Pour la deuxième fois, le Sofitel de Los Angeles accueille les “French Singers de LA” pour un cabaret consacré à la ville lumière.
Le 17 septembre, rien de moins que Piaf, Kaas, Brel, Dassin, Goldman, Zaz et Aznavour s’inviteront au lounge Riviera 31 du Sofitel. Ils seront interprétés par Julia et Jacob Kantor, Max Cohen, Veronika Latour, et Zera Vaughan. Le violoniste Endre Balogh, le pianiste Jeff Lams et l’accordéoniste Arthur Shane accompagneront les chants.
Pour cette deuxième édition, les “French Singers de LA” promettent de nouveaux morceaux. De 18h à 20h, tapas et boissons seront proposés à prix réduit. La prestation, quant à elle, débutera à 20h.
Paris en chansons au Sofitel de Los Angeles
Bobby McFerrin au San Francisco Symphony
Bobby McFerrin, l’auteur de “Don’t worry, be happy”, viendra distiller son blues positif à San Francisco.
Le 23 septembre, cette figure de pointe du folk’n’blues américain sera sur la scène du San Francisco Symphony. Il sera accompagné de sa formation comprenant aussi bien des musiciens que des choeurs. Ils rendront hommage au répertoire du chanteur, qui fait désormais partie du patrimoine américain.
Bobby McFerrin est l’interprète des succès “Everytime I Feel The Spirit” et “Don’t Worry Be Happy”, sorte de remède anti-crise devenu hymne universel contre la morosité. Il est également connu pour sa prestance lors de ses concerts et son penchdant à vouloir inviter le public à chanter avec lui.
Photo : Ralle/ABACAUSA.COM
Miami et Nice fêtent le jazz
Nice et Miami se retrouvent pour célébrer le jazz.
Le “Miami Nice Jazz Festival” reprend ses quartiers du 23 octobre au 10 novembre dans plusieurs lieux de la ville de Floride. Le festival de jazz marquera l’ouverture des French Weeks Miami. Nice et Miami sont jumelles depuis 1963. C’est la deuxième année consécutive que les deux villes organisent ce festival, calqué sur qui se tient à Nice depuis 1948 (et auquel ont participé Louis Armstrong, Ella Fitzgerald et Al Grey).
La programmation du « Miami Nice Jazz Festival » n’est pas encore connue. L’évènement se tiendra notamment à l’Hôtel Conrad, le restaurant Van Dyke à South Beach et le Gusman Center.
Photo: Miami Nice Jazz Festival / Facebook
Du kickball bien trempé à Miami
Pendant les “Art Days” de Miami, préparez-vous à un kickball plutôt aquatique.
Pour le 21 septembre, deux fondations ont concocté une version particulière de ce jeu, à mi-chemin entre le football et le baseball. Le public, après avoir choisi son camp, pourra lancer à sa guise des bombes à eau sur les membres de l’équipe adverse.
Cette confrontation est organisée dans le cadre du DWNTWN Miami Art Days. Plusieurs points de restauration sont prévus aux alentours. L’évènement est gratuit.
Photo : Official U.S. Navy Imagery / Flickr.com
En Californie, les amoureux de foie gras continuent la lutte
Nouveau coup dur pour les défenseurs du foie gras en Californie. Un tribunal fédéral de Pasadena, près de Los Angeles, vient de confirmer l’interdiction de la vente de ce mets délicat, en vigueur dans le Golden State depuis le 1er juillet 2012.
Mais le groupe de producteurs américains et canadiens qui a porté l’affaire devant les tribunaux ne s’avoue pas vaincu. « Nous comptons bien faire appel de cette décision», affirme Marcus Henley, directeur des opérations chez Hudson Valley Foie Gras, un producteur new-yorkais, qui se bat aux côtés du groupe Hot’s Restaurant à Los Angeles et de l’Association des Éleveurs de Canards et d’Oies du Québec.
Une entrave au commerce
En portant l’affaire devant le tribunal fédéral de Pasadena, le groupe de producteurs demandait la suspension temporaire de l’interdiction, en attendant la fin de l’action en justice qu’il a entamée auprès de la cour fédérale de Los Angeles, l’année dernière. « L’interdiction du foie gras est une entrave au commerce, explique Marcus Henley. Un Etat n’a pas le droit de créer des lois qui viennent dire à un autre Etat que ses pratiques sont illégales, surtout quand le gouvernement fédéral estime lui-même que la production de foie gras ne pose aucun problème, comme c’est le cas à New York. C’est anticonstitutionnel ».
Le tribunal a pourtant rejeté vendredi cet argument ainsi qu’un autre affirmant que la loi californienne n’était pas assez précise : les producteurs souhaitaient que la définition du gavage soit quantifiée, afin de déterminer la quantité légale maximale d’aliments qu’un volatile peut ingérer. Mais pour la cour, c’est le procédé de gavage lui-même qui est en cause et qu’elle juge cruel et inacceptable.
Achats par Internet et dégustations gratuites
Du côté des consommateurs, les amateurs du luxueux pâté d’oie doivent ruser pour continuer de satisfaire leur pêché mignon. « Beaucoup achètent par Internet car c’est parfaitement légal» note Marcus Henley. Laurel Pine, PDG de Mirepoix USA, une société californienne vendant du foie gras en ligne et en magasin, a d’ailleurs choisi de s’expatrier pour cette raison … à Reno, au Nevada, à deux pas de la frontière avec la Californie. « Mon chiffre d’affaires a carrément doublé ! 30% de ma clientèle est californienne et fait le trajet pour venir acheter du foie gras en magasin, ou commande tout simplement par Internet ».
Il existe d’autres manières légales de contourner la loi : «L’une des pistes évoquées par certains restaurants, pourrait être de préparer le foie gras que les clients auraient eux-mêmes acheté au préalable en ligne. Car l’interdiction ne concerne que la vente, pas la consommation», rappelle Laurel Pine.
Selon cette même logique, de nombreux chefs californiens proposent des dégustations gratuites de foie gras. Certains, comme Ludo Lefebvre ou Ken Frank, font partie du C.H.E.F.S (Coalition for Humane and Ethical Farming Standards), un groupe de restaurateurs défendant le foie gras dans le Golden State, pourvu que les canards et les oies soient traités avec respect. Pas assez pour convaincre les associations de défense des animaux, outrées par ce qu’elles considèrent être un détournement de la loi. En mars dernier, Ken Frank s’est ainsi vu traîner devant les tribunaux.
Depuis, d’autres ont choisi de faire profil bas. Le chef Kevin Meehan de Kali Dining (réputé, au début de l’interdiction, comme l’un des rares endroits à L.A où l’on pouvait manger du foie gras, en échange d’une « donation ») est aujourd’hui beaucoup moins disert sur le sujet : « le foie gras ? Qu’est-ce que c’est ? Jamais entendu parler ».
Un "modographe" à New York
La galerie Bertrand Delacroix accueille “Modographe”, la toute première exposition photographique de Maurice Renoma à New York.
Du 14 novembre au 14 décembre, le styliste, décorateur et photographe reconnu exposera une partie de sa collection de photographies de mode, alternant tirages sensuels et provocateurs altérés pour les rendre surréalistes.
Débutant sa carrière en 1960, Maurice Renoma a très vite bouleversé les codes de la déco et du look masculin. Dans sa boutique parisienne White House, dont on fête cette année les 50 ans, il a vu défiler des icônes du monde artistique telles qu’Andy Warhol, Dali ou encore John Lennon. L’exposition est gratuite.
Photo : Sipa / Sipa USA
Houston au son de Depeche Mode
Depeche Mode, célèbre groupe anglais, posera ses valises dans la banlieue de Houston le temps d’un concert.
Le 18 septembre, Dave Gahan (ci-dessus) et ses musiciens s’empareront du Cynthia Woods Mitchell Pavilion de Woodlands pour un concert qui sent le bon son des “Eighties”.
Formé en 1979, Depeche Mode est le groupe anglais le plus influent et le plus actif des groupes des années 80. Plusieurs de ses compositions, comme “Personal Jesus” ou “Enjoy the silence”, sont considérées comme des classiques du genre. Les places promettent de partir comme des petits pains.
Photo : Sicilia Marilla/ABACAUSA.COM
L'art envahit Downtown Miami
Entre expositions, visites, et oeuvres in situ, le festival DWNTWN Miami promet trois journées d’activités inspirées.
Du 20 au 22 septembre, dans le cadre des “Art Days” organisées par le Miami DDA, plus de 50 artistes collaboreront pour faire de Downtown Miami un lieu d’échange culturel aussi bien destiné aux amateurs qu’aux néophytes. On pourra notamment y voir les premiers essais de peinture de Bob Marley et assister au fameux Redbull flugtag.
Cinq types d’activités sont proposées : les évènements spéciaux, les visites de studios d’artistes, les visites guidées -à pied ou en vélo-, les expositions et les performances in situ – ou “fringe”. Au nombre de 125, elles sont toutes gratuites.
L'art géométrique de l'Atlas et Thomas Canto hypnotise LA
Deux artistes de rue français s’installent à Los Angeles du 21 septembre au 20 octobre. L’Atlas et Thomas Canto, tous deux connus pour leurs représentations de l’espace par la géométrie, se retrouveront à la Fabien Castanier Gallery pour une exposition à quatre mains intitulée “Parallels”.
C’est la première fois que les deux artistes allient leur travail dans une exposition, même si leur amour des formes géométriques les rapproche. Alors que le premier se passionne pour les formes typographiques et calligraphiques, le second tente de représenter l’espace urbain à travers une infinité de traits et de niveaux.
Les artistes, qui n’ont jamais exposé à Los Angeles, seront présents lors de l’ouverture de l’exposition le 21, de 19h à 22h.
Photo: Thomas Canto
Le prodige français du piano joue à la Colburn School
Considéré comme l’un des meilleurs pianistes au monde, Jean-Yves Thibaudet donnera un concert à Los Angeles le 15 septembre.
L’artiste se produira avec la Colburn Chamber Music Society, de l’école de musique Colburn School. Il jouera deux morceaux de Poulenc et un de Dvorak. Encensé pour son talent et son charisme, le Lyonnais qui frappe les touches noires et blanches depuis l’âge de 5 ans a enregistré 50 albums en 30 ans de carrière.
Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, il a également reçu plusieurs distinctions dans le domaine artistique, dont une Victoire d’honneur lors des Victoires de la Musique.
Garciaphone met le cap sur New York
Jeune pousse française, Garciaphone aura trois dates pour séduire la “Big Apple”.
Du 12 au 17 septembre, la formation d’Olivier Perez sera accueillie au Blue Monday, au Delancey ainsi qu’au Piano’s. Ce groupe, “Découverte” du Printemps de Bourges 2012, y jouera un folk bien dans ses bottes. Le groupe est acclamé par la critique française, notamment Les Inrocks, qui y voient “un prétendant (…) sérieux au trône du royaume folk-rock“.
A l’origine du groupe, en 2007, Oliviez Perez revient d’une tournée aux Etats-Unis durant laquelle il a été batteur du New Yorkais Charles Zerner. Autant dire que les Etats-Unis, il connait. D’autant plus que ses compositions sont largement inspirées de musiciens américains, des Pixies à Jason Lytle. Les trois dates seront jouées en acoustique.
Photo : Elian Chrebor
Syrie noire pour Hollande
(Revue de presse) Une semaine après être redevenue « le plus ancien allié des Etats-Unis », la France s’enfonce dans l’imbroglio diplomatique.
A l’heure où l’opinion française se montre de plus en plus dubitative face à une intervention française en Syrie, les journaux américains, eux, sont partagés entre éloges et tacles à l’égard de François Hollande. Les journaux américains ont ainsi cherché à comprendre pourquoi notre pays est tellement disposé à aller en Syrie. “Contre toute attente, François Hollande, connu pour sa timidité en ce qui concerne les réformes, est apparu comme la mascotte belliqueuse du monde libre”, commente The Atlantic. Ce dernier va même jusqu’à revenir sur l’ère des “Freedom Fries”, comme CNN récemment. “Le fait que la France soit enthousiaste vis à vis d’une intervention en Syrie dément la fausse et injuste caricature dont elle a héritée du temps de la guerre en Irak, selon laquelle elle serait un pays excessivement isolationniste”.
Le New York Times, quant à lui, pense que la réaction de la France trouve ses racines dans la Première guerre mondiale : “Les troupes françaises ont été gazées durant le conflit et le pays a depuis toujours tenté d’éradiquer ce type d’armes”. Pourtant, le rapport que la France a rendu public le 2 septembre – et qui vise à prouver que l’attaque chimique du 21 août a bien été perpétrée par le régime d’Assad – peine à convaincre. “Finalement, le rapport français n’a apporté que peu de preuves concrètes par rapport à ce qui avait déjà été publié par l’administration américaine”, regrette le Daily Herald.
Pis, la décision d’Obama de demander l’accord préalable du Congrès s’est retournée contre la France. “Le président français se voit lui-même renvoyé au simple rôle de laquais”, note le New York Times, qui juge Hollande inexpérimenté en matière de politique étrangère. De son côté, le Washington Post conclut que “le délai imposé par les Américains a exposé les limites militaires de la France, à tel point qu’Hollande se retrouve sur la touche”. Une position très inconfortable que ne manque pas de critiquer le New Yorker, qui ironise sur le fait qu’“Hollande trouve bien plus facile de mener des interventions expéditives que de réformer le système des retraites ou d’accorder aux professeurs de français leur traditionnel mercredi après-midi”.
Richard Gasquet, “l’enfant prodige”
Richard Gasquet a perdu en demi-finale de l’US Open, mais il peut se consoler en se disant qu’il a été remarqué par le New York Times . Le quotidien s’est intéressé au parcours de “l’ancien enfant prodige” : “Les attentes ont été hautes très vite pour Gasquet. A peine âgé de 9 ans, il faisait déjà la couverture de Tennis Magazine, avec en sous-titre ‘le champion que la France attend ?'”. Gasquet y est décrit comme quelqu’un qui manque de confiance en lui, et qui n’a pas su, jeune, gérer le feu des projecteurs. Son amitié avec Rafael Nadal y est également évoquée. Ce dernier a en effet toujours soutenu Richard Gasquet, notamment lors de sa suspension en 2009 après qu’un test a révélé des traces de cocaïne dans son organisme. “Quatre ans plus tard, Gasquet lui en est toujours reconnaissant”, note le journal. Pour autant, la compassion ne fut pas de mise samedi dernier, puisque Nadal a écrasé son adversaire trois sets à zéro, lors de la demi-finale.
La vin a froid
Qui sait, Richard Gasquet sera peut-être comme le bon vin: il s’améliorera avec l’âge. Or, la situation de la production de vin en France alerte le site Bloomberg, qui note que “la France a réduit ses projections de production pour la deuxième fois en deux mois“. En cause: “les dommages liés à la grêle dans la région de Bordeaux, et le froid et l’humidité ont fait du mal à la pollinisation, ce qui a conduit à la perte de fruits“.
Notant l’importance de l’économie du vin en France et à l’exportation, le site dresse un constat peu reluisant de l’état de nos vignes. “Grappes trop petites“, “report de la récolte à cause du froid“, “maladie“, “grêle“. Voilà qui promet. “La température moyenne en France en juin fut inferieure de 0,7 degré Celsius à la normale, avec de la pluie en excès dans le Sud-Ouest où se trouve Bordeaux.” Heureusement, après la pluie…
Credit: Pool/ABACAUSA.COM