Accueil Blog Page 1340

Et Gad Elmaleh revient à New York…

Il ne se sera pas absenté longtemps… A l’occasion d’une tournée aux Etats-Unis, Gad Elmaleh s’arrêtera de nouveau à New York pour présenter son nouveau spectacle, “Sans tambour…” Les tickets sont en ligne.
L’humoriste franco-marocain donnera six représentations à l’automne au City Winery, à Soho : les 2 et 3 septembre puis les 3, 4, 6 et 7 octobre. La célébrité, ses bons et ses mauvais côtés, aux Etats-Unis en particulier, est l’un des thèmes de son nouveau spectacle. Gad Elmaleh rira (et fera rire) de son enfance au Maroc et de la façon dont sont perçus les Français à l’étranger.
Humoriste, acteur, danseur et chanteur, Gad Elmaleh a été élu en 2006 l’homme le plus drôle de France. Décrit aux Etats-Unis comme le Jerry Seinfeld français, il s’est déjà produit au City Winery en avril 2013 et novembre 2012.
Crédit : SIPA
 

 

Le Dîner en Blanc met le couvert à Los Angeles

Los Angeles l’a voulu, Los Angeles l’a eu. Le fameux Dîner en Blanc débarque le 21 août dans la Cité des Anges. Une grande première fracassante. “Nous sommes sold out, 1. 300 places vendues en huit jours, se félicite Gilles Amsallem, co-fondateur des soirées French Tuesdays, et co-organisateur de la manifestation.

L.A. avait donc faim de ces «flash mob» culinaires, qui se tiennent tous les ans à Paris depuis 1988 avec quelque 15.000 convives. Le concept: des milliers de personnes vêtues de blanc viennent avec leur table, nappe et panier de victuailles dans un lieu tenu secret jusqu’à la dernière minute, et repartent quelques heures plus tard sans laisser de trace. Les Dîners en Blanc se sont multipliés dans le monde entier ces dernières années. Aux Etats-Unis, ils se tiennent désormais dans douze villes.

Los Angeles n’a pas pu lancer son Dîner en Blanc l’an dernier, question de « timing ». La recette reste la même qu’à Paris et dans les autres villes. “Le concept va bien avec Los Angeles, souligne Gilles Amsallem. Ce sont des dîners éphémères, en extérieur. La ville, internationale, est devenue très foodie. Il y a de plus en plus de bons restaurants“. A noter que les participants qui ne souhaitent pas apporter leur nourriture pourront la commander en avance sur le site de l’évènement auprès d’un traiteur.

Mais Los Angeles a aussi des inconvénients. “Les distances sont très grandes. Faire arriver tout le monde à dix minutes prêt est un défi“, poursuit Gilles Amsallem. Le lieu, en tout cas, a déjà été choisi. Et conformément à la tradition, il sera révélé aux participants le jour-même. Un indice? Les organisateurs restent motus et bouche cousue. “C’est à Los Angeles, en plein air, souligne M. Amsallem. Et ça sera magique“.

Photo: DOB 2013 à Paris. Credit: SIPA 

Joe's Pub au son du jazz parisien des années 40

Le jazz parisien des années 40 traverse l’Atlantique pour atterrir au mythique Joe’s Pub.

Swing, Gypsy Jazz, chansons françaises et influences folkloriques de l’Europe de l’est, c’est la recette jazzy de la chanteuse Tatiana Eva-Marie et de l’Avalon Jazz Band. Ils se produiront ensemble le 20 août sur la scène de la salle de concert. Au programme: des classiques de la musique française et américaine ainsi que des compositions originales. Sur scène : le violon d’Adrien Chevalier, la guitare de Vinny Raniolo, la clarinette d’Adrian Cunningham, la basse de Brandi Disterheft et la batterie de Kevin Congleton accompagneront la voix de Tatiana Eva-Marie.

Avalon Jazz Band ambitionne de faire renaître le swing. Depuis sa création, il y a deux ans, le groupe a joué avec de grands artistes tels que Norah Jones ou Nellie Mckay.

Crédit : Avalon Jazz Band/Facebook

Les Américains découvrent la "Madame Sans Sexe" française

0

(Revue de presse) La presse américaine adore se répandre sur les mœurs sexuelles des Français, ces éternels romantiques, libérés sous la couette. Alors quand ils croisent une Française qui dit “non” au sexe, ils lui consacrent une interview.

New York Magazine met en lumière Sophie Fontanel, rédactrice-en-chef mode au magazine Elle qui “a résisté au sexe pendant 12 ans“, selon le titre de l’article. A 27 ans, la jeune femme a choisi de vivre sans relations sexuelles “plutôt que d’en avoir de mauvaises” et en a écrit un roman, L’envie, paru en 2011. Et il ne s’agit pas d’un acte isolé souligne le magazine, contrairement aux préjugés sur les Français. “Elle a reçu un déluge de courriers d’hommes et de femmes qui se sont retrouvés dans la même situation mais qui avaient trop peur d’en parler à qui que ce soit.” Le sexe serait devenu un devoir: “Je ne sais pas à quel moment le sexe est devenu la chose la plus importante, se demande-t-elle, et ajoutant. “Je le faisais parce que tout le monde le faisait.”

Mais comme la France reste la France, elle a dû faire face à “de mauvaises réactions“, “tout le monde pensait que j’étais idiote“, raconte-t-elle. A la question de la journaliste : ” Quelles ont été les réactions après la sortie de votre livre en France?“, la jeune femme se souvient avoir été considérée par la presse comme “un oiseau rare, un cas étrange”. Elle a reçu plusieurs étiquettes : lesbienne, fondamentaliste, «ce que je ne suis pas», précise-t-elle. On a aussi mis en cause son physique disant “peut-être que tu n’es pas aussi jeune et jolie et c’est pour cela que personne ne veut coucher avec toi.”  A cela, l’écrivain répond : “Mais je n’étais pas en train de dire que personne ne voulait coucher avec moi. Je disais que je ne voulais coucher avec personne.”

Taubira dans le New York Times

Sans transition, le New York Times continue sa série de portraits sur les hommes et femmes politiques de gauche qui tirent sur François Hollande. Après Ségolène Royal, Manuel Valls, Arnaud Montebourg, c’est au tour de Christiane Taubira de passer sur le divan journalistique. Et elle fait fort: la ministre de la Justice lance qu’elle ” ne peu(t) pas avoir de boss“. Le premier ministre et le président apprécieront. “Elle est connue dans le milieu politique pour ses tendances autoritaires et d’auto-suffisance”, écrit le quotidien. Et selon ses dires “les partis politiques n’ont jamais été vraiment d’accord avec elle.”  D’ailleurs, “son objectif n’est pas tellement de protéger les vulnérables, dit-elle, mais de les valoriser”, une posture qui “semble rompre avec la philosophie d’une France Etat-Providence.”

Le New York Times s’intéresse aussi aux propos racistes dont elle a été victime lors du débat autour de la loi sur le mariage pour tous. “Je ne crois pas qu’il y ait eu d’autres manifestations, ou qu’il serait concevable qu’une manifestation s’adresse à un autre ministre avec le slogan “Tu es battue, les Français sont dans la rue”,” commente Madame Taubira qui “reste sensible à sa différence” de couleur de peau. Le quotidien souligne aussi “sa volonté d’aborder franchement la question de la race qui est, dans un sens, aussi une différence dans un pays où de tels sujets restent délicats et souvent tus. L’Etat français ne reconnait pas officiellement la couleur de peau ni la race.”

Roubaix, exemple pour la France ?

La question de l’intégration en France n’en finit pas d’intriguer le New York Times. La façon dont notre pays traite ses musulmans interpelle le quotidien américain. Alissa J. Rubin s’est rendue à Roubaix, la “ville qui se démarque pour ses efforts discrets mais importants pour promouvoir une communauté musulmane active.” Dans cette ville qui abrite six mosquées et dont le cimetière comporte trois espaces réservés aux Musulmans, la mairie vient en aide aux membres de cette communauté et notamment pour trouver du travail, explique le quotidienLa ville apparait comme une cité isolée “dans un pays où la loi réglemente le port du voile et où de nombreux musulmans déclarent se sentir comme des outsiders.” En effet, selon la journaliste il y a “une réticence de la part des autorités françaises à parler de la religion”. Et Roubaix apparait comme “une des rares villes à avoir rompu avec cette interprétation rigide d’un Etat séculaire. Or, il semble que la politique de la ville a permis de “diminuer les tensions ethniques et sectaires qui touchent d’autres régions en France”, note le quotidien. Cela, alors que Manuel Valls a déclaré que les crimes envers les musulmans ont augmenté de 28% cette année, souligne la journaliste. Pour conclure, elle se demande si “l’approche multi-culturaliste de Roubaix deviendra un modèle pour les villes françaises, ou bien si, dans un pays où la population musulmane se retrouve elle-même au centre d’un débat sur le racisme, la tolérance religieuse et l’identité nationale, elle restera une exception.”

Carla en vacances

En attendant, il y en a une qui est bien contente d’être loin de la politique. “Carla Bruni a déclaré à CNBC qu’être Première dame ne lui manquait pas”, rapporte le média américain. L’épouse de Nicolas Sarkozy préfère jouer les mamans poule plutôt que la “First Lady”. “Vous savez, c’est vraiment bien de vivre sans pression. C’est vraiment bien de vivre sans stress, et la vie de famille est bien plus facile maintenant. J’ai adoré être Première Dame mais ça ne me manque vraiment pas.”, rapporte CNBC. Une nouvelle vie qui selon elle, profite également à son “honey : “Mon chéri vit tellement à 100% que j’ai pensé qu’il pourrait se reposer un peu, vous savez… et aussi retrouver une vie normale.” A moins qu’il préférait son ancienne vie ?

Crédit : Wikimedia Commons

Gigz, petit dernier de la "gig economy"

La “gig economy“, c’est quoi? Littéralement, “l’économie des petits boulots“, ou encore comment l’internet révolutionne le marché du travail, après celui du commerce (Amazon), de l’hôtellerie (Airbnb) ou du transport (Zipcar). Gigz, start-up de deux Français de New York, veut à son tour révolutionner le marché des petits boulots.

Alfred Zakovic et Nad Adjir, sortis d’écoles de commerce bien comme il faut, étaient partis pour des carrières loin de l’univers des petits boulots et des jobs d’appoint. En 2011, ils débarquent au Crédit Agricole à New York pour y devenir traders. “Les effets de la crise financière se faisaient encore sentir vivement, raconte Alfred Zakovic. L’idée nous est venu d’utiliser la “share economy” pour donner aux gens la liberté de s’affranchir du carcan 9-5h”.

Les deux jeunes gens lèvent 150 000 dollars auprès d’amis puis Alfred Zakovic se souvient qu’il a un cousin développeur en Serbie à qui il confie la réalisation de la plateforme. Gigz est lancée, en version béta, il y a quelques semaines. Le principe est simple: si vous cherchez quelqu’un pour promener votre chien, assembler vos meubles Ikéa ou organiser vos placards, vous postez l’annonce sur le site, avec le prix que vous êtes prêt à payer, et les volontaires offrent leurs services.

Comme toutes les plateformes de “peer-to-peer” (particulier à particulier), Gigz met en avant ses atouts par rapport aux antiques petites annonces: l’existence de profils, la connexion aux réseaux sociaux, qui permet de savoir à qui on a à faire, et donc à établir la confiance qui manque à Craigslist où règne l’anonymat.

Le secteur est porteur. La “share economy” est à la mode. Mais nos deux jeunes entrepreneurs n’arrivent pas pour autant en terrain conquis. Ils doivent notamment affronter TaskRabbit, une startup lancée en 2008 et qui a depuis levé plus de 25 millions de dollars. “Cela nous oblige à arriver avec un site déjà très bon, un produit qui va nous permettre de nous différencier”. La différence de Gigz: le mélange travail, plaisir et charité. “Les gens peuvent non seulement poster des offres de petits boulots, mais aussi trouver un partenaire de tennis, ou encore chercher des bénévoles pour telle bonne oeuvre”.

Les entrepreneurs sont au tout début de leur aventure. Le site en ligne, il leur reste maintenant à construire cette fameuse “communauté”, Graal de l’internet d’aujourd’hui. En attendant, si vous décidez de mettre sur Gigz une annonce pour trouver vos prochains déménageurs, vous verrez peut-être débarquer Alfred ou Nad. Il faut savoir tout faire quand on est entrepreneur…

 

Les Américains, beaucoup plus sportifs que les Français

Les Américains sont en proportion plus nombreux à faire du sport. Leur pratique physique est aussi plus régulière que celle des Français.

D’après une étude de l’International Retailing Center du groupe Reims Management School publiée en 2012, 80% des Français sont sédentaires : ils ne pratiquent aucune activité sportive (ou une seule mais moins de trois fois par semaine). Pour rappel, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère qu’une personne n’est plus sédentaire dès lors qu’elle fait du sport trois fois par semaine minimum. Une piètre performance alors que la première résolution des Français pour 2013 était de faire davantage de sport, selon une étude Ipsos publiée le 31 décembre 2012.

Au contraire, 52.4% des Américains déclarent pratiquer une activité sportive d’au moins 30 minutes et au moins trois fois par semaine, selon un sondage réalisé par l’institut Gallup et publié en mai 2013. Les Américains font d’ailleurs un moins bon score que l’année précédente : en 2012, 54,7% des personnes interrogées pratiquaient une activité physique régulière.

Pourtant, selon une étude du Centers for Disease Control and Prevention publiée en mai 2013, seulement un adulte sur cinq remplit les critères de renforcement musculaire recommandés par le gouvernement.

En France, si 80% de la population est considérée comme sédentaire, 54% des personnes interrogées déclarent toutefois pratiquer un sport au moins une fois par semaine, 53% d’entre elles étant des hommes. La marche est le sport le plus pratiqué par les Français (27%), suivi de la musculation et du fitness (22%) et de la natation (12%).

Crédit : Rui Santos/ddp images/ Sipa USA

Barbara Schulz joue Marie-Antoinette à New York

La comédienne française Barbara Schulz jouera Les correspondances de Marie-Antoinette le 24 octobre à New York. Les tickets sont déjà en vente.
De son arrivée à la Cour de France pour épouser le dauphin qui deviendra Louis XVI jusqu’à sa descente aux enfers, Marie-Antoinette a entretenu une correspondance régulière avec ses proches et sa famille.
La comédienne française Barbara Schulz interprétera le rôle de celle qui fut une reine adorée avant de devenir « Madame Veto », condamnée à mort pour trahison.
La pièce est une adaptation du recueil d’Evelyne Lever. Barbara Schulz a, à son actif, plusieurs nomination aux Molières et   aux Césars, dans la catégorie du Meilleur espoir féminin en 2000.
Après New York, Barbara Schulz interprétera Marie-Antoinette à Washington puis à San Francisco.
Crédit : FIAF

Amélie Poulain fait son cinéma à Los Angeles

Montmartre, Amélie, une jeune serveuse parisienne a décidé de rendre les gens heureux. Elle invente donc des stratagèmes pour intervenir dans la vie des personnes qu’elle rencontre. « Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain » sera diffusé à Los Angeles le 18 août.

Le film suit les aventures d’Amélie (Audrey Tautou) et des rencontres étonnantes qu’elle fait à Paris : de la buraliste hypocondriaque à son voisin qui passe son temps à tenter de reproduire un tableau de Renoir. Toutes ces aventures l’amènent sur le chemin de Nino, un inconnu qui cherche à identifier un homme dont les photos sont laissées dans plusieurs cabines de Photomaton de Paris.

Réalisé par Jean-Pierre Jeunet en 2001, le film est le plus gros succès du réalisateur français. Il a totalisé plus de huit millions d’entrées en France. Le long-métrage a été récompensé de plusieurs prix dont le César du Meilleur film, le César du Meilleur réalisateur et le César de la Meilleure musique écrite pour un film. Yann Tiersen, compositeur d’une des plus remarquables bandes originales du cinéma français, s’est d’ailleurs fait connaître du grand public après la sortie du film.

Crédit : AlloCiné

À Brooklyn, un morceau de Citroën disparait

Vous connaissez Citroën? Ils faisaient des voitures qui roulaient sur trois roues“. Les yeux du responsable chinois de l’entrepôt s’illuminent. Comme s’il avait gardé l’information pour lui pendant des années.

Vendredi matin, au coin de la 3e avenue et la 7e rue à Brooklyn, quartier du Gowanus. La peinture s’étiole. Mais on peut toujours discerner, peint en lettres blanche sur la façade-est du gigantesque entrepôt, le nom “CITROEN”, flanqué de deux double-chevrons, mythique logo de la marque. Aujourd’hui remplie de sofas, de tables et autre meubles bâchés, la structure fut dans les années 60-70 un atelier (et un point de vente) du constructeur automobile français. A l’intérieur du bâtiment, il reste quelques signes de cette époque révolue. A commencer par les poutres métalliques qui servaient à faire coulisser les carrosseries et les moteurs, un toit en bois percé de lucarnes. “Et une gigantesque cuve de pétrole souterraine, que nous avons dû remplir de ciment“, souligne Steven Cheu Ngai, le patron de l’entreprise d’import/export de meubles qui a repris les lieux en 1991.

Cet entrepôt, Carter Willey, employé d’une concession Citroën dans le Bronx dans les années 60, s’y est rendu “trois-quatre fois“. Il venait y chercher des pièces détachées, voire des voitures entières, pour les clients. “Il y avait beaucoup de monde qui travaillait ici, se souvient-il. Cet atelier recevait les importations de pièces détachées, et fournissait New York, et l’ensemble de la Côte Est.”

Aux Etats-Unis, Citroën a notamment commercialisé sa légendaire Traction Avant (à partir de 1938). Puis sont venues la mythique DS, la 2CV et l’Ami-6 (entre autres). Selon Citroën France, plus de 7 000 voitures ont été vendues sur le sol américain entre 1970 et 1976. “Brooklyn étant le quartier le plus peuplé de New York, c’était un marché important pour Citroën. Tout comme Manhattan“, où l’entreprise disposait de son siège pour la Côte Est (celui de la Côte Ouest était à Los Angeles) et d’un showroom, au 300 Park Avenue, souligne Howie Seligmann, fondateur du Greater New York Citroën and Velosolex Club et “citroëniste” de la première heure.

Demande trop restreinte, problèmes de fabrication, réseau de vente pas assez étendu, règlementation trop contraignante: Citroën USA a éteint le moteur en 1977 et l’activité de l’atelier a décliné. “Pour les Américains, les Citroën étaient moins qu’une jaguar, plus qu’une Rolls Royce. C’était un marché exclusif. Leurs ventes ne leur ont pas permis d’atteindre l’équilibre“, poursuit M. Seligmann. “Vous devriez regarder la définition de francophobie dans Wikipédia, suggère quant à lui Carter Willey pour expliquer l’échec de Citroën aux Etats-Unis. Il y avait aussi d’autres raisons: les concessionnaires Citroën étaient sous financés, et leurs entreprises petites et enthousiastes. Les voitures étaient étranges et coûteuses“.

L’entrepôt de Brooklyn est passé entre d’autres mains. “Un fabricant de pièces détachées pour automobiles” croit savoir Steven Cheu Ngai. Aujourd’hui, il s’apprête à connaitre une deuxième mort: la peinture sur sa façade de brique est sur le point de disparaitre pour de bon. Le “CITROEN” et ses chevrons seront recouverts par une peinture grise censée empêcher la chute de briques et l’érosion. “Ça sera fait dans la semaine, en fonction de la météo”, précise le propriétaire. Conscient d’effacer un morceau d’histoire, il s’excuse. “Nous le faisons pour la communauté. Le quartier ici change très rapidement, nous devons réparer le bâtiment, il ne l’a jamais été. Et cela coûterait trop cher de remplacer chaque brique. Si je ne le fais pas, quelqu’un d’autre le fera plus tard“.

“C’est toujours triste, mais en même temps, cela signifie aussi un nouveau départ, relativise Howie Seligmann. Là où Citroën a échoué, peut-être qu’un autre réussira“,  Bref, toute l’histoire de New York.

 Photo: Maurin Picard

Ambiance cabaret au Sofitel de Los Angeles

Le Sofitel Hotel de Los Angeles se transforme en cabaret français le temps d’une nuit.

Les chansons d’Edith Piaf, de Charles Aznavour, de Jacques Brel, d’Enrico Macias, Patricia Kaas ou encore de Maurane rythmeront le French Cabaret Show le 20 août. Max Cohen, Jean-Louis Darville, Veronika LaTour et Julia Kantor, accompagnés de Jeff Lams au piano et d’Avi Zirler à l’accordéon, donneront vie à ces grands classiques de la chanson française. Pamela Clay prendra poursuivra le show en interprétant “Piaf and More!”

Vous pouvez également venir en avance pour déguster tapas et cocktails à prix réduits, de 18h à 20h.

Pour assurer vos arrières et votre place, réservez auprès de [email protected].

Crédit : Fred Licht

Quatre peintres français squattent l'Agora Gallery

Des artistes français apportent leur coup de pinceau à l’art contemporain new-yorkais.

Les peintres Anne Sedel, Brigitte Garcia, Céline Bardou et Alain Millerand exposeront leurs oeuvres à l’Agora Gallery du 16 août au 5 septembre. Les artistes français font partie des personnes sélectionnées par le jury du Chelsea International Fine Art Competition Exhibition, un concours d’art destiné  à promouvoir de nouveaux talents artistiques.

Technique, émotion et diversité sont les critères retenus par le jury pour sélectionner les oeuvres. L’exposition associe divers supports et styles. Le vernissage aura lieu le 22 août de 18h à 20h.

L’Agora Gallery reverse 15% des bénéfices issus des ventes réalisées lors de cette exposition à la Children’s Heart Foundation, une organisation qui vient en aide aux enfants atteints d’anomalies congénitales cardiaques.

Crédit : Anne Sedel/Facebook

Un tunnel de lumière sur Park Avenue

En temps normal, c’est un tunnel comme il en existe des dizaines à New York : sans intérêt. Mais pour Summer Streets, le Park Avenue Tunnel, qui s’étend de la 33e rue à la 40e sur Park Avenue, brille de toutes ses lumières.

Les 10 et 17 août, de 7h à 13h, il accueille une surprenante installation sonore et visuelle signée Rafael Lozano-Hemmer. « The Voice Tunnel » consiste en des motifs lumineux projetés contre les murs et le plafond de l’édifice. Leur intensité varie en fonction des sons produits par les passants. Ils sont enregistrés dans un interphone spécial installé au centre du tunnel.

Le spectacle est saisissant, comme le montre la vidéo de présentation de Summer Streets (ci-dessous). L’artiste a mobilisé pas moins de 300 projecteurs pour réaliser l’installation.

Photo: Anthony Behar/Sipa USA