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La quenelle traverse l'Atlantique, Tony Parker s'excuse

La polémique sur la “quenelle” du comédien Dieudonné a subitement fait irruption aux Etats-Unis, via les terrains de sport.
C’est le geste fait par le footballeur Nicolas Anelka après un but pour son équipe de West Brom en Angleterre qui a fait ressurgir la polémique de l’autre côté de l’Atlantique, en remettant sur le devant de la scène une photo d’une autre star sportive, connue ici celle-là: Tony Parker.
Lundi matin, Tony Parker et le geste controversé faisaient leur apparition dans la liste des “insultes anti-israël de l’année 1913” du centre Simon Wiesenthal de New York, le tout assorti d’un appel à la star des San Antonio Spurs à présenter ses excuses.
Ce qui n’a pas tardé: dès lundi, Tony Parker publiait un communiqué pour présenter ses excuses, assurant qu’il n’était pas au courant de la connotation “négative” qui y était associé. “Je ne répéterai désormais jamais ce geste et je m’excuse sincèrement pour tout malentendu ou mal causé par mes actions, continue-t-il dans le communiqué. J’espère que cet incident servira à rappeler à tous qu’il  nous faut être plus conscient que ce qui peut sembler innocent peut en fait avoir une histoire de haine et de mal”.
La photo en question avait été prise en septembre en coulisse d’un spectacle de Dieudonné. Le même jour, le coéquipier de Parker Boris Diaw avait lui aussi posé dans la même position.

2013 pour les lecteurs de French Morning: Tapie, pompiers sexy et surgelés

Les statistiques du service Etudes et Analyses de French Morning ont livré leur verdict: voici les articles les plus lus sur votre web magazine préféré en 2013.
C’est la loi du genre: on y trouve un joyeux mélange qui n’a qu’un lointain rapport avec ce qui a fait l’actualité franco-américaine en 2013. Vainqueur toute catégorie et de loin: l’article sur la création d’un groupe de soutien à Bernard Tapie par des Français expatriés. Magie (ou pas) des médias sociaux: c’est le traffic venu de Facebook qui a “boosté” l’article en question.
De la liste vous pourrez, ou pas, conclure un portrait du Français d’Amérique qui, en 2013, s’est montré très angoissé par un éventuel retour en France, intrigué par le “maigrir français”, intéressé par l’absence de magasin de surgelés Picard en terre américaine. Notre  Français s’est aussi interessé à l’absence de cartes à puce aux US et la vente prochaine de la résidence de l’ambassadeur de France auprès des Nations Unies, scoop French Morning.
Déception: malgré nos efforts, un seul article avec le mot “sexe” se glisse dans ce classement, et en 10ème position seulement. Comme quoi, on dit beaucoup de mal de Google…
La liste:
1/ Des expatriés français au secours de Bernard Tapie
2/ Moi, impatrié
3/ Call me maybe: Des pompiers français parodient les cheerleaders sexy de Miami
4/ Maigrir français avec le nouveau livre du chef Alain Braux
5/ Pourquoi il n’y a pas de surgelé type Picard aux US
6/ Nadine Morano exporte l’UMP-thon à New York
7/ Pourquoi les cartes bancaires américaines n’ont pas de puces
8/ Isabel Marant s’invite chez H&M
9/ La France veut vendre le luxueux appartement de son ambassadeur à l’ONU
10/ Les Américains découvrent la “Madame sans sexe” française

Mimolette, Cronut…: un an d'actu franco-américaine en dix mots

Guerre de la mimolette, phénomène “cronut”, élection législative partielle et Gad Elmaleh l’Américain: en 2013, l’actu franco-américaine a été riche en évènements, petits et grands, graves et légers. French Morning les a couverts pour vous. Retour sur 2013 en dix mots.
Cronut
En guise d’amuse-bouche de cette rétrospective, une pâtisserie: le cronut, inventé par le pâtissier français Dominique Ansel dans sa boulangerie de New York. Files d’attente de plusieurs heures, dès l’aube: le gâteau fait sensation.

La guerre du “French Donut” est déclarée à New York

Valérie Trierweiler découvre le cronut (sans faire la queue)

Mimolette

Notre bonne vieille mimolette, bannie des Etats-Unis. Souvenez-vous, French Morning fut le premier à vous parler de ce scandale.

Obama contre la mimolette française

“Mimolette Wars: la mobilisation s’organisme

La mimolette française est “dégoûtante” selon les Etats-Unis

Député

Après l’annulation de l’élection de Corinne Narassiguin, les Français d’Amérique du Nord sont retournés aux urnes. L’UMP Fréderic Lefebvre a été élu en juin, au terme d’une élection marquée par une forte abstention, un grand débat et un invité surprise: Olivier Minne, animateur de Fort Boyard.

Frédéric Lefebvre, député des Français d’Amérique du Nord

Vidéo: l’intégrale du débat du premier tour de la législative

L’animateur de Fort Boyard Olivier Minne figure sur l’un des tickets socialistes

Expatriation

Il y a l’expatrié et il y a son (sa) conjoint(e). Dans cette chronique très commentée, l’une de ses nombreuses en 2013, le life coach Nicolas Serre-Cousiné raconte le désarroi d’une femme d’expat’.

“Et moi alors ?”: le mal-être d’une maman expat’

Sexe

Ses chroniques ont fait réagir nombre d’entre vous. Sexologue, et collaboratrice de French Morning, Thérèse Hargot Jacob s’est demandée si les Françaises faisaient mieux l’amour que les Américaines… La réponse est…

Les Françaises font-elles mieux l’amour que les Américaines?

Gad Elmaleh

L’humoriste préféré des Français se lance aux Etats-Unis. Il y était en tournée en septembre, et a fait part de ses ambitions américaines.

Gad Elmaleh fait rire les expats en attendant de conquérir l’Amérique

Duplex

C’est – toujours – la crise en France, et il faut bien renflouer les caisses. Gérard Araud, l’ambassadeur de France auprès de l’ONU, en a fait les frais. Son duplex situé au légendaire 740 Park Avenue à Manhattan, a été mis en vente. Une info que vous avez lue en premier chez French Morning.

La France veut vendre le luxueux duplex de son Ambassadeur à l’ONU

Travail

Le travail, c’est la santé qu’ils disaient. Pas quand on travaille avec des Américains. Laure Becker, business coach au Texas, nous plonge dans la vie pas toujours facile d’un employé français dans une équipe américaine.

Je travaille avec des Américains, et ça me tue ! 

Francofolies
C’est la première fois que le célèbre festival de La Rochelle s’exportait à New York. Pour un hommage à Edith Piaf, disparue il y a 50 ans. Un évènement à vivre en vidéo.

A New York, la génération Star Ac’ rend hommage à Edith Piaf

Américanisation
En 2013, la France n’a pas été épargnée par la presse américaine. Crise, chômage, raciste, réactionnaire: elle en a pris plein les dents, comme vous l’avez lu chaque semaine dans nos revues de presse. Retour sur l’une d’elle, qui a fait réagir nombre d’entre vous: elle évoquait l’américanisation de la France.
La France devient-elle trop américaine?

Françaises, que vous êtes belles!

La France a la Tour Eiffel, une gastronomie que le monde entier lui envie, un art de vivre sans équivalent… et bien sûr, les Françaises. Ces magnifiques créatures sans égales font l’admiration des Américaines, qui se demandent comment elles font pour rester belles et élégantes en toute circonstance, quel que soit leur âge.
La preuve: la récente tribune de Debra Ollivier dans le New York Times. L’auteure de What French Women Know participait à un débat sur la beauté dans le cadre de la rubrique “Room for Debate”. Rappelant que les Françaises gardent jalousement leurs secrets de beauté, elle brosse le portrait d’une société aux antipodes des Etats-Unis, expliquant notamment que “les femmes françaises succombent rarement aux améliorations cosmétiques radicales, puisque leur culture rejette la notion selon laquelle nous devrions sans cesse nous auto-transformer, ou nous réparer.
Encore plus étrange, les femmes âgées sont admirées. “Les Françaises tendent à accepter les aléas de l’âge avec un réalisme plus ancré, mais plus inspiré, l’attrait des femmes “d’un certain âge” demeure en France.” Même les femmes laides… sont belles. “Ajoutez à tout cela l’appréciation des Français pour les “jolies-laides”, qui veut que les imperfections sont belles à leur manière“.
Les Françaises tendent à éviter le danger d’une beauté générique, tragiquement pareille à celle des autres, poursuit Debra Ollivier. Quand ils disent “Vive la différence”, souvent, ils y croient.” Un drôle de pays, vraiment.
Où sont les femmes du Panthéon ?
Les femmes sont peut-être belles, mais leur contribution à l’Histoire de France n’est pas reconnue à sa juste mesure. C’est ce que suggère le New Yorker, dans un post de blog consacré au faible nombre de femmes au Panthéon. “Des 73 personnes enterrées au Panthéon, seules deux sont des femmes“, Sophie Berthelot (épouse du chimiste Marcellin Berthelot) et Marie Curie, observe Alexander Stille dans son article.
Plongeant dans l’histoire controversée de ce cimetière national, le journaliste se demande: “Peut-on vraiment établir qui sont les grands hommes, ou femmes, de l’histoire ou de la culture d’un pays? Le Panthéon doit-il représenter ce qui est devenu une société plus diverse? Ou doit-il être vu comme le produit du XIXe siècle?”
En tout cas, le prochain “panthéonisé” devrait être une femme. Les candidates ne manquent pas, comme le rappelle le New Yorker: Olympe de Gouges, Louise Michel, la résistante Germaine Tillion… et pourquoi pas, une Américaine: Joséphine Baker. “Elle a obtenu la nationalité française, travaillé comme agent pour la France et la résistance anti-nazis, été décorée de la Croix de Guerre et faite Chevalier de l’Ordre National du Mérite, justifie-t-il. Pour une auguste institution française, ce geste serait dans l’esprit de la révolution dans laquelle le Panthéon est né“.
“Le président mortellement blessé
Il ne se passe pas une semaine sans que François Hollande en prenne pour son grade. Dans une tribune parue sur le site de CNN, James Shields, professeur de politique française en Angleterre, se demande si 2014 ne sera pas “annus horribilis” pour le président français. Le spécialiste argue même que s’il lui reste trois ans de mandat, Hollande ne fera plus de réforme d’envergure. Notamment parce qu’il est un “président mortellement blessé“. « Sa normalité s’est retournée contre lui ».
Emploi, tensions sociales, manque de courage politique: le chef de l’Etat prend cher. L’article se termine sur une phrase assassine. “Catégoriquement, Hollande n’est pas vu comme l’homme pour résoudre la crise. Il commence 2014 comme un président dont le mandat, pour beaucoup, est déjà derrière lui“.
Jamais avare en conseils pour reformer la France socialiste, le Wall Street Journal décoche aussi sa flèche. « Un an et demi dans le mandat du président, nul besoin d’être Jacques Lacan, le héros français de la psychiatrie, pour comprendre que M. Hollande, l’homme normal, manque d’autorité. Plus intéressant encore: l’analyse que M. Hollande semble faire de Français eux-mêmes: trop mal à l’aise avec le changement, trop allergiques au risque, trop volatiles pour mener les réformes de compétitivité nécessaires“, écrit John Vinocur, journaliste à Paris (qui s’est vu remettre la Légion d’honneur par Sarkozy).
Il accorde tout de même un bon point à l’action de François Hollande sur la scène internationale, mais reste pessimiste sur les réformes intérieures. “Une économie française plus dynamique ne ferait pas de mal. Les règles pour gagner le respect et la reconnaissance n’ont pas changé. Cela passera par de vastes décisions touchant à la société, la croissance réelle et au recul du chômage. La vérité est que, pour toutes les difficultés que la France ressentira en acceptant sa douleur et en abandonnant ses fantasmes, les fenêtres d’espoir qu’elle peut espérer pour 2014 sont loin d’être des victoires“.

La sensation du jazz Cécile McLorin Salvant au LFNY

Le phénomène Cécile McLorin Salvant débarque à New York. La chanteuse de jazz francophone, tout juste nominée aux Grammy Awards dans la catégorie Meilleur Album de Jazz Vocal pour son album “WomanChild”, sera en concert au Lycée français (LFNY) le 9 janvier.
Née à Miami, formée au chant lyrique à Aix en Provence, la jeune femme de 24 ans, d’origine haïtienne et guadeloupéenne, est une étoile montante de la scène jazz mondiale. Elle séduit les foules qui la croisent dans des festivals en Europe et aux Etats-Unis. Et malgré, son jeune âge, elle a joué avec les plus grands. Parmi eux, Wynton Marsalis et son Orchestre Jazz at Lincoln Center, Aaron Diehl, Rodney Whitaker et Jacky Terrasson. En 2010, elle remporte la compétition Thelonious Monk, graal des chanteurs de jazz.
Le concert est à 30 dollars la place. Les tickets sont en vente.

Un festival de choc(olat) à Coral Gables

Un week-end très chocolaté, voilà ce qui vous attend au Fairchild Tropical Botanic Garden, du 24 au 26 janvier. L’International Chocolate Festival reprend ses quartiers, pour la 8e fois.

Pendant ces trois journées gourmandes, les visiteurs pourront profiter de divers ateliers, conférences et démonstrations culinaires liées au chocolat. On vous recommande le “choco-walk”, une balade dans les paysages du jardin botanique sur les traces du cacao. Pour se nourrir l’esprit, plusieurs experts et chefs parleront de la production de chocolat aux Etats-Unis et dans d’autres régions du monde. Un démonstration interactive retraçant l’histoire et la transformation du chocolat est également au programme. Bon appétit (mais avec modération tout de même)!

25 dollars pour les adultes, 12 pour les enfants de 6-17 ans.

Le Cirque du Soleil fait son show à Santa Monica

Le Cirque du Soleil commence 2014 sur la Côte Ouest, à Santa Monica précisément, où la légendaire troupe de cirque présentera son show “Totem” du 17 janvier au 23 février.
Dans ce spectacle, les danseurs et acrobates de la compagnie racontent l’évolution de l’Homme, de son état initial d’amphibien à son désir de voler. Comme il s’agit du Cirque du Soleil, attendez-vous à une performance époustouflante, servie par des décors et des costumes impressionnants. L’ensemble du spectacle prend place sur la carapace d’une tortue, censée porter le poids de l’humanité.
Le show aura lieu au Santa Monica Pier. Pour ajouter au spectacle, le public sera disposé presque tout autour de la scène circulaire.
 

La start-up qui réinvente les salons de Gertrude Stein

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Au début XXème siècle, Gertrude Stein organisait des salons qui ont participé à la renommée, entre autres, de Picasso et de Matisse. Un siècle plus tard, Gertrude, une start-up new-yorkaise lancée par deux Français dépoussière le concept et propose à des artistes, conservateurs et passionnés d’art de se rencontrer pour dénicher les talents de demain.
Ce Gertrude Stein du XXIe siècle s’appelle Kenneth Schlenker et se fait aider du commissaire d’exposition Astrid de Maismont qui a mis en place l’exposition avec Nobutaka Aozaki (Photo ci-dessus). Lui fut cadre chez Google et elle rédactrice chez Annual Art Magazine. “Après Google, j’ai voulu utiliser la technologie pour que les gens puissent se rencontrer, déclare Kenneth Schlenker, PDG de Gertrude. Astrid et moi-même étions amateurs d’art et souhaitions collectionner. Nous étions rebutés par l’aspect froid de certaines galeries et musées. L’art ne s’arrête pas à l’objet. Il est aussi une expérience.”
Les salons Gertrude ont d’abord été des rendez-vous intimistes. Des figures importantes du monde de l’art comme Olivier Vrankenne, directeur de la maison de ventes Phillipsou Carrie Springer, conservatrice au Whitney Museum, y ont participé. Le concept ? Plusieurs fois par mois, des conservateurs sélectionnés par le site proposent d’organiser une rencontre avec des artistes émergents, dans des lieux allant de l’appartement privé à l’hôtel en passant par les studios d’artistes.
Les règles sont simples. Chaque salon n’accueille pas plus de 40 personnes et présente un maximum de dix œuvres, toutes en vente. En une heure, l’artiste présente son travail face à des collectionneurs, critiques ou tout autre amateur d’art. Les invités peuvent donc poser leurs questions et entrer dans l’univers de l’artiste plus aisément qu’à l’accoutumée.
Pour Kenneth Schlenker,  il s’agit d’utiliser la force des réseaux sociaux pour révolutionner les traditionnels salons d’artistes. Après plusieurs mois en version béta, le site a été ouvert au public en octobre. Il sert de réseau, où les utilisateurs sont regroupés en fonction de leurs intérêts et des conservateurs qu’ils souhaitent suivre. Ils reçoivent ensuite des propositions, et se rencontrent dans des lieux sélectionnés par les conservateurs. Cinq évènements, du salon traditionnel à la visite d’atelier, sont actuellement listés sur le site pour le mois de janvier.
Les tarifs dépendent du lieu ainsi que de la renommée de l’artiste et du conservateur. Ils peuvent aller de 0 à 10.000 dollars. “Si cela fonctionne, explique Kenneth Schlenker, nous pensons à lancer le concept dans dix villes“. Gertrude Stein n’aurait pas fait mieux.
Photo : Gertrude

Huit boulangeries où trouver la galette des rois à San Francisco

Juste au moment où vous pensiez en avoir fini avec la nourriture et les repas interminables, voilà qu’il faut tirer les rois ! L’Epiphanie, c’est le 6 janvier. Et pour trouver la bonne galette, mieux vaut s’y prendre dès maintenant. Voici où et comment.
San Francisco Thorough Bread and Pastries honore la tradition française dès le week-end du 28 décembre, le jour du réveillon de la nouvelle année et tous les week-end de janvier. 23,50$ la bonne galette. 248 Church Street, San Francisco. (415) 558 0690
Chez l’un des plus célèbres pâtissiers de San Francisco, La Pâtisserie Philippe, il est possible de pré-commander votre galette pour l’avoir dès la deuxième semaine de janvier. Elles font 22 centimètres de diamètre et reviennent à 27 $.
Chez Arizmendi, la galette est prévue pour le jour des rois même donc il ne faut pas se louper. Pour 14 $, 6 personnes. 1331 9th ave, San Francisco (415) 566-3117
Fillmore Bakeshop, il faudra s’y prendre à la veille du Nouvel An pour avoir sa galette. Trois tailles, trois prix, 25 $, 35 $ et 45 $. 1890 Fillmore St, San Francisco (415) 923-0711
Aux quatre coins de la Baie, La Boulange ne déroge pas à la tradition. La galette à la frangipane sera disponible dès le 27 décembre pour 25$ sur commande, 48 heures à l’avance. Neuf fèves différentes sont proposées, toutes symbolisant la ville de San Francisco. Vérifiez bien que votre fève ne cache pas un «golden ticket», cinq galettes renfermeront en effet des cadeaux offerts par La Boulange !
NORD DE LA BAIE
Marin A San Rafael, l’adresse secrète et succulente s’appelle Muffin Mania. Pour l’anecdote, c’est une Française du quartier qui a, un jour, demandé au pâtissier de lui concocter une galette. La Galette frangipane fut tellement bonne que la Française a partagé son secret avec ses amis. Depuis, chaque année, Muffin Mania propose d’excellentes galettes frangipanes à ses clients. En parts individuelles tout le mois de janvier et en grande galette sur commande 48 heures à l’avance. Cette année, Dylan le pâtissier a décidé d’y rajouter une vraie fève spécialement pour sa clientèle française. 2 Bayview St, San Rafael (415) 485-1027
Sonoma Plus au Nord, à Santa Rosa, c’est la pâtisserie Chloe’s French Café qui s’occupe de votre galette dès la deuxième semaine de janvier. Pour 8 à 10 personnes, couronnes et fève au rendez-vous, le tout pour 24,50 $. Commander 24 heures à l’avance. Des petites parts individuelles seront disponibles en boutique tout le courant du mois de janvier. 3883 Airway Dr #145, Santa Rosa (707) 528-3095
SUD DE LA BAIE
Los Gatos A vos agendas, Fleur de Cocoa propose de jolies galettes à compter du 31 décembre et jusqu’au 25 janvier. Deux couronnes incluses. A réchauffer au four à 350 degrés environ 15 minutes avant de servir. La petite pour 6 à 8 personnes est à 28 $, la plus grande pour 10 à 12 personnes est à 36 $. Il est préférable de commander 24 heures à l’avance. 39 N Santa Cruz Ave, Los Gatos (408) 354-3574

Cinq "lutins du court-métrage" au Théâtre Raymond Kabbaz

Ce n’est pas la durée d’un film qui fait sa qualité. Si vous n’êtes pas convaincu, rendez-vous le 31 janvier au Théâtre Raymond Kabbaz pour voir quelques perles issus des “Lutins du court-métrage”, édition 2013.
Cinq films seront projetés pendant cette soirée (ci-dessous). Outre leur durée (moins d’une heure), ils ont le point commun d’avoir été distingués parmi plusieurs milliers d’autres par un jury de professionnels en décembre.
En seize ans d’existence, les « Lutins du court-métrage » sont devenus une institution en France. De grands noms du cinéma français, comme François Ozon, Jérémie Rénier, Ludivine Sagnier, Sylvie Testud y ont été remarqués.
Les Chiens Verts (The Green Dogs) de Colas et Mathias Rifkiss / 20 minutes
Fais Croquer (Don’t be tight) de Yassine Qnia / 23 minutes
Jeunesses françaises (French kids) de Stephen Castang / 19 minutes
Sur la route du paradis (The Road to paradise) de Uda Benyamina / 43 minutes
Je sens le beat qui monte en moi (Beauty and the Beat) de Yann Le Quellec / 32 minutes
 

San Francisco plonge dans "Le passé"

L’excellent “The Past” (ou “Le passé” en bon français) sort le 27 décembre au Clay Theatre.
Après plusieurs années d’absence, Ahmad (Ali Mosaffa) débarque à Paris depuis Téhéran afin d’organiser son divorce avec Marie (Bérénice Béjo). Il va découvrir les relations délétères entre Marie et sa fille aînée, mais aussi avec les enfants de son nouveau compagnon (Tahar Rahim)… Non sans difficulté, il va jouer le rôle d’observateur et d’arbitre.
Avec seulement quelques films et un Ours d’or à Berlin pour “Une séparation”, Asghar Farhadi est devenu le cinéaste iranien le plus en vogue. Tourné dans la langue de Molière, “Le passé” reprend les recettes qui ont fait le succès du cinéaste: un scénario à tiroir et une direction exigeante des acteurs. “Le passé” permet aux Etats-Unis de redécouvrir Bérénice Béjo, après son rôle dans “The Artist”. Son personnage de mère tiraillée entre ses deux hommes, à contre-emploi pour une actrice que l’on voit dans des rôles plus glamours d’habitude, lui sied comme un gant. Tahar Rahim, tout en retenue, montre aussi qu’il en a sous le pied.
“Le Passé” monte progressivement en puissance. Au début, on pense que les deux heures vont être bien longues. On en sort emballé.

Ubu Roi règne sur San Francisco

C’est le pire roi de l’histoire, mais sans doute la pièce d’Alfred Jarry la plus réussie. Ubu Roi monte sur son trône du 24 janvier au 23 février au Cutting Ball Theater.
Symbole par excellence du théâtre de l’absurde, la pièce se veut une parodie du MacBeth de Shakespeare. Alfred Jarry a remplacé pour l’occasion le héros du metteur en scène britannique par un monarque grotesque, méchant et enfantin. Une machine à décerveler fait son apparition dans le script, qui met en scène la rivalité entre Bougrelas, le Père Ubu et la Mère Ubu, méchante manipulatrice qui pousse son mari à suivre ses délires – il veut notamment tuer tous les Nobles.
Une pièce délicieuse devenue un classique du théâtre français, à ne manquer sous aucun prétexte si vous souhaitez réviser vos classiques. Et ressortir quelques citations à vos proches, comme “La liberté, c’est de n’arriver jamais à l’heure“.  La mise en scène est assurée Yury Urnov.