Comme chaque années le Cold Water Classic réuni les meilleurs surfeurs du monde pour une compétition dantesque.
L’édition 2013 du Cold Water Classic réunit les 16 plus grands surfeurs sur le spot de Steamer Lane à Santa Cruz. À la clef pour le vainqueur une année de sponsoring de la marque d’équipement sportif O’Neill partenaire de l’évènement, ainsi qu’une place pour les championnats du monde. La compétition innove cette année dans la sélection des sportifs avec quatre surfeurs choisis par le public sur Internet. Parmi les 16 deux sont locaux, Shaun Burns et Noi Kaulokukui originaire de Hawai. Ce sont les favoris de l’épreuve et les chouchous du public.
Le Steamer Lane est un spot emblématique depuis les années 30, ses grosses vagues ont fait sa réputation et Surfer Magazine a élu Santa Cruz la « number one surf town » des Etats-Unis !
Crédit photo: O’Neill
Cold Water Classic, la vague des champions
L'Alliance Française de San Francisco met Gainsbourg à l'honneur
Serge Gainsbourg est à l’honneur à l’Alliance Française de San Francisco. Le biopic, Gainsbourg vie héroïque, y sera diffusé le mardi 12 novembre à 18h45.
Ce film, écrit et réalisé par Johann Sfar en 2010 retrace la vie de cette légende du cinéma et de la chanson française. Il propose ainsi au spectateur d’entrer dans l’univers de Gainsbarre, de son enfance lors de la montée du nazisme à sa mort en 1991. Adulé par les critiques et récompensé lors de nombreux festivals, Gainsbourg vie héroïque donnera également au spectateur l’occasion de découvrir l’excellent Eric Elmosnino, dans le rôle de Serge Gainsbourg.
Le film sera diffusé en français et sous-titré en anglais.
Crédits : thefilmstage.com/
"Les Salauds" arrivent à San Francisco
Il faut aimer Vincent Lindon pour aller voir “Les Salauds”.
Dans ce film sombre signé Claire Denis, montré au Landmark’s Clay Theatre le 10 novembre, l’acteur joue le rôle de Marco, un commandant de supertanker qui doit rentrer d’urgence à Paris. Le mari de sa sœur Sandra s’est suicidé et laisse derrière lui une entreprise en faillite et une fille à la dérive. Sandra accuse l’homme d’affaires Edouard Laporte. Marco s’installe dans l’immeuble de la maitresse de Laporte (Chiara Mastroianni) pour le surveiller, mais découvre que sa sœur a elle aussi ses secrets. Un film dans la pure tradition du “noir”!
Un Chateau en Italie, de Valeria Bruni Tedeschi
Nominé à Cannes Un Chateau en Italie de Valeria Bruni Tedeschi – la soeur de Carla- arrive à San Francisco et délivre une part intime des Bruni.
Louise quadragénaire parisienne rencontre Nathan, un comédien plus jeune qu’elle et ses rêves ressurgissent. Issue d’une grande famille de la bourgeoisie industrielle italienne elle se débat autour de son frère malade du Sida et de leur mère qui tente de garder le patrimoine familial.
Sans être autobiographique “Un Château en Italie” est troublant pour le spectateur de par sa ressemblance avec l’histoire des Bruni. Pour son troisième film en tant que réalisatrice – après Il est plus facile pour un chameau… (2003) et Actrices (2007) –, Valeria Bruni Tedeschi ne révolutionne pas son style et garde ses marottes sur la confrontation entre la douceur de la bourgeoisie et les réalités de la vie moderne. La réalisatrice incarne son propre rôle, à la Woody Allen, et ne s’épargne pas en se décrivant comme une personne égoïste, capricieuse et méprisante.
Crédit photo Abaca
Lycée Français de SF: une saison culturelle dans la cour des grands
Frédéric Patto aurait dû faire du basket, mais l’équipe qu’il était censé rejoindre ne vit jamais le jour. A 16 ans le voilà donc dans un atelier théâtre, une passion qui ne le quittera plus jamais.
Aujourd’hui enseignant au Lycée Français d’Ortega de San Francisco, il est le monsieur «Théâtre» du Lycée et est devenu le programmateur de sa très belle salle qui accueille depuis quelques années et régulièrement des spectacles venus de France.
Cela fait trois ans que le Lycée Français de San Francisco peut s’enorgueillir d’accueillir une programmation de plus en plus professionnelle : « J’ai la chance de bien m’entendre avec le programmateur du lycée de Los Angeles, Pierre Leloup, et à deux ça nous rend plus forts en terme de moyens, on s’associe régulièrement avec la Côte Est aussi, ce fut le cas pour la venue de Michel Onfray en octobre».
Fort de son expérience de plus en plus probante, Frédéric Patto s’est donc rendu en Avignon en juillet pour y faire une sélection de spectacle : « A chaque fois qu’un artiste voyait mon badge indiquant «programmateur à San Francisco», j’étais reçu comme un roi, je n’en revenais pas moi-même. Les artistes ne viennent pas ici pour l’argent mais pour le prestige de jouer aux Etats-Unis et pour San Francisco, cela ouvre de belles portes et amène d’incroyables rencontres.»
C’est ainsi qu’il a pu découvrir le spectacle de Clémentine Célarié, inspiré du récit autobiographique de John Howard Griffin «Dans la peau d’un noir», où l’actrice joue seule sur scène un homme noir et plusieurs autres personnages : «Une performance qui m’a vraiment bluffé, je suis vraiment heureux de pouvoir l’accueillir ici le 17 mai.»
Frédéric Patto fait toujours ses choix en fonction de l’intérêt pédagogique. Michel Onfray en octobre 2013 qui a fait salle comble, Barbara Shultz le 15 novembre refaisant vivre Marie-Antoinette, la compagnie Prospero Miranda fin mars 2014 avec «Je reviens de la vérité», écrite par l’importante figure de la résistance Charlotte Delbo et déplaçant les codes de la mise en scène traditionnelle, et en mai Clémentine Célarié avec «Dans la peau d’un noir».
«Mon seul regret, explique Frédéric Patto, c’est que je devais avoir Patrick Timsit et Thierry Lhermitte en janvier avec «Inconnu à cette adresse», mais ils ne peuvent pas venir, ce sera peut-être pour avril 2015. D’ici là, j’ai une nouvelle programmation à établir et je sais que je vais m’éclater à la préparer.»
Une soirée en Bourgogne à la FACC Houston
La FACC célèbre le Bourgogne, et la bonne table.
Ca se passe au restaurant Etoile Bar et Cuisine. Pierre Benoit Mace, représentant de Boisset Family Estates vous guidera à la découverte des vins.
L’occasion de découvrir le restaurant de Philippe Verpiand, venu de San Diego l’an dernier pour ouvrir ce restaurant français à Uptown Park, qui s’est déjà fait une solide réputation.
Prix pour ce dîner gastronomique bien arrosé: $115 pour les membres ($135 pour les non membres).
Baptême au Beaujolais pour Aude Sun
Certes, le 22 novembre c’est le cinquantenaire de l’assassinat de J.F. Kennedy. Difficile d’y échapper… Mais c’est aussi le traditionnel Beaujolais & beyond wine festival. La French American Chamber of Commerce de Dallas-Fort Worth ne manquera pas l’évènement qui sert aussi de baptême du feu à la nouvelle directrice.
Diplômée de l’université du Colorado à Denver en gestion d’entreprise comme en multimédia, Aude Sun a travaillé en agences de communication spécialisées dans la conception de marques et le lancement de produits hi-tech à New York et à Paris avant d’arriver à Dallas via Seattle il y a un an. Française d’origine bordelaise mariée à un Sino-Américain, elle s’est rapprochée des organisations franco-américaines dès son arrivée dans la métroplex pour finalement être recrutée par le chapitre local de la chambre de commerce franco-américaine.
Là, elle avoue s’être d’abord attelée « à comprendre ce qu’il fallait pour garder la tête au-dessus de l’eau financièrement et sur le plan qualitatif, vis-à-vis des membres ». Mais les préparatifs du Beaujolais & beyond wine festival –« vital pour l’association, dont c’est la principale levée de fonds, et très apprécié de la communauté franco-américaine pour convier clients, partenaires et collaborateurs »– allaient déjà bon train.
« Le fait que notre chambre a des membres très actifs et impliqués », c’est pour Aude Sun « ce qui fait la force de notre chapitre et le rend intéressant et dynamique ». Un pour tous, tous pour un: ça tombe bien, l’édition 2013 de la fête du Beaujolais de Dallas est placée sous le signe des Trois mousquetaires.
La FACC de Houston organise également sa soirée Beaujolais, le 21 novembre elle. Informations et tickets ici.
Le Trapèze sur un toit de New York: on a testé pour vous
French Morning lance une nouvelle série en vidéo. Chaque mois, Sarah Pizon vous emmènera à la découverte d’une activité folle, déjantée, maboule.
On commence avec le trapèze sur un toit de Manhattan. Le frisson + la vue! Un épisode tourné il y a quelques semaines, quand on pouvait sortir torse nu, souvenez-vous…
Le chorégraphe Jérôme Bel fait danser l'Université Stanford
Jérôme Bel sera à l’honneur durant le mois de novembre à l’Université Stanford. Le chorégraphe présentera, en partenariat avec le département de danse de l’Université, trois de ses œuvres.
Le festival commencera le 13 novembre par la présentation de The Show Must Go On. Le spectacle mêlera danseurs professionnels et novices (employés de l’Université, étudiants, etc), chacun pouvant laisser libre court à son imagination.
La soirée du 18 novembre sera quant à elle consacrée à Cédric Andrieux, le public étant invité à rentrer dans l’intimité de l’artiste. Il abordera son parcours de danseur ainsi que ses rencontres avec les Grands du milieu comme Merce Cunningham, Trisha Brown ou encore Jérôme Bel lui-même. Le tout sera parsemé de quelques passages de célèbres ballets.
Enfin le festival fermera ses portes le 2 décembre par la projection du film Pichet Klunchun and Myself ou la rencontre entre Jérôme Bel et le danseur classique Pichet Klunchun. Malgré leur appartenance à deux mondes différents, ces deux artistes se sont réunis le temps d’un film pour le plus grand plaisir des spectateurs. Jérôme Bel répondra par ailleurs aux questions de l’assistance à la fin du film. Il sera également présent le lendemain, le mardi 3 décembre à 11h pour une discussion qui retracera l’ensemble de sa carrière.
Pour voir les spectacles de Jérôme Bel qui seront également joués à New York au mois de novembre cliquez ici.
Crédits : flickr.com/photos/eselat
"Les Salauds" à Austin
Il faut aimer Vincent Lindon pour aller voir “Les Salauds”.
Dans ce film sombre signé Claire Denis, montré au Austin Film Society, l’acteur joue le rôle de Marco, un commandant de supertanker qui doit rentrer d’urgence à Paris. Le mari de sa sœur Sandra s’est suicidé et laisse derrière lui une entreprise en faillite et une fille à la dérive. Sandra accuse l’homme d’affaires Edouard Laporte. Marco s’installe dans l’immeuble de la maitresse de Laporte (Chiara Mastroianni) pour le surveiller, mais découvre que sa sœur a elle aussi ses secrets. Un film dans la pure tradition du “noir”!
Emmanuel Perrotin accueille le street artist Kaws sur Madison Avenue
Snoopy et Félix le Chat exposés dans une galerie d’Upper East Side, c’est plutôt inattendu. Mais Emmanuel Perrotin aime surprendre.
Après avoir mis en sommeil sa galerie gigantesque (1.300 mètres carrés) de Miami (voir article de French Morning ici), il a inauguré en septembre dernier sa première galerie à New York dans un esprit totalement différent. Il y accueille jusqu’au 21 décembre l’artiste Brooklynien Kaws.
Cette ouverture sur Madison Avenue en plein Upper East Side, et non à Chelsea comme on aurait pu s’y attendre, “est une manière de nous démarquer” explique-t-il. “Nous travaillons pour les artistes” et cet espace aux volumes réduits leur permet de garder une liberté de format. Dans de grands espaces, “ils sont poussés à fournir des oeuvres colossales”.
Par ailleurs, ce choix de Madison Avenue permet à la galerie Perrotin de faire venir les meilleurs collectionneurs américains. La galerie ne s’est pas mise dans un périmètre “de passage” et “on n’y rentre pas par hasard”.
Emmanuel Perrotin suit depuis longtemps le travail de Kaws puisqu’il a déjà exposé cet artiste dans ses galeries de Paris, Miami et Hong Kong.”J”aime beaucoup son évolution” explique-t-il. Enfant du street art, “il a su faire évoluer son travail pour devenir un artiste de galerie“. Dans cette exposition, les références à la bande dessinée sont plus indirectes, et sa précision et ses talents de coloriste sautent aux yeux.
Un défaut peut-être ? Ses nombreux fans, un peu encombrants… “Il est difficile de gérer leur affluence, raconte Emmanuel Perrotin: ils s’invitent aux vernissages, prennent des photos et les postent immédiatement sur les réseaux sociaux. Lors de la dernière exposition consacrée à cet artiste à Paris, l’atmosphère était tellement irrespirable qu’on a dû ouvrir les fenêtres”.
Si Kaws a commencé sa carrière à New York dans les années 90 en semant ses graffitis sur les murs et en détournant des affiches publicitaires, il connait aujourd’hui un grand succès, tant aux Etats-Unis qu’en Europe et en Asie. Ancien collaborateur freelance des studios Disney, son univers “pop art” est peuplé de personnages récurrents, réinterprétant ou s’inspirant souvent d’icônes de la culture populaire (Mickey, Hello Kitty, Bob l’Eponge, le Bibendum Michelin, les Simpson…).
Son travail est décliné sur des supports très divers : toiles, sculptures, mais aussi “art toys” (généralement fabriqués en quantité limitée et vendus en quelques heures), packagings, couvertures d’albums (Kanye West) ou produits en collaboration avec des marques (Nike, Vans) ou de grands noms du luxe (Colette, Comme des Garçons, Marc Jacobs).
Kaws navigue donc avec succès entre oeuvre d’art et produit et la presse ne manque pas de le comparer à de grands noms tels qu’Andy Wharol ou Keith Haring.
En parallèle à cette exposition de toiles, Kaws expose également d’impressionnantes sculptures géantes à la Mary Boone Gallery à Chelsea.
Quant à la Galerie Perrotin, elle souhaite s’inscrire dans une dynamique internationale mais on peut noter qu’elle prévoit de consacrer des expositions aux Français Germaine Richier en avril et Pierre Soulages en mai.