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Bourses scolaires: le consulat accepte les demandes

Le consulat a ouvert,  jusqu’au 20 septembre, les inscriptions pour la seconde campagne d’aide à la scolarité 2013/2014 pour les enfants français résidant à l’étranger.

Cette bourse d’aide à la scolarité s’adresse aux familles récemment arrivées dans la circonscription consulaire de Houston (Texas, Louisiane, Arkansas, Oklahoma) ainsi qu’aux familles qui demandent une révision de leur dossier de première commission.

Une liste de conditions à remplir est requise pour l’obtention de cette bourse. L’enfant et le parent qui font la demande de bourse doivent être obligatoirement inscrits auprès du Consulat de France de Houston et résider dans cette circonscription. L’enfant doit être de nationalité française, être âgé d’au moins trois ans et être inscrit dans l’un des établissements homologués ou partiellement homologués de la circonscription. Il est également requis d’être en possession d’un certificat de radiation de la Caisse d’Allocations Familiales. Enfin, l’aide à la scolarité sera accordée sous condition de ressources financières et patrimoniales.

Pour les demandes de bourse pour l’Awty International School, le dossier devra être retourné au Consulat de Houston avant le 20 septembre.

Pour les écoles de Dallas, Austin et la Nouvelle-Orléans, les dossiers devront être déposés auprès de l’établissement dans lequel l’enfant sera scolarisé.

Un festival de cerfs-volants dans le ciel du Presidio

N’oubliez pas de regarder dans les airs le 17 août. Vous y verrez des dizaines de cerfs-volants survoler le Presidio.

Le “Family Day Kite Festival” revient comme chaque année pour offrir, aux spectateurs de tout âge, des acrobaties aériennes. Ateliers de fabrication de cerfs-volants, compétitions de vol pour amateurs et professionnels, exposition de pièces géantes et miniatures, cascades et autres activités animeront cette journée. Des cerfs-volants gratuits seront également disponibles pour ceux qui auraient laissé le leur au fond du placard.

La manifestation rassemble des milliers d’amoureux du cerf-volant venus du monde entier.

 Crédit : fdkf.org

Apprenez le tir à l’arc gratuitement

Il est temps de réveiller le Robin des Bois qui sommeille en vous. Des leçons gratuites de tir à l’arc sont organisées régulièrement à Los Angeles.

Ce sport de précision permet de travailler principalement les muscles des bras et du dos et est excellent pour ceux qui voudraient améliorer leur concentration ou rechercher le calme, loin des salles de sport bruyantes. C’est aussi l’occasion de découvrir une pratique sportive encore peu connue, et pourquoi pas de se découvrir une nouvelle passion.

Les cours ont lieu, selon le jour et l’heure, au Rancho Park, au Roving Archers Range et au Woodley Park et se tiennent généralement le mercredi et le samedi. Jusqu’au 28 décembre.

Crédit : Rancho Park Archery

Les muets d'Hitchcock au Pacific Film Archive

« Sueurs froides », « Psychose » et « Les Oiseaux » sont sans conteste des incontournables de l’œuvre d’Alfred Hitchcock. Mais avez-vous déjà vu ses films muets ? Certains d’entre eux seront diffusés du 16 au 31 août au Pacific Film Archive.

Avant de révolutionner le Septième art avec ses chefs d’œuvres parlés, Alfred Hitchcock a réalisé plusieurs films muets entre 1925 et 1929, lorsqu’il a débuté dans le cinéma.

Neuf films seront projetés, à commencer le 16 août par « The Lodger, a Story of the London Fog », premier vrai film hitchcockien et premier thriller du réalisateur. Le long-métrage raconte l’histoire d’un tueur en série qui s’en prend à de jeunes filles blondes de Londres.

Dès le lendemain c’est au tour de « The Ring » d’être projeté suivi de « The Farmer’s Wife » le 18 août. Ce dernier suit le parcours de M. Sweetland, un vieux fermier solitaire qui établit une liste de femmes seules vivant dans la région afin d’en choisir une pour lui tenir compagnie. Aucune n’accepte la proposition du fermier.

« The Pleasure Garden », un drame amoureux dans une troupe de théâtre, sera montré le 21 août, « Blackmail » le 23, et « Downhill » le 24. « Champagne » est programmé pour le 28 août, et l’histoire d’amour « Easy Virtue » le 30. Le 31 août, « The Manxman », film sur un triangle amoureux entre deux amis épris d’une même femme sur l’ile de Man, clôturera cette série hitchcockienne qui laissera… sans voix.

Crédit : BAM/PFA

FLAIR Miami, la foire d’art qui sent bon la francophonie

Sophie Blachet n’est pas nouvelle à Miami. Elle y avait d’ailleurs déjà ouvert une galerie qui a depuis dû fermer en raison du contexte économique difficile.

Retournée à Paris, la galeriste aux multiples casquettes (elle est aussi coach pour artistes et auteur en art contemporain), revient souvent en Floride, notamment pour les diverses foires d’art qui s’y tiennent: Art Basel,mais aussi MIA (Miami International Art Fair) et Art Palm Beach.

Pour autant, Sophie Blachet ne pouvait que « déplorer le manque de visibilité des artistes français et francophones, pourtant extrêmement talentueux, dans un univers trusté par leurs homologues anglo-saxons et chinois ». Forte de ce constat, elle s’est lancée dans la mise en place d’une foire d’art contemporain, à Miami, dédiée aux artistes français et francophones. De nombreux partenaires, dont l’IFAE (International Fair Art Exhibitions), ont rejoint l’aventure.

Profitant de « l’amour toujours bien présent des américains pour la French Touch », FLAIR Miami se tiendra du 10 au 13 avril 2014, sur le mégayacht SeaFair, actuellement amarré à Brickell. Avec des galeries de multiples horizons (Etats-Unis, France, Liban, Canada, Maroc, Belgique, Suisse, …), FLAIR espère attirer de nombreux visiteurs, dont des artistes. « 70-75% des œuvres seront d’artistes français ou francophones, vivants par ailleurs »…  Et les dates ne sont pas un hasard. A la même période se tiendra l’évènement FLA-FRA (comprendre Florida-France), qui fera la part belle aux arts de la scène. Avec ce même accent français.

Crédit: Hélène Epaud
 

Un Français se bat pour préserver une langue morte d’Alaska

En 2008, Marie Smith Jones, dernière locutrice de l’Eyak, décède. La tribu amérindienne d’Alaska du même nom pensait, avec elle, avoir perdu la langue de ses ancêtres.

Mais l’Eyak n’a pas dit son dernier mot. Deux personnes le parlent encore: Michael Krauss, un Américain passionné d’Eyak, et Guillaume Leduey, un jeune Français de 23 ans originaire du Havre, qui a décidé de se consacrer à sa revitalisation.  “A douze ans, il découvre qu’il existe une langue qui n’est parlée que par deux personnes. Passionné des langues, il s’y intéresse et l’apprend tout seul, avec un livre que lui a envoyé Michael Krauss. C’était sa pierre de Rosette », raconte Vincent Bonnay, un jeune journaliste français qui a décidé de faire connaître cette catastrophe culturelle.

Avec une amie de sa promotion, Marie-Christine Carfantan, ce diplômé  de l’ISCPA Paris est actuellement en Alaska pour réaliser un documentaire sur le sort de la communauté Eyak. Ils ont levé des fonds sur la plateforme Kiss Kiss Bank Bank pour financer leur projet, intitulé “Sur le bout de la langue”, dont Guillaume Leduey est le personnage central.

Ce dernier fait figure d’homme providentiel pour l’Eyak. Langue qu’il maitrise à merveille, ayant lu avec succès un texte en Eyak, avant d’être adopté par la tribu. Une sorte de rite de passage pour tester ses connaissances en la matière. Le bac en poche, Guillaume Leduey reçoit une bourse pour travailler avec l’université d’Alaska afin de rédiger un dictionnaire Eyak-Anglais, « il faut savoir que ce n’est qu’une langue parlée et non écrite  », précise Vincent Bonnay. Seuls quelques textes contés ont en effet été transcrits, notamment par Michael Krauss. Une tâche gargantuesque donc pour ce jeune Français qui travaille à distance depuis Paris et ne se rend en Alaska qu’une fois par an, à Cordova précisément, les terres natales du peuple Eyak, pour apprendre à cette tribu à se réapproprier sa langue ancestrale.

« Sans Guillaume, cette entreprise serait impossible et les membres de la communauté Eyak comptent beaucoup sur lui. L’extinction de l’Eyak est une tragédie pour ce peuple et il est son seul espoir », poursuit Vincent Bonnay, en reconnaissant qu’il s’est demandé plusieurs fois si cette volonté relevait d’une utopie. « L’Eyak peut disparaître à tout moment car la bourse de Guillaume n’est pas éternelle. Mais j’ai envie de croire que le processus ira jusqu’au bout ».

Avec son reportage, Vincent Bonnay sait qu’il ne pourra pas faire changer les mentalités, « ce que nous voulons, c’est montrer une rencontre entre un peuple en perdition et un jeune Français qui lui consacre une partie de sa vie. C’est une histoire magnifique et si le film peut servir, tant mieux ». « Ce qui est arrivé à la langue Eyak peut arriver à d’autres langues d’Alaska, et par extension au français. Le fait d’utiliser des anglicismes est déjà un premier pas où l’on impose une culture étrangère sur un peuple », avertit Vincent Bonnay. Il termine l’interview en nous disant ‘AwA’ahdah…merci en Eyak.

Photo: Guillaume Leduey (centre), avec Vincent Bonnay et Marie-Christine Carfantan – Crédit : Droits réservés

Un festival célèbre la culture afro-cubaine à Miami

Les danses Chango, Ochun et Yemaya n’auront bientôt plus de secret pour vous. Le festival IFE-ILE de la danse afro-cubaine revient à Miami le 17 août.

De nombreux ateliers autour de la danse et de la musique seront programmés à l’occasion du festival. Ils seront animés par des artistes de Miami ou de l’étranger. L’occasion d’en apprendre davantage sur les arts et les cultures cubaines.

L’organisation IFE-ILE est dédié à la préservation et à la promotion de la culture afro-cubaine et de son folklore à travers les arts, et notamment la danse et la musique. Basée à Miami, elle organise régulièrement des ateliers ou des représentations pour faire connaître la diversité de la culture afro-cubaine. Une recette qui séduit puisque le festival fête ses quinze ans en 2013.

Crédit : IFE-ILE Afro-Cuban Dance Company

Gad Elmaleh revient "sans tambour" à Miami

Gad Elmaleh revient en fanfare à Miami pour présenter son nouveau spectacle “Sans tambour… “. Les tickets sont en vente.
L’humoriste français montera sur les planches du Fillmore Miami Beach le 28 septembre. Pour son nouveau spectacle, l’artiste abordera notamment le thème de la célébrité et tout ce que celle-ci peut apporter comme avantages et désagréments. Et aux Etats-Unis notamment! Les Français vus par leurs voisins étrangers et son enfance au Maroc feront également partie du show.
Tout un programme pour l’humoriste complet, l’une des personnalités préférées des Français, qui multiplie les venues aux Etats-Unis. Il s’est notamment produit dans des salles intimistes à New York et San Francisco.
En septembre, Gad Elmaleh, qui maîtrise à la fois le rire, la danse et la chanson, doit  également se rendre à Portland (Maine), Glenside (Pennsylvanie) et Alexandria (Virginie)
Crédit : Sipa / Sipa USA

Le procès de Jeanne d'Arc au Anthology Film Archives

Le 21 février 1431 débute le procès de Jeanne  d’Arc à Rouen. Elle  est accusée d’hérésie et jugée coupable de blasphème, de mensonge ou encore de schisme. Le film  « La passion de Jeanne d’Arc », projeté le 12 août, raconte son procès.

Réalisé par Carl Theodor Dreyer en 1928, le film retrace l’histoire du procès jusqu’à la condamnation de Jeanne d’Arc, brûlée vive sur le bûcher, sans s’attarder sur sa jeunesse et ses faits d’armes.

Le film est pour le moins déconcertant dans sa réalisation. Conçu comme un film parlant, le réalisateur a été contraint d’en faire un film muet pour des raisons techniques.  Renée Falconetti, qui incarne Jeanne d’Arc, donne toute son âme au film, à tel point qu’un tiers de la pellicule est consacrée à des gros plans de son visage. Point de retouches ou d’embellissements, le film est d’une beauté brute et réaliste.

Censuré à Paris, le film a été projeté pour la première fois en 1928 à Copenhague. La pellicule a été perdue lors d’un incendie et ce n’est qu’en 1981 qu’un double oublié du premier négatif a été retrouvé dans un hôpital psychiatrique d’Oslo.

Crédit : Les Grands Films Classiques

"A bout de souffle" au Arclight Hollywood

Los Angeles plonge les cinéphiles dans les débuts de la Nouvelle Vague. « A bout de souffle » sera projeté le 8  août au cinéma Arclight Hollywood.
Marseille, 1959. Michel Poiccard vole une voiture et prend la direction de Paris. En chemin, il tue un policier qui effectuait un contrôle et le poursuivait. Arrivé à Paris, il retrouve Patricia Franchini, une étudiante américaine avec qui il a une liaison amoureuse. La traque de la police ne fait que commencer.
Le premier long-métrage de Jean-Luc Godard met en scène Jean-Paul Belmondo dans le rôle du voyou et Jean Seberg qui joue l’étudiante américaine. C’est la deuxième collaboration de l’acteur et du réalisateur français après le court-métrage « Charlotte et son Jules ».
Encensé par la critique, « A bout de souffle » a obtenu plusieurs disctinctions, notamment l’Ours d’Argent du Meilleur réalisateur lors de la Berlinale de 1960.
Un remake américain réalisé en 1983 par Jim McBride réunit à l’écran Richard Gere et l’actrice française Valérie Kaprisky.
Crédit : voiretmanger.fr

Le "Marius" de Pagnol embarque pour San Francisco

«Quand tu me parles sur ce ton, quand tu m’espinches comme si j’étais un scélérat... Je ne dis pas que je vais pleurer, non, mais moralement, tu me fends le coeur.» La pièce Marius sera jouée du 8 au 25 août au Fort Mason Center.

Le port de Marseille, dans les années 1920. Marius travaille dans le bar de la Marine que tient son père César. Son cœur balance entre la belle Fanny qu’il aime depuis toujours et son envie de prendre la mer pour parcourir le tour du monde.

Ce premier volet de la “Trilogie Marseillaise”, et un classique de Marcel Pagnol, a fait de Marius un personnage aussi célèbre que le Monsieur Jourdain de Molière.

Mise en scène par Roland David Valayre, la pièce sera jouée en anglais. Difficile donc de reproduire l’accent marseillais qui fait le charme de l’œuvre de Pagnol. Afin de recréer l’ambiance du sud de la France, chaque représentation sera précédée de l’évènement « An Outing in Provence » pendant laquelle les participants pourront jouer à la pétanque et écouter de la musique provençale.

Crédit : Ciné Première

Les zombies marchent sur Arcadia

Cadavres en décomposition, insectes géants, têtes tranchées, intestins, cerveaux et autres organes humains… Voici ce que vous trouverez sur votre chemin à Arcadia le 17 août.

Des dizaines de morts-vivants s’empareront du Santa Anita Park à l’occasion de la “Zombie Blood Run”. Les participants devront sortir vivant d’une course effrénée au cours de laquelle ils rencontreront de terribles obstacles sur leur route. Pour vous donner un avant-goût : ils auront notamment à ramper à travers un égout sombre, infesté de rats et de morts-vivants. Armés de trois drapeaux à leur ceinture, symbolisant leurs vies au départ de la course, ils devront atteindre la ligne d’arrivée avec au moins l’un des trois.

Une partie des ventes sera reversée à la Croix rouge américaine.

Crédit : Zombie Blood Run/Facebook