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Nicolas Grivel, le parrain de la BD française aux Etats-Unis

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Quand il n’est pas sur un salon en Chine, en Corée ou dans un festival de la bande dessinée en Pologne, Nicolas Grivel se pose à Brooklyn. Plus précisément au Milk & Roses, un café-librairie de son quartier de Greenpoint, où il parcourt la pile d’ouvrages reçus chaque semaine.

Ce Français de 33 ans est agent littéraire, spécialisé en bande dessinée. Le seul à ce jour basé à New York. Il s’est donné pour but de vendre aux éditeurs américains les auteurs français et européens. Un terrain encore largement en friche : «Mis à part Tintin, il n’y a quasiment pas de bandes dessinées françaises traduites aux Etats-Unis ».

Côté français, son ancrage à New York lui ouvre des portes. « Je pourrais très bien être basé ailleurs, confie-t-il, mais New York fascine. C’est une bonne carte de visite. On est pris au sérieux ». Côté américain, son accent épais le complexe encore un peu : « J’ai toujours peur de ne pas être compris », mais il sait piocher chez tous les éditeurs, petits et grands, pour trouver les bandes dessinées qui auront une chance de percer sur le difficile marché américain.

Inutile de lui parler de Batman, Spider-Man ou Captain America. A 33 ans, Nicolas Grivel n’a rien des adultes régressifs qui peuplent les allées des Comic Con de New York et San Diego, grimés en super-héros : « Les gens en collants ce n’est pas mon truc ! ». Son truc, ce sont les « romans graphiques » : des bandes dessinées ancrées dans la réalité, sérieuses et ambitieuses. Un genre qui attire de plus en plus d’auteurs désireux de trouver un nouveau moyen d’expression sur un marché du livre saturé. On y trouve les reportages de Joe Sacco en Palestine et en Bosnie, l’univers sombre d’Art Spiegelman ou l’humour autobiographique de Guy Deslile. « La BD est toujours obligée de lutter contre des stéréotypes et des préjugés nourris par une production de masse pas forcément intéressante. C’est un medium encore sous-estimé, regrette Nicolas Grivel. Les Cahiers russes et ukrainiens de Igort par exemple sont de véritables documentaires sur la situation en Russie et en Ukraine. C’est ce type de BD qui m’intéresse. »

Dans le domaine du roman graphique, la vieille Europe a une longueur d’avance sur les Etats-Unis où les auteurs et éditeurs indépendants peinent à se faire entendre face aux mastodontes des ‘Comics’. « La culture BD est plus forte en France, explique Nicolas Grivel. Les Etats-Unis ne sont que le troisième marché, derrière l’Europe et le Japon. Les librairies ont presque toutes disparu et les succès se concentrent sur une dizaine de titres ». La production française de bandes dessinées au contraire est prolifique et particulièrement créative. Les éditeurs américains commencent à s’y intéresser. Persepolis de Marjane Satrapi s’est vendu à un million d’exemplaires. De quoi susciter des appétits. « Aux Etats-Unis, une belle vente en bande dessinée dépasse rarement 20.000 exemplaires, mais si le succès est au rendez-vous, les chiffres peuvent monter très haut, très vite ».

En deux ans, Nicolas Grivel a vendu les droits d’une vingtaine de titres. Sa première vente, un pavé de 500 pages, Lucille de Ludovic Debeurme, raconte l’itinéraire d’une jeune fille anorexique. Zeina Abirached, carnet de souvenirs d’une enfance dans le Beyrouth des années 80, a été salué par le New York Times … curieusement sous la rubrique des livres pour enfants. Qu’importe ! Nicolas Grivel se félicite de défendre un éventail d’auteurs très large, parfois à la frontière entre la bande dessinée et l’art contemporain, à l’image d’Anthony Huchette, un auteur français, lui aussi installé à Brooklyn. Son dernier opus Brooklyn Quesadillas,  tribulations d’un jeune père de famille dans un Brooklyn déjanté, vient de trouver preneur et sortira cet automne sur le marché américain. Nicolas Grivel a aussi acquis les droits de la première bande dessinée en 3D, à lire avec des lunettes adaptées : Jim Curious du Strasbourgeois Matthias Picard. « Les éditeurs ont adoré, savoure Nicolas Grivel. Cette BD là va faire un carton ! ».

Nuit calme à bord d'A60

A few of my favorite things…” Savourer un mixed berry mojito sur la banquette sud d’A60 en admirant l’Empire State. La nuit à New York peut aussi être douce.

A60 n’est pas le nouveau modelé d’Airbus mais le rooftop du Thompson Hotel à Soho. Un oasis urbain autrefois réservé aux membres et clients de l’hôtel, mais qui est désormais ouvert au public. Deux terrasses aménagées avec beaucoup de gout, deux perspectives panoramiques pour s’échapper quelques heures des stimuli constants de la ville, laisser le temps s’arrêter et s’imprégner de la sérénité qui règne. Le Sun Deck est orienté vers le sud de Manhattan. Il est plus petit, intime, et indépendant (si besoin avec son mini bar), et la terrasse principale longe le toit de l’hôtel à l’est, avec ses jolies banquettes blanches, ses tabourets en bois oriental et ses buissons de pins odorants. Les cocktails sont assortis… purées de fruits tropicaux et saveurs asiatiques comme dans le lychee martini. On attend prochainement l’apparition de DJs scrupuleusement choisis pour souligner la sensualité du lieu : sons jazz, indie, electro lounge ou chill house. A60 @ 60 Thompson (60 Thompson Street) ouvert tous les jours à partir de 17h

C’est bientôt l’été… tout le monde dehors !

TURNTABLES ON THE HUDSON fête sa 15ème saison et son retour sur la Hudson River (après un passage par l’East river et quelques éditions spéciales @ The DL & Le Bain). Une programmation ensoleillée pour un dance-floor ensablé : on retrouve tous les résidents et meilleurs invités de ces 15 dernières années : Nickodemus, Mariano, Nappy G, Quantic et une tonne de percus live !  La Marina (348 Dyckman Street) tous les samedis à partir du 15 juin infos & billets

Les meilleures soirées cette semaine sont également ce samedi 15 : Louie Vega fête son anniversaire à bord de la Circle Line avec ses amis Gemini : DANCE RITUAL NYC BOATRIDE, embarquement sur Pier 83 (42nd Street & West Street) à 19h30 infos & billets ; pour ceux qui ont peur des coups de soleil et préfèrent les lumières artificielles, ça tombe bien, c’est la semaine du 3D ! Le BANG ON!NYC 3D Festival invite le grand Felix Da Housecat pour une expérience électro foraine en 3D: 2 scènes, + de 20 DJ, installations vidéo, VJ 3D, dragon géant, stalagmites psychés, funk taxi, toboggans gonflants & autres attractions… lieu indiqué sur RSVP infos & billets ; et Joachim Garraud présente son 3D INVASION SHOW @ Webster Hall (125 East 11th Street) infos & billets

Pour les semaines à venir…

Duke Dumont & Zedd @ Pier 84 le jeudi 20 juin

Simian Mobile Disco @ SRB Brooklyn le vendredi 21 juin

Yuksek & Zimmer @ DROM le samedi 22 juin

Miami Horror @ Governor’s Island le samedi 22 juin

Empire of the Sun le jeudi 20 juin (lieu à annoncer)

Rooftop Films: le cinéma sur les toits de New York

Les amateurs de 7e art et de rooftops devraient trouver leur compte au Rooftop Films 2013 Summer Series.

Chaque week-end, tout au long de l’été, des projections de nouveaux films et de courts métrages indépendants seront organisées. Cerise sur le gâteau: elles auront lieu pour beaucoup sur les toits new-yorkais.

Au cours de cette 17e édition, de nombreux films seront suivis d’une discussion avec leur réalisateur. L’objectif du Rooftop Films est de promouvoir la communauté des cinéastes indépendants en présentant des travaux à petits budgets et en leur apportant un soutien technique.

Cet événement cinématographique a été lancé par le réalisateur Mark Elijah Rosenberg, de retour à  New York à la fin de ses études. Le cinéaste voulait faire découvrir, d’une façon originale, de nouveaux courts-métrages au plus grand nombre. C’est sur le toit de son appartement, sur la 14e rue de Manhattan, que l’histoire a commencé.

Crédit : Flickr

Coupe du monde new-yorkaise: les Bleus jouent le 23 juin

Les Bleus de New York vont bientôt chausser leurs crampons. La Cosmos Copa NYC, coupe du monde des footeux amateurs new-yorkais, commence le 17 juin sur Randall’s Island.

Notre équipe de France locale aura besoin de supporters, ce 23 juin, date de ses trois matches de poule. Car elle affrontera notamment l’Albanie, vainqueur du tournoi en 2009, dès 8h du matin. Espérons que les Albanais se lèvent… du mauvais pied. Les Bleus joueront également contre le Pérou et le Portugal plus tard dans la journée. Seul le premier de la poule se qualifie pour le tournoi principal, qui aura lieu à partir du samedi 13 juillet. Autant dire qu’il ne faudra pas trembler devant le but.

L’équipe de France doit remettre sa feuille de matche le 14 juin à minuit. Elle a organisé des détections pour rassembler la fine fleur du foot français à New York.

Mise à jour (19/06): la composition de l’équipe

WEISBECKER Julien
ZAKOVIC Alfred
LESCOUL Sylvain
DESGROUX Fabien
PRAUDEL Franck
HASANI Dardan
JEAN-BAPTISTE Matthieu
FERNANDEZ Martin
OULD Chamss
ALEM Ismain
WILLOT Sylvain
MAABDI Adam
BAGOT Gabriel
BATEL Maxime
LEVRAY Thibault
DABO Ousmane
FANNI Rod
FAYET Charles
MOLASOKO Francis
TOURE Moussa
CUENOT Marc
GHENANIA Zohair
BRUN Louis
RADAL Lucas
BENSOUNA Abdel
PRADIE Alexis
LESORT Frederick

Photo: Marc Cuenot

«Hors les murs» au festival du film LGBT

Le film belge « Hors les murs », encensé à Cannes, sera projeté le 27 juin lors du Frameline 37 Film Festival, le festival du film LGBT de San Francisco.

Paulo, un jeune pianiste rencontre Ilir, un bassiste d’origine albanaise. Entre les deux musiciens, c’est tout de suite le coup de foudre.

Du jour au lendemain, Paulo décide de quitter sa fiancée pour s’installer chez Ilir. Le jour où ils se promettent de s’aimer pour la vie, Ilir quitte la ville et ne revient plus.

« Hors les murs » est le premier long métrage du réalisateur belge David Lambert. Il sera projeté au Castro Theater en partenariat avec l’Alliance Française. Pour ce film, le réalisateur a souhaité découper en trois actes l’histoire d’amour entre les deux hommes : la rencontre, la passion et l’absence brutale. Ce drame a été récompensé de plusieurs prix comme le Grand Rail d’Or du meilleur long-métrage lors de la semaine internationale de la critique du festival de Cannes en 2012.

Le festival international du film LGBT organise des projections dans plusieurs cinémas de la ville du 20 au 30 juin. Plus de 60.000 spectateurs sont attendus pour visionner les films issus de 30 pays différents.

Crédit : Salzgeber & Company Medien

Un peu de soul pour fêter l'été à Austin

Le groupe Two-Day Suitcase se produira sous les chênes du French Legation Museum le 21 juin, jour de l’été et aussi jour de la Fête de la musique.

Ce groupe de soul connu de la scène musicale d’Austin est composé de Taylor Acee au chant et à la guitare et Matt Meldrum au chant et à la basse. Il a été rejoint par Danielle Hartman à la flute, Stephanie Meldrum au clavier et Kevin Schubert aux percussions.

Leur enregistrement “Congress House Sessions”, qui reprend les morceaux joués en concert tels que “Cul de sac”, “The dance”, ou encore “A Blind Man Can See How Much I Love You”, marie avec douceur et harmonie textes originaux, voix profondes et rythmes de jazz.

Les spectateurs sont invités à apporter couvertures, chaises et victuailles pour profiter d’un pique-nique jazzy.

Crédit : Two-Day Suitcase

La mythique "Mermaid Parade" de Coney Island fait son retour

Sirènes, Neptunes et titrons se donnent rendez-vous le 22 juin à Coney Island pour la célèbre Mermaid Parade. Coquillages et pinces de crabes seront de rigueur pour cette tradition new-yorkaise à ne louper sous aucun pretexte.

Créée en 1983, la Mermaid Parade est le plus grand défilé artistique des Etats-Unis. Cette manifestation haute en couleurs célèbre la mythologie et les rituels du bord de mer new-yorkais. Le défilé, avec ses chars et ses déguisements surprenants (et parfois d’un mauvais gout assumé) sont à l’image de Coney Island, ce quartier du sud de Brooklyn qui parait sorti tout droit des années 70, ou avant. Le public, constitué de locaux, vaut autant le détour que le défilé. Certains se pareront de leurs plus beaux déguisements pour l’occasion.

Tout le monde peut participer au défilé, en groupe ou seul. L’unique prérequis est de venir déguisé, si possible en ayant soi-même réalisé son déguisement. Un roi et une reine seront élus lors de la parade.

Le défilé débutera sur Surf Avenue et se terminera à Steeplechase Plaza. Pour le regarder sans participer, il est recommandé de rester au nord de Surf Avenue pour éviter la foule et d’être coincé derrière les barrières de sécurité.

Crédit : Norman Blake / Mermaid Parade

Caravan Palace fait swinguer l'Irving Plaza

Les sept musiciens français du groupe Caravan Palace seront en concert le 27 juin au Irving Plaza.
Ils interpréteront leur dernier album Panic !, sorti dans les bacs en France en 2012. Le groupe d’electro swing continue dans le même style que son premier album Caravan Palace, disque de platine en 2008.
A l’origine du groupe : trois compositeurs de musique électronique qui souhaitent mixer ce style avec du jazz manouche. Ils seront rejoints plus tard par quatre autres musiciens et chanteurs. Leur musique évolue entre Massive Attack et le swing jazz de l’entre-deux-guerres. Un mélange décapant!
Crédit : Caravan Palace

Un sac de sport malin pour l'armée et les surfeurs

Qui n’a pas pesté un jour à la piscine, sur un terrain de sport ou en randonnée, en cherchant à changer de chaussures, sans se salir les pieds. Le problème peut paraître trivial. Mais pour les habitués des sports extrêmes ou salissants comme le surf, le triathlon ou le ski, la question se pose.

Dominique Aris, un Français installé aux Etats-Unis  il y a treize ans après avoir gagné la carte verte, a trouvé la solution : ce consultant en design produit a conçu GYST « Get Your Stuff Together » (« rassemble tes affaires »), un nouveau type de sac de sport dit « de transition », qui permet aux sportifs à la fois de ranger et transporter leurs affaires mais aussi de se changer à l’intérieur du sac, lorsqu’ils se trouvent dans un environnement salissant (boue, terre, eau, etc.). « L’idée m’est venue lorsque je vivais en Californie : j’avais  remarqué que les surfeurs se changeaient tous dans une simple boîte plastique rubbermaid (ndlr : container en plastique utilisé pour le rangement). Je me suis dit qu’il y avait besoin de quelque chose de plus pratique”.

Le sac est composé de trois parties : il contient un tapis plié sur lui-même et perméable que l’on peut poser à même le sol, un compartiment pour ranger ses affaires et une troisième partie pour se changer et y poser les pieds. Un petit tube sur le côté permet d’évacuer le sable. Après avoir breveté le concept, Dominique Aris a lancé GYST sur le marché, il y a trois ans. D’abord pour les surfeurs, puis très vite pour les sportifs de triathlon (natation, cyclisme, course à pied), un sport qui exige de se changer plusieurs fois, dans des conditions inconfortables.

Un prototype pour l’US Air Force

« Le sac pour le triathlon est celui qui marche le mieux. Nous sommes particulièrement bien implantés en Californie », explique Dominique Aris, à présent installé à Boulder dans le Colorado. « Nous venons de lancer le concept il y a quelques semaines en  Europe, grâce à un distributeur irlandais » précise-t-il. Les différents modèles de sacs sont vendus sur Amazon, mais aussi dans plusieurs magasins de sport, notamment en Californie. «Pour l’instant nous n’avons pas vraiment de concurrence » ajoute Dominique Aris qui affirme également vouloir développer une gamme de sac de “gym” dont les Américains sont friands,  ou pour les jeunes enfants que l’on emmène à la neige. 

« GYST pourrait être un tremplin vers d’autres horizons que le sport : j’ai notamment présenté un prototype de sac pour l’US Air Force ». Le produit est toujours en cours de test, précise le fabricant. Il veut également le faire parvenir au SWAT team de Los Angeles, sorte de GIGN américain. En attendant, la gamme 2014 doit etre présentée au championat du monde de triathlon à Hawaï en octobre.

Caravan Palace fait swinguer le Fonda Theatre

Les sept musiciens français du groupe Caravan Palace seront en concert le 17 juillet au Fonda Theatre.
Ils interpréteront leur dernier album Panic !, sorti dans les bacs en France en 2012. Le groupe d’electro swing continue dans le même style que son premier album Caravan Palace, disque de platine en 2008.
A l’origine du groupe : trois compositeurs de musique électronique qui souhaitent mixer ce style avec du jazz manouche. Ils seront rejoints plus tard par quatre autres musiciens et chanteurs. Leur musique évolue entre Massive Attack et le swing jazz de l’entre-deux-guerres. Un mélange décapant!
Crédit : Caravan Palace

"The Stroller Strategy": la drague avec bébé

Si vous êtes fans de la série “Friends”, vous serez alors sûrement séduits par le film de Clément Michel, “The Stroller Strategy” ou “La stratégie de la poussette” en français.

Le thème de cette comédie romantique n’a certes rien de commun avec le célèbre groupe d’amis new yorkais, mais c’est le comique de situation, délice de la série, qui a notamment inspiré le réalisateur français pour son premier long-métrage.

« The Stroller Strategy », c’est l’histoire de Thomas, joué par Raphaël Personnaz, dessinateur parisien qui devient, pour quelques jours, un tout jeune papa. Une paternité qui tombe littéralement à pic quand, en rentrant chez lui, Thomas rattrape le nourrisson de sa voisine prise d’un malaise dans la cage d’escaliers. Le jeune homme voit alors dans cet enfant un moyen de l’aider à reconquérir son ancien amour incarné par Charlotte Le Bon. Hilarante, cette comédie a pris une tournure romantique que Clément Michel n’avait pas prévu à l’écriture du scénario : “C’est quand j’ai choisi Raphaël et ensuite Charlotte que le film a pris une teinte plus glamour. Ils sont vraiment romantiques, elle est très belle et lui a des airs de Hugh Grant. Il a fallu qu’on travaille à le rendre un peu plus maladroit, mal fagoté pour qu’il colle au personnage“.

Lui-même acteur, Clément Michel incarne dans le film un chanteur pour enfant qui se prend pour un véritable showman. Chaque personnage a ainsi un côté pathétique qui les rend à la fois drôles et attachants. Jérôme Commandeur, lui,  joue à merveille un prof de tennis raté, persuadé qu’il séduira les femmes plus facilement en se faisant passer pour un père célibataire. La leçon qu’il donne à Thomas sur la manière de tenir une poussette est un des grands moments du film. “C’est un film léger mais ça ne veut pas dire que les personnages ne véhiculent rien. De simples acteurs qui débitent les bonnes blagues écrites par le scénariste ne m’intéressent pas”, ajoute le réalisateur.

Clément Michel a réussi à éviter les clichés associés à la paternité. Lui-même papa de deux enfants, il a essayé de transmettre son expérience personnelle à Raphaël pour le guider au mieux. “Je suis aussi allé chercher l’inspiration dans des crèches super bobo à Paris et je me suis éclaté. Je me moque un peu de ces parents barjos mais avec leur accord !” souligne-t-il. Les scènes à la crèche lors d’ateliers parents-enfants sont ainsi particulièrement cocasses.

Tourner avec des bébés n’a pas toujours été évident: pour des questions de législation, ceux-ci ne pouvaient rester qu’une heure par jour sur le site du tournage. Et puis, “ils font ce qu’ils veulent, ce sont eux qui décident, sourit le réalisateur. Il y a aussi eu des moments magiques, drôles et de grande complicité”.

Crédit : Rialto Premieres/Studiocanal 

 

La qualité de vie est meilleure à l'étranger qu'en France, selon les expatriés

Plus de la moitié (51%) des expatriés disent que leur niveau de vie est meilleur à l’étranger qu’en France, selon l’enquête sur l’expatriation 2013 de la Maison des Français de l’étranger, réalisée auprès de 9.000 ressortissants français partout dans le monde.

Quarante-huit pour cent des personnes interrogées estiment que le climat social et la « convivialité » est meilleure dans leur pays d’accueil. Et 42% trouvent que la fiscalité est plus intéressante à l’étranger.

En revanche,  la France obtient de meilleurs scores sur la qualité de vie, dans les domaines des transports (60% des personnes interrogées disent préférer les transports français), la vie culturelle (55%) et surtout dans l’accès et la qualité des services de santé (61%).

La majorité relative des Français expatriés hésite encore à rentrer en France. A la question d’un retour définitif en France, 47% des Français installés à l’étranger se disent indécis. Près d’une personne sur trois envisage de revenir en France à plus ou moins long terme et 17% excluent cette possibilité. L’enquête précise que ce sont les expatriés qui vivent depuis le plus longtemps à l’étranger qui envisagent le moins de revenir en France.

Les principales difficultés rencontrées à l’étranger restent les démarches administratives et l’éloignement des proches. Au contraire, les Français expatriés rencontrent moins de difficultés dans la recherche de travail et d’écoles pour leurs enfants. La recherche d’un logement est aussi plus facile à l’étranger.

L’enquête révèle également que :

  • 12% des expatriés résident en Amérique du Nord, la quatrième région préférée des Français pour s’établir à l’étranger.
  • 51% des Français des Etats-Unis ont déjà eu une première expérience d’expatriation dans un autre pays.
  • 52% sont arrivés aux Etats-Unis il y a moins de cinq ans.

Crédit : Galyna Andrushko / Sipa USA