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Gobage de Hot dogs à Coney Island: Prêts? mâchez !

Joey Jaws Chestnut arrivera-t-il cette année à battre son propre record du monde en avalant plus de 68 hot dogs en 10 minutes? Il  remporterait ainsi, pour la 7e année consécutive, le Nathan’s Famous Hot Dog-Eating Contest, le mythique concours de gobage de hot dogs qui a lieu le 4 juillet tous les ans depuis 1916.

Les finalistes, qualifiés à travers le pays depuis le 25 mars, s’affronteront devant les caméras et les milliers de personnes qui viennent assister chaque année à cette dégustation géante ! Plus d’un million de téléspectateurs étaient derrière leur écran l’année dernière.

Sonya Thomas, originaire d’Alexandria, défendra son titre de championne du monde dans la catégorie féminine. Elle avait établi un nouveau record l’année dernière en ingurgitant 45 hot dogs en 10 minutes. Il faut dire que le prix à de quoi mettre l’eau à la bouche : le vainqueur repart avec 20.000 dollars en cash. Ça vaut bien une petite indigestion.

La 98e édition du concours se déroulera à Nathan’s à Coney Island. Ce restaurant, ouvert en 1916, est devenu depuis une chaîne internationale de hot dogs. Comme chaque année, l’entreprise fera un don de 100.000 dollars à la Banque alimentaire de New York.

Crédit : Dennis Van Tine/ABACAUSA.COM

Les meilleurs bacheliers du LFNY et de la FASNY reçus à l'Ambassade

Une mention “Très Bien” au bac peut ouvrir beaucoup de portes, dont celles des services culturels de l’Ambassade de France.

Dix-huit bacheliers se sont retrouvés jeudi dans les locaux du 972 Fifth Avenue pour fêter l’obtention de la prestigieuse mention, à l’invitation de la Banque transatlantique. Les élèves, issus du Lycée français de New York (LFNY) et de la French American School of New York (FASNY), étaient accompagnés de leurs parents, mais aussi de Joël Peinado, proviseur de la FASNY, et de Nicolas L’Hotellier, proviseur adjoint du LFNY. “Vous êtes ceux qui avez le plus d’armes pour construire un monde nouveau”, leur a dit-il le conseiller culturel Antonin Baudry, qui les recevait avec l’attaché éducation Fabrice Jaumont.

C’est la deuxième fois que la Banque transatlantique organise cette réception en petit comité – la première était en 2011 et avait réuni 60 personnes. La banque, qui s’adresse notamment aux expatriés, organise la manifestation dans tous les pays où elle est présente (Royaume-Uni, Belgique, Canada, Singapour). “Recevoir les élèves à l’Ambassade a un caractère prestigieux, souligne Pascal Le Coz, directeur du bureau new-yorkais de Banque transatlantique et papa de deux enfants scolarisés à la FASNY. “D’habitude les enfants suivent les parents. Cette fois-ci, les parents viennent à l’invitation des enfants!

Au total, dix-huit élèves de la FASNY (sur 43 bacheliers) ont obtenu la mention ‘Très bien” en 2013, soit une augmentation de 10 points par rapport à l’an dernier. “Pour cette année, nous avons 100% de réussite, sans aucun rattrapage“, se félicite M. Peinado. Les résultats définitifs ne sont pas encore connus pour le Lycée français, car les notes du Baccalauréat franco-américain ne tomberont pas avant début juillet. Pour l’heure, 18 élèves du LFNY ont décroché un “Très Bien”.

C’est très sympa“, glisse Mathilde Ramat, à propos de l’invitation aux services culturels. L’élève du LFNY a décroché un beau 17.68 /20 de moyenne au bac, dont un 15 à la redoutable épreuve de philo. “Avoir terminé le bac, c’est un soulagement. On va pouvoir profiter des vacances!“. “Je suis super content, lâche pour sa part Pierre-Antoine Morel, également élève au LFNY. C’est un soulagement de finir le lycée comme ça”. 

Même si certains élèves sont partis de France depuis longtemps, décrocher le baccalauréat reste magique. “Le bac c’est comme le permis de conduire“, selon Armand Latreille, de la FASNY, qui termine le lycée avec 17,02 de moyenne au bac. On a l’impression de rentrer dans la cour des grands“. Mais avant cela, vacances!

Les «pionniers de la révolution bilingue» reçoivent leur diplôme

Ambiance fin de classe au Consulat ce mercredi 19 juin. Les 5th Grade de PS 58 et PS 84 se sont mis sur leur trente-et-un pour recevoir leur diplôme de fin de premier cycle, en présence de leurs parents, aussi enthousiastes qu’eux.

Ces élèves, 59 au total, sont les premiers diplômés des programmes bilingues de New York. Les deux écoles publiques, l’une à Brooklyn et l’autre dans l’Upper West Side, ont été les premières à lancer des classes d’immersion français-anglais, en 2007, sous l’impulsion de parents soucieux d’offrir à leur enfant une éducation dans les deux langues. « Ces enfants sont les pionniers et l’âme de la révolution bilingue », a déclaré Antonin Baudry, conseiller culturel de l’Ambassade de France.

« Cette remise de diplômes est incroyable, renchérit pour sa part Fabrice Jaumont, l’attaché linguistique de l’Ambassade de France, elle signifie une transition. J’ai un projet à plus grande échelle qui est de développer les programmes bilingues dans les quartiers défavorisés. J’aimerais que cela aille plus loin. Il y a 1.400 écoles publiques à New York et de plus en plus de programmes bilingues vont se créer ».

« Je suis très fière que l’on soit arrivé jusque-là, confie Robin Sundick, directrice de PS 84. Toutes ces années ont été un apprentissage pour les enfants, les professeurs et les parents. Tout le monde a travaillé très dur ».

Du côté des enfants, l’émotion est au rendez-vous. « Je me sens fière ce soir car c’était difficile d’apprendre le français », explique Evelyne Skyrm, une jeune Américaine scolarisée à PS 84.

« Je suis excité de recevoir le diplôme mais je suis triste en même temps car je vais partir de l’école, explique le petit Balthazar Saunters, de PS 58. Et je suis fier que l’on fasse partie des premières classes bilingues ».

Les jeunes diplômés pourront poursuivre leur scolarité en français l’an prochain, grâce au lancement de deux programmes bilingues dans des “middle schools” voisines, MS 51 à Brooklyn et MS 256 dans l’Upper West Side. « En 2001, les Américains ont eu besoin de connaître les langues, il y a eu un véritable changement, conclut Fabrice Jaumont. Depuis, le bilinguisme est devenu à la mode. Ce n’est plus un mot tabou comme dans les années 1990».

La guerre du "French Donut" est déclarée à New York

Sur une plaque métallique, des morceaux de pâte à croissant de forme circulaire, percés en leur centre, attendent sagement le grand saut dans la friteuse.

Il est 7h du matin et dans la fabrique du chef pâtissier Olivier Dessyn, on prépare déjà la deuxième tournée de French Donuts. Cette nouvelle pâtisserie, qui sera mise en vente samedi, est un beignet d’environ 5 cm de diamètre qui fusionne deux monuments gastronomiques : le croissant français prend la forme du donut américain avant d’être fourré de crème pâtissière, saupoudré de sucre et rehaussé d’un glaçage.

Cette recette vous dit quelque chose? Elle s’inspire du fameux Cronut de Dominique Ansel, à SoHo. Lancée à la mi-mai, la pâtisserie mi-croissant mi-donut a fait le buzz. Les 50 premières pièces sont parties en 20 minutes et, depuis, les clients font la queue devant la pâtisserie tous les jours dès 5h du matin. “Ma femme a voulu goûter un Cronut, mais il n’y en avait plus chez Ancel. J’ai de la très bonne pâte à croissant alors je me suis dit pourquoi pas en faire moi-même”, raconte Olivier Dessyn. Avec le French Donut, le Cronut a donc son rival.

Ce chef pâtissier, qui a ouvert sa boulangerie Mille Feuille Bakery il y a deux ans, a vu l’engouement pour ce nouveau produit comme une opportunité. Ayant reçu de nombreuses demandes, il a décidé il y a une semaine de se lancer dans l’aventure. Après trois tentatives – et en se basant sur ce qu’il devine être la recette magique du Cronut – Olivier Dessyn a donné naissance à son French Donut. Celui-ci se décline en trois parfums : chocolat, vanille et framboise. Celui de son collègue français ne propose qu’un parfum mais il change tous les mois. “La demande existe mais en voyant les ruptures de stock, on comprend qu’elle n’est pas satisfaite“, explique le chef.

Est-ce le début d’une guerre à coup de crème pâtissière? En attendant les premières ventes samedi, Olivier Dessyn relativise. “Il n’est même pas question de concurrence avec Dominique, il a une telle notoriété qu’on ne peut pas lui faire de tort.”

Je n’étais pas très au courant, commente Dominique Ansel dans un e-mail, à propos de l’existence du French Donut. La plupart des jours, je suis dans la cuisine à partir de 3h du matin, donc il est difficile de se tenir au courant“. Et de rappeler que Dominique Ansel Bakery n’est pas “qu’une boutique à Cronut”. Avec un tel succès, il peut être sûr que le nombre de ses concurrents ira… croissant.

Crédit : Manon Lemoine

La Gay Pride: New York retrouve son arc-en-ciel

Comme chaque année au mois de juin, New York devient arc-en-ciel. Oui, c’est l’heure de la mythique Gay Pride.

Pendant tout un week-end, du 28 au 30 juin, concerts, soirées et défilés célèbreront la communauté homosexuelle et ses amis. La majorité des manifestations se déroulera dans le West Village, Chelsea et l’East Village.

Le moment fort de ce week-end est bien entendu le défilé. Celui-ci démarrera à 11h sur la 5e Avenue et la 36e rue le dimanche 30, direction Greenwich. Tous les ans, des milliers de spectateurs viennent assister à la manifestation, la plus grande au monde. Le cortège rassemble traditionnellement les élus de la ville, des associations, des universités et autres forces vives de New York, comme les pompiers et les policiers, dans une ambiance colorée et bon-enfant.

D’autres rassemblements se tiendront tout au long de ce week-end. Celui-ci s’ouvrira avec la soirée-concert “Rally” à 19h le vendredi 28 au Pier 26 à Tribeca. Il s’achèvera, après le défilé sur la 5e Avenue, avec “Dance on the Pier”, l’une des plus grandes fêtes « gay » de l’année à Manhattan. De nombreux bars, restaurants, boutiques proposeront également des événements spéciaux tout au long de la semaine précédant la Gay Pride.

La première Gay Pride a été organisée en juin 1970 pour commémorer le l’anniversaire des émeutes de Stonewall, qui opposèrent policiers et membres de la communauté et marquèrent le début du combat pour l’égalité des droits.

Crédit : Madison McGaw/BFAnyc/Sipa USA

Les couleurs de Joëlle Kem Lika à la galerie Art Fusion

L’artiste peintre française Joëlle Kem Lika exposera ses toiles à la galerie Art Fusion du 1er juillet au 30 septembre.

Inspirée par les philosophies bouddhiste et indienne, l’artiste cherche à transmettre à travers ses oeuvres son “amour  de la Nature, sa force, son energie orgasmique, cette Nature qui donne naissance et qui s’exprime à travers une infinie variation de formes, de fleurs, de lumières dans le ciel.

Ses oeuvres, représentées sur toile ou papier, sont caractérisées par des couleurs très vives. Associés, le bleu, le vert, le blanc ou encore le marron créent de forts contrastes. Couleurs et mouvements traduisent ainsi la vie et la puissance des éléments naturels comme l’eau qui revient souvent dans ses tableaux.

Etudiante, Joëlle Kem Lika a suivi des cours sur l’art pendant deux ans à Paris avant de devenir psychothérapeute, une profession qu’elle a exercée pendant 25 ans. En 2006, à l’âge de 51 ans, elle a choisi de se consacrer pleinement  à sa passion pour la peinture. Elle a réalisé de nombreuses expositions en France, où elle a également ouvert trois galeries dont une à Paris.

Crédit : La-lila.com/Joëlle Kem Lika 

Michelin trahi? Le Zagat reçoit la Légion d’honneur

Tout ce qui est bon pour la gastronomie est bon pour la France… C’est peu ou prou le raisonnement qui a conduit l’ambassadeur de France François Delattre, à épingler mardi l’insigne d’officier de la Légion d’honneur au revers de la veste de Nina Zagat.

Car elle n’est pas seulement la fondatrice du guide qui depuis plus de 30 ans nargue notre Michelin national et ses avis infaillibles, qui est ainsi distinguée. C’est surtout “une grande amie de la France et de sa gastronomie” a insisté François Delattre, rappelant le rôle crucial que Nina Zagat et son mari Tim, co-fondateur de l’entreprise, ont joué en 2003, au plus fort du “french bashing” sur fond de guerre d’Irak. “Elle s’est activement engagée contre l’idée de boycott des restaurants français, en organisant une conférence de presse avec plusieurs grands restaurateurs américains”.

Francophilie assumée par Nina Zagat: “Tim et moi avons été profondément marqués par notre séjour à Paris, en 1968 et 1969, comme jeunes avocats”. C’est là, pour faire partager leur goût pour le canard rôti de la rue de Seine et autres merveilles parisiennes, qu’ils commencèrent à collecter leurs bonnes adresses, compilant du même coup les avis de leurs amis. Dix ans plus tard, le Zagat Survey était lancé.

Depuis 2011, le Zagat, toujours dirigé par les deux fondateurs, est entré dans l’orbite de Google (pour 125 millions de dollars). Une consécration pour ceux qui ont inventé “l’aggrégation de contenu” et les “reader reviews” bien avant que le terme “moteur de recherche” ait un sens quelconque: au contraire de Michelin, les avis publiés par Zagat ne sont pas ceux de critiques professionnels, mais d’amateurs éclairés. Avec Google, le nombre de contributeurs potentiels a explosé, mais fidèles à leurs origines, les Zagat continuent de publier leurs guides papiers.

Photo: Nina et Tim Zagat, entourée des chefs: Eric Ripert (Le Bernardin), David Bouley (Bouley), Daniel Boulud (Daniel), Daniel Humm (Eleven Madison Park) et de Sophie et François Delattre.

La vie en rosé à l'Hotel Americano

Le champagne, c’est bon toute l’année. Le rosé… plutôt l’été ?

L’Hotel Americano propose son Apé Rosé du lundi au vendredi à des prix sympa (la bouteille à 29$ et le verre à 6$). Les portes de ce bel hôtel moderne en plein cœur de Chelsea sont grand ouvertes et invitent ceux qui naviguent les galeries à continuer leur parcours. Son bar élégant vaut le détour, mais pas uniquement: son resto et son patio sauront vous charmer. Le créateur de ces rendez-vous accueillants n’est autre que M. Patrick Duffy, nouveau directeur artistique de l’hôtel et personnalité de la nuit à New York depuis plus d’une décennie (en partie responsable du succès de l’ancien club APT). On attend donc, malgré la simplicité du concept, un défilé de beaux et de belles, de personnages représentant la diversité artistique de cette ville. Le rooftop est également ouvert pour passer d’un Côte de Provence léger et délicat à des choses plus sérieuses… Je ne serai pas entonnée de voir prochainement des DJ mixer « live » les excellents morceaux Disco house qu’on remarque en tendant l’oreille (ils passent pour l’instant en musique de fond). Apé Rosé @ Hotel Americano (518 West 27th Street) du lundi au vendredi de 18 à 20h

Les soirées sont chaudes pour cette première semaine clubbing de l’été :

Duke Dumont & Zedd s’exposent en plein air ce soir jeudi 20 de 19 à 22h @ Pier 84 (12th avenue & 44th Street) – Gratuit sur RSVP infos

Deux unions le vendredi 21 : LETS PLAY HOUSE + HAVE A KILLER TIME au Panther Room (le rooftop du club Output @ Williamsburg – 74 Wythe Street, entrer sur North 12th) pour une soirée pure Nouveau Disco avec les DJ Jepe (du duo Johnwaynes) & Jacques Renault infos & billets – FIXED + VERBOTEN qui invitent Simian Mobile Disco pour une soirée hybride DJ set & Live music @ SRB Brooklyn (177 2nd avenue, Brooklyn) infos & billets

L’occasion pour ceux qui habitent au nord de la ville d’aller écouter, le même soir, DJ Colette @ Pearl (349 East Avenue, Rochester, NY), une des rares artistes à savoir aussi bien utiliser sa voix que ses platines, et dont la musique est régulièrement sélectionnée pour des séries TV, films et pubs. infos

Le samedi 22 on attend une foule de tous âges pour la Skate & Dance SUMMER JAM de l’Underground Network au Navy Yard à Brooklyn (Commodore Barry Park, Flushing Avenue & Navy Street) : Dance Classics & Deep House de 15 à 21h infos

FULL MOON inspirée des soirées thaïlandaises du même nom, rassemble des groupes et DJ pour danser sur le sable au claire de lune @ Governor’s Island Beach Club. En tête d’affiche, l’incontournable groupe électro Miami Horror et le célèbre DJ français Yuksek infos & billets – Yuksek + Zimmer se chargent de l’afterparty officielle @ Drom (85 Avenue A) à partir de 23h infos & billets

Le dimanche 23 c’est ÉTÉ D’AMOUR en compagnie du label Throne of Blood : le duo franco-américain Populette (Max Pask et le fondateur du label Andrew Potter), Call Super & James Friedman @ Le Bain (444 West 13th Street) infos

Et pour les semaines à venir…

Ian Pooley @ The Panther Room le jeudi 27 juin

Miguel Migs @ Marquee le vendredi 28 juin

Dennis Ferrer @ Pacha NYC le vendredi 28 juin

Dave Audé @ Pier 26 le dimanche 30 juin

Daft Punk Tribute @ Highline Ballroom le mercredi 3 juillet

Bicycle Music Festival : des concerts sur deux roues

A San Francisco, musique rime avec vélo. Le Bicycle Music Festival revient le 22 juin pour des concerts sur deux roues !
Ce festival interdit aux véhicules automobiles est unique en son genre : seules les bicyclettes sont autorisées et les cyclistes doivent notamment pédaler sur place pendant les concerts pour générer le courant nécessaire au fonctionnement des amplificateurs. Autant dire qu’il faut avoir la santé ! L’électricité produite par un vélo équivaut tout de même à 14.000 watts !
Un défilé est également organisé pour rallier les différentes scènes du festival et un itinéraire est proposé aux visiteurs. Le festival débute dans le Golden Gate Park au Stow Lake, puis tous à vélo direction Mission District. Certains musiciens joueront même en pédalant. Divertissant et légèrement casse-gueule.
Quinze groupes sont programmés pendant ce festival. Laurie Lewis, une légende de San Francisco lauréate d’un Grammy Award en 1997, y participera.
Crédit : Bicycle Music Festival

«The Attack», l'amour malgré le terrorisme

Un attentat suicide dans un restaurant de Tel Aviv tue une dizaine de personnes dont de nombreux enfants. Après avoir opéré les victimes tout au long de la journée, Amin est rappelé d’urgence à l’hôpital dans la nuit. Le corps du kamikaze est à la morgue et doit être identifié : il s’agit de sa femme Sihem. Refusant de la croire capable de telles atrocités, Amin se rend en Palestine pour comprendre comment sa femme en est venue à commettre le pire.

D’entrée, le film plonge le spectateur au cœur du conflit entre Israël et la Palestine. Pourtant, « The Attack » raconte avant tout une histoire d’amour, entre Amin Jaafari, un éminent chirurgien arabe israélien et sa femme Sihem. Parfaitement intégrés à la société israélienne, le couple est entouré d’amis israéliens juifs et incarne la réussite des Palestiniens naturalisés au sein de l’Etat hébreu.

Rarement, un film sur fond de conflit israélo-palestinien n’aura été si habilement mené. « The Attack » relègue la guerre au second rang. « Evidemment le conflit est présent, à cause de l’attentat, mais je ne voulais rien en montrer car tout le monde le connait. C’est avant tout une histoire d’amour et d’enquête », affirme Ziad Doueiri.

Brillamment, le réalisateur a su revenir aux fondamentaux du cinéma : raconter une histoire. Aux antipodes des films moralisateurs, « The Attack » ne transmet aucun message, ni sur la guerre, ni sur l’amour. Libre au spectateur de se forger une opinion. « Je n’ai jamais voulu changer les mentalités, le film n’est pas du tout engagé et ce n’est pas à moi de donner un message », insiste-t-il. La réalisation dynamique et le jeu irréprochable des acteurs suffisent à transporter le spectateur.

Inspiré du roman de Yasmina Khadra, L’attentat, le scénario prend quelques libertés qui rendent le film plus humain et personnel. « Je me suis appropriée l’histoire mais je voulais en donner ma propre vision. Le livre s’achève sur un message pour l’humanité. Moi je voulais seulement parler de cet homme et faire une fin plus introvertie », justifie Ziad Doueiri. Le couple est chrétien dans le film, musulman dans le roman. « C’est un petit détail pour indiquer que la lutte palestinienne n’est nullement religieuse mais nationale ».

En définitive, le film ne laisse pas indifférent et réussit à surpasser les clichés pour proposer une fiction intelligente, laissée à l’état brut pour ne satisfaire aucun des deux camps. Il sortira en salle le 21 juin.

Crédit : Cohen Media

Inventez la fin des "Trois petits cochons" à Dallas

Dans l’histoire des Trois petits cochons, le grand méchant loup a-t-il eu droit à un procès? La troupe du Dallas Children’s Theater en organise un pour vous et vos enfants !

En se basant sur l’oeuvre originale de Jon Scieszka et de Lane Smith, les acteurs vous racontent à partir du 21 juin The True Story of the Three Little Pigs.

Ce spectacle musical débute là où le conte s’achève et propose au public de ré-écrire la fin. Après avoir tué deux des trois petits cochons, le loup Alexander T doit être jugé. Il a ainsi l’occasion de donner sa propre version des faits. Après avoir entendu tous les témoins, il faut décider si le loup est coupable ou non ! A vous de juger …

La pièce s’adresse aux enfants de 7 à 11 ans.

Crédit : Dallas Children’s Theatre

Selah Sue: de MySpace au Bowery Ballroom

La chanteuse belge Selah Sue, 24 ans, sera de passage au Bowery Ballroom de New York  le 21 juin dans le cadre de sa tournée mondiale.

Repérée sur internet en 2008, Selah Sue a vu ses rêves se réaliser plus vite que prévu. Habituée des festivals belges, la chanteuse acquiert une notoriété internationale en faisant le première partie de Prince lors d’un concert à Anvers en 2010. Elle a également fait la première partie du chanteur Charlie Winston lors du Printemps de Bourges en 2012.

Malgré son jeune âge, la chanteuse a déjà composé un large éventail de chansons allant du reggae au hip-hop en passant par le rock électrique et la néo-soul.

Pour son concert à New York, la chanteuse interprétera les différents tubes réunis dans l’album Selah Sue, sorti en 2011, dont le célèbre « On the run ».

Crédit : Cédric Viollet / Selah Sue