Nous sommes le 14 juillet. Vous êtes en train de faire une partie de pétanque à Brooklyn ou vous assistez à un spectacle de French cancan à Los Angeles, pensez à French Morning.
Dès lundi, nous publierons vos plus belles photos de Bastille Day, que vous soyez sur la côte Est ou la côte Ouest ou quelque part entre les deux. Il n’y a rien à gagner, si ce n’est le droit de faire le beau lors de vos prochains diners en ville.
Pour participer, il suffit d’envoyer vos photos avant 3pm EST lundi 15 juillet à [email protected] ou de les poster sur twitter @FrenchMorningNY #BastilleDay. Merci de préciser le lieu où elles ont été prises!
Crédit : BEHAR ANTHONY/SIPA
Bastille Day chez vous : envoyez-nous vos photos
Cosmos Copa: les Bleus de New York jouent leurs matchs de poule
Alors que certains participeront aux festivités de Bastille Day, les Bleus de New York chausseront les crampons pour tenter de se qualifier pour la phase finale de la Cosmos Copa, la coupe du monde des footeux amateurs de New York.
Le groupe de l’équipe de France est composé de la Croatie, de la Jamaïque et du Sénégal. Les Bleus affronteront les Croates le 13 juillet à 21h30 à Pier 40 (sur Hudson Street et l’Hudson River).
Les deux autres matchs de poule auront lieu le jour de la Fête nationale, le 14, sur le terrain 75 de Randall’s Island. Ils joueront contre la Jamaïque à 11h20 et contre le Sénégal à 13h40.
Les deux premiers de la poule se qualifieront pour les quarts de finale, qui auront lieu le samedi 20 juillet.
Photo: Marc Cuénot
Les Belges de New York font leur "Restaurant Week"
Frites, spéculos, gaufres et bières belges seront au menu de la “Belgian Restaurant Week”, du 21 au 28 juillet.
Pour la troisième année consécutive, la manifestation permet aux New-Yorkais de découvrir les spécialités belges le temps d’un déjeuner ou d’un dîner. Contrairement à la “French Restaurant Week“, il n’y a pas de prix unique pour les repas, chaque restaurant décide donc des tarifs en vigueur et des offres pour cette semaine belge.
Onze restaurants et chaînes y participent dont Le Brabant, Le Pain Quotidien, Wafel & Dinges ou encore La Maison du Croque-Monsieur.
Crédit : Belgian Restaurant Week / Facebook
Grease : flirts et courses de voitures au Movies on the Plaza
Les fans de l’idylle entre Danny Zuko et Sandy Olsson vont pouvoir se réjouir. Le film « Grease » sera diffusé le 19 juillet au Brickell World PLaza.
Le film musical raconte l’histoire de Danny Zuko et Sandy Olsson qui tombent amoureux pendant les vacances d’été. Lors de la rentrée, les deux adolescents se retrouvent dans la même école et se rendent compte que tout les oppose. Danny est le chef de la bande des T-birds et adopte une attitude détachée à l’égard de Sandy, qui devient membre des Pink ladies.
Entre bal de promotion, course de voiture et soirées au fastfood, les deux tourtereaux passent leur temps à se tourner autour et à jouer au chat et à la souris, sur fond de musique effrénée.
Réalisé par Randal Kleiser, ce film-culte réunit à l’écran John Travolta et Olivia Newton John. Il est adapté de la comédie musicale de Broadway du même nom jouée plus de 3.000 fois depuis sa création en 1972.
Le film est projeté dans le cadre de Movies on the Plaza, une série de films diffusés gratuitement.
Crédit : Grease / AlloCiné
Roaring Nights : le zoo de Los Angeles autrement
Non, le zoo ne rime pas qu’avec animaux dépressifs et enfants hystériques. Cet été, le zoo de Los Angeles se transforme en scène musicale géante avec les “Roaring Nights”, du 11 au 25 juillet.
En plus de la découverte du zoo et de ses animaux au coucher du soleil, plusieurs concerts sont organisés pendant cette manifestation. Des groupes locaux joueront sur une scène aménagée spécialement pour l’évènement. Les groupes pop “So Many Wizards” et pop-rock “CHIEF” seront présents, tout comme DJ Morningstar. Des comédiens monteront également sur scène pour des one-man shows. Plusieurs food-trucks seront proposés pour le dîner.
Les “Roaring Nights” promettent aux visiteurs une nouvelle expérience pour découvrir la vie animale. Plusieurs médecins du zoo seront présents tout au long de la soirée pour donner des explications sur la vie de ses résidents.
Crédit : Phil Morley/ddp images/ Sipa USA
À Chelsea, un festival de cinéma pour changer le monde
“Making the world a better place”, c’est l’intitulé que s’est choisi le Chelsea Film Festival, un nouveau festival international qui aura lieu, comme son nom ne l’indique pas, à Chelsea du 24 au 27 octobre.
Il vise à promouvoir le travail de jeunes réalisateurs autour des « global issues ». Un thème qui « englobe des sujets à la fois économiques, politiques ou encore sociétaux. Il doit surtout susciter un questionnement de la part du public“, explique Ingrid Jean-Baptiste, la Française à l’origine du festival. Nous voulons mettre à disposition de ces jeunes cinéastes encore peu connus et sans grands moyens, une nouvelle plateforme afin de leur donner une meilleure visibilité. C’est ce qui différencie ce projet des autres événements cinématographiques».
D’abord journaliste, puis comédienne et surtout grande voyageuse, Ingrid Jean-Baptiste a voulu se lancer dans l’aventure après un grave accident de voiture en septembre dernier, qui l’a notamment plongé dans le coma et entraîné des séquelles physiques. “Mon état de santé ne me permettait plus de continuer à courir les castings et en même temps je ne voulais pas quitter le monde du cinéma ».
Epaulée par sa mère qui, depuis, est devenue co-fondatrice du festival, la jeune femme s’est nourrie de l’énergie de son quartier Chelsea pour monter ce projet. “Je ne l’aurais pas fait si je n’avais pas été ici. C’est grâce à cet état d’esprit des New-Yorkais, et des Américains en général, qui donne sa chance aux jeunes artistes, que j’ai pu mettre en place ce projet“.
Un comité d’une vingtaine de personnes se laisse jusqu’à la fin du mois de septembre pour sélectionner une dizaine de longs-métrages – deux de chaque continent – tout genre confondu (documentaire, comédie ou encore film dramatique). Les membres du comité devront faire leur sélection en respectant certains critères : un film à petit budget dont l’ancienneté ne dépasse pas les deux ou trois ans, et qui n’a pas encore été projeté à New York. A l’issue des projections, un jury remettra trois prix : le Grand Prix, le prix du jury et le prix du public. A l’occasion des 100 ans de son cinéma, l’Inde sera mise à l’honneur cette année.
La fondatrice du Chelsea Festival veut développer, en marge de cet événement, un véritable marché du film. Comme sur un salon, distributeurs, réalisateurs et artistes s’y rencontreraient pour faire des affaires. Au-delà du SVA Theatre, qui accueille cette première édition, la jeune femme souhaiterait implanter le festival dans d’autres cinémas et, pourquoi pas, à l’étranger.
Crédit : Ingrid Jean-Baptiste
Vacances: les Français iront plus à l'étranger que les Américains
Pour les vacances, les Américains optent pour …l’Amérique. Contrairement aux Français qui partent plus facilement à l’étranger.
Selon une enquête réalisée par John Hancock, seuls 22% des Américains qui partiront en vacances cet été iront à l’étranger contre 40% des Français, d’après une étude Ipsos-Europ Assistance publiée le 30 mai 2013. Un chiffre qui n’a rien d’étonnant étant donné qu’à peine 40% des Américains possèdent un passeport valide si l’on en croit les chiffres du Département d’Etat de janvier 2013, relayés par The expeditioner.com.
Cet été, la moitié des Américains ont choisi d’aller visiter une ville de leur chère patrie et un tiers iront se prélasser au bord de l’eau. Pour les 22% les plus aventureux qui franchiront la frontière, un peu plus de la moitié restera tout de même sur le continent nord-américain. Près de 40% d’entre eux se rendront au Mexique selon une analyse 2013 du Department of Commerce. Seuls 13,9% d’entre eux se risqueront à aller jusqu’en Europe.
La grande majorité des Français qui quitteront la France pendant l’été n’iront pas trop loin non plus en privilégiant l’Europe du Sud et le pourtour méditerranéen. En tête, l’Espagne avec 37,9% des reservations, suivie des îles grecques avec 17,2% et enfin de l’Italie avec 7,7%, d’après une enquête Fram. 2013 est une année record en Europe en terme de baisse de départs en vacances. Seuls 54% des Européens mettront les voiles pendant quelques jours cet été. Un seuil qui n’avait pas été atteint depuis plus de 10 ans, selon une étude Ipsos-Europ Assistance, relayée par le Figaro.fr. Parmi eux, 81% resteront en Europe.
Crédit : Bernard Patrick/ABACAUSA.COM
Les Chinese Man font leur premier concert à New York
Si vous avez adoré le titre « I’ve got that Tune » (ci-dessous) et que vous voulez savoir qui se cache derrière ce morceau, rendez-vous le 12 juillet au Paper Box à Brooklyn pour découvrir le groupe français Chinese Man !
Ce premier concert new-yorkais promet d’être à la hauteur des espérances de leurs fans. Les trois DJ reprendront les sons qui ont fait le succès du groupe, dont le fameux morceau choisi par la marque Mercedes-Benz en 2008 pour une campagne publicitaire.
Originaire du sud de la France, le groupe débute en 2004 en produisant des vinyles destinés à des DJ. Rapidement, les trois membres des Chinese Man enchaînent les concerts et les festivals en France, Belgique, Allemagne, au Danemark et plus récemment au Canada où il fait salle comble à Montréal le 6 juillet.
Chinese Man, dont le style va du hip-hop instrumental au groove en passant par le rap, a la particularité de mêler musique et vidéos pour proposer un show unique.
Des expatriés français au secours de Bernard Tapie
L’idée est née ce 4 juillet autour d’un barbecue du côté de Miami. “On en est venu à parler de Bernard Tapie, et on s’est rendu compte qu’on était tous du même avis, choqués par l’acharnement médiatique contre lui”. Ni une ni deux: le lendemain, Micha Dubernard, expatrié français installé à Miami depuis huit ans, créait le Comité de soutien à Bernard Tapie, site internet et page facebook inclus.
Que l’initiative vienne de Français de l’étranger n’est pas un hasard, estime Micha Dubernard. “Beaucoup sont partis de France, ont tenté l’aventure, et ont réussi. Ils se reconnaissent dans l’énergie de Bernard Tapie. Il est un modèle pour beaucoup d’entre nous”.
A part une brève rencontre il y a quelque années lors d’une réunion publique, Micha Dubernard ne connait pas personnellement Bernard Tapie (qui ne lui a jamais dédicacé de livre non plus, assure-t-il à French Morning en souriant). Mais il assure se “reconnaître dans son parcours”.
Et puis, pour ce militant UMP de longue date, “les expatriés ont moins peur de se retrouver associés à Bernard Tapie, de récolter par exemple un contrôle fiscal, comme me l’ont dit beaucoup de chefs d’entreprises installés en France, qui disent penser comme nous, mais préfèrent rester discrets…” Micha Dubernard n’est en tout cas pas ému par la longue litanie de mises en examen qui a émaillé la carrière de Bernard Tapie. “Nous n’allons pas commenter cette dernière mise en examen, mais il ne fait aucun doute que Tapie a été escroqué par le Crédit Lyonnais. On sait aussi qu’il a bénéficié de beaucoup de décisions de justice en sa faveur au fil des années”.
Laurent Tapie, fils de Bernard et chef de file de la contre-attaque médiatique du clan Tapie (via un site internet destiné à dire sa vérité notamment), a apporté son soutien à l’initiative venue de Floride. “Il a été surpris, mais il est ravi, assure Micha Dubernard. Il nous a donné un seul conseil: élargir notre comité soutien à toutes les victimes du Crédit Lyonnais, et d’autres banques”.
“Moins que les affaires, c’est la personnalité de Tapie qui nous intéresse, explique le supporter de l’ancien ministre. Que ce type, juste après une garde-à-vue de 96 heures, trouve l’énergie d’aller faire le 20-heures pour se défendre, c’est admirable!”. Et, vu de Miami, justifiait bien un fan club.
Les épouses d'expat' doivent "rester actrices de leur vie"
Suivre son mari à l’étranger n’est pas toujours facile. Delphine Marteau en sait quelque chose.
Depuis quinze ans, elle voyage entre l’Europe, l’Asie et le Moyen-Orient. Installée à Dubaï depuis deux ans, elle a récemment publié L’expatriation au féminin, un guide pour les femmes d’expatriés. “J’ai voyagé dans cinq pays différents et j’ai rencontré beaucoup de femmes pour qui l’expatriation n’était pas simple. Or, aucun n’ouvrage n’existe sur l’expatriation des femmes”, explique-t-elle. L’idée lui vient alors d’écrire un guide, volontairement subjectif, sur les leçons qu’elle a tirées de son expérience à l’étranger. « Ce n’est pas du tout un guide pratique ».
Le livre reprend plusieurs temps forts de la vie d’une femme d’expatrié : de l’arrivée dans un pays inconnu au choc du retour en France, en passant par l’adaptation des enfants, les épreuves du couple ou la construction de la vie sociale. « Le plus difficile pour les femmes est certainement le changement de statut, raconte Delphine Marteau. Surtout pour celles qui quittent leur métier, qui mettent un terme à leur carrière pour suivre leur mari. Au regard des autres, elles deviennent des femmes d’expatriés. La gestion de ce nouveau statut social n’est pas évidente », poursuit l’auteure, soulignant qu’il existe une réelle amertume chez les femmes de plus de 40 ans, qui ont le sentiment que leur vie leur échappe. « Le clef pour surmonter ce problème est de trouver un projet à faire pendant cette période d’expatriation : trouver du travail, faire du sport ou élever ses enfants. Il ne faut surtout pas être passive mais rester actrice de sa vie ».
« Le bien-être de la femme est important pour la famille et même pour la carrière du conjoint, continue Delphine Marteau. La dépression d’une femme peut couper court à l’expatriation. Et il faut savoir que le divorce est beaucoup plus fréquent chez les couples d’expatriés que pour les couples “français”. Le bouleversement que provoque ce déracinement est une étape nouvelle pour le couple. Il peut en ressortir affaibli ou alors beaucoup plus solide ».
L’expatriation serait cependant plus facile pour la génération actuelle. « Il est plus facile de trouver du travail, selon le pays dans lequel on se trouve. Et la plupart des jeunes femmes sont plus actives et prennent leur destin en main. D’ailleurs, la majorité des femmes qui ne travaillent pas le font par choix ».
Ségolène Royal, la Kennedy de France?
(Revue de presse) Ségolène Royal est-elle la JFK de la politique française? C’est le New York Times, qui dresse ce parallèle – osé – dans un article consacré à la sortie du livre de la socialiste, Cette belle idée du courage.
Le livre de Mme Royal, son dixième, est une série d’essais sur des personnages qui se sont illustrés par leur courage, de Jeanne d’Arc à Nelson Mandela et passant par des héroïnes féministes françaises comme Olympe de Gouges. « Avec son nouveau livre, l’ancienne candidate à la présidentielle Ségolène Royal essaie d’aller à l’encontre de ce que Le Point avait qualifié de « longue descente aux enfers », soutient le Times. « Depuis que Madame Royal a perdu l’élection de 2007 qui l’aurait faite la première femme présidente de France, la politicienne glamour (et) carriériste ne se la coule pas douce ». Pour dramatiser le sursaut de la présidente de la région Poitou-Charentes, le quotidien pousse la porte de la chambre à coucher. « Au moins cette fois-ci, le gagnant (de la présidentielle, ndlr) est un camarade socialiste : François Hollande, son compagnon de longue date et le père de ses quatre enfants. Mais depuis, Mme Royale l’a perdu aussi. Et une autre femme, Valérie Trierweiler, une journaliste de Paris Match, est maintenant la Première Dame de France. (Oui, elle a couvert (l’élection) de François Hollande pour le magazine ».
« Que faire ? La même chose que font les hommes politiques lorsqu’ils ont envie (ou besoin) d’attention : écrire un livre », analyse le quotidien, rappelant que Nicolas Sarkozy et François Hollande avaient chacun publié trois livres avant leur succès aux élections présidentielles de 2007 et 2012.
Pour le Times, la ressemblance entre le retour de Mme Royal et celui de JFK est frappante. « Bien que le titre de son livre fasse penser à Profiles in Courage, dont l’auteur, John F. Kennedy, a remporté le prix Pulitzer, ce qui l’a aidé à accéder à la Maison Blanche en 1960, Mme Royal affirme qu’elle n’a pas entendu parler du livre de Kennedy avant la publication du sien. Son « courage » pourrait-il avoir le même effet sur sa carrière politique que celui qu’il a eu sur Kennedy ? », s’interroge le New York Times. « Cela serait « formidable », a-t-elle déclaré. En effet, Mme Royal estime que son prochain défi sera de « se reconstruire elle-même ». Et elle est « en train de gagner la bataille ». Prenant avantage de ses apparences médiatiques en faisant la promotion de son livre, elle s’est exprimée sur de nombreux problèmes, de la violence contenue dans le nouveau thriller d’Hollywood « Only God Forgives » jusqu’à son possible retour au gouvernement en tant que ministre ». « La stratégie du retour semble marcher. Mme Royal remonte dans les sondages (…) et est très demandée à la radio et à la télévision », conclut le New York Times, avant de la citer: « Les gens finiront par s’habituer à l’idée que j’existe ».
La France a une araignée au plafond
Le New York Times a décidemment une dent contre la France. Après la publication la semaine dernière d’une tribune incitant les jeunes Français à quitter leur pays, voilà que le quotidien publie un édito intitulé « Goodbye Old World, Bonjour Tristesse » sur le mal-être des pauvres Gaulois.
« La joie de vivre a fait place au nombrilisme, selon son auteure Maureen Dowd. Les Français sont tellement occupés à se complaire dans leur particularité existentielle (…) qu’ils n’ont même pas l’énergie d’être grossiers. Et maintenant qu’ils fument des cigarettes électroniques, leur ennui ne se refroidit pas. Ce n’est pas qu’ils ont perdu la foi en leur propre supériorité. Ils ont perdu la foi que le reste du monde le remarque. Tout le pays a (…) une araignée au plafond, décrit le quotidien. Et pendant qu’ils se disputent sur la façon d’avancer, ils restent piégés dans le passé ».
Il cite Philippe Manière, de l’entreprise Footprint Management, explique cet état de déprime permanent : « Les Français sont très conceptuels, très cérébraux. Nous avons besoin de plus que la nourriture et la télévision. En Amérique, ce n’est pas trahir un idéal de regarder la télévision toute la journée, en France si ».
Le Tour de France déraille
La morosité est tellement présente qu’elle gagne même le Tour de France. «Alors que le Tour de France vient de débuter pour ses 100 ans, il serait logique de penser que c’est une bataille pour sa survie », glisse The Christian Science Monitor , en rappelant que l’édition 2013 est la première depuis les aveux de Lance Amstrong.
La chaîne Fox News se moque gentiment du tour en énumérant les bourdes d’organisation dès la première étape. « Les coureurs du tour de France savent s’attendre à l’inattendu. Mais rien n’aurait pu les préparer à la pagaille de la première étape samedi, débute l’article. Pour la première fois dans l’histoire du tour, l’un des grands bus transportant les coureurs (…) est resté coincé sur la ligne d’arrivée (…) sous les échafaudages, incapable de bouger. Le timing n’aurait pas pu être pire : l’incident s’est produit alors que le peloton de tête arrivait à grande vitesse, à moins de 20 kilomètres ».
Même l’étape en Corse n’a pas séduit. « Au lieu d’être une journée difficile, pleine de pièges et de surprises comme les organisateurs l’espéraient, la troisième étape s’est révélée être un petit raté », écrit le Washington Post. « La Corse est peut-être l’ile de beauté de la France, mais les coureurs étaient heureux d’en finir le plus vite possible. Les routes sinueuses le long de la côte, (…) je suis sûr que cela fait de belles images depuis l’hélicoptère, a déclaré le favori Chris Froome, mais ce n’est pas ce qui nous intéresse ». « Il y a des jours, comme lundi, où le peloton décide que la priorité est d’aller d’un point A à un point B en sécurité, rentrer à l’hôtel, se faire masser, manger et dormir. Pour avoir du succès au Tour, la survie vient en premier».
Crédit : Sipa / SIPA USA
Le 14 Juillet des tournois de pétanque à New York
Un 14 Juillet à New York ne serait pas sans ses traditionnels tournois de pétanque, de plus en plus nombreux chaque année.
Le restaurant Cercle Rouge ouvre les hostilités le 11 juillet en début d’après-midi. Pour participer, il faut constituer une équipe de trois personnes et se rendre au restaurant pour s’inscrire. Comptez 45 dollars par équipe. Cercle Rouge, 241 W Broadway New York, NY 10013 – (212) 226-6252 – Site ici
Felix, adresse française bien connue de SoHo, ne pouvait pas passer pas à côté de l’occasion. Le restaurant du chef Pierre Landet tiendra le premier tournoi de pétanque de son histoire, le 12 juillet. Dix équipes de trois sont invitées à participer à cette compétition historique qui aura lieu… à l’intérieur du restaurant. Un terrain de pétanque sera installé pour l’occasion, au milieu des tables. Pourquoi un tournoi? « Histoire de faire la fête, en toute convivialité », souligne Pierre Landet. Un groupe de musique brésilien assurera l’animation et une mystérieuse Marie-Antoinette fera son apparition pendant la journée. Appeler le restaurant pour s’inscrire. Le tournoi est gratuit. Il débute à 11h « jusqu’à à la fin de la nuit ». Felix, 340 West Broadway, New York, New York 10013 – (212) 431-0021 – Site ici
Le 13 juillet, le restaurant La Défense, situé sur la place Metrotech Commons à Brooklyn, organise son deuxième tournoi de pétanque à partir de 9h. Les équipes, composées de trois personnes, paient 30 dollars de participation. La compétition aura lieu dans le “front yard” du restaurant. La Défense 2 Metrotech Center New York, NY 11201- (718) 855-4200 – Site ici
La pétanque, il y en aura bien entendu sur Smith Street, au cœur du “Little Paris” de Brooklyn, où Bar Tabac tiendra son traditionnel tournoi. La rue sera recouverte sur plusieurs blocs de terrains de sable, où les pétanquistes pourront afficher leur talent. A suivre cette année encore, nos amis du New York Pétanque Club, qui risquent une fois de plus de faire pleurer leurs adversaires. Stands de merguez et pastis vous attendent à ce « Bastille Day » à la bonne franquette, qui attire des milliers de personnes chaque année. Bar Tabac 128 Smith St New York, NY 11201 – (718) 923-0918 – Site ici
Non loin de là, du côté de Provence en Boîte (Smith & Degraw), Jean-Jacques et Leslie Bernat, maires officieux de Carroll Gardens, organisent eux aussi leur tournoi de pétanque, plus modeste (mais avec plus de chances de gagner pour les non-pros…). Inscriptions dès maintenant, en personne au restaurant ($20 par équipe de deux). On jouera en musique: les groupes Cumbiagra, Shayla et Les Sans Culottes se relaieront tout l’après-midi. Provence en Boite Provence en Boite 263 Smith St Brooklyn, NY 11231 – (718) 797-0707 – Site ici
Photo: Pétanque sur Smith St / Facebook Bar Tabac