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5% des expatriés disent quitter la France pour des raisons fiscales

Voilà un chiffre qui devrait faire parler de lui : seuls 5% des expatriés quittent la France pour des raisons fiscales. C’est l’un des enseignements de l’enquête My Expat 2013, dont French Morning publie les résultats en primeur.

My Expat est un service d’assistant personnel en France réservé aux expatriés français. Selon son enquête, réalisée en avril par Internet auprès d’un échantillon de 773 expatriés français, la fiscalité est la dernière raison qui pousse les Français à s’établir en dehors de leur pays. La première étant le travail (43%), puis le goût d’une nouvelle culture (31%),  un désir de changer de vie (29%), le désir d’aventure (24%), un meilleur niveau de vie (21%). Trente-quatre pour cent des sondés invoquent une « autre raison », sans préciser laquelle.

Profil-type de l’expatrié : 46% d’entre eux ont entre 18 et 35 ans, et 56% des expatriés français gagnent plus de 26.000 euros par an. Leur terre de prédilection : l’Europe (31%) puis l’Asie (27%), et l’Amérique du Nord pour 19%. Seuls 18% des sondés sont détachés par une entreprise française. Selon l’enquête, les femmes représentent 51% des expatriés contre 49% pour les hommes. L’expatriation se vit en couple (54% sont mariés ou pacsés) et avec des enfants (52%)

Retours en France : 86% des expatriés rentrent en France au moins une fois par an (14% jamais). « La famille » (88%) et « les amis » (53%) sont les premières raisons invoquées pour ces retours annuels.

Santé : Un tiers (35%) des Français expat’ ne sont pas assurés.

Gestion de la fiscalité: la majorité  (59,3%) des Français expatriés considère que la gestion de leur fiscalité depuis l’étranger est « facile ».

Divorce : 19% des Français expatriés ayant divorcés sont rentrés en France pour gérer leur divorce.

Retraite : Deux-tiers (66%) des Français de l’étranger se considèrent « à l’aise » avec la préparation de leur retraite.

Immobilier : la majorité (52%) des sondés disent ne plus avoir aucun bien immobilier en France, 21% y ont une résidence principale, 15% un investissement locatif.

Investissement : près de 33% des sondés répondent qu’ils ont pour projet d’investir dans l’immobilier (parmi eux, 55% veulent le faire en France), 24,6% dans un livret d’épargne, 16,9% dans une assurance vie.

La Restaurant Week remet le couvert

A vos marques, prêt, mangez ! La Coral Gables Restaurant Week revient pour la cinquième année du 10 au 30 juin, avec un concept simple : bien manger sans se ruiner.

La trentaine de restaurants qui participent à l’opération offre des réductions de 20% sur un menu à trois plats. Après le succès des éditions précédentes, les organisateurs ont décidé d’ajouter une semaine supplémentaire pour une participation plus importante.

La nouveauté de cette année : des évènements auront lieu dans quelques restaurants.  Une soirée de lancement aura lieu le 6 juin au Westin Colonnade Hotel. Pour les amoureux de la cuisine italienne, un cours de pizza sera organisé au Cibo Wine Bar le 12. Le restaurant Season 52 a prévu de son côté un dîner spécial « wine pairing » le 21 et le restaurant Talavera Cocina Mexicana prépare une soirée enchilada pour ses convives le 17.

Les réservations ne sont pas obligatoires mais elles sont vivement recommandées.

Crédit : Coral Gables Restaurant Week/Facebook

Un déjeuner très hi-tech avec la FACC de San Francisco

Oui, la pause déjeuner peut être moderne et branchée. Un “High Tech Lunch” est organisé par la Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco le jeudi 13 juin.

Des entrepreneurs de trois startups issues du secteur des hautes technologies – My ERP, Weemo et une troisième qui n’a pas été annoncée pour le moment – seront présentes à ce déjeuner pour partager leur expérience et échanger avec les participants.

My ERP a mis au point une application pour créer son propre business. Weemo a lancé elle un système « B to B » similaire au service Skype.

L’évènement est uniquement ouvert aux membres de la Chambre de commerce franco-américaine.

Crédit : Photos.com/Photos.com/Getty Images

"French Kiss" et bon vin

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(Revue de presse) Le célèbre bisou français ou « French Kiss » a enfin trouvé sa traduction française : « galocher » apparaît désormais dans l’édition 2014 du dictionnaire.

Une information qui n’a pas échappé au Washington Post qui précise que cette traduction n’est pas officielle, montrant ainsi que la France cherche à préserver scrupuleusement son patrimoine linguistique. « L’Académie Française, une institution vielle de 378 ans et qui contrôle la langue française, protège jalousement le dictionnaire officiel des mots pré-fabriqués et des incursions étrangères » comme les mots « week-ends ou « e-mail » qui ont été refusés souligne le quotidien. Le Washington Post semble s’amuser du traditionalisme français en ajoutant que le site internet de l’Académie Française propose une rubrique intitulée « Dire, Ne Pas Dire », proposant des traductions françaises adéquates pour les anglicismes.

Après le bisou français, le vin français. La presse américaine s’émeut des finances de la France qui semblent si mauvaises que le président est obligé de vendre son vin. La vente aux enchères de près de 1.200 bouteilles provenant de la cave de l’Elysée prend ainsi des airs de drame national pour le site d’information américain CBS News qui nourrit le cliché des Français qui « boivent du vin comme ils boivent de l’eau et qui considèrent cela comme un trésor de la nation. » Pour Victoria Mather, une observatrice citée par le média américain, notre amour du vin fait partie intégrante de notre identité et de notre éducation : c’est par le vin que « nous percevons les Français et c’est ainsi qu’ils se perçoivent eux-mêmes. Ils passent du lait au vin, c’est la transition entre l’enfance et l’âge adulte. » Cette vente qui a eu lieu jeudi et vendredi dernier à l’hôtel Drouot semble le prix à payer en cette période d’austérité. Pour Fox News, cet événement est à l’image de la présidence de François Hollande, « M. Normal, un homme normal avec des goûts normaux, en comparaison avec certains de ses prédécesseurs comme l’ami des célébrités Nicolas Sarkozy. »

A l’occasion de la visite d’Angela Merkel au musée du Louvre pour une exposition consacrée à la peinture allemande à travers les années 1800 – 1939, le New York Times analyse les relations franco-allemandes en dressant un portrait critique du président français. Dans un article intitulé « les petits accords entre la France et l’Allemagne cachent des problèmes profonds », François Hollande apparaît comme largement responsable des tensions au sein du couple. Le New York Times décrit ainsi Angela Merkel comme celle qui « tente de réparer les relations avec une France en difficulté et un opposant idéologique ». Plus acerbe, le journal écrit que la chancelière, qui a enduré « les efforts de François Hollande pour l’isoler en Europe » « a réussi à garder le sourire même au cours de la longue conférence de presse de jeudi dominée par M.Hollande, pouvant être lui-même interminable.»

La presse américaine s’intéresse également à la politique française à New York. A l’occasion de la législative partielle qui se tiendra le 8 juin, le Wall Street Journal se penche sur le financement de la campagne, qualifié de « challenge » à cause des règles que les candidats doivent respecter. Toujours prompt à donner des chiffres, le quotidien économique raconte que le futur député touchera « 7.100 euros par mois ». Il évoque aussi les comptes de campagne du candidat socialiste. « Il a levé presque 10.000 euros en dons privés et a limité ses dépenses à 15.000 euros en dormant chez les volontaires de sa campagne dans chacune des villes qu’il a visitée. La campagne de M. Lefebvre n’a pas indiqué combien elle a levé ou dépensé ».

Crédit : Sergey Sukhorukov / SipaUSA

New York fête la musique

Le nom est différent, mais le principe est le même! “Make Music New York”, l’équivalent de notre bonne vieille Fête de la Musique,  fait son grand retour le 21 juin.

Pour cette septième édition, les New Yorkais pourront découvrir des groupes locaux lors de concerts gratuits qui auront lieu partout dans les cinq “boroughs”. Hip-hop, opéra, jazz, rock, percussions, tous les styles sont les bienvenus. Pas moins de mille concerts sont programmés, sur les trottoirs, dans les parcs, les places publiques, les jardins et dans les plus traditionnels cafés et salles de concert.

Parmi les groupes cette année : les six percussionnistes professionnels et amateurs de Mantra Percussion organisent une fanfare de neuf heures dans Lower Manhattan. Le groupe enchaîne depuis 2011 les tournées en Amérique du Nord. Très attendu, le groupe de rap français IAM sera en concert au Rumsey Playfield de Central Park. Le groupe Latino Son de Madre, qui réunit des artistes venus des quatre coins de la planète (Cuba, Argentine, Israël, Italie et Etats-Unis) se produira quant à lui au Jacobi Medical Center.

Créée par Jacques Lang en 1982, cette célébration de la musique est devenue une véritable institution en France et ailleurs dans le monde : cette année, 514 villes dans le monde y participent pour fêter le début de l’été. La version américaine se veut plus sage qu’en France puisque la fête ne durera que jusqu’à 22h.

Crédit : NYC Guitar School

France-USA : le grand écart des congés payés

Les vacances aux frais du patron? Les Français connaissent bien, les Américains beaucoup moins. A l’approche des vacances estivales, le Centre pour la Recherche Economique et Politique s’est intéressé aux congés payés dans 21 pays développés. Et l’écart entre la France et les Etats-Unis est saisissant.

Les Américains sont les grands perdants de cette étude publiée au lendemain de Memorial Day : les salariés ne disposent d’aucun congé payé lorsqu’ils souhaitent partir en vacances. Pour ce qui est des dix jours fériés, là aussi les employeurs ne sont pas tenus de payer les salariés. En 2012, selon le Ben Franklin Post, 23% des salariés n’ont obtenu aucun congé payé.

Au contraire, les salariés français sont ceux qui disposent le plus de congés payés: 30 jours (ouvrables) de vacances payés sont accordés chaque année (soit plus que les 20 autres pays de l’étude). Quant aux onze jours fériés, seul le 1er mai est tenu d’être chômé et payé. Les autres jours fériés ne sont en principe pas travaillés sauf si des conventions collectives ou les usages professionnels prévoient le contraire.

Selon The Society Pages, un projet du Département de Sociologie de l’université du Minnesota, cette différence s’explique par le fait que le mouvement syndical est plus important et plus ancré dans les débats de société dans les pays de l’OCDE.

La plupart des salariés des autres pays bénéficient en moyenne d’une vingtaine de jours de congés-payés. Les champions des jours fériés sont l’Autriche et le Portugal qui bénéficient chacun de treize jours chômés et payés dans l’année en plus des 22 jours de congés payés pour les vacances. A noter également que dans certains pays comme le Royaume-Uni, le Japon, la Suisse ou encore la Suède, aucun jour férié n’est payé. Mais il est quand même possible d’avoir des congés payés pour les vacances.

Crédit : Center for Economic and Policy Resarch

Notes haïtiennes pour la fête de la musique à Miami

Miami fête la musique. Musiciens amateurs de tout poil auront la possibilité de se produire en concert le 21 juin pour célébrer le premier jour de l’été.

Deux concepts différents sont proposés pour cette journée. Le premier est organisé par le Consulat de France à Miami, l’autre par le Conservatoire de musique.

Le premier se veut différent de la version française : les concerts n’auront pas lieu en pleine rue mais dans les locaux du Little Haiti Cultural Center. La fête de la musique a été incorporée au Big Night Little Haïti qui célèbre la culture haïtienne tout au long du mois de juin. Conséquence : seul un concert est prévu pour la soirée, celui du musicien B.I.C et de son groupe. Avant le show, les musiciens et chanteurs amateurs sont invités à se produire sur scène, chacun pour dix minutes maximum. Pour participer, il suffit de remplir le formulaire disponible ici avant juin.

De son côté, le Conservatoire de musique de Miami fêtera la musique dans le quartier de Coconut Grove. La fête ressemblera davantage à la version française. Les musiciens pourront jouer tout au long de la soirée dans différents lieux, des cafés aux trottoirs en passant par les parcs.

Parmi les participants : le groupe de jazz brésilien Brazil Rose Max, le groupe Munera, qui avait déjà fait la fête de la musique à Paris, ou encore le groupe de folk Sunshine Stompers, qui avait participé à l’évènement en 2011.

Crédit : Rythm Foundation

"Lunch littéraire" sur Blaise Cendrars à l’Alliance Française

Profiter d’un déjeuner pour enrichir sa culture littéraire, c’est possible. L’Alliance Française propose un lunch littéraire pour redécouvrir Blaise Cendrars le 14 juin.
L’écrivain français d’origine suisse est connu pour avoir influencé la littérature moderniste. C’est à New York qu’il a écrit son premier poème Les Pâques en 1911. Il a également été journaliste, réalisateur et critique d’art.
Avant la Première Guerre mondiale, il se lie d’amitié avec Guillaume Apollinaire ou encore Chagall. Blessé au cours de la guerre, il est amputé du bras droit et doit désormais écrire de la main gauche. Il publie alors son premier roman, L’Or, qui lui permettra d’être mondialement connu. L’histoire raconte les aventures de Johann August Suter qui tombe dans la ruine en découvrant que ses terres californiennes regorgent d’or.
Jean-Claude Carron, professeur de Lettres à l’université de Genève présentera la vie de l’auteur et son œuvre dans le cadre du lunch. Des artistes suisses y participeront en lisant des passages des travaux de Cendrars.

Eric Hippeau, l'ange franco-américain de la Silicon Alley

Quelques jours après le rachat de Tumblr par Yahoo pour plus d’un milliard de dollars, les « affaires » se portent bien dans la Silicon Alley. « Cette vente est un signe supplémentaire du dynamisme de la scène tech new-yorkaise », commente Eric Hippeau avec enthousiasme.

Selon le dernier rapport du Center for an Urban Future, la part de New York dans l’ensemble des investissements en capital-risque aux Etats-Unis a plus que doublé en l’espace de dix ans, de 5,3% à 11,4%. Au sein du fonds d’investissements Lerer Venture, Eric Hippeau participe à cette dynamique : il investit des dizaines de millions de dollars dans les startups qui ont fleuri à New York ces dernières années, de l’agrégateur de contenus Buzzfeed au site d’e-commerce Everlane, en passant par le producteur de vidéos NowThisNews (dont il est co-fondateur). « New York est désormais solidement établi comme le deuxième centre des technologies aux Etats-Unis et l’un des plus grands du monde. La ville ne cesse d’attirer de nouveaux entrepreneurs, aussi bien d’autres villes américaines que d’Europe ou d’Asie », se réjouit l’investisseur franco-américain, pour qui cette diversité est un atout considérable pour l’innovation.

Cette diversité, on la retrouve d’ailleurs dans son parcours. Né à Garches, en banlieue parisienne, ce dernier a passé une bonne partie de son enfance à voyager : après la France, la famille déménage ainsi en Suisse, puis en Angleterre. Diplômé du Lycée Français de Londres, Eric Hippeau retourne en France pour étudier à la Sorbonne mais lâche tout deux ans plus tard pour rejoindre ses parents au Brésil. Là-bas, il devient journaliste. Rédacteur en chef à l’âge de 20 ans, il lance aussi la première revue brésilienne dédiée à l’informatique. Une expérience qui lui vaut d’être repéré par le patron du groupe de presse International Data Group. Eric Hippeau est alors nommé vice-président du groupe pour l’Amérique Latine, fonction qu’il occupe jusqu’en 1986, année de son expatriation aux Etats-Unis. Aux USA, il dirige alors plusieurs entreprises dont le groupe de presse familial Ziff Davis. Il intègre ensuite la société holding japonaise SoftBank, et siège au Conseil d’Administration des entreprises dans lesquelles SoftBank investit (Yahoo, notamment). Parmi ces entreprises, le Huffington Post.

En 2009, Eric Hippeau devient PDG du Huffington Post. En un an et demi, il parvient à négocier un rachat par AOL pour la somme faramineuse de 315 millions de dollars – dix fois le montant des revenus du site en 2010. Pour de nombreux experts, cette vente est la preuve que New York est en train de devenir un hub important. Cette évolution a tout à voir avec celle du secteur, commente Eric Hippeau : « Il  y a dix ans, pour tirer avantage des nouvelles technologies, c’est dans la Silicon Valley qu’il fallait être. Les technologies coûtaient alors relativement chères. Aujourd’hui, un simple laptop suffit pour créer une startup. De plus, les infrastructures de l’internet – la plomberie pour ainsi dire – sont en place. L’heure est aujourd’hui aux contenus, aux applications, aux services. Or, qu’il s’agisse des médias, de la publicité, de la finance, du commerce ou de la mode, les New-Yorkais brillent dans de nombreux domaines et c’est ce qui fait notre force dans cette nouvelle ère de l’internet ».

La vente de Tumblr pour 1,1 milliard de dollars résonne comme un bon indicateur dans ce contexte. Mais soulève aussi quelques appréhensions dans une ville durement frappée par l’explosion de la bulle internet au début des années 2000. Eric Hippeau se montre toutefois confiant : « Certes, on ne reconnaît une bulle qu’au moment où elle éclate… Mais je ne pense pas que nous soyons dans ce cas de figure. D’après moi, nous ne sommes qu’au début du règne des services internet ».

Un sentiment partagé par le maire de New York, Michael Bloomberg, qui fait figure d’ambassadeur de la Silicon Alley. On ne compte plus les initiatives de la ville pour attirer de nouvelles entreprises, faire la publicité des startups existantes et former les entrepreneurs de demain. Une stratégie gagnante à en croire les chiffres : le nombre d’emplois dans les entreprises tech new-yorkaises a augmenté de 80% entre 2007 et 2011, selon le New York City Economic Development Corp. Eric Hippeau salue cette politique : « Michael Bloomberg est lui-même un entrepreneur, il sait ce qu’il faut pour faire marcher un business. Je suis un peu inquiet quant à la gouvernance à venir car le prochain maire devrait être un politicien. J’espère que notre futur dirigeant comprendra l’importance de former les jeunes aux nouvelles technologies».

 

Gagnez deux Paris-Miami avec XL Airways

La compagnie aérienne XL Airways lance un service non-stop entre Miami et Paris. Pour fêter la bonne nouvelle, une soirée cocktail est organisée le 6 juin. Deux aller-retours sont à gagner lors de la soirée à l’occasion d’une grande tombola. Préparez-vos valises !
A l’approche des vacances estivales, la compagnie aérienne proposera trois vols direct par semaine tous les lundis, jeudis et vendredis. Le service qui reliera Miami à l’aéroport Charles de Gaulle débutera le 28 juin. Les vols se feront à bord d’Airbus A330-200.
L’évènement est organisé par la Chambre de commerce franco-américaine de Floride.

Le meilleur du Festival de Cannes au FIAF

Cannes s’exporte à New York. Pour les 65 ans du Festival de Cannes, le FIAF diffuse les meilleurs films du plus glamour des festivals français. Déroulez le tapis rouge !

Les projections débuteront le 4 juin avec trois courts-métrages réalisés par Gilles Jacob, le président du festival de Cannes : « Histoires de festival », avec Brigitte Bardot et Jeanne Moreau, « Les marches, etc. », avec Paul Newman, Robert Redford et Catherine Deneuve. Dans ces deux films, Gilles Jacob fait découvrir les coulisses du festival à travers plusieurs interviews d’acteurs et d’actrices légendaires.

Le troisième court-métrage s’intitule « Femmes au miroir », une sélection des reflets des femmes les plus hypnotiques de l’histoire du cinéma.

Les séances s’enchaineront avec « Soleil trompeur » le 11 juin. Réalisé en 1994 par Nikita Mikhalkov, le film rend hommage à toutes les victimes de la révolution russe à travers les portraits de Dimitri et Maroussia. Il avait remporté le Grand prix du jury.

« La leçon de Piano » sera diffusée le 18 juin. Le film avait remporté en 1993 la Palme d’or et le prix d’interprétation féminine. Le célèbre film de Jane Campion est également mondialement connu pour sa magnifique bande originale signée Michael Nyman.

Lauréat du Prix de la mise en scène en 1987,  « Les ailes du désir » de Wim Wenders raconte l’histoire d’anges qui veillent sur les Hommes mortels. Ils sont tellement touchés de la condition humaine que l’un des anges tombe amoureux et décide de devenir humain.

Le FIAF diffusera le 2 juillet une série de films de Jean-Luc Godard, intitulée « Histoire(s) du cinéma ». Le réalisateur a travaillé dix ans sur ce projet qui s’est terminé en 1998.

Un classique de Federico Fellini « Et vogue le navire » sera projeté le 9 juillet. Réalisé en 1984, le film retrace l’histoire d’insouciants voyageurs de la haute société qui font une croisière à Naples et qui vont être touchés de plein fouet par la Première guerre mondiale.

« Les amours d’une blonde », de Milos Forman sera projeté le 16 juillet. Le film, sorti sur les écrans en 1961, suit l’histoire d’Andula, une jeune femme qui tombe amoureuse d’un pianiste.

Enfin les projections s’achèveront le 30 juillet avec « Pickpocket » de Robert Bresson. Réalisé en 1959, il raconte l’histoire de Michel, un jeune homme qui veut faire du vol un art.

Législative: A New York, Lefebvre et Scemama veulent mobiliser

Adversaires au premier tour, amis au second.

Frédéric Lefebvre s’est affiché, vendredi à New York, au côté de son ancien opposant Damien Regnard (3e homme de l’élection législative) et Yann Coatanlem, numéro 2 de l’UMP Côte Est et ancien directeur de campagne de Louis Giscard d’Estaing. Dans la salle, plusieurs soutiens new-yorkais de MM. Regnard et Giscard d’Estaing, dont le candidat divers droite de 2012 Antoine Treuille. Un “symbole” pour M. Lefebvre, qui aura besoin des voix des électeurs de ses anciens concurrents pour devenir député. “Je suis très heureux que nous puissions offrir à nos compatriotes l’unité qu’ils attendent des différentes familles de la droite et du centre et au-delà car il est important pour les Français, dans ce moment troublé, que cette unité s’affiche“, confie-t-il.

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Frédéric Lefebvre (centre) avec Yann Coatanlem (gauche) et Damien Regnard (droite) – crédit: Alexis Buisson

L’unité était loin d’être évidente il y a seulement trois mois. Le patron de l’UMP Côte Est, Guy Wildenstein, annonçait son non-soutien à M. Lefebvre. Plusieurs cadres de l’UMP aux Etats-Unis et au Canada rejoignaient M. Giscard d’Estaing. Damien Regnard, élu AFE sous l’étiquette UMP pour le Texas, la Nouvelle-Orléans, l’Oklahoma et l’Arkansas décidait de se lancer, se positionnant en candidat “anti-parachuté”.

Rassemblement

L’heure est maintenant au rassemblement. L’élu AFE pro-Giscard Jacques Janson et sa collègue de Vancouver Claire-Marie Jadot ont indiqué leur ralliement à Frédéric Lefebvre. Tout comme Guy Wildenstein, qui n’était pas à la réunion de vendredi pour cause d’empêchement. “C’est une élection à deux tours, au premier on choisit, au second on élimine“, résume Damien Regnard qui tenait un meeting commun avec M. Lefebvre le soir même à Dallas.

Franck Scemama a lui entamé un dernier sprint pour mobiliser avant le vote à l’urne, le 8 juin. New York, Washington, San Francisco, Montréal où il participera samedi à un « grand rassemblement » en présence de l’ancienne ministre québécoise Louise Beaudoin et le député fédéral Alexandre Boulerice : le socialiste ne ménage pas sa peine. “Il faut que les Français d’Amérique du Nord comparent nos deux candidatures et se posent la question: qui sera la personne qui parlera le mieux en leur nom?“, souligne-t-il en marge de son meeting à New York.

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Franck Scemama au consulat de New York – crédit: PS

Devant une vingtaine de personnes réunies au consulat de France, dont le député socialiste des Français d’Afrique de l’Ouest et du Maghreb Pouria Amirshahi, il s’est livré à une explication du rôle du député des Français d’Amérique du Nord. Non sans faire quelques allusions au mandat de conseiller régional d’Ile-de-France que M. Lefebvre continue d’occuper pendant la campagne – il a dit qu’il abandonnerait cette fonction en cas d’élection à l’Assemblée nationale.

Calculs

L’arithmétique est implacable: en cas de report intégral des voix des principaux candidats de droite (hors FN) sur la candidature de M. Lefebvre et des voix de gauche sur celle de M. Scemama (et à participation inchangée), le premier serait élu avec 10.146 votes contre 7.345 pour son adversaire socialiste. Deux incertitudes demeurent: la participation et l’ampleur du report des voix sur la candidature de l’ancien Secrétaire d’Etat. En 2012, ce report avait été faible. Et cette année? “Moi, je vais voir les Français, rétorque M. Lefebvre. Ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est que j’ai un projet. Je vais voir tous ces Français en leur disant à quel point il est important qu’ils se mobilisent.

Côté socialiste, on veut croire en un vote anti-Lefebvre à droite. “Il y a deux réserves de voix pour la gauche que Frédéric Lefebvre n’a pas: les abstentionnistes de gauche, qui sont là et qu’il faut aller chercher. Et les électeurs qui ont voté pour Damien Regnard et Louis Giscard  d’Estaing, et qui ne se reconnaissent pas dans la candidature de Lefebvre, analyse Sylvain Bruni, directeur de campagne de Franck Scemama. On n’est pas dans des conditions aussi bonnes que 2012 mais on va faire tout ce qui est possible pour augmenter nos chances de succès.