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À Chelsea, un festival de cinéma pour changer le monde

“Making the world a better place”, c’est l’intitulé que s’est choisi le Chelsea Film Festival, un nouveau festival international qui aura lieu, comme son nom ne l’indique pas, à Chelsea du 24 au 27 octobre.

Il vise à promouvoir le travail de jeunes réalisateurs autour des « global issues ». Un thème qui « englobe des sujets à la fois économiques, politiques ou encore sociétaux. Il doit surtout susciter un questionnement de la part du public“, explique Ingrid Jean-Baptiste, la Française à l’origine du festival. Nous voulons mettre à disposition de ces jeunes cinéastes encore peu connus et sans grands moyens, une nouvelle plateforme afin de leur donner une meilleure visibilité. C’est ce qui différencie ce projet des autres événements cinématographiques».

D’abord journaliste, puis comédienne et surtout grande voyageuse, Ingrid Jean-Baptiste  a voulu se lancer dans l’aventure après un grave accident de voiture en septembre dernier, qui l’a notamment plongé dans le coma et entraîné des séquelles physiques. “Mon état de santé ne me permettait plus de continuer à courir les castings et en même temps je ne voulais pas quitter le monde du cinéma ».

Epaulée par sa mère qui, depuis, est devenue co-fondatrice du festival, la jeune femme s’est nourrie de l’énergie de son quartier Chelsea pour monter ce projet. “Je ne l’aurais pas fait si je n’avais pas été ici. C’est grâce à cet état d’esprit des New-Yorkais, et des Américains en général, qui donne sa chance aux jeunes artistes, que j’ai pu mettre en place ce projet“.

Un comité d’une vingtaine de personnes se laisse jusqu’à la fin du mois de septembre pour sélectionner une dizaine de longs-métrages – deux de chaque continent – tout genre confondu (documentaire, comédie ou encore film dramatique). Les membres du comité devront faire leur sélection en respectant certains critères : un film à petit budget dont l’ancienneté ne dépasse pas les deux ou trois ans, et qui n’a pas encore été projeté à New York. A l’issue des projections, un jury remettra trois prix : le Grand Prix, le prix du jury et le prix du public. A l’occasion des 100 ans de son cinéma, l’Inde sera mise à l’honneur cette année.

La fondatrice du Chelsea Festival veut développer, en marge de cet événement, un véritable marché du film. Comme sur un salon, distributeurs, réalisateurs et artistes s’y rencontreraient pour faire des affaires. Au-delà du SVA Theatre, qui accueille cette première édition, la jeune femme souhaiterait implanter le festival dans d’autres cinémas et, pourquoi pas, à l’étranger.

Crédit : Ingrid Jean-Baptiste

Vacances: les Français iront plus à l'étranger que les Américains

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Pour les vacances, les Américains optent pour …l’Amérique. Contrairement aux Français qui partent plus facilement à l’étranger.

Selon une enquête réalisée par John Hancock, seuls 22% des Américains qui partiront en vacances cet été iront à l’étranger contre 40% des Français, d’après une étude Ipsos-Europ Assistance publiée le 30 mai 2013. Un chiffre qui n’a rien d’étonnant étant donné qu’à peine 40% des Américains possèdent un passeport valide si l’on en croit les chiffres du Département d’Etat de janvier 2013, relayés par The expeditioner.com.

Cet été, la moitié des Américains ont choisi d’aller visiter une ville de leur chère patrie et un tiers iront se prélasser au bord de l’eau. Pour les 22% les plus aventureux qui franchiront la frontière, un peu plus de la moitié restera tout de même sur le continent nord-américain. Près de 40% d’entre eux se rendront au Mexique selon une analyse 2013 du Department of Commerce. Seuls 13,9% d’entre eux se risqueront à aller jusqu’en Europe.

La grande majorité des Français qui quitteront la France pendant l’été n’iront pas trop loin non plus en privilégiant l’Europe du Sud et le pourtour méditerranéen. En tête, l’Espagne avec 37,9% des reservations, suivie des îles grecques avec 17,2% et enfin de l’Italie avec 7,7%, d’après une enquête Fram. 2013 est une année record en Europe en terme de baisse de départs en vacances. Seuls 54% des Européens mettront les voiles pendant quelques jours cet été. Un seuil qui n’avait pas été atteint depuis plus de 10 ans, selon  une étude Ipsos-Europ Assistance, relayée par le Figaro.fr. Parmi eux, 81% resteront en Europe.

Crédit : Bernard Patrick/ABACAUSA.COM

Les Chinese Man font leur premier concert à New York

Si vous avez adoré le titre « I’ve got that Tune » (ci-dessous) et que vous voulez savoir qui se cache derrière ce morceau, rendez-vous le 12 juillet au Paper Box à Brooklyn pour découvrir le groupe français Chinese Man !

Ce premier concert new-yorkais promet d’être à la hauteur des espérances de leurs fans. Les trois DJ reprendront les sons qui ont fait le succès du groupe, dont le fameux morceau choisi par la marque Mercedes-Benz en 2008 pour une campagne publicitaire.

Originaire du sud de la France, le groupe débute en 2004 en produisant des vinyles destinés à des DJ. Rapidement, les trois membres des Chinese Man enchaînent les concerts et les festivals en France, Belgique, Allemagne, au Danemark et plus récemment au Canada où il fait salle comble à Montréal le 6 juillet.

Chinese Man, dont le style va du hip-hop instrumental au groove en passant par le rap, a la particularité de mêler musique et vidéos pour proposer un show unique.

Des expatriés français au secours de Bernard Tapie

L’idée est née ce 4 juillet autour d’un barbecue du côté de Miami. “On en est venu à parler de Bernard Tapie, et on s’est rendu compte qu’on était tous du même avis, choqués par l’acharnement médiatique contre lui”. Ni une ni deux: le lendemain, Micha Dubernard, expatrié français installé à Miami depuis huit ans, créait le Comité de soutien à Bernard Tapie, site internet et page facebook inclus.

Que l’initiative vienne de Français de l’étranger n’est pas un hasard, estime Micha Dubernard. “Beaucoup sont partis de France, ont tenté l’aventure, et ont réussi. Ils se reconnaissent dans l’énergie de Bernard Tapie. Il est un modèle pour beaucoup d’entre nous”.

Micha Dubernard

A part une brève rencontre il y a quelque années lors d’une réunion publique, Micha Dubernard ne connait pas personnellement Bernard Tapie (qui ne lui a jamais dédicacé de livre non plus, assure-t-il à French Morning en souriant). Mais il assure se “reconnaître dans son parcours”.

Et puis, pour ce militant UMP de longue date, “les expatriés ont moins peur de se retrouver associés à Bernard Tapie, de récolter par exemple un contrôle fiscal, comme me l’ont dit beaucoup de chefs d’entreprises installés en France, qui disent penser comme nous, mais préfèrent rester discrets…” Micha Dubernard n’est en tout cas pas ému par la longue litanie de mises en examen qui a émaillé la carrière de Bernard Tapie. “Nous n’allons pas commenter cette dernière mise en examen, mais il ne fait aucun doute que Tapie a été escroqué par le Crédit Lyonnais. On sait aussi qu’il a bénéficié de beaucoup de décisions de justice en sa faveur au fil des années”.

Laurent Tapie, fils de Bernard et chef de file de la contre-attaque médiatique du clan Tapie (via un site internet destiné à dire sa vérité notamment), a apporté son soutien à l’initiative venue de Floride. “Il a été surpris, mais il est ravi, assure Micha Dubernard. Il nous a donné un seul conseil: élargir notre comité soutien à toutes les victimes du Crédit Lyonnais, et d’autres banques”.

“Moins que les affaires, c’est la personnalité de Tapie qui nous intéresse, explique le supporter de l’ancien ministre. Que ce type, juste après une garde-à-vue de 96 heures, trouve l’énergie d’aller faire le 20-heures pour se défendre, c’est admirable!”. Et, vu de Miami, justifiait bien un fan club.

 
 
 

Les épouses d'expat' doivent "rester actrices de leur vie"

Suivre son mari à l’étranger n’est pas toujours facile. Delphine Marteau en sait quelque chose.

Depuis quinze ans, elle voyage entre l’Europe, l’Asie et le Moyen-Orient. Installée à Dubaï depuis deux ans, elle a récemment publié L’expatriation au féminin, un guide pour les femmes d’expatriés. “J’ai voyagé dans cinq pays différents et j’ai rencontré beaucoup de femmes pour qui l’expatriation n’était pas simple. Or, aucun n’ouvrage n’existe sur l’expatriation des femmes”, explique-t-elle. L’idée lui vient alors d’écrire un guide, volontairement subjectif, sur les leçons qu’elle a tirées de son expérience à l’étranger. « Ce n’est pas du tout un guide pratique ».

Le livre reprend plusieurs temps forts de la vie d’une femme d’expatrié : de l’arrivée dans un pays inconnu au choc du retour en France, en passant par l’adaptation des enfants, les épreuves du couple ou la construction de la vie sociale. « Le plus difficile pour les femmes est certainement le changement de statut, raconte Delphine Marteau. Surtout pour celles qui quittent leur métier, qui mettent un terme à leur carrière pour suivre leur mari. Au regard des autres, elles deviennent des femmes d’expatriés. La gestion de ce nouveau statut social n’est pas évidente », poursuit l’auteure, soulignant qu’il existe une réelle amertume chez les femmes de plus de 40 ans, qui ont le sentiment que leur vie leur échappe.  « Le clef pour surmonter ce problème est de trouver un projet à faire pendant cette période d’expatriation : trouver du travail, faire du sport ou élever ses enfants. Il ne faut surtout pas être passive mais rester actrice de sa vie ».

« Le bien-être de la femme est important pour la famille et même pour la carrière du conjoint, continue Delphine Marteau. La dépression d’une femme peut couper court à l’expatriation. Et il faut savoir que le divorce est beaucoup plus fréquent chez les couples d’expatriés que pour les couples “français”. Le bouleversement que provoque ce déracinement est une étape nouvelle pour le couple. Il peut en ressortir affaibli ou alors beaucoup plus solide ».

L’expatriation serait cependant plus facile pour la génération actuelle. « Il est plus facile de trouver du travail, selon le pays dans lequel on se trouve. Et la plupart des jeunes femmes sont plus actives et prennent leur destin en main. D’ailleurs, la majorité des femmes qui ne travaillent pas le font par choix ».

Ségolène Royal, la Kennedy de France?

(Revue de presse) Ségolène Royal est-elle la JFK de la politique française? C’est le New York Times, qui dresse ce parallèle – osé – dans un article consacré à la sortie du livre de la socialiste, Cette belle idée du courage.

Le livre de Mme Royal, son dixième, est une série d’essais sur des personnages qui se sont illustrés par leur courage, de Jeanne d’Arc à Nelson Mandela et passant par des héroïnes féministes françaises comme Olympe de Gouges. « Avec son nouveau livre, l’ancienne candidate à la présidentielle Ségolène Royal essaie d’aller à l’encontre de ce que Le Point avait qualifié de « longue descente aux enfers », soutient le Times. « Depuis que Madame Royal a perdu l’élection de 2007 qui l’aurait faite la première femme présidente de France, la politicienne glamour (et) carriériste ne se la coule pas douce ». Pour dramatiser le sursaut de la présidente de la région Poitou-Charentes, le quotidien pousse la porte de la chambre à coucher. « Au moins cette fois-ci, le gagnant (de la présidentielle, ndlr) est un camarade socialiste : François Hollande, son compagnon de longue date et le père de ses quatre enfants. Mais depuis, Mme Royale l’a perdu aussi. Et une autre femme, Valérie Trierweiler, une journaliste de Paris Match, est maintenant la Première Dame de France. (Oui, elle a couvert (l’élection) de François Hollande pour le magazine ».

« Que faire ? La même chose que font les hommes politiques lorsqu’ils ont envie (ou besoin) d’attention : écrire un livre », analyse le quotidien, rappelant que Nicolas Sarkozy et François Hollande avaient chacun publié trois livres avant leur succès aux élections présidentielles de 2007 et 2012.

Pour le Times, la ressemblance entre le retour de Mme Royal et celui de JFK est frappante. « Bien que le titre de son livre fasse penser à Profiles in Courage, dont l’auteur, John F. Kennedy, a remporté le prix Pulitzer, ce qui l’a aidé à accéder à la Maison Blanche en 1960, Mme Royal affirme qu’elle n’a pas entendu parler du livre de Kennedy avant la publication du sien. Son « courage » pourrait-il avoir le même effet sur sa carrière politique que celui qu’il a eu sur Kennedy ? », s’interroge le New York Times. « Cela serait « formidable », a-t-elle déclaré. En effet, Mme Royal estime que son prochain défi sera de « se reconstruire elle-même ». Et elle est « en train de gagner la bataille ». Prenant avantage de ses apparences médiatiques en faisant la promotion de son livre, elle s’est exprimée sur de nombreux problèmes, de la violence contenue dans le nouveau thriller d’Hollywood « Only God Forgives » jusqu’à son possible retour au gouvernement en tant que ministre ». « La stratégie du retour semble marcher. Mme Royal remonte dans les sondages (…) et est très demandée à la radio et à la télévision », conclut le New York Times, avant de la citer: « Les gens finiront par s’habituer à l’idée que j’existe ».

La France a une araignée au plafond

Le New York Times a décidemment une dent contre la France. Après la publication la semaine dernière d’une tribune incitant les jeunes Français à quitter leur pays, voilà que le quotidien publie un édito intitulé « Goodbye Old World, Bonjour Tristesse » sur le mal-être des pauvres Gaulois.

« La joie de vivre a fait place au nombrilisme, selon son auteure Maureen Dowd. Les Français sont tellement occupés à se complaire dans leur particularité existentielle (…) qu’ils n’ont même pas l’énergie d’être grossiers. Et maintenant qu’ils fument des cigarettes électroniques, leur ennui ne se refroidit pas. Ce n’est pas qu’ils ont perdu la foi en leur propre supériorité. Ils ont perdu la foi que le reste du monde le remarque. Tout le pays a (…) une araignée au plafond, décrit le quotidien. Et pendant qu’ils se disputent sur la façon d’avancer, ils restent piégés dans le passé ».

Il cite Philippe Manière, de l’entreprise Footprint Management, explique cet état de déprime permanent : « Les Français sont très conceptuels, très cérébraux. Nous avons besoin de plus que la nourriture et la télévision. En Amérique, ce n’est pas trahir un idéal de regarder la télévision toute la journée, en France si ».

Le Tour de France déraille

La morosité est tellement présente qu’elle gagne même le Tour de France. «Alors que le Tour de France vient de débuter pour ses 100 ans, il serait logique de penser que c’est une bataille pour sa survie », glisse The Christian Science Monitor , en rappelant que l’édition 2013 est la première depuis les aveux de Lance Amstrong.

La chaîne Fox News se moque gentiment du tour en énumérant les bourdes d’organisation dès la première étape. « Les coureurs du tour de France savent s’attendre à l’inattendu. Mais rien n’aurait pu les préparer à la pagaille de la première étape samedi, débute l’article. Pour la première fois dans l’histoire du tour, l’un des grands bus transportant les coureurs (…) est resté coincé sur la ligne d’arrivée (…) sous les échafaudages, incapable de bouger. Le timing n’aurait pas pu être pire : l’incident s’est produit alors que le peloton de tête arrivait à grande vitesse, à moins de 20 kilomètres ».

Même l’étape en Corse n’a pas séduit. « Au lieu d’être une journée difficile, pleine de pièges et de surprises comme les organisateurs l’espéraient, la troisième étape s’est révélée être un petit raté », écrit le Washington Post. « La Corse est peut-être l’ile de beauté de la France, mais les coureurs étaient heureux d’en finir le plus vite possible. Les routes sinueuses le long de la côte, (…) je suis sûr que cela fait de belles images depuis l’hélicoptère, a déclaré le favori Chris Froome, mais ce n’est pas ce qui nous intéresse ». « Il y a des jours, comme lundi, où le peloton décide que la priorité est d’aller d’un point A à un point B en sécurité, rentrer à l’hôtel, se faire masser, manger et dormir. Pour avoir du succès au Tour, la survie vient en premier».

Crédit : Sipa / SIPA USA

Le 14 Juillet des tournois de pétanque à New York

Un 14 Juillet à New York ne serait pas sans ses traditionnels tournois de pétanque, de plus en plus nombreux chaque année.

Le restaurant Cercle Rouge ouvre les hostilités le 11 juillet en début d’après-midi. Pour participer, il faut constituer une équipe de trois personnes et se rendre au restaurant pour s’inscrire. Comptez 45 dollars par équipe. Cercle Rouge, 241 W Broadway  New York, NY 10013 – (212) 226-6252 – Site ici

Felix, adresse française bien connue de SoHo, ne pouvait pas passer pas à côté de l’occasion. Le restaurant du chef Pierre Landet tiendra le premier tournoi de pétanque de son histoire, le 12 juillet. Dix équipes de trois sont invitées à participer à cette compétition historique qui aura lieu… à l’intérieur du restaurant. Un terrain de pétanque sera installé pour l’occasion, au milieu des tables. Pourquoi un tournoi? « Histoire de faire la fête, en toute convivialité », souligne Pierre Landet.  Un groupe de musique brésilien assurera l’animation et une mystérieuse Marie-Antoinette fera son apparition pendant la journée. Appeler le restaurant pour s’inscrire. Le tournoi est gratuit. Il débute à 11h « jusqu’à à la fin de la nuit ». Felix, 340 West Broadway, New York, New York 10013 – (212) 431-0021 – Site ici

Le 13 juillet, le restaurant La Défense, situé sur la place Metrotech Commons à Brooklyn, organise son deuxième tournoi de pétanque à partir de 9h. Les équipes, composées de trois personnes, paient 30 dollars de participation. La compétition aura lieu dans le “front yard” du restaurant. La Défense 2 Metrotech Center  New York, NY 11201- (718) 855-4200 – Site ici

La pétanque, il y en aura bien entendu sur Smith Street, au cœur du “Little Paris” de Brooklyn, où Bar Tabac tiendra son traditionnel tournoi. La rue sera recouverte sur plusieurs blocs de terrains de sable, où les pétanquistes pourront afficher leur talent. A suivre cette année encore, nos amis du  New York Pétanque Club, qui risquent une fois de plus de faire pleurer leurs adversaires. Stands de merguez et pastis vous attendent à ce « Bastille Day » à la bonne franquette, qui attire des milliers de personnes chaque année. Bar Tabac 128 Smith St  New York, NY 11201 – (718) 923-0918 – Site ici

Non loin de là, du côté de Provence en Boîte (Smith & Degraw), Jean-Jacques et Leslie Bernat, maires officieux de Carroll Gardens, organisent eux aussi leur tournoi de pétanque, plus modeste (mais avec plus de chances de gagner pour les non-pros…). Inscriptions dès maintenant, en personne au restaurant ($20 par équipe de deux). On jouera en musique: les groupes Cumbiagra, Shayla et Les Sans Culottes se relaieront tout l’après-midi. Provence en Boite Provence en Boite 263 Smith St  Brooklyn, NY 11231 – (718) 797-0707 – Site ici 

Photo: Pétanque sur Smith St / Facebook Bar Tabac

Emmanuelle Riva et Agnès Varda rejoignent l'Académie des Oscars

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(LOS ANGELES-AFP / Relaxnews) – Emmanuelle Riva, Prince, Agnès Varda et Jennifer Lopez sont parmi les 276 artistes à rejoindre en 2013 l’Académie des Arts et des Sciences du Cinéma, organisatrice des Oscars.

Emmanuelle Riva, qui concourait pour l’Oscar de la meilleure actrice lors de la dernière cérémonie pour “Amour”, votera donc pour les prochains millésimes, à l’instar de tous les récents nommés qui n’étaient pas encore membres de l’Académie, et de dizaines d’autres artistes parrainés par leurs pairs.

Parmi les acteurs, on relève également les noms de Jason Bateman, Joseph Gordon-Levitt, Milla Jovovich ou Jennifer Lopez, précise l’Académie dans un communiqué.

La section réalisation s’enrichira de cinéastes tels que Paul Feig (“Mes meilleures amies”), Catherine Hardwicke (“Twilight”), le Chilien Pablo Larrain (“No”), Todd Phillips (“Very bad trip”) ou Benh Zeitlin (“Les bêtes du sud sauvage”).

Plusieurs Français viennent grossir les rangs de l’Académie, forte d’environ 6.000 membres: Agnès Varda (section documentaire), Julie Delpy (scénario), la franco-allemande Margaret Ménégoz (production), ainsi que trois directeurs de la photographie (Eric Gautier, Agnès Godard et Benoît Delhomme).

Enfin, le chanteur Prince, à qui l’on doit notamment la bande originale du “Batman” de Tim Burton, rejoint la section musique.

La prochaine cérémonie des Oscars se tiendra le 2 mars 2014 au Dolby Theater.

Perle Lama en toute intimité à Harlem

Son tube “Emmène-moi avec toi” (ci-dessous) l’a rendue célèbre. Perle Lama, grande figure du zouk en France, donnera un concert privé à la Maison d’Art à Harlem, le 12 juillet à 19h.
La chanteuse martiniquaise, qui multiplie les concerts aux Etats-Unis depuis un an, fera la promotion de son nouvel album “Zouk and Love”. La lauréate de plusieurs prix SACEM, qui a commencé sa carrière musicale à 14 ans, a sorti quatre albums (Perle L’amazone, Mizikasoleil, Perle etc et Challenger’s), qui se sont vendus à des dizaines de milliers d’exemplaires en France et dans le reste du monde.
Lors de son spectacle dans l’ambiance intimiste de la Maison d’Art, mi-galerie d’art mi bed & breakfast, elle sera accompagnée de David Campos, célèbre spécialiste de Kizomba, une danse angolaise.
Photo: Perle Lama au NRJ Music Awards Tour 2006 – Sipa / Sipa USA

L'US Open de surf revient caresser les vagues californiennes

L’US Open de surf revient le 20 juillet pour en mettre plein la vue aux Californiens et aux visiteurs.

Cette compétition, l’une des plus importantes dans le monde du surf, réunira pendant neuf jours les plus grands professionnels de la vague. La compétition se tiendra à Huntington Beach jusqu’au 28 juillet.

Le Vans US Open of Surfing  permet aux meilleurs d’entre eux de se qualifier pour le championnat du monde de l’Association of Surfing Professionals (ASP). Le gagnant remportera la jolie somme de 100.000 $,  15.ooo$ chez les femmes.

En plus des performances sur l’eau, les spectateurs pourront assister à une compétition de skateboard et de BMX réunissant les meilleurs hommes à roulettes de la planète.

Lancé en 1959, l’événement attire plus de 500.000 personnes chaque année. Les surfeurs Kelly Slater, Brett Simpson, Lakey Peterson ou encore Chelsea Georgeson ont notamment remporté cette compétition de surf dans le passé.

Pour départager les sportifs, les juges se baseront sur plusieurs critères tels que l’engagement et le degré de difficulté, la variété et l’innovation dans les manoeuvres ou encore la vitesse et la puissance.

La consommation d’alcool et de cigarette sera interdite et dans un soucis écologique, aucune bouteille d’eau ne sera en vente. Toutefois les bars et les clubs d’Huntington Beach seront ouverts. Des cours de surf et de skateboard seront également proposés pour ceux qui veulent tenter l’expérience.

Crédit : Michael Lallande Photography/US Open of Surfing/Facebook

En dansant, en mangeant et en pointant: fêtez Bastille Day à New York

S’il y a bien une journée pour montrer aux Américains  ce que c’est d’être Français, c’est bien le 14 juillet. Par chance, les festivités durent toute une semaine à New York. Entre bal musette, tournoi de pétanque et concerts, vous aurez l’embarras du choix. Suivez le guide.

Bastille Day sur la 60e rue

C’est l’évènement majeur du 14 juillet new-yorkais. La France prend ses quartiers sur la 60e rue, entre Fifth Avenue et Lexington. Une grande foire de rue y est organisée autour du FIAF de 12h à 17h, pour découvrir les spécialités françaises : fromage, vin, crêpes, éclairs et bières. Nouveauté cette année : un banquet préparé par l’association des Maîtres Cuisiniers de France, qui rassemble la fine fleur des chefs en France et dans le monde, sera proposé au public. Un coin spécial pour enfants sera même aménagé avec, au programme, peinture faciale et jeux de bricolage. Le clou du spectacle sera la présence de l’équipe de French Morning, qui disposera d’un stand. Passez nous dire bonjour !

Pétanque

L’autre rendez-vous incontournable des Français le 14, c’est bien entendu Smith Street (Brooklyn), où Bar Tabac tient son traditionnel tournoi de pétanque. La rue, au cœur du “Little Paris” de Brooklyn, est recouverte sur plusieurs blocs de terrains de sable, où les pétanquistes peuvent afficher leur talent. A suivre cette année encore, nos amis du  New York Pétanque Club, qui risquent une fois de plus de faire pleurer leurs adversaires. Stands de merguez et pastis vous attendent à ce « Bastille Day » à la bonne franquette, qui attire des milliers de personnes chaque année.

Non loin de là, du côté de Provence en Boîte (Smith & Degraw), Jean-Jacques et Leslie organisent eux aussi leur tournois de pétanque, plus modeste (mais avec plus de chances de gagner pour les non-pros…). Inscriptions dès maintenant, en personne au restaurant ($20 par équipe de deux). On jouera en musique: les groupes Cumbiagra, Shayla et Les Sans Culottes se relaieront tout l’après-midi.

La veille, le 13 juillet, le restaurant La Défense, situé sur la place Metrotech Commons à Brooklyn, organise son deuxième tournoi de pétanque à partir de 9h. Les équipes, qui doivent se composer de trois personnes, paient 30 dollars de participation. La compétition aura lieu dans le “front yard” du restaurant.

Les Manhattanites ne sont pas en reste puisque, dès le 11 juillet, le restaurant Cercle Rouge organise aussi son tournoi. Pour participer aux deux compétitions, il faut constituer une équipe de trois personnes et se rendre dans l’un des deux restaurants pour s’inscrire. Comptez 45 dollars par équipe.

Le bal musette

Le Bastille Day Ball aura lieu le 12 juillet au Club 404 à partir de 18h30. Il est organisé depuis 1924 par le Comité des Associations Françaises (CAF) de New York, avec une recette qui a fait ses preuves : DJ, musique, élégance et du bon rosé.  Offre spéciale pour les lecteurs de French Morning: votre site favori offre 10 places gratuites pour le bal. Envoyez simplement votre demande par e-mail ([email protected]) avant le 10 juillet. Les 10 premiers gagneront une place.

Dès le lendemain, direction Governor’s Island pour ceux qui aiment danser. Le Parisian Ball débute à 16h dans une ambiance « carnaval ». Des manèges « vintage » seront spécialement installés pour l’occasion. Ils ont été conçus par une famille française et ont été amenés à New York par bateau. Les manèges devraient rester pendant trois ans sur Governor’s Island si le succès est au rendez-vous. Une dizaine d’artistes seront présents pour faire valser le public.

Visite guidée dans le Nord de Manhattan

Peu de personnes connaissent le nom d’Eliza Jumel. Epouse du marchand de vins français Stephen Jumel, cette personnalité de la scène mondaine new-yorkaise du début du XIXe siècle habitait dans un superbe manoir, dans le quartier de Washington (dans le nord de Manhattan), ou elle organisait des fêtes extravagantes. C’est dans ce manoir, la plus vielle habitation de Manhattan, que débutera la visite spéciale “Bastille Day” de MAS (Municipal Art Society) avec, pour guide, l’excellent Eric K. Washington, spécialiste du quartier et américain francophone. Lors de la visite, les participants découvriront la Morris-Jumel Mansion, véritable trésor caché de Manhattan, puis iront au Trinity Church Cemetery, non loin de là, pour faire connaissance avec ses résidants français ou francophiles. Parmi eux, l’ornithologue français John James Audubon et David Hosack, l’homme qui a organisé l’accueil à New York de Lafayette en 1824. La visite coûte 20 dollars pour les non-membres de MAS. Réserver sur le site de MAS.

Edith Piaf et Claude François font leur comeback

Pour commémorer le cinquantenaire de la mort d’Edith Piaf, le Joe’s Pub organise un concert en hommage à la chanteuse mythique le 11 juillet à 19h30. L’artiste française Floanne qui interprétera les plus grands succès de la chanteuse française la plus connue aux Etats-Unis. Pour cette soirée très française, moustache et nœud papillon seront de rigueur. Puis ce sera au tour de Claude François et ses “Clodettes” de faire leur retour sur scène le 13 juillet à l’occasion de la soirée French Tuesdays à Noir NY, à Midtown. La soirée débutera à 19h et fera place, plus tard, aux DJs. Vous pourrez également déguster des menus et des vins français, le tout dans une ambiance chic. Préparez votre dress code tricolore.

Le dîner est servi

Pour un 14 juillet plus traditionnel, direction les restaurants qui proposent des soirées spéciales. En dehors des restaurants participant à la Bastille Week, le bar lounge Flûte Midtown propose, le 14 juillet à partir de 17h, de déguster du vin pétillant, un kir royal et des hors d’œuvres sur fond de musique française. Le restaurant Beaumarchais veut quant à lui marquer le coup en proposant une série d’évènements tout au long de la semaine. Un brunch « bleu blanc rouge » est organisé le samedi 13 juillet. Des cadeaux seront à gagner. Des cocktails à prix réduits et un DJ sont aussi prévus. Un deuxième brunch spécial « Deuch » aura lieu le dimanche avec l’association des 2CV de New York. Des modèles de ces voitures 100% françaises seront exposées dans la rue, devant le restaurant.

Buffet et lever de drapeau à Montclair et Greenwich

Le 14 juillet se fête aussi dans les Alliances Françaises de Montclair et Greenwich. A Montclair, les festivités auront lieu de 19h à 21h dans la somptueuse propriété de Van Vleck House & Gardens. Un buffet 100% français sera installé pour retrouver les saveurs des fromages, de la charcuterie et de l’incontournable baguette de pain. Un groupe de musiciens sera présent pour jouer des musiques tirées d’un répertoire varié allant d’Edith Piaf à Joséphine Baker. La soirée est réservée aux personnes de plus de 21 ans.

L’Alliance Française de Greenwich, dans le Connecticut, organise aussi une journée plutôt cérémonieuse avec un lever de drapeau dès 8h du matin au Town Hall en présence de Jean Lachaud, le président de l’American Society of Le Souvenir Français. La Marseillaise sera ensuite chantée, de même que l’hymne américain. La cérémonie se terminera par un petit déjeuner français avec croissants et pains au chocolat.

Crédit : BEHAR ANTHONY/SIPA

Un été pour apprendre le "stand up paddle board"

Il parait que les inventeurs du surf avaient une rame pour les aider à manœuvrer leur planche. Aujourd’hui, le “paddle board” est à la mode. Et pour cause, le sport est, parait-il, un excellent exercice physique.
L’école des sports de planches Boardsports propose de vous initier aux joies de cette activité aquatique, qui se pratique debout sur une planche, avec une rame. Des cours privés ou en groupe sont disponibles. Les groupes de quatre ont droit à une réduction. Alors pourquoi ne pas recruter quelques amis. Bons souvenirs (et blagues assassines) en perspective ! Les cours ont lieu à Alameda et San Mateo.
Boardsports existe depuis 2002 et propose des cours dans différents sports de planche et d’eau, comme le kitesurf et le windsurf.