Quel est le point commun entre le rendez-vous des gourmets French Spice, des musiciens Miami Nice Jazz Festival, et des cinéphiles (« Amours et Turbulences ») ? Ces trois manifestations font toutes parties des French Weeks, trois semaines consacrées à la France à Miami.
Du 24 octobre au 15 novembre 2013, l’evenement fête sa sixième année. Il est organisé par la Chambre de commerce franco-américaine de Floride (FACC), en partenariat avec le Consulat général de France à Miami ; le tout sous le patronage de l’Ambassadeur de France aux Etats-Unis, M. François Delattre.
«French Weeks est un événement professionnel, social, sportif et familial. De nombreux événements sont organisés afin de célébrer tous les aspects de la présence française en Floride. Du cocktail d’ouverture et de fermeture, au tournoi de golf, de la table ronde au déjeuner avec l’Ambassadeur, tous les formats et thèmes se retrouvent pendant French Weeks. Sans oublier nos ventes aux enchères et tombola lors du cocktail de clôture », rappelle Laure McKay, Directrice exécutive de la FACC.
Le secret pour éviter l’essouflement au bout de six ans? Le renouvellement du programme, tout en conservant les points forts. Et l’implication de tout ce qui compte dans la communauté franco-floridienne. Côté diplomatique, de l’ouverture à la Résidence du Consul général de France le 24 octobre (4896 SW 80th Street, Miami, FL 33143 – $20/30) à la venue de l’Ambassadeur de France le 1er novembre (déjeuner au Conrad Hotel, 12:00-14:00 – $60/65) et au cocktail de clôture le 15 novembre (17:00-20:00 – $20/30), on mobilise.
Célébrant le jumelage historique des villes de Miami et Nice, le programme culturel et musical donne aux French Weeks une renommée certaine au-delà de l’Etat : le Miami Nice Jazz Festival, avec quatre concerts (25 & 26 octobre, 2 & 9 novembre – South Miami Dade Cultural Center / Olympia Theater at the Gusman Center), ainsi que sept concerts ‘satellites’ du 23 octobre au 10 novembre (Van Dyke Café / Pax / Soya E Pomodoro / Riviera Hotel SoBe) pour porter la musique au plus près du public de South Beach.
Enfin, addition récente au programme, French Spice constitue aujourd’hui le pilier gastronomique des French Weeks. Sur le modèle de Miami Spice, sont proposés des menus spéciaux d’inspiration culinaire française, à tarifs fixes, en une variété de restaurants partenaires qui se renouvellent chaque année afin de gagner en diversité. Nouveautés 2013 : la participation de ces restaurants au cocktail d’ouverture, la mise en place d’une offre vins dédiée durant l’opération, et l’extension aux boulangeries / cafés avec Café Spice.
Autour de ces trois piliers, l’opération French Weeks agrège chaque année d’autres évènements ou manifestations culturelles, gastronomiques, et sportives qui donnent une saveur différente à chaque nouveau millésime. Depuis la première édition, l’emprise géographique ne cesse de s’étendre ; elle atteindra cette année Delray Beach au nord et Islamorada dans les Keys au sud. La richesse du programme permet à chacun de « pick and choose » : tournoi de golf, exposition, pique-nique, table-ronde et salon économique, … A vos agendas !
A noter particulièrement cette année un segment promouvant la Martinique (Défilé et showroom, 13-15 novembre, Miami / Fort Lauderdale), et une série de manifestations en partenariat avec la FIU (Florida International University – films, ateliers, concerts, conférences, …).
French Weeks Miami 2013: trois semaines à la française
Depardieu à l'affiche du premier Chelsea Film Festival
“La Marque des Anges”, le film de Sylvain White avec Gérard Depardieu, Joey Starr et Thierry Lhermitte, fera l’ouverture du tout nouveau Chelsea Film Festival, le 24 octobre.
Ce festival, lancé par l’actrice française Ingrid Jean-Baptiste, vient d’annoncer sa programmation. Documentaires, films, courts-métrages, français ou étrangers: il y en aura pour tous les goûts. Sorti en 2013, “La Marque des Anges” raconte l’histoire d’un policier (Gérard Depardieu) qui enquête sur la mort mystérieuse d’un chef de chorale. Il rencontre alors un policier d’Interpol qui veut démanteler une organisation secrète suspectée d’enlèvements d’enfants. Les deux flics unissent leurs forces pour découvrir le fin mot de l’histoire.
Egalement au programme: “Charles Bradley, The Soul of America” (vendredi 25 octobre) sur l’ascension fulgurante de ce chanteur sans-abris au sommet des charts ; “Admissions” (samedi 26 octobre) sur le quotidien de quatre étudiants clandestins aux Etats-Unis; “Les Petits Princes” (dimanche 27 octobre) sur les aventures d’un jeune talent du football dans un centre de formation. Le festival se referme le 27 octobre.
Guide des guides: visiter New York avec des enfants
Les guides de voyage pour enfants ont ceci de magique qu’ils parviennent à convaincre des parents qu’en dépensant une douzaine d’euros, des enfants qui auraient pleurniché «c’est quand qu’on va chez Abercrombie and Fitch ? »vont soudain s’exclamer « je n’aurais jamais cru que la cathédrale Saint Patrick était un pilier de la communauté irlandaise ».
Pariant sur la capacité des parents à croire que leurs enfants ne demandent qu’à en apprendre plus, plusieurs éditeurs proposent donc des guides de New York plein de points d’exclamation et de tutoiement (on y reviendra) qui permettent d’aiguiser l’intérêt des petits pour la ville avant et pendant le voyage, et de faire durer leurs souvenirs. Pour ce qui est du guide à proprement parler, le plus complet s’adresse aux parents (Partir en famille New York chez Lonely Planet).
Evidemment à New York, le temps que l’encre soit sèche, l’info risque d’être périmée (les pages sur Coney island ou la Statue de la Liberté ont été écrites avant le passage de Sandy) mais ça fait partie du jeu. Notre tour d’horizon:
Mon carnet de voyage à New York, Editions Sikanmar
Idéal pour les 4-8 ans.
A ouvrir avant de partir. En commençant le cahier d’activités quelques jours avant le départ, les enfants ont déjà l’impression de s’immerger.
En plus des informations attendues sur New York, on y trouve plein de remarques qui apprennent à ouvrir l’œil sur la façon dont on y vit : métiers inattendus, chorégraphies des pom pom girls…
Avec ses gommettes, ses espaces à coller et décorer, il offre de quoi se constituer un formidable livre souvenir de vacances entre scrap book et guide. Les illustrations sont sympas, le format est pratique. La couverture en dur et les spirales, c’est idéal pour l’ouvrir et occuper un enfant au resto.
Là encore, certains textes tiennent du wishful thinking (de « dans chaque musée, je m’émerveille de voir autant d’œuvres d’art » jusqu’à « et si tu pensais à noter l’adresse de ton école pour écrire à ta maîtresse ? »… ) D’ailleurs on veut bien connaître le nom de l’enfant qui aura, à côté, rempli la page « colle ici le brouillon de ta lettre ».
A compléter idéalement par un guide avec des adresses. Pour l’acheter.
New York pour en savoir plus que les grands, Lonely Planet
Idéal pour les 8-13 ans.
Ce n’est pas exactement un guide (il n’a pas de plan d’ailleurs) mais plutôt une compil’ d’informations colorées et d’anecdotes sur New York, de l’origine historique du zoo de Central Park par exemple, aux hamacs dans lesquels dormaient les ouvriers qui construisirent le pont de Brooklyn, en passant les inventions new-yorkaises ou la rampe du Guggenheim…
Le côté pour enfants tient parfois un peu trop à ce que les adultes s’imaginent une présentation pour enfants avec points d’exclamation à volonté et une statue de liberté qui dit « ça gaze ? » Certaines anecdotes ne sont pas exactement kids friendly (pourquoi parle t-on de « bear » et « bull » market à Wall Street par exemple).
A force d’anecdotes décalées, il manque parfois l’essentiel. Les deux pages sur Harlem par exemple racontent comment George Washington y gagna une bataille mais ne comptent pas un mot sur la population et la culture noire de ce quartier.
Certaines informations gagneraient à être associées à des détails pratiques pour les vacances. Par exemple pour le baseball, où voir des matchs, des pères s’entraîner avec leur fils, où acheter des maillots souvenirs, le musée des pompiers pour les pages pompiers… Pour l’acheter.
New York. Guide pour les enfants et les parents, Itak.
Idéal pour les 7-12
La présentation fait assez bon marché, mais comme il est bon marché, on ne lui reprochera pas.
Il a l’intérêt de présenter des lieux où les enfants peuvent avoir envie de faire étape et d’avoir des plans des différents quartiers. Pratique pour faire avec eux une première sélection de ce qu’ils auront envie de voir.
Il s’adresse plus aux enfants dans sa présentation avec photos et textes courts (mais quel éditeur a décrété qu’il fallait charger les guides pour enfants de points d’exclamation ?) Quelques formules inattendues (Broadway qui « serpente » dans tout Manhattan…). Pour l’acheter.
Partir en famille, New York. En voyage Editions.
Idéal pour les 30-40 ans, ok plus d’accord.
De tous, c’est le plus pratique pour organiser ses journées, ses visites et les temps de break. C’est un vrai guide pour bien remplir des journées pour enfants et celui dont la sélection est la plus adaptée aux enfants, avec un petit carnet d’activités pour les petits.
Pour ceux qui se représentent mal New York, quelques suggestions d’itinéraires (parfois un peu optimistes sur la durée des étapes), et des chasses aux trésors pour maintenir l’intérêt d’enfants qui en ont marre… Appréciable aussi, le guide sort de Manhattan (non pas seulement à Brooklyn mais aussi dans le Queens et le New Jersey), mentionne de bons endroits de pauses (squares et piscines notamment), et spécial pour les pieds de plombs aux musées, indique ceux qui distribuent sur demande des livrets d’activités pour enfants.
Des bonnes adresses même si on s’explique mal le faible des auteurs pour les boutiques Crocs et les fast food Chipotle et pourquoi passer par un tour organisé pour aller écouter du gospel à Harlem.
Précieux aussi avec des petits, le guide fait un bel effort pour indiquer quels musées ont des guides en français, ou quand c’est en anglais, ce qui est accessible pour les enfants. Pour l’acheter.
Babar à New York. Idéal pour les moins de 5 ans et les plus de 75 ans
Bon d’accord, c’est pas un guide, on a triché. Mais il est tellement joli à regarder. Un livre pour rêver de l’époque où en venait à New York sur la Panam, où on fumait dans l’avion, et où il y avait des cabines téléphoniques dans Manhattan. Pour y retrouver, quarante ans plus tard, des rites immuables de New York, comme de l’importance d’avoir l’appoint en monnaie pour prendre le bus…
(Attention, Babar qui n’est pas un plouc va visiter le campus d’Harvard… et d’autres lieux hors New York).
In'Box : la lunch box du gourmet
Soupe carotte-orange, gâteau de légumes, brochettes de poulet mariné, tarte à la tomate, bun au saumon fumé, cake à la banane… Voilà de quoi changer des chips, nuggets ou frites qui s’invitent souvent à la table du déjeuner des petits Américains.
Pour proposer une alternative à la cantine ou à la lunch box répétitive et « faite à la va-vite », Stéphanie Rubin et Ingrid Calvo ont lancé en mai 2013 In’Box, un service de repas pour enfants livrés à domicile ou devant les écoles. « L’idée, c’est de proposer des menus variés et équilibrés, avec entrée, plat, laitage et fruit », raconte Ingrid Calvo. Tout peut se manger froid. Le tarif est de 9,90 dollars par lunch box – un peu moins si la personne prend un abonnement. Une taille ado/adulte existe également pour deux dollars de plus, de même que des versions pour les sportifs et sans gluten.
Ingrid Calvo et Stéphanie Rubin, 37 et 39 ans, se sont connues sur les bancs de l’université Dauphine, à Paris. L’une a travaillé dans le marketing chez l’Oréal, l’autre dans finance. Si Stéphanie vit à New York depuis 13 ans, Ingrid s’est installée à Manhattan il y a deux ans. “On a créé In’Box pour répondre à un vrai besoin. Les repas des cantines sont catastrophiques, et préparer des lunch box tous les jours devient vite l’enfer. Personne n’a envie de couper des blancs de poulet à 7 heures du matin”, lance Ingrid, qui a deux enfants de 8 et 10 ans.
Les deux femmes, qui ont reçu l’appui d’un business angel pour démarrer, disposent d’une cuisine midtown, d’une armée de livreurs, et goutent tous les jours les plats préparés par leur cuisinier, formé par le French Culinary Institute. « Depuis mai, nous avons vendu environ 2.000 repas, avec une clientèle régulière de 200 familles dans Manhattan. Nos clients sont principalement Upper East Side – à PS 6 et au Lycée Français – , dans le West Village et Chelsea », indique Ingrid Calvo. Et sil elles ne peuvent pas encore s’octroyer un véritable salaire, les deux fondatrices espèrent pourvoir le faire en 2014, en étendant leur activité.
Pour cela, il faudrait que le bouche à oreille fonctionne. L’essor du bio, de la culture “foodie” et l’image positive du déjeuner à la française, tel qu’il a été vanté dans un ouvrage de Karen Le Billon, devrait les aider. “Ce n’est pas dans les habitudes des Américains de prendre des repas du midi complets et séquencés. Ici, c’est la culture du snack. Mais beaucoup de parents sont ouverts au changement”, remarque Stéphanie Rubin. “Il faut que notre produit rentre dans les moeurs”, conclut-elle. Mais les choses peuvent aller vite. Certaines familles, tellement conquises, leur commandent même des lunch box… le week end ou pour le diner !
Un bain sonore aux Cloisters
Dans le cadre de la célébration du 75e anniversaire des Cloisters, la chapelle Fuentideña accueille jusqu’au 8 décembre une installation musicale inouïe pour une expérience planante. Quarante enceintes hifi ont été disposées en ovale à l’intérieur de la chapelle. Chacune d’elles diffuse la voix d’un chanteur interprétant a cappella le motet Spem in alium, du compositeur baroque Thomas Tallis.
Ce morceau, d’une dizaine de minutes, est diffusé toute la journée. Placez-vous à côté d’une enceinte, au centre, déplacez-vous… Les voix se répondent et s’unissent dans un va-et-vient polyphonique à l’acoustique innovante et réussie.
Cette oeuvre sonore a été créée par la Canadienne Janet Cardiff. C’est la première fois que les Cloisters accueillent une installation d’art contemporain.
Banksy redécore New York (et aime sa pizza)
Le prolifique artiste de rue Banksy s’offre un mois d’octobre à New York avec la ferme intention de recouvrir la ville de ses impressionnantes créations.
La raison de sa venue: son projet “Better Out Than In”, qu’il compte réaliser en restant incognito. Un tour de force quand on sait que la presse locale le traque pour le démasquer. “New York appelle les graffeurs comme un vieux phare sale, a-t-il écrit dans plusieurs e-mails au Village Voice. Nous voulons tous faire nos preuves ici (…) j’ai choisi New York pour la quantité de cachettes. Peut-être que je devrais être dans un endroit plus pertinent, comme Pékin ou Moscou, mais la pizza n’est pas aussi bonne“.
Entre deux pizzas, Banksy le graffeur-cinéaste-activiste politique a frappé aux quatre coins de la ville. Et presque tous les jours. A Brooklyn, il a laissé sur un mur le dessin d’un ballon gonflable en forme de cœur, recouvert de pansements. Dans le Lower East Side, une impressionnante fresque de trois chevaux fous portant des jumelles. A Midtown, un chien levant la patte sur une bouche d’incendie. Une bulle s’échappe de cette dernière. On y lit: “Tu me complètes“.
Les œuvres de Banksy sont effectuées avec des pochoirs, ce qui lui permet de travailler beaucoup plus rapidement sur les lieux du “crime”, car préparés à l’avance. “A quand les rumeurs selon lesquelles il a passé vingt ans à préparer son coup dans le Lower East Side“, se demande un photographe dans le New Yorker.
Banksy est un habitué des coups d’éclats. En 2007, il s’est illustré en peignant des fissures et des trous de ciel bleu dans le mur de sécurité autour de Bethléem afin de redonner espoir aux habitants. On lui doit aussi la mise en place de la poupée gonflable d’un détenu de Guantanamo en plein Disneyland. Les médias parlent de terrorisme artistique, mais les fans voient en lui un poète des temps modernes. Les New-Yorkais n’ont pas fini de découvrir ses œuvres sur leurs murs, et de les partager sur les réseaux sociaux.
Crédit photo: Abaca
"Romance" et "Pola X" au programme de "J'adore Violence"
Sexe et violence sont au programme de “J’adore Violence”, le festival de cinéma qui met à l’honneur le “New French Extremity” au MAD Museum, du 11 octobre au 5 décembre. Ça va saigner !
La “New French Extremity” désigne la vague de films apparus en France à fin des années 90. Ils communient autour d’un style cru, brutal, sans concession. Théorisé par le critique James Quandt, ce courant cherchait à explorer la manière dont la violence et la transgression sexuelle dans le cinéma et la télévision ont affecté la société au cours du XXe siècle.
Critiqué pour son côté trop provocateur, ce mouvement a durablement influencé le cinéma français. Au programme du festival “J’adore Violence”: des films qui ont beaucoup fait parler à leur sortie: “Romance” de Catherine Breillat, “Pola X” de Leos Carax, “Le Dernier combat” de Luc Besson ou encore « Les amants criminels » de François Ozon.
Crédit photos: Criminal Lovers de François Ozon
L'éducation française se renforce à Austin
Le programme de français langue maternelle (Flam) de la capitale du Texas a pratiquement doublé son effectif pour sa troisième rentrée.
Démarré avec seize élèves il y a deux ans, Education Française Austin a attiré des familles nouvellement arrivées, ou ressentant le besoin de cours structurés, et en affiche désormais trente répartis en cinq classes.
« Nous avons regroupé les enfants par niveau d’enseignement ainsi que par niveau de langue », indique Claire de Coatpont (ci-dessus), la présidente de cette association de parents de jeunes Français scolarisés dans des écoles américaines. « Nous ne pouvons pas faire du cas par cas. Et il n’y a pas le même nombre d’élèves dans chaque groupe. Mais nous nous efforçons de répondre aux attentes en constituant des groupes compatibles et agréables. Et après quelques semaines, nous trouvons que cela fonctionne. » Quatre des cinq classes reçoivent tout leur enseignement de français langue maternelle le samedi matin et prennent une pause ensemble, se réjouit Claire de Coatpont.
La responsable associative estime que c’est l’évènement organisé l’année dernière au moment de la Chandeleur et les projections de films français pour enfants qui ont permis de faire connaître l’association. « Nous avons invité l’ensemble de la communauté francophone et eu le temps d’échanger sur beaucoup de choses, y compris ce que l’on peut faire à EFA. »
Carte Vitale: les retraités français à l'étranger peuvent la demander
Les retraités français à l’étranger pourront avoir une carte Vitale. Le ministère délégué aux Français de l’étranger l’a confirmé en réponse à une question du député des Français d’Amérique du Nord Frédéric Lefebvre.
“Tout Français résidant à l’étranger titulaire d’une pension d’un régime de retraite de base peut bénéficier de l’ouverture de droits aux prestations en nature de l’assurance-maladie en France, et peut donc être remboursé pour des soins reçus en France, précise le ministère dans sa réponse parue mardi au journal officiel. Un retraité résidant à l’étranger peut conserver sa carte Vitale à son départ du territoire français et l’utiliser lorsqu’il revient en France pour recevoir des soins. S’il ne possède pas de carte Vitale, celle-ci lui sera automatiquement délivrée lorsqu’il qu’il fera ouvrir ses droits permanents auprès de la CPAM compétente“.
Le ministère confirme ainsi une information délivrée en septembre auprès de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée des Français de l’étranger.
Pour faire une demande de carte Vitale, le pensionné du régime général devra s’adresser à la caisse du dernier lieu de résidence habituelle en France, soit la caisse du lieu des soins. Le délai de production de la carte est de trois semaines après le renvoi du formulaire de demande par l’assuré. Pour les adhérents à la CFE (Caisse des Français de l’étranger), actifs ou retraités, la totalité du dossier est gérée par la CPAM d’Indre-et-Loire, de l’ouverture des droits au remboursement des soins.
Et le cheesecake franco-américain est né!
“Tout a commencé par une histoire entre amis“. L’un s’appelle Jérôme Roux, l’autre Jared Zuckerman. L’un est Français, l’autre Américain. Ce qui les réunit? L’amour du cheesecake.
Début octobre, les deux comparses lanceront “La Cheesecakerie”, une marque de cheesecake gourmet disponible fin octobre à Gourmet Guild (à Williamsburg bien entendu). Leur idée? Réinventer ce dessert traditionnel en lui donnant une touche française. Leurs cheesecakes se prénomment par exemple “Mère Poulard” ou “Tarte Tatin” et sont disponibles dans toutes les tailles, y compris en “Petit Frenchy”, un mini-cheesecake aux allures de petit four.
Jérôme Roux et Jared Zuckerman se sont rencontrés il y a trois ans à travers des amis communs. Le natif de Long Island est un francophile convaincu, qui “vit et respire le style français“. Sa passion pour le cheesecake l’amène à concocter des recettes depuis dix ans, avec l’ambition de vivre de sa passion. Jérôme Roux, lui, est arrivé aux Etats-Unis il y a sept ans. Pas de cheesecake en tête, mais bien le rêve américain. Il se distingue en 2010 en tant que finaliste du “Rising Star Award” du Fashion Group International, qui récompense chaque année de jeunes talents de l’industrie de la mode. Il officie alors comme responsable au sein de département marketing de Calvin Klein Fragrances. Et le cheesecake dans tout ça ? “Jared nous les faisait goûter lors de soirées entre amis. Personne n’y était insensible“, se souvient-il.
Les cheesecakes des deux amis sont censés être plus légers et moins sucrés que ceux disponibles sur le marché. En attendant de conquérir New York, ils ont déjà régalé leurs amis et les visiteurs du Taste of France, fin septembre. “Non seulement ils les ont trouvés excellents, mais c’était les meilleurs qu’ils avaient goûté jusqu’ici“, se réjouit Jérôme Roux, en parlant de ses amis. “Notre recette fait l’unanimité, et tous les retours étaient positifs“.
Pour le slogan, ça sera “House of gourmandises”.” Tout ce que nous créons doit passer par le filtre franco-américain“. Et la même exigence sera de mise pour les prochaines pâtisseries : cookies, muffins…
Pour le lancement, leurs cheesecakes ne seront disponible qu’à Gourmet Guild, en nombre limité de parfums. La distribution sera étendue aux épiceries et aux restaurants. Et se fera pourquoi pas, un jour, dans leur propre magasin ? “On pense bien sûr à en ouvrir un à New York, indique Jérôme Roux. Et pourquoi pas à Paris, si le succès est au rendez-vous“.
Photo: Jared Zuckerman et Jérôme Roux (droite) / Alexis Buisson
L'art investit Harlem
Harlem a de la créativité à revendre, et le montre du 11 au 13 octobre. La “Harlem Art Walk Tour”, déambulation artistique dans le quartier mythique, fait son retour.
Cent artistes locaux participent à l’opération. Leur point commun: ils vivent et travaillent à Harlem. Leurs travaux seront exposés dans quelque soixante lieux accessibles gratuitement : des cafés, restaurants, appartements et galeries. Parmi les participants, la photographe française Capucine Bourcart, qui présentera quatre nouvelles séries au 123 West 120th Street, dont “Natures mortes” (photos de poissons, viande, oeufs, cheveux et agrumes) et “Femme parfaite”, la reconstitution d’une femme (dos et devant, presque grandeur nature) à partir de quinze femmes différentes qui ont fait don visuellement de la partie préférée de leur corps.
Toutes les informations sur les exposants et les lieux participants seront disponibles à la Casa Frela Gallery, au 47 West 119th Street. Sculpture, céramique, peintre, photographie, couture: toutes les formes d’art seront représentées.
Le coup d’envoi de la manifestation sera donne lors d’une réception à Artist & Craftsman Supply, le vendredi 11 octobre de 19h30 à 21h30.
Photo: Still Life Fishes / Capucine Bourcart