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Visitez la résidence des maires de New York, avant l'arrivée des futurs locataires

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C’est une maison en bois sans prétention de style colonial, aux confins de l’Upper East Side. La Gracie Mansion est la résidence officielle des maires de New York. Peu le savent, mais elle est aussi ouverte au public – seulement le mercredi.
Construite par Achibald Gracie en 1799, un puissant armateur écossais, elle a été récupérée par la ville à la fin du 19e siècle, qui a transformé le vaste terrain en jardin public (l’actuel Carl Schurz Park). Le bâtiment, un temps abandonné et utilisé comme les toilettes du parc, a été rénové dans les années 30. Fiorello La Guardia fut le premier maire à y emménager, en 1942. Apres lui, tous les maires de la ville ont dormi entre ses murs… sauf Michael Bloomberg, qui a préféré rester dans sa luxueuse “townhouse”.
La vie est pourtant bien agréable à la Gracie Mansion, dont les pelouses se jettent dans l’East River. Les salons, salles de lecture et salles à manger de style « fédéral » ont tout de la maisons bourgeoise de la Nouvelle Angleterre : sol à damier, épaisses tapisseries rayées, lustres de cristal, cheminées massives au-dessus desquelles trône un aigle royal.  Des salles utilisées régulièrement pour des réunions, des diners ou des conférences.
Outre des portraits d’anciens maires, le mobilier du 19e siècle et les tableaux de maitre, le guide vous montera avec fierté un boulet de canon retrouvé dans le jardin : une pièce originale de la guerre d’indépendance, tirée par un navire anglais depuis l’East River. A l’époque, Georges Washington avait établi à cet emplacement un point de commandement. A l’étage, on peut visiter les quatre chambres : des pièces qui seront fermées au public si le futur mandataire venait s’y installer à sa prise de fonction en janvier.
Bill de Blasio, le candidat démocrate qui vit dans un browstone à Park Slope, n’a pas caché son désir d’emménager à la Gracie Mansion s’il est élu. « Nous nous battons toujours pour la salle de bain… Ce que je constate, c’est que la Gracie Mansion a largement plus d’espace. Mais j’adore la vie à Brooklyn, donc nous traverserons le pont aussi souvent que nous le pourrons », a-t-il raconté à un journaliste du Daily News. Le candidat républicain Joe Lhota est moins convaincu : il aimerait y résider pendant la semaine, et retourner à Brooklyn le week-end.

Les lauriers de l'Invisible Dog

Un Centre culturel peut-il faire renaître un quartier? Oui assure le Wall Street Journal, qui raconte comment l’arrivée de l’Invisible Dog, créée par le Français Lucien Zayan, a transformé une partie du très demandé Boerum Hill.
Boutiques artisanales, bars branchés, écoles d’arts: autant de signes, assure le WSJ, de l’influence de l’Invisible Dog. Depuis qu’en 2009 son propriétaire, fraîchement arrivé de Marseille, a transformé cette ancienne usine de ceintures et gadgets (dont la fameuse “laisse pour chien invisible”), en centre d’art, ce morceau de Bergen Street a beaucoup changé.
Pour Lucien Zayan, la coup de chapeau des pages immobiliers du WSj n’est qu’un parmi d’autres. Le Village Voice a récemment déclaré l’Invisble Dog “New York Best Place to expand your mind”. Des reconnaissances qui tombent à pique: le centre, qui vit principalement des loyers de ses studios d’artistes et des revenus de ses expositions, vient de lancer son “fundraiser” annuel. La campagne, sur Kickstarter, s’achève le 7 novembre.
 

Austin sur l'orbite de Jupiter

Le duo parisien Jupiter se pose à Austin au Empire Control Room, l’occasion de découvrir une nébuleuse électro future étoile de la scène musicale.
Quand un binôme franco-anglais se rencontre une nuit à Londres cela peut faire des étincelles. Revenus à Paris, ça donne Jupiter. Découvert sur la blogosphère en 2009 avec le single Starlighter, qui est resté au top des classements plusieurs semaines, ils enchaînent depuis les collaborations avec des labels de renoms comme Kitsuné. Amélie et Quarles gratifient leur public d’une musique aux accents disco et funk, de l’électro chic et choc pour bouger sur le dance floor. Jupiter cite un large éventail de référence musicales comme Beach House, The Alan Parsons Project , ou encore Siriusmo.
Après avoir remixé de nombreux DJ  tel que  Metronomy, Anoraak ou encore Two Door Cinema Club en 2012 le groupe a enregistré son premier album “Juicy Lucy”  et depuis il enchaine les tournés dans le monde derrière les platines.
Crédit photo : Jupiter
 

Lilian Thuram: "la France a besoin de modèles comme Obama"

Devenu militant anti-raciste depuis sa retraite de footballeur, Lilian Thuram traverse l’Atlantique et sera à New York University (NYU) le 8 novembre pour une conférence sur le racisme dans le football.
Un thème un peu réducteur? “Peut-être, mais j’ai été joueur de football; c’est le sport N°1, les projecteurs sont braqués sur nous, ce n’est pas anormal d’aborder le sujet comme ça. On parlera de bien d’autres choses: le racisme dans le foot n’est que le fruit du racisme dans la société” explique Lilian Thuram à French Morning.
A la tête de la “Fondation Lilian Thuram, éducation contre le racisme”, le champion du monde 1998 est devenu un des porte-drapeaux de l’anti-racisme en France. Un militantisme qui, explique-t-il, a beaucoup puisé à la source américaine. “Les deux sociétés sont évidemment différentes, mais l’évolution américaine est évidemment porteuse d’espoirs pour la France. Si Barack Obama est aujourd’hui président, c’est parce qu’il y a eu le mouvement pour l’égalité dans les années 1950 et 1960″.
Auteur en 2010 de “Mes étoiles noires, de Lucy à Barack Obama”, Lilian Thuram ne cache pas son admiration pour le président américain, et son rêve d’un Obama français. “En France, les jeunes des minorités rêvent des Etats-Unis pour cette raison: ils voient qu’ici il existe des modèles positifs. Il y a pourtant des Noirs en France depuis très longtemps, mais très peu de modèles dans la société française. Pourquoi? Il faut que nous nous posions cette question”.
La conférence de Lilian Thuram à NYU (le 8 novembre) sera animée par Grant Wahl, journaliste à Sports Illustrated et Fox News, et introduite par Jeffrey Sammons, professeur à NYU.

Le label français électro Ed Banger fête ses 10 ans à New York

Le célèbre label électro français fête ses 10 ans avec une tournée mondiale. Il sera à New York ce samedi 2 novembre, pour une soirée très attendue rassemblant ses chefs de file : JusticeBreakbot & Busy P. Feuille de route d’un parcours plus que réussi :
Case départ : en février 2003, Pedro Winter alias Busy P, manager de Daft Punk, DJ, producteur et organisateur de soirées (et portant donc bien son nom) fonde Ed Banger Records et signe ses premiers artistes, Gilles Bousquet alias Mr. Flash et Justice.
– Premières étapes : le label gagne rapidement en popularité grâce à ses soirées parisiennes, et suite à l’énorme succès de Daft Punk à la fin des années 90, les sets de Justice, Busy P lui même, ainsi que le talentueux DJ Mehdi décédé tragiquement en 2011, apportent un son et une énergie nouvelle. Les influences rock, pop années 80, hip-hop ou punk est claire.
– Un bon coup d’accélérateur : la sortie des titres « Never Be Alone » de Justice (un remix du morceau de Simian) en 2003 et « Pop the Glock » de Uffie en 2006, marquent un tournant majeur pour le label et lui permettent d’atteindre une renommée internationale. De nombreux artistes de talent rejoindront la famille Ed Banger dont Sebastian, Mr Ozio, Feadz, Mickey Moonlight, Breakbot, Cassius ou Boston Run.
– Vitesse de croisière : Ed Banger ne s’attache pas à un style en particulier mais sa formule unique a révolutionné la dance music : électro + rock + hip hop. Cette formule Pedro l’a en tête depuis 2001 lorsqu’il demande à Pharrell de remixer un morceau de Daft Punk. Pas étonnant que 10 ans après, « Get Lucky » rencontre un tel succès, et que Kanye West fasse appel à des artistes comme Gesaffelstein ou Brodinski plutot que David Guetta ou Will.i.am pour ses collaborations.
10e anniversaire du label Ed Banger @ Hammerstein Ballroom (311 West 34th Street) avec Justice, Breakbot & Busy P billets
Au programme cette semaine…
* Vendredi 1er novembre *
Azari & III + Walker & Royce @ Webster Hall (125 East 11th Street) : les soirées GIRLS & BOYS NYC invitent cette semaine deux duos indie house, les canadiens Dinamo Azari & Alixander III, fondateurs et membres du groupe portant leurs noms, et Sam Walker & Gavin Royce de notre Brooklyn local infos & billets
Detroit Love @ The Paper Box (17 Meadow Street, Brooklyn) : édition spéciale des soirées VERBOTEN dans le club underground de Bushwick avec 3 grands maitres de la techno, Carl Craig, Moodymann & Kenny Larkin infos & billets
Cameo & Let’s Play House présentent Maurice Fulton et Lloydski @ Cameo Gallery (93 North 6th Street, Brooklyn) : une soirée disco-house avec un producteur légendaire et l’un des fondateurs des soirées « Tiki Disco » infos & billets
* Samedi 2 novembre*
Nuit du label Ostgut Ton @ Output (74 Wythe Avenue, Brooklyn) : Marcel Fengler, Steffi & Virginia représenteront le label allemand et nous transporteront au fameux Panorama Bar à Berlin, réincarnation du club légendaire Ostgut, ayant ainsi créé le label du même nom. Tous les nouveaux titres y sont du coup testés faisant de l’endroit un des clubs les plus underground et expérimental au monde infos & billets
* Lundi 4 novembre*
DEEP SPACE @ Cielo (18 Little West 12th Street) : les soirées hebdomadaires remontent le temps en invitant un des premiers DJs ayant jamais existé, Jackie McCloy, également personnalité du monde de la radio et directeur de la programmation pour de nombreux festivals, dont les premiers gigs datent de 1972 et la librairie musicale réunit 4 décennies de dance music. Il sera en bonne compagnie avec $mall ¢hange alias James Dier, expert connu du vinyle et collectionneur invétéré infos & billets
* Mercredi 6 novembre *
French Express North America Tour @ Output (74 Wythe Avenue, Brooklyn) : Perseus, Jonas Rathsman, Isaac Tichauer & Moon Boots seront au RDV de l’excellent label américain infos & billets
Guggenheim International Gala Pre-party @ Guggenheim Museum (1071 Fifth Avenue) : le célèbre DJ et producteur de techno minimale anglo-canadien Richie Hawtin et son frère Matthew Hawtin, également DJ et artiste visuel participent ensemble à cette soirée d’inauguration infos & billets
* Jeudi 7 novembre*
Noir @ TBA Brooklyn (395 Wythe Avenue) : un des meilleurs producteurs de deep house de passage au club sobre et sombre de Brooklyn infos & billets
 
Clubbing à prévoir:
Brooklyn Electronic Music Festival avec The Magician, Tensnake, Letherette, Pete Tong, Todd Terje, John Digweed et beaucoup d’autres du 8 au 10 novembre infos & billets
Kavinsky @ Webster Hall le dimanche 10 novembre infos & billets
Ferry Corsten & Markus Schulz @ Roseland Ballroom le samedi 23 novembre billets
Fred Falke @ Le Poisson Rouge le jeudi 12 décembre infos & billets

A New York, peut-on mettre sans risque son appartement sur Airbnb ?

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A l’occasion d’un retour en France, il est bien tentant de remplir son porte-monnaie en sous-louant son appartement sur Airbnb. Les tarifs atteignent facilement 150 dollars la nuit pour de modestes surfaces, et les touristes potentiels ne manquent pas.
Et pourtant, à New York, cette pratique pourrait vous attirer des ennuis. Une loi votée par l’état de New York en 2010 interdit la sous-location d’un appartement pour moins de 30 jours – que la personne soit propriétaire ou locataire. A une exception : si l’hôte reste présent sur les lieux (et ne sous-loue qu’une pièce chez lui). Une grande partie des annonces Airbnb à New York sont donc illégales. C’est ce qui a amené le procureur de New York à demander à l’entreprise californienne, vendredi 4 octobre, le listing des 15 000 personnes ayant mis en sous-location leur domicile à New York depuis 2010.
Pour Airbnb, la remise d’un listing au juge est potentiellement dramatique : que faire si des milliers de New-yorkais se retrouvent à payer des amendes ? Le site, qui conteste cette demande, a déposé le 9 octobre une requête devant la Cour suprême de l’Etat de New York – ce qui lui permet de retarder la remise de ce fichier.
D’autant qu’un New-yorkais, Nigel Warren, a déjà fait les frais de cette législation. Ce trentenaire qui avait sous-loué quelques jours sa chambre d’East Village à un touriste, a été identifié suite à une plainte de voisins. Au printemps 2013, il a été condamné à une amende de 2.400 dollars. Nigel Warren et Airbnb ont gagné leur appel en septembre, pointant que la colocataire de Nigel était présente pendant la sous-location –l’argument a été entendu par les juges, qui ont considéré la transaction en conformité avec la loi. L’amende a été levée – mais l’interdiction de sous-louer un logement entier perdure !
L’objectif d’Airbnb, c’est désormais de mobiliser l’opinion pour faire modifier la loi.  A l’origine, celle-ci visait en premier lieu à éliminer les hôtels illégaux et autres marchands de sommeils. Les défenseurs de ce texte, comme la sénatrice démocrate de New York Liz Krueger, estiment aussi que les sous-locations temporaires « menacent la sécurité et font peser un fardeau sur les autres locataires, sur les propriétaires, ou les autres visiteurs, et exacerbent la crise immobilière dans la ville ».
Airbnb essaie de démontrer que la loi est trop large, que les utilisateurs du site sont avant tout « des New yorkais moyens qui veulent arrondir leurs fins de mois », bien loins d’opérer des hôtels illégaux. L’entreprise a d’ailleurs rendu public, le 20 octobre, les résultats d’une étude qu’elle a commanditée auprès du cabinet HR&A Advisors. Selon ces résultats,  un New-Yorkais qui loue avec ce site ne gagne “que”  7 500 dollars par an, et dans 87%, il s’agit de leur résidence principale. Le site affirme aussi que ces transactions ont généré 632 millions de dollars de recettes à New York.
Une pétition pour changer la loi a été lancée : elle avait recueilli 70 000 signatures le 23 octobre.
En attendant, si vous continuez, comme des milliers de New-yorkais, à sous-louer, demandez à vos invités de rester très discret.

El día de los muertos, l'Halloween latino

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A chacun sa fête à faire peur: après Halloween, on fête à San Francisco (et ailleurs dans le pays) “el día de los muertos” (Day of the Dead en anglais).
Très populaire au Mexique, la fête des morts partage avec Halloween la proximité de calendrier avec la Toussaint chrétienne. Dans les deux cas, ce sont deux traditions païennes qui ont été récupérées par le christianisme (fête gaélique pour la première, aztèque pour la seconde). “El dia de los muertos”, fête estivale des Aztèques, a commencé à être célébré les 1er et 2 novembre sous l’effet de la colonisation, et de la christianisation qui l’a accompagnée.
Mais au contraire d’Halloween, El Dia de los muertos est avant tout une fête en l’honneur des morts, où les familles visitent les cimetières. Les têtes de mort abondent dans la décoration des maisons, mais point de costumes de spiderman, et encore moins d’infirmière sexy…
Le Jour des Morts est célébré par la communauté hispanique du Mission District depuis les années 1970. Alors que la cérémonie reste très proche des racines Latinos, la procession quant à elle encourage toutes les communautés à participer.
La procession se déroulera le 2 novembre prochain à 19h. La décoration des autels aura lieu quant à elle entre 16h et 23h. Elle propose aux participants souhaitant honorer leurs défunts de décorer des autels à leur effigie.
Crédits : flickr.com/photos/aboyandhisbike

A bout de souffle à l'Alliance Française

Le chef d’oeuvre de Godard est à l’affiche de l’Alliance Française de San Francisco le 5 novembre. L’occasion de voir ou revoir un des films majeurs de la Nouvelle Vague.
Michel Poicard est une petite frappe typique des années 60 avec un style à la Humphrey Bogart. Après avoir volé une Cadillac à Marseille il décide de monter à Paris reconquérir Patricia, une étudiante New Yorkaise qui vend le New York Heral Tribune.  Mais en route, lors d’un contrôle routier, il tue un policier. Sans le sou et traqué par ​​la  police, il trouve refuge chez Patricia. Mais celle-ci est ambivalente avec lui.

Évoquer À bout de souffle c’est parler de la Nouvelle Vague, ce courant cinématographique qui a bouleversé la grammaire du cinéma, plus libre et réaliste tout en étant poétique. Raymond Cauchetier, photographe de plateau, raconte le tournage “Tout d’abord, avec lui (Jen Luc Godard, NDLR), tout était improvisé ou presque. On tournait dans les rues, dans les chambres d’hôtels, avec juste quelques lampes éclairant le plafond, sans prise de son directe. Godard écrivait ses dialogues sur une table de bistrot, soufflait leur texte aux comédiens pendant les prises, et arrêtait le tournage quand il n’avait plus d’idées. Le délire complet pour les tenants du cinéma classique !” Mais la Nouvelle Vague était en train de naître ! Interdit au moins de 18 ans à sa sortie pour son côté provocateur, le film révéla Bebel et Jean Seberg au grand public.

Votre employeur peut-il espionner votre page Facebook?

La NSA vous écoute;  votre employeur vous lit. Votre page Facebook et vos communications sur les réseaux sociaux peuvent être un livre ouvert sur votre vie privée pour les employeurs curieux.
Pour faire le tour juridique de la question, la French American Chamber of Commerce de Houston organise le 5 novembre au Consulat une conférence (en anglais) avec Pierre Grosdidier, du cabinet Haynes & Boone. Il expliquera “comment et dans quelles conditions les employeurs peuvent légalement regarder vos page Facebook”. La conférence s’appuiera sur des cas concrets, jugés récemment par les tribunaux américains.

Marco Foyot: la pétanque façon rock star

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Douze villes, plus d’une vingtaine de dates… La récente tournée de Marco Foyot aux Etats-Unis s’assimile à celle d’un chanteur. Sauf que l’artiste ne s’est pas produit sur scène, mais sur des courts de pétanque.
Le Français est en effet sextuple champion du monde en triplette et se présente comme l’un des rares joueurs professionnels de pétanque. Marco Foyot vit de démonstrations et formations comme celles qu’il a assurées depuis un mois, du P’tit Louis Open ayant eu lieu le dernier week-end de septembre au Nouveau Mexique jusqu’au Heart of Texas pétanque club d’Austin le week-end dernier (en passant par l’Eugene international pétanque club, dans l’Oregon, le Lamorinda pétanque club de Lafayette, en Californie, le Maine boules club, etc.). Le Pétanque America Open clôturera cette tournée en beauté les 9 et 10 novembre prochains à Amelia Island, en Floride.
L’opération visait notamment pour la fédération de pétanque des Etats-Unis ayant invité Marco Foyot à faire connaître le jeu. Mais « en France, on s’imagine que nous sommes les rois du monde de la pétanque, alors qu’il y a vraiment un engouement pour ce sport aux Etats-Unis »,« la pratique est extrêmement bien organisée », estime le champion.
Lors des « cliniques » de pétanque qu’il a menées, les joueurs les plus aguerris ont ainsi peaufiné leurs stratégies de jeu en écoutant le champion distiller -en français- ses précieux conseils de tir et de pointe. Et ont peut-être retenu certaines formules comme « Boule devant, boule d’argent » et « Boule derrière, tu l’as dans le derrière ! »
A Austin, lors de la dernière étape avant l’America Open, Marco Foyot confiait souhaiter « renouveler cette très belle expérience ». Tandis que le président du Heart of Texas pétanque club, Michael Hillis, se félicitait de la publicité faite au club à cette occasion, le passage du champion lui ayant valu un article intitulé « Le Michael Jordan de pétanque visite Austin » en Une du cahier local de l’Austin American Statesman.

Bikini Jazz au Miami Nice Festival

Envie de danser ? Vous ne bouderez pas votre plaisir avec Bikini Jazz qui se produit le 6 novembre au Miami Nice Festival. Caliente !
Le Miami Nice Festival révèle des perles aux amateurs de Jazz. Le groupe  Bikini Jazz est de celles-là, avec ses sept musiciens, nourris du style latin et tropical. Au menu de la bossa nova, de la  salsa, et des rythmes afro-latino le tout mélangé avec une touche de jazz, on danse avec eux !
Fondé à  Miami, Bikini Jazz est un groupe multiculturel. Parmi les membres fondateurs ont trouve la charmante Eli La O, originaire de Cuba. Chanteuse du groupe ainsi que guitariste Elizabeth a commencé à huit ans la chanson, c’est la star du groupe. Elle est entourée également du guitariste Davidsound  de Colombie et du percussionniste  Reynaldo Pena du Venezuela. Actuellement le groupe enregistre un album intitulé “La Receta de la Felicidad”.
 
Crédit photo: Bikini Jazz
 

Les Français de San Francisco face à la flambée des loyers

La fièvre des loyers anime les conversations en ville, notamment chez les expatriés francophones. Des bons plans pour se loger pas cher? N’y pensez pas!
Nous sommes arrivés en 2010“, se souvient Frédéric M., chef de produit dans une start-up, “et nous pouvions louer une chambre en colocation dans un bâtiment plutôt agréable pour $1,250. Là, nous avons un enfant et le loyer s’élève à trois mille pour une chambre dans le centre de la ville.
Quand Chuck Post est devenu agent immobilier à San Francisco – il y a quatre ans -, il fallait “offrir des réductions ou des avantages comme le premier mois gratuit ou une place de parking“. Ces jours sont révolus. RealFacts a mesuré à $3,096 le loyer moyen dans la ville: deux fois celui du pourtant très proche Contra Costa.
Un appartement ne tient pas la semaine sur Craigslist, alors j’ai passé des jours entiers à appuyer sur F5 et contacter les propriétaires, comme s’il fallait montrer patte blanche“, nous explique Nathalie V., fraîche expatriée du Nord. “Je pensais que Paris détenait le record des loyers chers. Je me suis demandée si nous allions pouvoir rester dans la région. Le plus frustrant au fond? Nous n’avons pas de credit score, nous venons d’arriver. Du coup, la recherche est encore plus ardue.
Les raisons de la flambée immobilière s’expliquent tant par le succès de l’industrie technologique que par “des dizaines d’années de sous-investissement immobilier pour accueillir les nouveaux arrivants“, selon Gabriel Metcalf, directeur du think-tank “San Francisco Planning and Urban Research”. Pour lui, la ville est en pleine “crise d’accessibilité“. En un an, les loyers ont augmenté entre 11 et 21% par rapport à 2012, une augmentation inédite et isolée aux Etats-Unis. Elle dépasse désormais l’indétrônable Manhattan.
La solution immédiate était de se diriger vers l’East Bay, mais nous avons trouvé in extremis un bien en attente de relocation. Un coup de bol!“, confie Nathalie. Désormais, le couple occupe un appartement de 60 m2 dans le quartier de Pacific Heights. “$2,800, pas le grand luxe“, précise-t-elle, puis sourit: “sans parking.” Grégory Colin débarque de Bruxelles: “C’est hallucinant! Et tout le monde trouve cela dingue, mais normal. Les propriétaires vous expliquent que le salaire moyen dépasse largement 80.000 ou 100.000 par an dans l’industrie du web. Pas le moindre regret à vous faire visiter un appartement d’une chambre sans la moindre vue.” Solution pour les moins nantis?  S’éloigner en direction de la toute proche (mais sulfureuse) Oakland, San Jose à une heure au Sud ou plus loin encore dans l’East Bay.
Curbed s’est demandé ce qu’il était possible de louer à San Francisco pour la (pourtant coquette) somme de $4,200? Réponse: un deux chambres dans le quartier de Mission. Attention: cuisine sans fenêtre. Pour le parking et les animaux domestiques, un petit supplément est de rigueur. Dans Sunset, on trouvera un 3 chambres au dernier étage d’un immeuble, doté d’une cuisine et d’appareils électro-ménagers pour le moins datés, parking non compris. Le même site a publié le 25 octobre dernier une photo de ce qui pourrait être le plus petit appartement disponible à San Francisco. Il mesure 31 m2 et coûte $1,495 par mois. Sa localisation peut toutefois refroidir: il est situé au coeur du quartier Tenderloin, l’un des derniers points chauds de la Ville.  Son propriétaire l’a jugé “large“, comprenez “spacieux”. Il aurait tort de se priver d’un brin d’humour, en effet.
Photo: SFExaminer