Après une année d’interruption par manque de disponibilité de ses animateurs, le marché de Noël de la communauté francophone de Houston fait son grand retour.
Créée en 2008 à l’initiative de la Française Laëtitia Guigui au bénéfice de la fondation Lionel Perrier, et sa compatriote Cécile Dereux soutenant l’association libre d’aide à la recherche sur la moelle épinière, la manifestation affiche toujours le même objectif: soutenir de bonnes causes locales tout en offrant douceurs et objets fabriqués par des mains bénévoles francophones. « Il n’y a pas du tout d’achat/revente », s’enorgueillit Marie Herbinet, qui coordonne désormais la préparation de l’évènement avec Hillary Roy. Les deux femmes et l’équipe de bénévoles sont actives dans différentes organisations francophones et/ou de charité de la région de Houston.
« Nous avons commencé la préparation dès le mois de juin et une cinquantaine de bénévoles ont de nouveau répondu à l’appel à contributions. Une belle énergie permet à la manifestation de perdurer », se réjouit Marie Herbinet, qui estime que la “French touch” de ce marché pas comme les autres est garante de qualité.
Cette année, le marché proposera aussi un déjeuner de fêtes, un récital de piano et une tombola enrichie de nombreux lots (avec 25 sponsors, ils ont cette année une valeur totale de 4.000$).
« Comme lors de la précédente édition, l’équipe a fait le choix de soutenir des associations locales de petite taille, précise la responsable. Des bénévoles du marché de Noël étant également bénévoles de l’association d’aide aux immigrés en détresse Casa Juan Diego et du programme d’enseignement du français Education française Greater Houston, ce sont ces deux structures qui ont été retenues cette année. » Il y a deux ans, les 15.000 dollars collectés au cours de la journée avaient permis à la Casa Juan Diego de renouveler toute sa literie.
Au-delà des macarons, pains d’épices, cannelés, meringues et autres madeleines, les étals seront remplis d’œuvres d’art, de bijoux, de décorations de Noël, d’articles de couture et de broderie, de cartes de vœux et de bougies. Avec pour objectif de faire au moins aussi bien que lors de la précédente édition.
Un retour en force pour le marché de Noël des francophones de Houston
Trophées des Français de l’étranger 2014, c'est parti!
Les Français de l’étranger sont deux millions et demi. Parmi eux, il y a des hommes et des femmes créatives qui méritent d’être distingués pour leurs talents et réussites. C’est le postulat de base des Trophées des Français de l’étranger, un concours international organisé par nos amis du Petit Journal. L’appel à candidature vient d’être lancé.
Les Trophées des Français de l’étranger récompensent chaque année des Français hors de France s’illustrant dans différents domaines : culture, humanitaire, business, éducation et les arts de vivre. Plusieurs prix seront remis (Arts de vivre ; Coup de Cœur ; Education-Enseignement ; Entrepreneur ; Environnement ; Jeune Espoir, moins de 28 ans ; et Social-Humanitaire). Les candidats ont jusqu’au 15 janvier 2014 pour postuler. L’an dernier, les lauréats comptaient un vétérinaire spécialiste de la faune sauvage en Afrique du Sud, une chef d’entreprise en Egypte et un leader de la communauté des affaires bretonne en Pologne.
Plusieurs prix sont à gagner (voyage à Paris, tablette tactile, visibilité dans la presse…). Les gagnants seront récompensés lors d’une cérémonie au Quai d’Orsay le 6 mars 2014.
Lulu, l'appli des filles pour noter leurs ex: sexiste ou féministe?
« Réductrice », « malsaine », « drôle » ou « utile ». Demandez à un homme ou une femme ce qu’il ou elle pense de Lulu et vous obtiendrez sans doute des réponses radicalement différentes.
Lulu, c’est la dernière application diabolique dont a accouché le web et qui fait fureur sur les campus. Réservée aux filles, elle leur permet de noter leur “date”, ex ou “crush” à l’aide d’un questionnaire digne de Cosmo. Parmi les questions posées : « Pour lui, est-ce pire de se soulager sur des plantes ou de laisser la lunette des toilettes levée ? » « A un mariage, est-il celui qui vomit partout ou celui qui fantasme sur sa lune de miel ? ». « 0 » pour les goujats et « 10 » pour les princes charmants: la note, résultat d’un redoutable algorithme que Lulu garde secret, est postée ensuite sur le profil du damoiseau sur Lulu pour que ses futures conquêtes en profitent. Pour accroitre la pression, les profils sont assortis de hashtags positifs (#ChristianGrey ; #SelfMadeMan) ou négatifs (#MachineAPets ; #JoueAuxJeuxVideos).
Beaucoup de filles adorent. Et les mecs beaucoup moins, car les pauvres diables n’ont pas accès à leur note sauf s’ils se saisissent de l’Iphone de leur belle ou se créent un compte. « C’est débile. La plupart des filles trouvent aussi ça débile, d’ailleurs, mais ça a pris une telle importance qu’on est bien obligés de le prendre en compte », regrette David, un étudiant en deuxième année d’ingénieur à la Florida State University (FSU) qu’on ne peut pas accuser d’être mauvais joueur car il s’en sort avec un score plus qu’honorable de 8,6 sur 10 et quelques éloges (#DanseCommeMichaelJackson »).
Comme de nombreuses universités américaines, la FSU disposait déjà de deux comptes Twitter consacrés aux ragots anonymes. Un pour les coups de foudre, l’autre pour les confessions. Habitués aux commérages de récré sur Internet, les étudiants de Floride ont plébiscité l’appli lors de son pré-lancement en janvier. Dès les deux premières semaines, 40% des filles l’utilisaient. Ses détracteurs ont lancé, eux, une pétition pour la stopper.
Alexandra Chong, la créatrice de Lulu, espère « changer le comportement de certains mecs » grâce à cette véritable épée de Damoclès virtuelle. Elle veut séduire une étudiante américaine sur quatre d’ici à la fin de l’année. Elle est bien partie pour. Avec plus d’un million d’utilisatrices et 200 000 profils de mecs, ce Yelp pour les hommes fait un tabac (ou des ravages, c’est selon).
Devyn, une vendeuse de 23 ans, passe en revue ses 1533 contacts Facebook. « C’est super utile, s’enthousiasme-t-elle. La majorité de mes amis Facebook sont des gens qui m’ont ajoutée en boîte. Ça donne une meilleure idée de qui dater ou pas. C’est un peu comme si le mec nous était présenté par un ami commun, qui nous résumerait ses qualités et ses défauts, sauf que là on ne connaît pas l’amie en question.» Ce que Devyn aime tout particulièrement, c’est glousser avec ses copines en regardant les profils de ses connaissances.
Si l’absence de droit de réponse des garçons pouvait laisser présager le pire, Lulu et son lot de « hashtags » prédéfinis restent très gentillets. Comme le relevait Katie Heney pour Buzzfeed, ils s’attachent à une vision pour le moins « retro et stéréotypée de ce qui est désirable chez un homme. » L’application permet aussi aux garçons de retirer leur profil du site.
The Daily Meter, journal étudiant de l’Université d’Etat de l’Oregon, reprend une idée répandue dans les confréries : « Les filles ne supporteraient pas une version pour les hommes ». A voir. Les garçons ont aussi leur lot d’applications au goût douteux, comme Playbook, qui leur permet de télécharger des photos de leurs conquêtes avant de les noter. Comme ça, tout le monde est heureux.
Austin chante Noël
Les fêtes de fin d’année arrivent à grands pas. A cette occasion le French Club de l’Austin Community College et sa chorale de Noël proposeront le 8 décembre de 15h à 17h une sélection de chants de Noël.
Les festivités se dérouleront à l’ACC Northridge Campus Auditorium (Bldg 4000- behind the bookstore) d’Austin.
En plus des célèbres chants qui raviront petits et grands, le Père Noël fera une apparition pour prendre quelques photos avec les enfants. Le spectacle sera par ailleurs suivi de la dégustation de la traditionnelle bûche de Noël.
L’entrée est gratuite mais les donations seront appréciées.
Gil de Bassan fleurit Miami
Avant de voir la vie en roses, Gil de Bassan avait une autre vie. Originaire du Nord, ayant fait ses études à Tours, installé à Toulouse depuis 25 ans, il a passé des années dans la publicité et la communication. Un beau jour, il a décidé de « décrocher tout doucement et tenter le jeu de l’artiste ».
Mais comme d’autres, il s’est retrouvé en manque d’inspiration. « Je suis tombé en panne », confie-t-il. Après plusieurs mois vierges, il retrouve l’envie grâce à un ami. « Il m’a mis un masque sur les genoux, m’a tendu un crayon, et m’a dit : vas-y, fais-moi quelque chose. J’ai commencé à crayonner, effacé, recommencé, effacé de nouveau. Puis, d’un coup, je fais une rose, puis une deuxième, puis une troisième. Au final, je remplis ce masque de roses. Il partira finalement à Art Basel Hong-Kong pour une vente aux enchères ». C’était en 2012.
Depuis, il n’a pas arrêté de faire des roses. Gil de Bassan a commencé par une dizaine de tableaux, puis a continué hors de son atelier. « Cela faisait 2-3 ans que je voulais m’exprimer dans la rue ; j’ai touché un peu aux pochoirs, mais j’ai passé l’âge de me faire courir après par la police ! ». Il en est venu aux vitrines, en sollicitant les commerçants indépendants, de manière gratuite, et ainsi « fleurir la ville, tout en me faisant connaître et en marquant mon identité graphique ». Après une trentaine de roses à Toulouse, puis une quinzaine à Albi et une dizaine à Avignon, l’artiste s’est souvenu d’Art Basel au moment opportun. Ses roses devant bénéficier d’une température minimale de 23°C pour que l’acrylique sèche rapidement, et l’hiver approchant, il a pris la décision de venir à Miami, pour « roser la ville et Art Basel », jusqu’au 18 décembre.
A raison d’environ deux roses par jour, Gil de Bassan a déjà peint une trentaine de roses à Miami Beach, Midtown, Wynwood, Downtown Miami, et aussi du côté de la Calle Ocho (dont une juste à côté d’une œuvre de Banksy, en clin d’œil à sa performance récente d’une œuvre par jour à New York). « Beaucoup de restaurants, de bars, quelques coiffeurs et ongleries, des boutiques de vêtements aussi », bien qu’il collectionne « avant tout, des refus, même si l’idée est toujours bien reçue ». Ainsi, ce sont chaque jour davantage de vitrines qui bénéficient du talent du peintre qui vient fleurir leur devanture en 30-45 minutes, toujours en trois tons (clair, moyen, foncé).
De retour en France à la mi-décembre, de nouvelles tournées de roses l’attendent à Nice, Cannes, Biarritz, et l’Espagne peut-être. Ensuite, l’artiste regagnera son atelier pour continuer son œuvre en gardant « les roses comme un refrain, un leitmotiv », et en conservant un contact fréquent avec la rue pour « parler avec les gens, savoir comment c’est ressenti, davantage que lors du vernissage en galerie où, ce jour-là, tout le monde est gentil avec toi ! ».
Conrad, le papa californien d'Astérix
Asterix et Obélix sont de retour dans les bacs, après huit ans d’absence. C’est en Californie que les irréductibles Gaulois ont miraculeusement ressuscité sous le pinceau de Didier Conrad, successeur d’Albert Uderzo, 86 ans, qui avait annoncé sa retraite en 2011.
Embauché par les studios Dreamworks en 1996 pour travailler sur le film d’animation « La Route d’Eldorado », le dessinateur marseillais vit depuis 17 ans à Los Angeles avec sa famille. «Après la fin de ma collaboration avec Dreamworks, nous avons décidé de rester. La grisaille de Paris et de Bruxelles, j’ai toujours trouvé ça déprimant !». C’est donc dans son atelier de Pasadena qu’il a réalisé l’intégralité des planches d’Astérix chez les Pictes, 35e opus des aventures du petit Gaulois créé par René Goscinny (décédé en 1977) et Albert Uderzo.
« Jean-Yves Ferri (ndlr : le scénariste) travaillait sur l’album depuis deux ans, quand les éditions Albert René m’ont demandé de faire des tests : ils avaient d’abord commencé à travailler avec l’encreur d’Uderzo, Frédéric Mébarki, qui collaborait avec lui depuis 30 ans. Mais Mébarki n’avait jamais fait de mise en page». Celui-ci jette donc l’éponge et ce sont finalement les tests de Conrad qui sont sélectionnés.
6 mois pour réaliser un travail de 9 mois
« J’avais déjà fait des spin-off » explique Didier Conrad, qui a notamment réalisé les Marsu Kids, une série dérivée du Marsupilami, créé à l’origine par son « maître », André Franquin. Mais faire revivre une B.D aussi mythique qu’Astérix, n’était pas une mince affaire. « C’est compliqué : il faut à la fois dessiner dans le même style qu’Uderzo tout en réinventant des situations nouvelles que lui-même n’a jamais dessiné ! ». Le tout en respectant un timing très serré : «Comme le projet avait pris beaucoup de retard, on m’a donné 6 mois pour réaliser un projet qu’Uderzo aurait réalisé en 9 mois minimum ! A la fin, j’ai dû faire plusieurs nuits blanches pour arriver à tout terminer».
Difficile aussi de reproduire une potion magique sans en connaître précisément la recette : « Le problème avec Astérix, c’est que personne ne sait vraiment comment ça se fabrique: Goscinny est aujourd’hui décédé et Uderzo est avant tout un instinctif. Jean-Yves et moi n’avions pas le droit à l’erreur ! ».
Malgré des problèmes à la main qui l’empêchent de dessiner, le papa d’Astérix et Obélix a toutefois tenu à superviser de près le dernier tome. «Pour lui, c’est difficile, c’est un peu comme son bébé. Il me faisait passer des commentaires et des critiques par l’intermédiaire de son graphiste en qui il a entièrement confiance. Au début, je travaillais assez lentement car je devais m’habituer au dessin. Uderzo percevait des petits détails qu’il est le seul à pouvoir remarquer. Pour lui, tout cela est viscéral ! Et puis petit à petit, j’ai eu de moins en moins besoin de corriger mes dessins. Au final, je n’ai rencontré Uderzo qu’une fois le travail terminé ! Et il était content du résultat».
L’avantage du décalage horaire
Conrad doit également prendre en compte un découpage du scénario très contraignant, qui a déjà été très préparé pour aider Mébarki. « J’ai aussi l’habitude de travailler côte à côte avec ma femme Sophie (alias Wilbur avec laquelle il a notamment réalisé Tigresse Blanche, les Marsu Kids ou encore Raj). Du coup le travail à distance avec Ferri était une dynamique très différente ». Mais au final, le décalage horaire a aussi été un réel avantage : «les 9 heures de différence entre la France et la Californie me permettaient de gagner une journée de travail, ce qui était plutôt pratique vus les délais».
Conrad a travaillé sur papier avec un pinceau spécial qu’utilisait Uderzo, afin de reproduire le même trait. « Je scannais ensuite les dessins et faisais les retouches nécessaires à la palette graphique. J’envoyais mon travail par mail toutes les 4 à 6 pages ».
Conrad aime dessiner depuis son plus jeune âge. A 14 ans, l’une de ses planches est publiée dans la rubrique Carte Blanche du Journal de Spirou. «La Bande Dessinée à l’adolescence est quelque chose qui m’a permis de me définir, à un âge où l’on se cherche. J’ai appris sur le tas. A l’époque, c’était comme ça, il n’y avait pas d’école», explique-t-il.
Près de 330 000 exemplaires écoulés en 4 jours
Quid d’Astérix aux Etats-Unis ? «La Bande Dessinée de manière générale y est beaucoup moins populaire qu’en France. Ce n’est pas le même public. Quant à Astérix, ce n’est pas très connu. Il n’y aura probablement pas vraiment de promo, ni d’édition américaine. Il n’existe qu’une version en langue anglaise pour l’instant. Mais d’un côté, c’est bien : je reviens d’une longue promo en France où la B.D a démarré très fort (ndlr : près de 330 000 exemplaires écoulés 4 jours après sa sortie). Du coup, maintenant je peux goûter à un peu de tranquillité de ce côté-là !».
Ce qui ne l’a toutefois pas empêché de reprendre ses crayons : Didier Conrad a déjà commencé à travailler sur le 36e album des aventures d’Astérix, avec son nouveau camarade de jeu, Jean-Yves Ferri. « L’idée est de faire un bouquin tous les 2 ans. Nous allons avoir un peu plus de temps pour en discuter ce qui sera plus agréable». La sortie de l’album est déjà prévue pour le 24 octobre 2015.
Le Stade Breton reprend les matches… et les 3e mi-temps
Ceux qui connaissent Jean-Pierre Touchard savent que le légendaire patron du Tout Va Bien n’est pas du genre à garder la langue dans sa poche.
Alors quand on lui demande pourquoi il a décidé, l’an dernier, de suspendre le Stade Breton, l’équipe de foot dont il est le président (et sponsor), les mots doux fusent. ” Ils sont traders, banquiers, ils avaient des godasses à 500 dollars et des appartements nickel mais ne voulaient pas payer leur participation. On n’avait pas assez de joueurs pour les matches importants, lâche ce « Loulou » Nicollin breton, entre deux gorgées de Beaujolais dans son restaurant. De gros bébés!“
Ce passionné de foot, généreux en commentaires sur le rachat du PSG par des investisseurs qataris et les performances de l’équipe de France, veut mettre cette crise derrière lui. Nouveaux joueurs, nouvelles ambitions et bien entendu des troisièmes mi-temps aussi solides que sa défense: le Stade Breton rechausse les crampons. Une soirée sera organisée le 6 décembre au Tout Va Bien pour fêter ce retour en grâce et lever des fonds pour financer l’achat d’équipement et les dépenses liées aux matches. Le nouveau site de l’équipe sera dévoilé à ce moment-là. “On aurait pu dire ‘stop’, indique Benoit Ferré, un des joueurs qui a décidé de reprendre l’équipe en main, mais on voulait garder la possibilité de jouer à bon niveau à Onze et préserver l’histoire de l’équipe“.
Et quelle histoire: le Stade Breton (à ne pas confondre avec l’autre équipe de foot bretonne de New York, le Stade Brestois) fut fondé en 1955. Emigrés bretons, la plupart dans la restauration, s’y retrouvaient pour tâter le cuir aux quatre coins de New York. Les nombreux trophées remportés en presque soixante ans par ce “Onze breton” trônent toujours sur les étagères du Tout Va Bien. “C’était une équipe de cuistots, se souvient Jean-Pierre Touchard, joueur aux débuts de l’équipe. On travaillait six jours sur sept dans les cuisines et on jouait au foot. On prenait le train, le bus… Ca a changé aujourd’hui“. “Il y avait aussi des jeunes qui faisaient leur service militaire à l’étranger“, précise Benoit Ferré, qui a rejoint la formation comme milieu en 2009. Le Stade Breton est aujourd’hui l’équipe la plus ancienne de son championnat, l’EDSL (Eastern District Soccer League). Cette dernière a récemment distingué M. Touchard pour ses années de bons et loyaux services.
De retour sur les terrains, l’équipe cherche des joueurs motivés, bretons ou non. “J’aime bien des joueurs courageux, peu importe qui ils sont“. “Petit bonus, glisse Benoit Ferré, Jean-Pierre invite l’équipe au resto si on gagne“. “Dans le temps, on n’avait pas le temps de faire de 3e mi-temps, se souvient Jean-Pierre Touchard. Maintenant, ils sont payés, célibataires… Ils la font bien“.
Propos recueillis par Alexis Buisson et Marie Le Pennec
Les États-Unis, destination la plus recherchée en France
(Relaxnews) – Bing, le moteur de recherche de Microsoft, révèle son palmarès 2013 des mots-clés les plus recherchés. Dans la catégorie des destinations, les États-Unis arrivent en tête des requêtes en France.
Avec la ville de New York en deuxième position de ce classement, l’attrait des États-Unis pour les voyageurs français se confirme.
La destination est régulièrement citée par les sites de voyage comme étant la plus recherchée par les internautes français. Ainsi, Liligo.com annonçait la semaine dernière que les vols vers New York ont été les plus demandés pour la période des fêtes de fin d’année. Lors des dernières vacances de la Toussaint, les USA ont totalisé 46% des réservations des vols long-courrier sur Go Voyages, en faisant la destination incontournable, New York en tête. En 2012, le pays a attiré plus de 800.000 touristes français, selon les données du ministère de l’artisanat, du commerce et du tourisme.
Top des requêtes de destinations dans le monde sur Bing en 2013 :
1 – États-Unis
2 – New York
3 – La Réunion
4 – Londres
5 – Bali
6 – Barcelone
7 – Costa Rica
8 – Ile Maurice
9 – Afrique du Sud
10 – Rome
New York, l'harmonica au poing
“Quand j’étais jeune, mon père collectionnait les CD de blues et de jazz de la collection Atlas“, se souvient Yvonnick Prené.
A l’âge de 7 ans, le jeune harmoniciste a commencé à côtoyer les grandes figures de la musique américaine des années 1930 – 1950. Ne venant pas d’une famille de musiciens, c’est par curiosité qu’ Yvonnick Prené a soufflé ses premières notes dans un harmonica en plastique, trouvé parmi ses jouets. Il ne lui restait alors qu’à marier ces deux découvertes.
Aujourd’hui, le jeune homme de 29 ans est musicien professionnel à New York, berceau du jazz, et a sorti cette année son premier album intitulé “Jour de Fête”. Ce disque jazz qui associe piano, guitare, basse, batterie et voix, a été nommé “Révélation 2013” par Jazz Magazine. Entre temps, Yvonnick Prené a multiplié les représentations de Paris à Berlin en passant pas Los Angeles et les Caraïbes et a eu l’occasion de jouer avec de grandes figures de la musique tels que Manu Katche, Charles Persip, Laurent Cugny, Jason Brown et bien d’autres.
A l’âge de 12 ans, le tout jeune artiste prend ses premiers cours d’harmonica. Quelques années plus tard, diplômé de la Sorbonne en musicologie, il réalise son rêve new-yorkais et vient étudier au City College de New York, à Columbia puis à la New School For Jazz and Contemporary Music. “A mon arrivée aux Etats-Unis, j’ai rencontré le saxophoniste français Jérôme Sabbagh et là j’ai pris une grosse claque, raconte Yvonnick Prené. J’ai alors tout ré-appris : ma vision de l’improvisation, du jazz et de la musique en général ont été entièrement transformés.” Le nombre d’excellents musiciens de jazz venus du monde entier et le peu de travail disponible font que la compétition est rude.
Yvonnick Prené a trouvé dans l’harmonica un moyen d’expression original. “Il y a peu d’harmonicistes de haut niveau dans le milieu du jazz, j’ai donc beaucoup de choses à découvrir par moi-même et c’est ce côté créatif et novateur qui me passionne“, sourit l’artiste. Selon le musicien, c’est l’alternance souffle-aspiration ainsi que la rythmique qui font la difficulté de l’harmonica. “Mais c’est un instrument sensuel et on peut l’emmener partout”, s’amuse t-il.
En fonction du type de soirée et du lieu, le Français joue dans différents groupes mais c’est avec Organ Quartet qu’il souhaite bâtir un réel projet artistique. Composé d’un pianiste, d’un batteur, d’un contre-bassiste et d’un harmoniciste, le groupe propose à la fois des thèmes écrits et des improvisations, des compositions personnelles et des standards de jazz. Ils s’inspirent notamment de Toots Thielemans ainsi que de Kenny Garrett et John Coltrane. “Notre style reprend différents rythmes comme le hip hop, le swing ou le bossa nova. C’est la connexion avec le public qui est le plus important pour nous”, souligne l’harmoniciste. Yvonnick Prené a également monté cette année le groupe Padam Swing qui associe jazz manouche, inspiré par Django Reinhardt, et chansons françaises.
Le jeune artiste prépare déjà un nouvel album de jazz manouche. En attendant vous pouvez aller l’écouter tous les premiers mardis du mois au Garage Restaurant & Café à Greenwich Village.
Les Bretons de New York fêtent Noël
Pour la septième année consécutive, l’association bretonne de New York BZH New York organise son repas de Noël. Celui-ci aura lieu le 8 décembre au Riccardo’s.
A cette occasion, BZH New York accueillera certains membres de Bretagne TransAmerica. Cette association, basée à Gourin dans le centre Bretagne, met un point d’honneur à rappeler les relations que l’Amérique et la Bretagne entretiennent depuis plusieurs siècles maintenant. Le groupe a reconstitué cette histoire riche, de l’émigration des premiers Bretons vers l’Amérique aux événements organisés par BZH New York, au sein du musée de Tronjoly, toujours à Gourin.
Tout le monde, Breton ou non, est le bienvenu. Joyeux Noël ou “Nedeleg laouen” comme on dit en bon breton.