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Coeur de Pirate revient charmer New York

Coeur de pirate vient tout juste d’arriver sur le sol américain, où elle donnera deux représentations à New York les 7 et 8 juin, avant de poursuivre ses concerts au Canada et en Californie jusqu’en septembre. Depuis hier, l’artiste s’inquiète de sa voix qui semble pâtir de ce rythme effréné – sa tournée a débuté en Europe en mars – mais l’envie et le plaisir de chanter restent intacts. “Je ne me verrais pas vivre autrement, assure t-elle, et pendant les concerts je vis de très bons moments avec le public.”
New York n’est pas une nouveauté pour la jeune québécoise qui y avait déjà donné plusieurs concerts en janvier 2012 devant un public rassemblant expatriés français, Américains et Canadiens. Le courant était très bien passé, c’était donc une évidence pour elle de revenir. “Jouer à New York est vraiment particulier, c’est magique et j’ai une grande chance de pouvoir vivre ça”, ajoute la chanteuse.
Au cours de ces concerts, Coeur de pirate interprète à la fois des titres de ses deux albums mais aussi des reprises. La jeune femme n’a pour l’instant pas de projets pour un troisième album, elle se concentre sur sa tournée. Mais pour la suite “je ne veux pas replonger dans les chansons d’avant, celles de la fille triste“, assure Coeur de pirate. Elle veut écrire des chansons plus positives, en continuant d’écrire seule.
Depuis sa révélation grâce à un titre posté sur myspace en 2008 -Béatrice Martin, véritable nom de Coeur de pirate, n’avait alors que 19 ans – la jeune québécoise a conquit le public français et nord-américain avec ses deux albums Coeur de pirate et Blonde sortis en 2009 et 2011. “En quatre ans j’ai eu le temps de grandir en tant qu’individu, c’est ce qui explique l’évolution de ma musique“, explique t-elle. Malgré des débuts compliqués, la jeune femme a aussi réussi à s’adapter au monde de la musique en s’entourant de personnes qui ont su l’épauler.
 Crédit : Clara Palardy

VeroDalla et ses petits êtres parfaits à Chelsea

Il y a trois ans, après avoir été sélectionnée par Ubisoft pour y exposer ses créations, Véronique Anne Jadot dit “VeroDalla”, découvrait la magie de New York.

Aujourd’hui, installée dans un appartement à Manhattan devenu son atelier, la Bourguignonne finit de modeler ses derniers personnages, appelés LivenLuLu, avant le vernissage de sa prochaine exposition le 13 juin à Chelsea.  ” Ils reflètent la meilleure partie de l’Etre Humain, débarrassé de tous les travers de la société “ dit l’artiste, à propos de ses créatures.

VeroDalla voulait créer des figurines universelles dénuées de tout signe distinctif. Il lui a fallu deux ans de travail avant d’en trouver la forme définitive. Modelés à partir d’une pâte minérale faite de craie et de cellulose, très dure à travailler car extrêmement souple, ses sculptures incarnent liberté, pureté, force et bien-être. L’artiste applique également cette matière sur des tableaux.

Le premier amour de Véronique Anne Jadot n’est pas l’art, mais la gastronomie. Petite fille du fabriquant de vin et fondateur de la Maison Louis Jadot, elle quitte son restaurant classé au guide Michelin en 2002, en raison de graves problèmes de santé. Elle découvre sa passion pour l’art en une nuit et dès lors elle ne s’est jamais arrêtée de créer. Une thérapie qui l’aide à guérir de sa maladie.

Après avoir exposé à Paris, en Italie, en Allemagne, plusieurs fois à New York, cette nouvelle présentation new-yorkaise représente une avancée dans son travail de création. C’est la première fois qu’elle exposera des sculptures entièrement réalisées à New York. Ses LivenLuLu, petits personnages d’une dizaine de centimètres de hauteur ont grandi, dans tous les sens du terme. Sur les 700 LivenLulu que VeroDalla a déjà réalisés, 44 seront exposés dans la galerie de Chelsea, avec plusieurs tableaux. Une dégustation de crus de la Maison Jadot sera organisée à l’occasion du vernissage de l’exposition organisée par Brigitte Saint-Ouen.

Crédit : VeroDalla

Alyson Waters et Nora Scott remportent le prix de la traduction

Alyson Waters et Nora Scott ont remporté le prix de la traduction. Il leur a été remis le 5 juin à la Century Association.

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Nora Scott- Photo: Astrid Ribois-Verlinde

Cette 26e cérémonie était organisée par la French-American Foundation et la Florence Gould Foundation. Mme Waters (ci-dessus) a été récompensée du prix de la meilleure traduction du français vers l’anglais pour une fiction, PréhistoirePrehistoric Times, un roman de l’écrivain Eric Chevillard publié en 1994 en France. « J’ai voulu le traduire car on m’avait dit que le livre était intraduisable », a déclaré l’Américaine, émue en recevant son prix.
« Je voulais traduire ce livre depuis longtemps, depuis presque 20 ans, a-t-elle confié par la suite. Cette récompense est une porte qui s’ouvre…mais davantage pour l’auteur que pour moi », plaisante-t-elle.
Nora Scott a quant à elle reçu le prix pour une non-fiction, Les métamorphoses de la parenté – The Metamorphoses of  Kinship, une œuvre écrite par l’anthropologue français Maurice Godelier. « Je ne pensais pas recevoir le prix,  je croyais que c’était un canular, a-t-elle affirmé après la cérémonie. Ce prix est un encouragement. J’ai travaillé seule pendant un an et demi pour traduire ce livre ».
« La difficulté de ce travail est de donner une voix à l’auteur, qui n’est pas la nôtre. Il ne faut pas s’approprier l’œuvre car l’auteur doit se reconnaître dans la traduction. Le traducteur ne doit jamais se prendre pour l’auteur : il est à son service », poursuit-elle.
Elle a profité de sa récompense pour rappeler les difficultés financières que rencontrent les traducteurs. «Ce n’est pas facile de vivre de ce métier à cause des prix de l’édition qui dégringolent. Beaucoup de traducteurs se retrouvent obligés d’enseigner ». C’est notamment le cas d’Alyson Waters, qui est professeure de traduction littéraire à Yale, à New York University et à Columbia. « C’est tout bonnement impossible de vivre de la traduction ».

Le père de l'art optique exposé à Houston

Les œuvres de Vincent Vasarely (1906-1997), le créateur du mouvement Pop Art dans les années 40, sont exposées jusqu’au 3 août au Museum of Printing History de Houston.

“Optical Spaces” est montée en partenariat avec le Museum of Geometric and MADI Art in Dallas. L’exposition propose un tour d’horizon du travail du peintre et plasticien hongrois considéré comme le pape de l’art optique.

Le travail de Vincent Vasarely sur l’abstraction géométrique a marqué  le milieu artistique du XXe siècle ainsi que l’architecture et la mode. Il a influencé de nombreux artistes dans les années 60. En travaillant à partir de formes géométriques basiques et en jouant avec les couleurs, l’artiste s’est amusé à créer des illusions de profondeur et de mouvement.

Vincent Vasarely, qui voulait que son art soit accessible à tous, a été particulièrement actif en France où il a obtenu sa naturalisation.

L’exposition, organisée par l’artiste Orna Feinstein, se concentre sur les années 50 jusqu’aux années 80.

Crédit : The Museum of Printing History Houston

Le nouveau guide d'Accueil New York est arrivé

C’est le compagnon de route de nombreux expatriés fraichement arrivés à New York : le Guide d’Accueil New York (ANY) est de retour. Sa 6e édition, pour 2013-2015, a été dévoilée, lundi, au Consulat de France.

« Ce guide a une utilité pour toutes les personnes qui arrivent sur New York. Le but est de le partager, souligne Agnès Morel, présidente de l’association. Presque toutes les réponses aux questions que l’on se pose en arrivant sont dedans. Car il est écrit par des personnes qui sont passées par là, qui savent ce que c’est de ne pas trouver la bonne ligne de métro. »

En 20 ans, la recette gagnante du guide n’a pas changé, et ne changera pas: son contenu est un « concentré d’expériences » tiré du vécu des bénévoles de l’association. Une quarantaine d’entre eux ont collaboré à la rédaction de cette édition. A la baguette, Mme Morel, Sarah Hoche, New-Yorkaise depuis un an, l’ancienne présidente d’ANY Catherine Courier (chargée des sponsors) et leur petite-main Clémence Le Guilloux. La petite équipe a commencé à travailler sur le guide en novembre 2012.

Au menu: 19 chapitres (hors annexes), pour tout savoir de la vie à New York, des règles relatives à la consommation de tabac aux sorties culturelles en passant par les compagnies de téléphone, le calendrier des jours fériés et la manière de saluer les Américains. A noter aussi: la section sur les animaux de compagnie, répertoriant les adresses de vétérinaires, les supermarchés pour animaux et même les “dog-camps”.  “L’expatriation est stressante. Le guide est là pour rassurer, pour donner des axes de réflexion, des contacts“, souligne Sarah Hoche.

La grande nouveauté de cette édition ? La présence au fil des pages d’applications smartphone destinées à faciliter la vie des néo- ou futurs New Yorkais dans différents domaines (déplacements, enseignement,  conversion de devises…).  L’ouvrage sera disponible à la permanence d’ANY au Consulat et bientôt en téléchargement payant sur le site d’Accueil New York pour permettre aux futurs expatriés de le potasser avant leur arrivée. “C’est peut-être notre dernier guide papier“, précise Agnès Morel. Raison de plus pour mettre la main dessus.

Photo: Catherine Courrier (gauche), Sarah Hoche et Agnès Morel – Crédit:  Dominique Beroard-Laforgue

Le consul de France à Houston quitte son poste

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Après deux ans en poste, le consul de France à Houston, Frédéric Bontems, rentrera au pays après le 14 juillet. Il l’a annoncé dans le dernier bulletin électronique du consulat, l’E-Trait d’Union.

Sa nouvelle affectation n’est pas encore officiellement connue, mais, joint par téléphone, il a précisé qu’il sera « à Paris », dans le développement international. Un secteur qu’il connait bien: cet énarque a travaillé comme conseiller de coopération en Côte d’Ivoire, puis a piloté la stratégie de l’agence française de développement, avant de rejoindre le consulat de Houston suite à une première expérience diplomatique en Jordanie.

Organisation de trois élections (dont une en cours), développement de la Texan-French Alliance for the Arts et de manifestations comme la Quinzaine de la francophonie ou le 14-Juillet, et accompagnement de l’essor de la communauté française : le consul ne s’est pas ennuyé au cours de ces deux années « trop courtes » passées à la tête du consulat. Surtout qu’« il y a aussi des choses moins visibles ou palpables, mais très importantes, comme la multiplication des partenariats universitaires ou l’appui fourni dans le domaine économique, avec notamment le retour d’un attaché économique à Houston ».

Frédéric Bontems confie que son séjour fut aussi « passionnant d’un point de vue personnel : la chaleur de l’accueil de nos amis américains, au Texas, dans l’Arkansas ou dans l’Oklahoma, l’enthousiasme et la vitalité de la communauté française, la grandeur des paysages naturels qui nous entourent, la vie culturelle remarquable et souvent méconnue des métropoles du Sud-Ouest américain, tout ceci aura constitué pour moi une expérience unique et fascinante », écrit le consul, qui souhaite « une excellente continuation » à l’ensemble des ressortissants de la circonscription et « espère avoir l’occasion de les retrouver, peut-être lors d’un prochain séjour à l’étranger ».

Pour apprendre le français, rendez-vous en cuisine

Chaines Berhail-Atzeni aime la cuisine et les enfants. Elle a donc tout naturellement décidé de lancer des cours de cuisine en français à domicile pour les petits new-yorkais. « J’avais envie de rendre la culture française accessible à toutes les familles et à tous les budgets », explique-t-elle.

Ainsi est née La French Touch. L’entreprise de cette Marseillaise de 25 ans s’adresse aux enfants de deux ans et demi à 14 ans. « Les cours de cuisine ont plusieurs atouts auprès des enfants : ils permettent l’autonomie, la concentration, la responsabilité, le respect des règles et la mémorisation aussi ».

Le principe : les parents  choisissent une recette et Chaines Berhail-Atzeni se rend à leur domicile avec tous les ustensiles. Seuls les aliments sont achetés par les parents pour éviter les allergies. « Puis l’activité commence, nous sommes tous debout autour d’une table et nous discutons des règles de sécurité et des habitudes en cuisine puis nous préparons tous ensemble la recette. Pendant la cuisson vient une autre étape : on discute de ce que l’on vient de faire pour que les enfants apprennent les quantités, les chiffres, les mesures. Cela stimule aussi la mémoire ». La séance s’achève par la dégustation du plat.

« C’est très important d’apporter une culture culinaire à New York car la plupart des enfants n’en n’ont pas. Ils mangent ce qu’ils veulent quand ils veulent. J’essaie de favoriser leur développement gustatif, de stimuler leurs goûts et de leur faire découvrir de nouvelles saveurs », poursuit la jeune française.

En plus des cours de cuisine pour enfants, Chaines Berhail-Atzeni offre également deux autres services qui s’adressent davantage aux familles américaines : des conseils d’éducation pour les parents et un encadrement scolaire pour les enfants. Elle ouvrira des bureaux au mois de juin dans le quartier de TriBeCa et est à la recherche d’un local adapté pour y faire les ateliers. Le 9 juin, elle effectuera une démonstration gratuite pour les parents au  playdate de Brigitte Saint-Ouen à l’Ecole Internationale de New York (inscriptions au 917 880 2503). «S’il n’y a pas trop d’enfants, ils pourront cuisiner pour que chacun participe à la recette ».

Crédit : LaFrenchTouchinNYC

"French Cancan" à Washington Square

Laissez-vous transporter dans le Paris de la Belle Epoque. « French Cancan », le film de Jean Renoir qui raconte les débuts du Moulin Rouge, sera diffusé le 21 juin à Washington Square Park.

Henri Danglard dirige une salle de spectacle à Paris dont la vedette est sa maîtresse. Soucieux d’attirer un public bourgeois, il décide de relancer le cancan, une danse du XIXème siècle et symbole du Second Empire en France. Il construit ainsi un nouveau cabaret : le Moulin Rouge. La petite Nini, que rien ne prédestinait au monde du spectacle, deviendra la danseuse vedette de la revue.

Réalisé en 1955, “French Cancan” est l’un des films les plus populaires de Jean Renoir. Il réunit à l’écran Jean Gabin et Françoise Arnoul, parfaits dans les rôles de séducteur manipulateur et de midinette.

Le film aborde subtilement les thèmes de l’inconstance du public et l’intrusion de la finance dans le domaine artistique. Avec, en toile de fond, la tension entre les différentes classes sociales. « French Cancan » est diffusé dans le cadre du festival Film on the Green qui célèbre l’amour à la française au cinéma.

Crédit : AlloCiné

Nutreat: les Français donnent le sain

Cela fait un an maintenant que Stéphane Rabaron (ci-dessus) et Cédric Lecroc ont lancé leur concept de restauration Nutreat à Miami, après trois ans d’études préalables en collaboration avec le chef étoilé Alain Alexanian.

Tous deux résidents du Plessis-Robinson, le premier ingénieur télécom, le second restaurateur-entrepreneur, ils se rencontrent par l’intermédiaire de leurs enfants. Les deux familles sympathisent à tel point que les voilà embarquées vers la Floride quelques années plus tard, les hommes tenant le restaurant de Miami-Downtown, et leurs épouses – Stéphanie et Sandrine – celui de Coral Gables.

Leur concept, inspiré des franchises Cojean ou Exki, repose sur une sélection de produits locaux et de saison, une préparation fraîche directement sur le lieu de vente, et aucune importation. Pour cela, ils s’approvisionnent principalement auprès de fermes floridiennes, notamment Homestead, au sud de Miami.

Comme si ce n’était pas suffisant, Stéphane Rabaron et Cédric Lecroc ont développé (en cours de brevetage) leur propre machine à sandwiches, appelés « wedges ». Cela ressemble de loin à un toaster de sandwich / panini, sauf que la cuisson est à l’étouffée. Ce qui leur permet de toaster tout en scellant les contours d’une tortilla (pour s’adapter aux préférences locales) avec à l’intérieur un plat sain, équilibré, et cuit de manière à conserver toutes les saveurs et les nutriments. Un sandwich vapeur ?

Malgré la compétition grandissante, leur petite affaire marche fort, avec, à ce jour, sept employés, et même une pleine page dans le Miami Herald ! Ils espèrent ouvrir à la franchise d’ici un an et étendre leurs opérations en soirée, avec une offre de type bar à vins et « tapas wedges ».

Et pour finir, le coup de cœur personnel : les mochis. De la crème glacée (16 parfums) dans un macaron de pâte de riz… Royal !

Cesar Millan, l’homme qui murmurait à l’oreille des chiens

Si votre chien est incontrôlable ou que vous ne vous comprenez pas, pas de panique ! Cesar Millan vous explique tout le 14 juin au Fillmore à Miami Beach.

Le dresseur de chien le plus connu des Etats-Unis, aussi surnommé le « Dog Whisperer », expliquera au public sa philosophie et les méthodes qu’il a développées pour éduquer son chien. Objectif : rendre la relation entre le maître et l’animal la plus respectueuse et amicale possible.

Cesar Millan fera ensuite plusieurs démonstrations face au public avec différents chiens dont son fidèle Junior. Il montrera que la plupart des problèmes de nos compagnons canins proviennent du comportement des Hommes et il expliquera comment y remédier.

Cette soirée canine se clôturera par une séance de Questions-Réponses avec le public.

Crédit : GIULIO MARCOCCHI/Sipa USA

Vote par Internet: légère hausse de la participation

La participation au vote par Internet pour le second tour de la législative est en légère hausse par rapport au premier.
Selon les chiffres issus du BVE (Bureau de Vote électronique), 15.429 personnes ont glissé un bulletin virtuel dans l’urne, soit 10,17% des inscrits. Au premier tour, la participation s’élevait à 9,93%.
Le taux de participation pour ce second tour reste inférieur à celui de la législative de 2012, lorsque 19.614 votants, soit 12,47% des inscrits, avaient voté par Internet. Rendez-vous le samedi 8 juin pour le vote à l’urne.
Ci-dessous, le nombre de “web-votants” par circonscription consulaire.
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Crédit : Petr Malyshev / Sipa USA

Venice Ball : le basket de rue selon Nicolas Gaillard

La plage, la chaleur, de la musique, et une bonne dose de dunks: du 9 juin au 18 août, le Venice Ball, fondé par Nicolas Gaillard alias Nick Ansom, reprend du service.

Depuis 2007, ce joueur franco-californien de 29 ans partage sa passion pour « l’autre ballon rond » en organisant un tournoi, puis une ligue de basket-ball de rue, la Venice Basketball League (VBL), qu’il a créée à Venice Beach.

« La toute première fois que je suis arrivé ici, j’avais 13 ans, et je ne parlais pas un mot d’anglais, raconte-t-il. Nous étions en vacances, mon père me déposait le matin, et je jouais au basket toute la journéeEn une semaine, je suis passé de terrain à terrain: trois contre trois des plus nuls tout au fond, au seul terrain cinq contre cinq avec les meilleurs près de la promenade. »

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Nicolas Gaillard (centre)

Quelques années plus tard, Nick Ansom déménage à Los Angeles et, après un bref passage au Lycée Français, rejoint l’équipe de basket du lycée Fairfax: « Nous avons été classé parmi les cinq meilleures équipes du pays », note-t-il.

Après plusieurs années à s’adonner au basket et à son autre passion, la musique, en tant que D.J., l’idée d’organiser un tournoi d’été avec ses amis lui vient : “J’avais fait une équipe assez incroyable de joueurs très doués, et je pensais qu’on allait gagner”. Malheureusement, Nick Ansom s’est trouvé victime de son succès, avec plusieurs  anciens joueurs de la NBA venus les affronter, « et des équipes qu’on a dû refuser ».

En 2008, le tournoi devient une ligue, soit dix équipes qui se rencontrent lors de matchs, organisés tout au long de l’année. « Cela nous permet de voir la progression des équipes, et d’établir des liens ». Il ajoute : “C’est aussi beaucoup plus de travail, mais maintenant je commence à avoir une bonne équipe, avec aussi quelqu’un en charge du divertissement.

Et du divertissement, il y aura tout au long de l’été avec le Venice Ball: des « food trucks », des spectacles, et des DJ venant compléter le programme, avec également pour les enfants, un terrain réservé au camp d’été  « Natural Leaders ». Cette initiative, organisée par la Kids Venice Ball League (KVBL), est gratuite pour les enfants issus de milieux défavorisés, et ouverte à tous les joueurs en herbe.

À côté de la cour des petits,  le « court » des grands. La journée de sélection pour les dix équipes de la ligue a eu lieu dimanche dernier. « Les joueurs viennent de tous les États-Unis et même du reste du monde pour être repéré et faire partie de l’expérience. Nous sommes plus connus en Allemagne et en Asie qu’aux Etats-Unis, mais tout le monde rêve de venir jouer sur ces terrains, surtout à ce niveau », précise Nick Ansom.

Même si elle n’a pas le statut de ligue professionnelle, la VBL est bien cotée au niveau international : “En juin dernier nous avons été invité par Michael Jordan au tournoi Quai 54. Sur 32 équipes, notre équipe s’est retrouvée en demi-finale, que nous n’avons perdue que d’un point. »