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Pionnière des programmes bilingues, EFNY manque de fonds

Nos programmes after-school ne sont pas tenables“. Talcott Camp est présidente d‘EFNY (Education Française New York). Et ces temps-ci, elle est inquiète.

L’association de parents d’élèves à l’origine de plusieurs programmes bilingues de la ville vient de lancer  un appel au don auprès de son réseau de parents d’élèves. Objectif: financer ses “after-schools” français-anglais, mais aussi les autres programmes et services proposés par l’organisme. “Nous payons les professeurs, notre programme est de qualité, les enseignants sont formés et les frais d’inscriptions sont relativement bas comparés à d’autres after-schools, souligne Mme Camp. Nous avons besoin d’embaucher quelqu’un pour partager la charge de travail“. Pour l’heure, seuls le coordinateur pédagogique et les enseignants sont salariés, les autres tâches sont assurées par des bénévoles.

Outre le recrutement d’un salarié, les fonds levés doivent permettre de financer l’ouverture de nouveaux programmes, les bourses et la formation des enseignants. Depuis sa création en 2005, l’association a contribué au lancement de plusieurs programmes d’immersion bilingue français-anglais dans les écoles publiques de la ville et gère six “after-schools” à Brooklyn et Manhattan.

Cet appel au don survient alors que le soutien financier de l’Etat français se réduit. En tant que programme FLAM (Français Langue Maternelle), l’organisme bénéficie d’une subvention accordée par l‘AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger). Cette subvention dégressive, attribuée pour un délai de cinq ans, a été prolongée pour EFNY, mais “c’est très peu“, précise Mme Camp, qui ajoute que le groupe a également pu compter pour 2012-2013 sur 7.500 dollars issus de la réserve parlementaire de la députée invalidée Corinne Narassiguin. “Nous sommes très reconnaissants du soutien du gouvernement français, mais avec le recrutement des enseignants, la vérification de leurs qualifications, les inscriptions et l’obtention des permis, les heures s’accumulent, précise Talcott Camp. Nous devons trouver d’autres sources de financement“.

La présidente indique que “toutes les sommes, petites ou grandes, sont les bienvenues“. Les dons de DVD et de livres en français sont acceptés aussi. “Nous saurons en faire bon usage”.

Coutot-Roehrig: le leader français de la généalogie se lance aux Etats-Unis

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(Article partenaire) “Généalogiste successoral”: c’est le métier de Stéphane Pantanacce. Directeur de Coutot-Roehrig International, il se lance à l’assaut du marché américain. Parce que les oncles d’Amérique ça n’arrive pas que dans les films.
Les banquiers savent parfois prendre leur temps: lorsqu’il y a quelques années, un couple new-yorkais retrouve dans une maison héritée un paquet de relevés de banque au nom d’une certaine Jane Muller, qu’ils ne connaissent pas, de rapides recherches font apparaître qu’elle est née en 1901… Elle est vraissemblablement décédée, mais à la banque personne ne semble s’en être aperçu. Quelque 500.000 dollars dorment tranquillement dans les comptes de la banque.
Via leur avocat new-yorkais, les généalogistes de Coutot-Roehrig entrent alors en jeu. Sur les listes de passagers des navires transatlantiques, ils découvrent rapidement que Jane Muller est arrivée aux Etats-Unis en 1923. Elle et son mari Lloyd Muller venaient de Bordeaux.
A Bordeaux, les généalogistes française de Coutot-Roerhig découvrent que Jane est née Marthe Jeanne, dans le Gers, avant d’épouser un Américain à Bordeaux en 1923. Mais surtout, ils apprennent, en consultant leur gigantesque base de données, que Marthe devenue Jane est décédée à Bordeaux en … 1983. Elle y était revenue finir ses jours, après le décés de son époux. Les même archives révèlent qu’elle est décédée sans héritier, et a légué l’ensemble de sa fortune au Memorial Sloan Kettering Cancer center. Un compte avait semble-t-il été oublié, laissé dormant pendant près de 30 ans.
Fort de ces découvertes, Stéphane Pantanacce a traversé l’Atlantique pour aller annoncer la bonne nouvelle à la célèbre fondation contre le cancer. Et c’est parce qu’il est persuadé qu’il y a une multitude d’histoires comme celle de Jane Muller, et donc de bonnes affaires à faire pour les généalogistes, que le directeur international du prestigieux cabinet a décidé de lancer ses activités aux Etats-Unis.
Avec de solides arguments: fondé en 1895, Coutot-Roehrig est de loin le plus gros cabinet de généalogistes successoraux en Europe, avec quelque 250 collaborateurs et 37 succursales en France et à l’étranger. Dirigée aujourd’hui par Guillaume Roehrig, qui a pris la suite de son père en 2010, la société est bien connue de tous les notaires français, qui lui font appel dès que se présente une succession sans héritier connu.
“Le métier change beaucoup, sous l’effet notamment de la mondialisation, souligne Stéphane Pantanacce. Il est beaucoup plus international”. La vénérable maison a donc créé en 2012 Coutot-Roehrig International, dirigée par ce juriste de formation, polyglotte et globe-trotter. Après l’Europe l’an dernier, il s’attaque désormais au marché américain.
“Nous avons une façon de fonctionner très différente de nos concurrents américains, qui sont en général beaucoup plus petits, explique-t-il. Ici, les généalogistes successoraux épluchent les publications judiciaires pour retrouver d’éventuels héritiers oubliés, mais ne s’occupent pas du tout de la partie légale”. Au contraire, le généalogiste successoral français est lui impliqué dans la procédure et le règlement de la succession. C’est d’ailleurs lui qui avance la totalité des frais de recherche, en espérant être rémunéré sur la succession si ses recherches aboutissent. Selon le lien de parenté et les recherches effectuées, le pourcentage perçu par le cabinet sera compris entre 10 et 40% de la succession (après droits de succession…).
Et parce que les Etats-Unis sont un pays d’immigration, le marché américain est plein de promesses pour Coutot-Roehrig International.

Brooklyn au rythme du Hip-Hop

Le Brooklyn Hip-Hop Festival revient cet été pour sa 9e édition.
Ce festival, le plus grand événement culturel de hip hop à New York, réunit pendant quatre jours de grands artistes internationaux tels que Pusha T, EPMD ou encore Redman. De nombreuses autres figures du hip hop telles que F. Stokes, Danse of BLKN Stickup, Justo, Soul Understated ou encore Dizzy Wright animeront ce grand rassemblement qui se tiendra du 10 au 14 juillet.
En plus des concerts qui envahiront les rues de Brooklyn depuis Williamsburg jusqu’à D.U.M.B.O, les participants pourront profiter de groupes de discussion, d’expositions ou encore d’une fête de quartier familiale. Cet événement s’ouvrira le 10 juillet avec la Bodega Education Initiative, un forum politique, à la Brooklyn Historical Society. Shows et concerts s’enchaineront avant le Family Day et la clôture du festival.
Crédit : Simon Abrams/Flickr 

Coup de pouce à 5.000 dollars pour le futur programme bilingue de MS 256

Cravate et veste obligatoires, jeudi, dans les salons feutrés du Links Club, dans l’Upper East Side.

Le directeur de MS 256, Jeffrey Perl, recevait une bourse de 5.000 dollars des mains de George Sape, président de l’American Society of the French Order of Merit (AFSOM). La somme doit permettre l’achat de quinze iPads mini pour le futur programme bilingue de la middle school de l’Upper West Side, qui verra le jour à la rentrée. La remise du chèque a eu lieu en petit comité, en présence notamment du conseiller culturel Antonin Baudry. “Pour beaucoup de grandes institutions, comme les musées ou les opéras, 5.000 dollars ne font pas une grande différence, mais pour une école, cet argent peut aller loin, insiste George Sape. On ne peut jamais avoir assez de soutien dans le domaine de l’éducation.

L’AFSOM rassemble les membres de l’ordre national du Mérite installés aux Etats-Unis. Le groupe, qui accorde tous les deux ans une bourse à des projets franco-américains, se cherchait une cause commune. “L’éducation nous a paru comme l’élément unificateur“, précise M. Sape. Parmi les lauréats passés, on trouve la French American School of Princeton, la Julliard School ou la Pont-Aven school of contemporary artsl’école d’art bretonne de Pont Aven. Cette année, six postulants, dont des écoles primaires proposant des programmes bilingues, ont envoyé leur candidature.

Ces 5.000 dollars sont un coup de pouce bienvenu pour MS 256, à quelques mois du lancement de son programme. Ils viennent s’ajouter à une subvention de 20.000 dollars du Departement de l’Education new-yorkais destinée à développer les classes d’immersion au sein de l’école. “Les iPads vont nous servir à organiser des visites virtuelles, télécharger des livres en français, souligne Jeffrey Perl. Nous sommes toujours à la recherche de fonds supplémentaires.

Photo, de gauche à droite:  Fabrice Jaumont (attaché éducation Ambassade de France),  Christel De La Ossa (enseignante MS 256), Jeffrey Perl (proviseur MS 256), Simone Galton (trésorière AFSOM), George Sape (président AFSOM), Elaine Uzan Leary (chairman du comité des bourses AFSOM), Antonin Baudry (conseiller culturel). Crédit: Viviane Barois.

Le conseil du New York Times aux jeunes Français: "Partez !"

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(Revue de presse). La France ne fait plus rêver … C’est le point de vue de Felix Marquardt qui signe cette semaine une tribune explosive dans le New York Times. Son titre : “Le meilleur espoir pour la jeunesse française? Partir“.

Selon le communicant américain, la France doit faire face à une nouvelle réalité à laquelle elle n’était pas préparée : elle est passée de terre d’immigration rêvée à un pays qui fait fuir ses jeunes. “Les Français ne sont pas habitués à l’idée que leur pays, comme beaucoup d’autres en Europe, pourrait être un pays d’émigration – qu’on pourrait finalement vouloir le quitter“, écrit-il.

Face au taux de chômage et aux perspectives d’embauches moroses, les jeunes Français, bien que diplômés de grandes écoles, désespèrent de trouver du travail en France. Le journaliste souligne le fossé qui sépare François Hollande et Angela Merkel dans les réponses apportées à cette situation : celle du président français est “au mieux flasque, au pire, un déni de la réalité” alors que la chancelière allemande pousse la jeunesse européenne à aller chercher du travail à l’étranger.

Selon lui, la France doit en finir avec son auto-centrisme et s’adapter à un monde en pleine évolution : ” Les réponses apportées en France aux spectaculaires changements culturels et économiques qui secouent actuellement le monde sont bornées et hors de propos, symptômes d’une bulle intellectuelle dans laquelle le pays est enfermé depuis trop longtemps.” Le contact de la jeunesse française avec d’autres cultures ne pourrait que faire du bien à notre vieux pays.

Hollande pas réélu

Notre président n’a décidément pas la cote outre-Atlantique… Dans son article “Hollande chute après des débuts euphoriques“, le Los Angeles Times reprend les prédictions de certains spécialistes selon lesquelles François Hollande ne sera pas réélu pour un second mandat. Pour le quotidien américain, notre “doux” président est si peu apprécié, y compris dans son propre camp, que “même Flamby (le dessert) est probablement plus populaire que lui”. Il souligne qu’Hollande “enregistre la cote de popularité la plus basse de tous les présidents depuis le début de la Ve République, il y a 55 ans.”

Le Los Angeles Times explique cette situation par des promesses de campagne non tenues mais aussi parce que “dans un pays où en politique le style compte presque plus que la substance, Hollande est brocardé pour son manque de stature présidentielle et son incapacité à communiquer.”  Surtout que “les Français aiment voir leur président fort, solennel et digne, dont l’allure est à la hauteur des hautes fonctions et des pouvoirs conférés par son statut, qui dépasse celui des présidents américains”, souligne le journaliste. Ce qui contraste avec François Hollande, que les critiques qualifient de “maladroit et presque ridicule”.

Le Tour, c’était mieux avant

Heureusement qu’il nous reste la Tour Eiffel parce que le Tour de France ne fait plus rêver non plus ! Pour le chroniqueur du Boston Globe, cette course cycliste a longtemps été un événement fascinant, que l’on regarde comme un enfant et avec ses propres enfants : “Expliquer l’attrait du Tour c’est comme expliquer le pouvoir du jazz“, écrit-il dans l’article “Des rêves du Tour de France à la réalité“.

La magie de la Grande Boucle laisse place à l’amertume et aux désillusions. En cause : les affaires de dopage qui sont monnaie courante sur le Tour. Il ne s’agit plus de se savoir si le dopage existe mais de savoir “qui va gagner, qui va craquer, qui va chuter et qui va être éliminé pour avoir été testé positif cette année?” Selon le Washington Post, pendant l’ère Armstrong, “les experts anti-dopage ont estimé que, sur les courses du Tour de France, d’Italie et d’Espagne, quatre cyclistes sur cinq trichaient”. Le chroniqueur du Boston Globe ne cache d’ailleurs pas sa déception envers le coureur américain. Il aimerait pouvoir dire que tous les cyclistes sont propres mais il ne se fait plus d’illusions. “Tricher au Tour de France est une longue et sordide histoire.” Il conseille aux organisateurs de prendre la course avec plus de légèreté en inscrivant par exemple “la lanterne rouge” (coureur arrive en dernière position) au livre des records.

Crédit : Dasha Petrenko/ Sipa USA 

Tous au bal pour Bastille Day

Si en France les célébrations du 14 juillet riment surtout avec défilé militaire, à New York, la journée se veut plus festive. Le traditionnel bal de Bastille Day revient le 12 juillet au Club 404.

Un orchestre jouera au début de la soirée avant de laisser place à la chanteuse Floanne puis à DJ Super Jaimie, chroniqueuse à French Morning le jour.

Une tombola sera également organisée au cours de la soirée pour gagner deux tickets aller-retour entre New York et Paris.

La soirée est placée sous le patronage de François Delattre, l’ambassadeur de la France aux Etats-Unis, Gérard Araud, ambassadeur de la mission permanente de la France auprès des Nations-Unis et Bertrand Lortholary, consul général de France à New York.

Organisé depuis 1924 par le Comité des Associations Françaises de New York (CAF), ce célèbre bal est l’un des évènements majeurs de la Bastille Week, du 11 au 14 juillet.

Crédit : Comité des Associations Françaises de New York

 

Les seniors français et américains se sentent seuls

La solitude touche les Français et les Américains. Les dernières études sur l’isolement montrent que ce sont surtout les plus âgés qui souffrent de ce sentiment.

Selon le rapport de la Fondation de France publié en juin 2013, 12% des adultes en France se sentent seuls. Les plus âgés sont plus vulnérables: 24% des personnes de plus de 75 ans estiment se trouver en situation d’isolement (contre 16% en 2010). Même constat aux Etats-Unis : 25% des personnes âgées de plus de 70 ans affirmaient se sentir seules dans un rapport l’American Association of Retired Persons (AARP) publié en 2010.

D’un côté comme de l’autre de l’Atlantique, les causes de cet isolement sont identiques. La pauvreté est un facteur aggravant. Les classes moyennes sont de plus en plus touchées. En France, 17% des personnes qui gagnent moins de 1.000 euros par mois sont en situation d’isolement. Aux Etats-Unis, 45% des personnes de plus de 45 ans dont le revenu est inférieur à 2.000 dollars par mois se sentent seules. Le handicap, le chômage et le délitement des relations familiales et amicales sont aussi facteurs de solitude.

Les risques provoqués par la solitude sont multiples. En France, l’étude de la Fondation de France rappelle que les personnes « liées à une situation d’isolement (…) traduisent un état déprimé ». Cette dépression peut même conduire à un état d’auto-exclusion, notamment au sein des foyers monoparentaux. Aux Etats-Unis, c’est le risque de mortalité qui est pointé du doigt. Une étude de la National Academy of Sciences of the United States of America  publiée en février 2013 affirme que « l’isolement et la solitude sont associés à une plus grande mortalité », surtout si la personne se sent seule depuis plus de cinq ans.

Crédit : Sanda Stanca/ddp images/ Sipa USA

Alban Denoyel, papa du Youtube de la 3D

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Entrer à Techstars, c’est un peu comme gagner la Star Academy. Alban Denoyel, jeune parisien de 28 ans, a réussi à convaincre le jury de cet incubateur de start-ups ultra-sélectif – 1.700 dossiers issus de 66 pays, pour 11 lauréats cette année. Et a obtenu son ticket pour New York.

Depuis le mois de mars, Sketchfab, la plateforme de visualisation d’objets en 3D lancée en mars 2012, est ainsi domiciliée dans les locaux de cette pépinière d’Astor Place. « Cela nous donne accès aux plus grands investisseurs des Etats-Unis, à des coachs de très haut niveau, et surtout, cela nous rend visible dans le magma des start-ups », estime ce diplômé de l’Essec, qui compte bien rester à New York à sa sortie de Techstars, cet été.

L’ambition de Sketchfab tient en une formule : devenir « le Youtube des fichiers 3D ». C’est son associé, Cédric Pinson, qui a élaboré la partie technique du site, via la technologie webGL, qui permet un accès facile à ces formats. Le site, qui comptabilise à ce jour « plusieurs milliers » d’objets en ligne et quatre millions de pages vues le mois dernier, est utilisé par des designers, des artistes ou des architectes pour exposer leurs prototypes. « Mais cela permet aussi à n’importe qui de manipuler des objets en 3D, de les intégrer dans un site. Un de nos plus gros succès a été un modèle de PlayStation 4, qui a enregistré 500.000 vues. »

« Tout le mouvement autour de la 3D est en pleine ébullition à New York », poursuit Alban Denoyel, passionné de sculpture et d’arts visuels, qui a travaillé à Paris au magazine de photos Polka. Pour lui, pas de doutes : ce format est « l’évolution naturelle du web ». Il va trouver sa place aux cotés du texte, des photos et des vidéos. « Les scanners qui permettent de créer des fichiers 3D vont se développer. Bientôt, quand on vendra une table sur E-bay, on pourra l’exposer en 3D. C’est une expérience plus immersive et moins passive que de voir une vidéo. »

Sketchfab, en accès gratuit, se développe aujourd’hui grâce à une levée de fonds de 370.000 euros réalisée fin 2012, lorsque l’entreprise était basée au Camping, un accélérateur parisien. Cette somme lui permet d’employer neuf personnes, dont cinq développeurs toujours basés à Paris.

Avec l’effet Techstars, Alban Denoyel vise 1 million de dollars supplémentaires d’ici la fin de l’été 2013. « Pour le moment, c’est bien parti. » Une fois que le site aura pris de l’ampleur, il sera temps de mettre en place des sources de revenus. « On a diverses pistes : licencier notre technologie, monétiser nos contenus pour des utilisations dans des films, des sites de e-commerce ou des jeux. »

Une acrobate du Cirque du Soleil meurt pendant un show

Une acrobate française du Cirque du Soleil s’est tuée samedi soir après une chute de quinze mètres lors d’un spectacle de la troupe à Las Vegas.

Agée de 31 ans et maman de deux enfants, Sarah Guyard-Guillot était originaire de Paris et pratiquait ce numéro depuis 2006. La chute mortelle est intervenue lors du final du spectacle « Kà » qui se jouait au casino MGM.

Décrochée de son câble de sécurité, elle a glissé d’un mur vertical installé sur la scène hors de la vue du public et des autres artistes. Considéré comme le clou du spectacle, ce numéro de haute-voltige met en scène une dizaine de funambules qui se propulsent de haut en bas perpendiculairement à la piste. Selon un journal local, les spectateurs pensaient que la chute faisait partie du spectacle, jusqu’à ce que des cris de l’équipe du Cirque n’interrompent le show.

Dans un communiqué diffusé sur la page Facebook du Cirque du Soleil, Guy Laliberté, le directeur de la troupe, a exprimé sa « profonde tristesse pour  la mort accidentelle Sarah (Sassoon)  Guyard (…) Sassoon faisait partie intégrante de notre famille très liée du Cirque du Soleil ».

C’est la première fois en 30 ans que le Cirque du Soleil est confronté la mort d’une de ses acrobates lors d’un spectacle.

Crédit : Cirque du Soleil

A Ground Zero, Manuel Valls chante les louanges du NYPD

L’ascenseur s’arrête au 24e étage de la “Freedom Tower”, au-dessus de Ground Zero. Les visiteurs, une vingtaine au total, débarquent dans une immense salle betonnée, vide, à la tuyauterie apparente. A travers la baie vitrée, une vue saisissante sur le Memorial du 11-Septembre, l’Hudson River et les gratte-ciel du sud de Manhattan s’offrent à eux. L’occasion pour l’un d’eux, Manuel Valls, en casque de chantier et chasuble jaune fluo, de se faire offrir des boutons de manchette par des représentants du Port Authority – “je les porterai en conseil des ministres“, glisse-t-il – et de refermer son séjour new-yorkais par une belle “photo-op”.

valls 2La dernière fois que M. Valls est venu à New York, il y a trois ans, il n’était “que” député-maire d’Evry. Aujourd’hui, personnalité politique préférée des Français selon le baromètre mensuel Ifop-Paris Match, star du gouvernement, il n’est plus incognito. Accompagné samedi à Ground Zero de l’Ambassadeur François Delattre, du consul général de France Bertrand Lortholary et de membres de son cabinet, il a clôturé son premier déplacement américain en tant que ministre de l’Intérieur par une séquence “émotion”. Il a deposé une gerbe au pied du “Survivant”, l’arbre qui a miraculeusement résisté à l’effondrement des tours; s’est recueilli devant les noms de deux des cinq Français morts dans les attentats; serré la main à des touristes français de passage, surpris de le croiser. “Il y a de l’émotion, confie-t-il. Le 11-Septembre a frappé nos civilisations de plein fouet“.

Admirateur du NYPD

Son déplacement à New York, laboratoire de la sécurité et de la lutte anti-terroriste, n’est pas anodin. Après avoir évoqué jeudi la question de la surveillance de certaines communications Internet par la NSA avec son homologue Janet Napolitano et le Secrétaire à la justice Eric Holder, le “premier flic de France” a parlé “police” et “menace terroriste” dans la Grosse Pomme. Vendredi, il participait à la cérémonie d’investiture des nouveaux chefs de la lutte anti-terroriste et du renseignement au sein du NYPD, la mythique police de la ville. M. Valls a profité de sa visite pour souligner, à travers un interprète, que les grandes villes comme Paris et New York faisaient face aux même défis, comme la lutte contre le traffic de drogue, le crime organisé et le terrorisme. A ses côtés, Ray Kelly, le légendaire commissaire du NYPD, décoré en 2006 de la Légion d’honneur par un certain Nicolas Sarkozy, alors locataire de la Place Beauvau. L’homme, qui avoue publiquement porter un revolver en permanence, a fait passer le NYPD du rang de simple police municipale à celui de force anti-terroriste, avec des agents à l’étranger et des opérations d’infiltrations visant à intercepter les terroristes avant le passage à l’acte. De quoi inspirer le ministre. “Je suis impressionné par ce qu’a fait New York, confie Manuel Valls, évoquant “un maillage de terrain pour faire remonter les renseignements depuis les quartiers, les districts. Nous devons nous inspirer de ce maillage, de cette fluidité de l’information. Une police moderne s’appuie sur l’humain et les réseaux sociaux“.

Pour bâtir sa “police 3.0“, Valls repartira de New York avec quelques idées. “Nous devons équiper la police française. Ils ont des moyens impressionnants à New York, estime-t-il. J’ai vu leur nouveau système de tablette, qui leur permet de suivre très concrètement l’action de la police sur le terrain, les objectifs donnés, les vols et les crimes dans un quartier… Et surtout leur système de statistiques qui leur permet d’intervenir sur les secteurs où il y a un certain nombre d’évènements, une augmentation de la délinquance, des vols. Nous le faisons déjà mais nous devons l’étendre“.

Avant de regagner la France, ses feux de forêts et ses préoccupations de sécurité routière en ces temps de départs en vacances, le ministre quitte Ground Zero en indiquant qu’il sera de retour aux Etats-Unis “à l’automne“.

 

Monsieur et Madame Muscle gonflés à bloc

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Du muscle, du muscle et encore du muscle !

Comme chaque année pour le 4 juillet, amateurs et professionnel du fitness et de la musculation s’affronteront, dans des poses spectaculaires, sur Ocean Front Walk à Venice, dans le cadre de Mr & Ms. Muscle Beach. Hommes et femmes exposeront tous leurs atouts pour tenter de remporter le glorieux titre de Mr. et Ms Muscle. Bref, nous vous promettons du lourd!

La compétition comporte plusieurs catégories : silhouette, bodybuilding, physique de femme et physique d’homme. Elle aura lieu à Muscle Venice Beach, lieu symbolique où se retrouvent les adeptes du culturisme pour profiter des installations en plein air. Muscle Venice Beach a vu passer plusieurs célébrités tel qu’Arnold Schwarzenegger, qui en est devenu le logo.

Crédit : Muscle Beach Venice

Suivez le Tour de France à Tallahassee

Ne rien louper des échappées, des sprints finaux et des grandes chutes de la Grande Boucle, c’est possible quand on habite en Floride. Le bar-restaurant de Tallahassee Fermentation Lounge retransmettra toutes les étapes du Tour de France, du 29 juin au 21 juillet.

Rassurez-vous, pas la peine de se lever aux aurores pour encourager vos coureurs favoris. Le Tour sera montré en différé, entre 15h et 21h. L’initiative est organisée avec le soutien de l’Alliance française de Tallahassee.

Pour rappel, le Tour partira cette année – et pour la première fois – de Corse. Vingt-et-une équipes participent à la compétition.

Breloer Gero/ABACAUSA.COM