé ces écrivains, contribuant ainsi à leur renommée mondiale.
Après une série de lectures d’extraits d’œuvres traduites par l’éditeur, une table ronde composée d’un panel de traducteurs et de professionnels de l’édition a permis de dresser le constat inquiétant selon lequel l’argent devenait de plus en plus le moteur de l’édition aux États-Unis.
La discussion a également été l’occasion de quelques boutades de la part des participants américains, qui ont rappelé avec humour que “la France est un pays plus petit que le Texas, les problématiques qui s’y posent en terme de distribution ne sont donc pas les mêmes qu’aux États-Unis” ou encore que “le gouvernement est socialiste ce qui explique que les prix des livres soient protégés en France“.
André Schiffrin a montré le chemin et a tracé une longue route qu’il nous reste désormais à parcourir“, a déclaré plus sérieusement Esther Allen, traductrice, membre fondateur de French Voices.
 

La compétitivité franco-américaine en question

Dans le cadre de ses Conference@934, le Consulat Général de France organise une discussion sur la compétitivité de la France et des Etats-Unis le mercredi 19 février à 18h45. Sujet prometteur!
Comment les deux pays peuvent-ils s’aider? Les deux économies sont-elles complémentaires? La conférence rassemblera Nicholas Dungan du think tank Atlantic Council, et Thomas Philippon, professeur associé de finance à New York University.
Les participants sont priés d’arriver à l’heure. Le retardataires ne seront pas acceptés.
Les places sont à réserver à [email protected]
 

La Restaurant Week de retour à New York

Rien de tel qu’un bon petit plat pour se réchauffer le cœur par ce froid de canard. Ca tombe bien, la New York Restaurant Week remet le couvert du 17 février au 7 mars. Avec plus de 300 restaurants participant à ce temps fort de la gastronomie locale, il y en aura pour tous les goûts !
Comptez 25 $ pour un déjeuner, 38$ pour un dîner -les prix sont fixes. Vous pourrez profiter de cette offre spéciale du lundi au vendredi dans tous les restaurants participants et dans certains d’entre eux le dimanche.
 
 

"Inutile", "absurde": la place du français à l'école passionne les Américains

Qui eut cru qu’un banal article (celui du New York Times) consacré à l’essor du bilinguisme à New York, pouvait déclencher la passion des foules américaines?
Et pourtant, l’article a connu un succès important auprès du lectorat du quotidien, si l’on en croit son auteur Kirk Semple. “Il a été propulsé au sommet des articles les plus partagés via e-mail et est resté à la première place pour 24h, ce qui est extrêmement rare. Un tel intérêt m’a complètement surpris“, écrit-il dans un e-mail, partagé avec les membres du réseau social New York in French, jeudi.
Tous les lecteurs ne sont pas pour autant tous béats d’admiration devant ces éblouissants progrès du rayonnement français. Les commentaires sur la page facebook du New York Times s’insurgent par exemple qu’on ne privilégie pas «l’espagnol, beaucoup plus utile que le français » ou assurent que «les enfants devraient déjà apprendre à bien parler l’anglais avant de commencer à apprendre une quelconque autre langue »…  Mais d’autres prennent la defense du français, assurant  «qu’on devrait avoir des programmes français-anglais dans toutes les grandes villes des Etats-Unis ».
La réaction la plus virulente vient sans doute du journal de centre-gauche New Republic. Dans un article au titre cinglant: – «Cessons de prétendre que le français est important» – John McWhorter, un linguiste reconnu, explique que les enfants américains ne devraient plus avoir à apprendre le français en classe. « Les programmes bilingues sont très biens pour les enfants d’immigrés francophones mais pour nous, natifs des Etats-Unis, apprendre le français à l’école est une idée absurde».
L’auteur (par ailleurs francophone distingué), s’en prend à la perte d’influence du français qui le rendrait “inutile”, mais on perçoit un autre argument, peut-être plus fondamental, qui fait de la langue de Molière un symbole social. Le français est devenu un « marqueur linguistique d’élégance», dit-il et non plus une langue qui permet de communiquer. Il enchaîne : « c’est très bien que la connaissance du français vous permette de vous passer des sous titres lorsque vous visionner certains films d’art et d’essai, mais je ne comprends pas pourquoi cela devrait être considéré comme une priorité dans l’éducation des enfants».
Mais John McWorther avait sans doute sous-estimé la réponse de ses lecteurs: il se fait lourdement remettre à sa place dans les commentaires, beaucoup dénonçant une vision du monde “purement mercantile”…
Les lecteurs ne sont pas les seuls à répliquer. Rob While de Business Insider s’y met aussi sur le ton de l’humour. Titre de son article: « 7 raisons pour lesquelles votre enfant devrait apprendre le français ». Parmi elles, “parce que la politique française est le show le plus amusant aux infos“, peut-on lire au-dessus d’une photo de Valérie Trierweiler et François Hollande.
Quant à Rod Dreher, rédacteur en chef francophile de The American Conservative, c’est à contre-coeur qu’il soutient la thèse de John McWhorter «Cela me rend malade d’être d’accord avec McWhorter », déplore-t-il.  “Sauf si un de mes enfants avait un attrait particulièrement fort pour la langue française et la culture, je l’encouragerai à apprendre l’espagnol ou le chinois, s’ils sont disponibles ». Le français délie les langues.

Gagnez des places pour "Demi-Soeur" de Josiane Balasko

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French Morning et Rialto Pictures vous font gagner deux paires de tickets pour “Demi-Soeur” le film de Josiane Balasko avec Michel Blanc qui sort à New York le 7 février. Pour participer au tirage au sort remplissez le formulaire ci-contre.
À 60 ans, Antoinette –Nénette- a l’âge mental d’une fillette de 8 ans. Un problème à la naissance l’a rendue « différente ». À la mort de sa mère, elle doit se rendre dans une maison de retraite qui n’accepte pas les animaux. Jamais sans sa tortue « Totosh » qui est sa meilleure –et seule- amie, elle s’échappe des « Tilleuls » et part à la recherche de son père à Angers. C’est le début de ses longues péripéties.
Errance en forêt puis en rave party jalonneront le parcours de Nénette. Point de père à l’arrivée mais un demi-frère, Paul – interprété par Michel Blanc-, un pharmacien psychorigide et misanthrope qui voit l’arrivée de sa demi-sœur d’un mauvais œil. « Elle croit en tout, elle est naïve et innocente», explique Josiane Balasko, la réalisatrice et interprète de Nénette. (lire la suite de la critique sous le formulaire).
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Josiane Balasko s’est inspirée de “Monkey Business”, un film de Howard Hawks dans lequel un chimiste commence à se comporter comme un gamin après avoir ingurgité par accident un breuvage pour rajeunir. Mais “Demi-sœur” laisse un sentiment mitigé. Le personnage de Nénette peut mettre mal à l’aise: faire rire le grand public avec un personnage simple d’esprit a des allures de tour de force. L’impression de gêne chez le spectateur, qui apparait dès les premières minutes du film, ne va malheureusement pas en s’amenuisant.
Point fort: la performance de Michel Blanc qui apporte légèreté et gaité au film. Menacé dans sa vie tranquille qu’il partage avec son élevage de bernard l’hermites, il est parfait dans le rôle de celui qui rejette cette demi-sœur décidément bien encombrante. Il faudra que Nénette verse par erreur de la drogue dans son café pour que ce dernier s’ouvre et ose tisser des liens avec elle.

Où sortir pour la Fashion Week (si vous n'êtes pas Jay Z)

Mauvaise nouvelle, crasher les soirées “officielles” de la Fashion Week (qui commence ce jeudi 6 février) va devenir plus compliqué, nous explique le New York Times, en présentant de nouvelles apps qui viennent aider les portiers” des boîtes à demasquer les imposteurs.
Mais pas de souci, si vous n’êtes pas -encore- invité dans les soirées officielles de la FW, voici quelques évènements du week-end qui valent autant le coup:
Vendredi 7
FIXED avec John Talabot & Shit Robot : les soirées FIXED retrouvent leur toit d’origine @ SRB Brooklyn (177 2nd Ave.). Elles reçoivent deux artistes qui naviguent entre tech house, électronica et indie dance. De 22h à 6h/$15 en ligne infos & billets
Ben Browning de Cut Copy @ Cameo Gallery (93 N. 6th St., Brooklyn) : le bassiste du groupe légendaire s’essaye aux platines et sort bientôt un album EP en solo contrastant électro-club-pop et style de voix délicat bien à lui. Minuit/$10-12 infos & billets
Samedi 8
VERBOTEN @ Paper Box (17 Meadow St., Brooklyn) : deep house & sons indie au menu de cette édition des soirées VERBOTEN dans 2 salles avec 7 DJs dont Eric Volta, Maher Daniel, Aquarius Heaven, Bag Raiders & Anna Lunoe. De 20h à 5h/$20 en ligne infos & billets
ELECTRAFRIQUE @ The303 (303 Broome St.) : le petit club qu’on aime prouve une fois de plus la diversité de sa programmation avec cette soirée dédiée aux amateurs de musique africaine. Une occasion plutôt rare mais chère pour DJ Moma de s’exprimer dans ce style musical ; il sera aux cotés de DJ Bbrave. 22h/Gratuit avant 23h infos & billets
Dimanche 9
THE REAL DEAL @ Cielo (18 Little W. 12th St.) : littéralement étant donné le line-up qui inclus Barbara Tucker, une des plus célèbres voix de la house. DJ Kervyn Mark, créateur de l’événement ne sera pas seul pour fête son anniversaire… il s’entoure de nombreux autres invités: Jihad Muhammad, DJ Erv, DJ Romain & DJ Que. De 19h à 1h/50 premières personnes gratuites avant 20h infos & billets
À prévoir…
Paul Van Dyk @ Hammerstein Ballroom le samedi 15 février billets
The Twelves @ Le Poisson Rouge le jeudi 27 février infos & billets
Armin Van Buuren @ Madison Square Garden le vendredi 11 avril billets
Chromeo @ Terminal 5 le vendredi 16 & samedi 17 mai infos & billets
Axwell, Sebastian Ingrosso, Phoenix, Outkast + beaucoup d’autres au Governors Ball @ Randall’s Island le 6, 7 & 8 juin infos & billets

Une Saint Valentin très mode à Austin

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La Saint Valentin à Austin aura des airs de Fashion Week puisque l’Austin Intercultural Network, une association cherchant à promouvoir les liens entre les cultures à l’échelle de la ville, organise « A cultural affair », une soirée qui offre une belle alternative aux soirées mielleuses du 14 février.
Au programme de la soirée, un défilé de mode présentant les habits de stylistes locaux ainsi que des tenues traditionnelles venues du monde entier, des enchères silencieuses, des animations et bien sûr des rafraichissements et de la nourriture.
Le nombre d’entrées étant limité, il faut réserver sa place en écrivant à : [email protected]
 
 
 
 

L'Alliance Française de Dallas organise son camp d'hiver pour enfants

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Du 17 au 21 février, l’Alliance Française de Dallas organise son traditionnel camp de vacances en français pour les enfants de 4 à 12 ans.

Deux thèmes seront abordés selon les âges. Les plus petits (4 à 7 ans) travailleront toute la semaine sur “l’art”: ils réaliseront des créations individuelles ainsi qu’une oeuvre collective tout en s’inspirant d’une oeuvre d’un artiste.

Les 8-12 ans  se concentreront sur l’histoire des Gaulois et du Moyen-Age et réaliseront des créations en rapport avec cette période. Les deux camps durent 15 heures. Ils ont lieu des dans locaux de l’Alliance  Française. Tous les niveaux de français sont les bienvenus!